J'suis scandaleux comme Gainsbourg qui dit "I want to fuck you" à Whitney Houston
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- C'était toujours la même chose. Elle venait chez moi après avoir bataillé pendant 2h pour que je vienne la chercher en voiture parce qu'elle voulait pas prendre le métro. Elle était super chiante, t'sais. Pas la fille chiante que tu connais, elle, c'était autre chose, une édition limitée presque. Alors elle m'attendait à ce foutu arrêt de bus pour que je passe la récupérer avec la voiture de mon père. Elle souriait jamais, elle foutait son sac sur la banquette arrière, s'asseyait et allumer sa clope. Comme si elle avait pas eu le temps de fumer en m'attendant, parce que ouais, j'étais le connard qui la faisait attendre un quart d'heure avant de me pointer. Assez longtemps pour la foutre en rogne mais pas assez pour qu'elle décide de se casser pour avoir trop attendu. Mais elle savait que j'aimais pas qu'elle fume dans ma bagnole, putain. Après, elle parlait pas. Moi je parlais de tout et de rien, je sais même pas si elle m'écoutait, si elle m'entendait, mais je parlais quand même pour combler le silence qui pesait. Après, on arrivait chez moi et elle descendait toujours avant que je finisse de garer ma voiture, juste pour me faire chier, encore. Parce que tu vois, elle était chiante, et ça m'énervait parce que c'était le genre de truc qui était censé me faire vriller, pourtant chez elle, aussi abusé que ce soit, je trouvais ça mignon. Je souriais comme un con et finissais de garer la voiture. Elle, elle piquait mes clés d'appart pour ouvrir la porte avant que j'arrive et elle m'attendait devant l'ascenseur. Quand je la rejoignais, elle me refilait les clés d'une façon nonchalante et se blottissait dans mes bras le temps qu'on arrive au cinquième. Elle attrapait ma main et on rentrait ensemble sans un mot. Elle déposait ses affaires au pied de ma bibliothèque pour ensuite ouvrir la fenêtre et allumer sa clope. Elle fumait trop, cette gosse. Ses doigts tremblaient tellement que t'avais l'impression qu'elle avait du mal à se raccrocher à la vie, que c'était un espèce de combat qui lui prenait toute son énergie. J'attendais toujours qu'elle finisse et qu'elle se couche sur le lit. Comme à son habitude, elle enlevait son soutif et son jean pour pouvoir trainer avec le débardeur qu'elle m'avait piqué y'a 3 mois. Elle plantait ses yeux bleus dans les miens, j'te jure, c'était à la fois le meilleur et le pire moment que je vivais avec elle. D'un côté, j'pouvais comprendre la tendresse qui émanait de son regard, percevoir cette partie d'elle qu'elle ne voulait jamais dévoiler, découvrir ses sentiments, ceux qu'elle cachera toujours. Je la voyais presque à nue, timide, coeur à vif et regard sincère. De l'autre, elle me faisait flipper comme un dingue, avec son foutu regard de merde. J'te jure mec, malgré tout ce que je pouvais lire en elle, elle semblait vide. Elle semblait tellement paumée et déchirée qu'elle était devenue complètement vide. T'avais l'impression qu'elle avait fermé son coeur et son esprit pour se barricader derrière un masque, afin que les gens la laissent tranquille. Moi, j'avais pas envie de la laisser tranquille. Alors je la serrais fort contre mon cou, et elle parlait. J'étais trop heureux qu'elle se confie à moi. Puis elle finissait par s'endormir contre mon torse et je réalisais que j'étais vraiment un connard et qu'elle me le faisait toujours payer. Je ne la connaissais pas. Elle passait 4h à blablater sur tout, me faisant croise que j'apprenais de plus en plus à la connaitre, me laissant penser que j'avais le droit de rentrer dans sa vie ; pour qu'ensuite je me rende compte qu'elle ne me disait rien vraiment. Rien de personnel, je connaissais rien. Et je crois pas que ce soit une autre de ses stratégie pour être chiante, c'était plutôt une façon de me faire comprendre que je n'arriverais jamais à me foutre de sa gueule parce qu'elle serait toujours plus maligne. Alors j'disais rien, je la laissais dormir et je caressais ses cheveux. Parfait, elle trouvait ma main et la serrait fort pendant son sommeil. Parfois elle bafouillait qu'elle était désolée. Je me réveillais toujours après elle puis qu'elle avait déjà foutu le camp à chaque fois que j'ouvrais les yeux. Il y a eu des matins où j'avais droit à un petit mot pour me prévenir qu'elle avait pris un de mes pulls. D'autre où j'ai du me contenter du souvenir de son odeur et de son sourire. Quel merdier, putain. Avec elle, j'étais en perpétuelle incertitude. Je ne savais jamais à quelle heure elle avait filé, ni où elle s'était barrée et encore moins quand est-ce que j'allais la revoir, ou même si j'allais la revoir un jour. Elle était bancale, mais surtout, elle était complètement perdue cette fille. Tellement perdue que j'avais pas la capacité de l'aider. - Et ensuite ? - Ensuite ? Elle disparaissait, toujours plusieurs jours, jamais plusieurs heures. J'avais plus de nouvelle, rien, c'était pas comme si elle était morte, c'était plutôt comme si elle n'avait jamais existé. Je pouvais l'appeler, j'tombais sur sa foutue messagerie. C'était même pas la peine de la chercher sur les réseaux sociaux où de me pointer devant sa porte, elle était complètement disparue. Je lui disais jamais qu'elle me manquait. Au bout de quelques jours, j'envisageais toujours le fait qu'elle ne reviendrait sûrement pas, que fallait p’t'être que je me résigne à l'oublier. Sauf que cette fille, elle était compliquée t'sais. Elle s'accrochait à moi comme une noyée qui s'accroche à une branche et prenait le large sans raison trois heures plus tard. J'ai jamais compris pourquoi, personne peut la comprendre. Elle était là, et puis… plus là. Fallait que je vive avec, enfin, plutôt sans du coup. Mais tu m'connais, j'suis un connard alors je la cherchais même plus. Elle finissait toujours par réapparaitre. Toujours. J'sais pas comment elle se démerdait, mais elle était là. Ce foutu club, cette foutue musique, ces foutus mecs qui posaient leur regard de pervers sur son mini-short. Et elle, avec sa vieille paire de baskets qu'elle pouvait enfiler même avec la robe la plus classe qui existait dans son armoire. Elle était plantée là au milieu de la piste, au milieu des gens, au milieu du monde, ivre et défoncée à je sais pas quoi, son verre à la main. C'était drôle, elle prenait toujours une paille. Elle dansait comme une dingue, comme s'il n'existait qu'elle et la musique. Elle ressemblait à une gosse dépravée complètement shootée, perdue au milieu d'une foule, ne sachant pas quoi faire de sa vie. Et puis elle levait les yeux, et d'un coup de main rapide, elle remettait vite fait ses cheveux avant de finir son verre cul sec. Elle repartait toujours en chercher un autre. Elle savait que j'étais là, comme moi, à certains moments, je savais que j'allais la croiser. Après ça, elle balayait la foule du regard pour croiser le mien et levait son verre en ma direction. Elle semblait toujours étonnée, jamais embarrassée. J'restais à chaque fois planté comme un con en haut des escaliers à la regarder se trémousser comme une gamine devant tout ces mecs qui la mataient. Ça me rendait fou. Venait toujours le moment où j'allais fumer ma clope et où je la voyais en train de rouler ses joints ou de se remplir le nez de connerie, son verre de vodka posé pas loin. Sauf que, putain, là, c'était la fin de son monde. Parce qu'elle a cramé que j'étais pas tout seul. T'sais, moi, j'attends jamais bien longtemps avant de perdre espoir de la revoir, alors j'faisais ma vie, et quand je sortais j'trouvais toujours une fille tu vois. Comme d'hab. Généralement, ce qu'elle faisait, c'était qu'elle regardait la meuf qui tenait ma main et baissait les yeux sans avoir pris la peine de me regarder, moi. Quelle merde. J'finissais toujours par laisser tomber cette fille et je fumais clope sur clope. Elle me rendait dingue, je jouais au connard et elle s'en foutait. Elle me le faisait payer avec succès, putain. Moi, je la surveillais de loin avec cette envie de gerber dès qu'un mec s'approchait trop d'elle où souriait quand elle sortait son briquet de son soutif. J'me bousillais la soirée pour sa gueule, et tout ça pour quoi ? Pour la voir partir, et sous mon nez en plus! T'y crois ? Quelle chiante. Le lendemain, elle rappelait, elle disait juste salut c'est moi faut qu'on se voit. Elle m'imposait une heure, et on bataillait plusieurs minutes parce qu'elle voulait que je vienne la chercher avec la voiture de mon daron. Et ça repartait, encore, même scénario, encore et toujours. - T'es amoureux ? - Ferme là. Elle est partie. Genre, vraiment, elle reviendra plus. Un matin, je me suis réveillé et je m'attendais à trouver la place à côté de moi vide. Sauf que je l'ai vue, elle était toujours là. Elle me fixait avec son regard de mioche, elle a chialé comme une mioche, baissé les yeux comme une mioche et elle a parlé d'une voix tremblante pour me dire j'suis désolée, n'essaye pas comprendre quelqu'un qui ne se comprend pas soi-même. Je lui ai demandé de quoi elle parlait t'sais, elle a répondu c'est moi, c'est ma vie, ma douleur, je suis perdue, je dois me trouver. Alors elle a planqué sa tête sous l'oreiller et ses mains ont attrapé la couette. Elle a chialé encore. Je l'ai serré fort contre moi, j'avais même pas idée que c'était la dernière fois que ça arrivait. Si j'avais su. Elle s'est rhabillée, elle a fermé la porte derrière elle et je l'ai plus jamais revue. J'avais pas fait gaffe, mais mes pulls étaient posés au bout du lit, son odeur régnait encore en maitre dans tout l'appart pourtant elle s'était cassé pour jamais revenir. J'aurais voulu ne jamais la rencontrer autant que j'aurais voulu pouvoir la sauver de ses maux, de sa vie de merde et de ses foutus problèmes. J'aurais préféré qu'elle ne revienne jamais bien qu'elle m'ait manquée à chaque fois qu'elle sortait de ma vie. J'aurais aimé vivre sans elle autant que j'aurais voulu passer le reste de mes jours à la regarder dormir.
jemetais (via jemetais)
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Conversation
- T’as les yeux rouges, tu pleurs ?
- Je pleure pas.
- Pourquoi tu dis pas quand tu pleurs
- Je pleure pas.
- Tu te retiens
- Je pleure pas.
- T’as même une perle au coin de l’œil
- Je pleure pas.
- Et là tu vas me dire que c’est la fumée de ta cigarette qui te donne les larmes aux yeux ?
- Je pleure pas.
- T’es à deux doigts de pleurer gamine, t’es à deux doigts de pleurer, tes yeux sont humides, t’as les yeux de plus en plus rouges, et t’as pas encore fumé ton tar-pé, c’est pas tes vaisseaux qui sont explosés, c’est ton cœur qu’est défoncé.
- Je pleure pas.
- Pourquoi tu mens, pourquoi tu te mens, tu pleurs là, tes yeux y brillent, tu pars en vrilles
- Je pleure pas.
- Pourquoi tu n’assumes rien, même pas que tu pleures
- Je pleure pas.
- Mais arrête gamine de dire ça, tu sais que c’est pas vrai, tu pleurs là, t’as une larme qui coule sur ta joue, tu chouines comme une môme
- Je pleure pas.
- Alors pourquoi tu renifles là, pourquoi tu as la voix qui tremble
- Je pleure pas.
- Pourquoi tu me regardes pas dans les yeux, pourquoi tu fuis mon regard sale garce.
- Je pleure pas.
- Oh ! Regarde-moi, regarde-moi dans les yeux gamine, pourquoi t’es comme ça, avec ce paraître à faire déguerpir le pire des traîtres, pourquoi tu défies la vérité, tu fuis la réalité. Tu te réfugies dans ton pseudo-univers, ton filtre il est si imperméable qu’on dirait que t’es incapable de quoique ce soit, t’es injoignable, t’es irrécupérable, comme si t’étais pacsée avec le diable. Pourquoi t’as les doigts qui tremblent si tu pleurs pas
- Je pleure pas.
- T’as le droit de pleurer, humain trop humain, t’as le droit de pleurer, j’t’en donne l’autorisation
- Je pleure pas.
- La vie c’est moche parfois, on fait parfois les mauvais choix, et avec effroi, on se met à pleurer
- Je pleure pas.
- T’en as pas marre de feindre ce que tu n’es pas. A trop vouloir paraître celle qui pue la joie, t’es plus qu’un pantin victime de son désespoir.
- Je pleure pas.
- Ta gueule gamine, ta gueule, si tu pleurs, tu pourras te le répéter autant de fois, tu pleurs, c’est triste de te voir te battre par plus grand que toi
- Je pleure pas je te dis.
- Aller, on va fumer, ça va t’apaiser
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à tous ceux qui veulent mourir
à tous ceux qui veulent mourir
il y a des livres à lire des films à voir des musiques à écouter des bonbons à manger
il y a des personnes à étreindre des bougies à éteindre des lames à jeter des personnes à oublier
à tous ceux qui veulent mourir je vous dis qu'il y a tout ça et plus encore alors s'il vous plaît ne faites rien
regardez les étoiles et pensez pensez à tout ce qu'il y a à faire faites ce qu'il y a à faire
mais tous ceux qui veulent mourir s'il vous plaît ne commettez pas l'acte
oui cet acte
non ne faites pas ça
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Nous étions bien. Enfin, c'est ce que je croyais. On avait cette complicité qui nous aidait à surmonter chaque dispute, chaque épreuve, qui nous renforçait et qui nous rapprochait. Je crois que c'est ce que j'aimais le plus entre nous finalement, cette bonne entente, ces fous rires, ces instants inoubliables. Certains moments ne pourront jamais s'effacer. C'est gravé. Il était, vous savez, cette personne qui vous accepte tel que vous êtes, du matin au soir, peu importe si vous êtes malade, démaquillée, en talons ou en claquettes, il vous aimait. Il était comme ça, il m'arrivait parfois de me demander s'il ne voyait pas mon cœur qui battait pour lui quand il me regardait dans les yeux. C'est étrange car au début on se fait certaines promesses : ne t'attache pas trop, fais attention à ce qu'on te dit sur lui, arrête de répondre à ses messages aussi rapidement ! Arrête de penser à lui et de te torturer l'esprit. Et puis, vous savez, finalement on s'abandonne à ces paroles et on se laisse aller par le courant de l'amour, tout est bien, tout est beau, sauf lorsque vous êtes jalouse ou quand il ne répond pas à vos appels. Peut-être qu'on a tendance à trop aimer, à trop le montrer. Peut-être que c'est ça qui détruit tout à chaque fois; car j'avais l'habitude de lui écrire avant qu'il s'endorme, ou de le réveiller avec plusieurs messages. J'avais l'habitude, de faire des efforts, de le voir, de l'aimer; tout simplement. Mais chaque jour qui passait je m'attachais de plus en plus, et chaque soir avant de m'endormir j'avais de plus en plus peur; de le perdre, de tout perdre. Je lui disais souvent “tu verras, tu m'oublieras”, il me demandait pourquoi, me disait que non, c'était faux, et moi je lui répondais “parce que je suis quelqu'un qu'on oublie, je suis quelqu'un que l'on remplace”. Il me prenait dans ses bras, me rassurer, me disait qu'il m'aimait. A mes yeux, je ne pouvais pas rêver mieux. Il ne m'a jamais laissé tomber… à n'importe quelle occasion, il aurait pu se casser. A vrai dire, la porte était grande ouverte à chaque fois, et il n'est jamais parti. Non, lui, il a décidé de se barrer quand la porte était verrouillée, infranchissable. J'ai jamais compris la raison de son départ. Je crois que je ne comprendrais jamais. Il m'a laissé dans le vide et je m'en remettrais jamais. Je suis dehors. Il fait froid, je ne sais pas où je vais, je sais seulement que je ne peux pas me perdre car je le suis déjà; perdue. J'étais en bas de chez lui tout à l'heure, je sais pas ce qu'il m'a pris, ça fait 1 an que je n'ai pas entendu sa voix. Je tremblais plus de peur qu'autre chose. J'ai fini par l'appeler sur son téléphone, il a répondu au bout de la deuxième sonnerie. J'ai soufflé un petit “salut”, apeuré, sans défense, timide, brisé. Il a répondu “c'est qui ?”. Alors j'ai dit “tu vois, je t'avais dit, je suis quelqu'un que l'on oublie”. Et alors j'ai raccroché. Il n'a jamais rappelé.
lespiquresaines (via lespiquresaines)
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Je n'aime pas trop le lycée. Je trouve que c'est un lieu qui relève de nombreuses complications. Il faut supporter des personnes que nous n'avons pas forcément envie de voir et d'entendre. On croise au moins une fois dans la journée ces filles qui se sentent plus belles que tout, post-bad, minces, que tout le monde apprécie. On croise aussi ces gars, complètement cons qui n'ont rien dans la cervelle; en général ils sont en groupe c'est plus facile pour se foutre de la gueule des autres. Il faut supporter les critiques, les affiches, les insultes, il faut supporter ces rires de bécasses qui résonnent dans les couloirs et ceux des connards qui pourtant ont peur du noir. Je n'aime pas trop le lycée. Il faut garder le sourire même quand tout va mal. On ne peut pas parler aux profs, ils en ont rien à foutre; ils font leur programme et pour ce qui est du reste, ils n'ont pas le temps. Il faut faire comme si tout allait bien quand on rentre le soir chez nous, devant nos parents; faut dire qu'on a passé une bonne journée, qu'ça va les cours n'étaient pas aussi emmerdants alors qu'en fait si. Et puis le soir passe tellement vite, on fait nos devoirs, c'est l'heure de manger puis déjà l'heure de se coucher. Le lendemain, le compte à rebours est lancé. Et en plus de tout ça il faut avoir de bonnes notes pour passer de classe, il faut comprendre ce que l'on fait; il faut gérer sa vie sociale, familiale en même temps que les cours et la plupart du temps on est surpassés. Surpassés par la réalité, par le temps qui passe; même nos rêves disparaissent sans laisser de trace.
lespiquresaines (via lespiquresaines)
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Elle était comme ça, en même temps, tu vois. Un peu ambivalente, un peu bancale, j’en sais rien. Dans le fond, c’est ce que j’aimais avec elle, cette idée qu’on marchait sur un fil sans savoir où on allait, quand est-ce qu’on allait tomber, parce que quand je pensais avoir de l’emprise sur elle, j’étais un beau connard parce que je me suis trompé (il rit avec sarcasme). J’étais vraiment un con, parce que je l’avais serré tellement fort dans ma main, que je lui avais fait mal, alors elle s’est échappée. Elle avait besoin de sa liberté, en fait. En fait, ouais. (il regarde à droite et fume sa cigarette). Tous les lundis, c’était le même cinéma. Elle déambulait chez moi à huit heures pétante, alors que les débris de ma nuit se faisaient entendre dans mon crâne, que je souillais encore toutes les flasques que j’avais terminé quatre heures avant ou moins, t’sais (il sourit sans lever le visage). Au bout d’un moment, j’arrêtais de me lever pour lui ouvrir la porte parce qu’entendre ses phalanges cogner contre ma porte était l’unique chose que je haïssais chez elle. Elle ne savait pas toquer, tu vois, mec, putain, c’était comme si elle voulait péter la porte avec une main (il rit). Du coup, je mettais un putain de réveil (il tape avec la paume de sa main ses cuisses), juste pour me lever assommé, lui ouvrir la porte et me rendormir pour ne pas avoir à entendre ce carnage. Ouais. (Il se relève sur sa chaise et répète). Ouais. Parfois elle arrivait presque encore en pyjama, elle enfilait juste un pantalon et gardait son vieux t-shirt souillé là, toujours un t-shirt bizarre sur les seins, elle. Sans soutient-gorge en plus, je pouvais voir ses tétons quand je relevais un seul oeil quand elle entrait dans ma chambre, juste pour vérifier que c’était bien elle, pas un connard ou je sais pas. Puis après, j’avoue, c’était juste pour ses tétons, tu vois (il rit encore). En général, quand elle venait habiller comme ça, c’était pour se foutre dans mon lit et prendre toute la place, puis elle dormait la bouche ouverte ou la face enfouie dans ma couverture, je me réveillais elle avait la tête sur mes genoux. En général c’est qu’elle s’était enfilée trop de médocs, cette gamine la veille. Alors quand elle se réveillait, elle me disait toujours le même truc, un peu le même discours, du genre elle me demandait quand est-ce qu’elle était venue, si elle était venue le matin ou le soir, puis elle me demandait à quel heure elle avait cours (il tire une tronche énervé). J’aimais pas quand elle faisait ça, je préférais quand elle venait, en pyjamas, ouais (il me regarde). Pas pour les tétons (il rit), mais parce que parfois elle venait comme ça et elle s’allongeait à côté de moi, même quand j’avais le dos tourné, elle me serrait contre elle, puis elle s’endormait. Alors je me réveillais avant elle, et je la laissais dormir, et elle était mignonne quand elle savait où elle était, tu vois. Mais moi, j’avais rien à dire, parce que j’avais tout le temps le crâne arraché, moi aussi parfois j’oubliais qu’elle était là. (Il tourne le visage). Mais parfois, tu sais, elle se faisait belle. Genre, elle sentait bon alors je lui reniflais un peu le cou juste pour parce qu’elle sentait bon, tu sais. J’aimais bien jouer avec ses cheveux quand elle me tournait le dos, elle me tournait le dos que quand je sentais le rosé du matin, de fin de soirée, tu vois. Souvent c’était elle qui ne dormait pas, alors elle restait assise à côté de moi, en attendant que je me réveille, en buvant son café, pendant que le mien refroidissait, elle en faisait toujours deux même si je dormais, tu vois (il sourit), et elle fumait sa clope en lisant un bouquin à deux francs acheter à la librairie du coin. Puis, parfois c’était moi, alors je jouais avec ses cheveux ou je regardais le plafond, ou je faisais le tour de ma propre baraque comme si je ne connaissais pas l’endroit (il sourit à nouveau). Quand elle dormait un peu trop longtemps, je fouillais dans son sac, puis, j’essayais de lire les bouquins qu’elle lisait, j’aimais bien les feuilleter pour trouver toutes les phrases qu’elle avait souligné. Parfois je tombais sur ses poèmes froissés, barrés. Je crois qu’elle se détestait d’écrire. Puis, je fumais ses clopes et je commençais à faire du bruit pour qu’elle se réveille (il lève les yeux au ciel et s’étire). Puis, il y a eu un lundi où j’étais trop pété, trop arraché, trop con. J’avais oublié de lui laisser un message pour lui dire de venir dans l’après-midi plutôt parce qu’il y avait une nana dans mon lit. Le genre de truc qui l’irritait constamment, puis, cette nana, elle ne l’aimait pas. Puis j’ai oublié, alors la nana avant qu’elle ne s’endorme à sept heures, je lui ai dis que quelqu’un venait, elle n’a pas trop réagi, elle s’est rhabillée tu vois, gentiment puis, quand je lui ai ouvert la porte pour qu’elle se tire, ben, elle, elle était là. Devant la porte, avec ses foutus phalanges prêtes à taper, tu sais. Elles se sont regardées comme si elles allaient mutuellement s’éclater le crâne contre le mur, sauf qu’elle, elle a juste dit putain, puis elle a barbouillé dans son écharpe qu’elle allait se tromper de porte, puis elle rigole et je la regarde ébahi et je la vois, elle monte au premier étage, alors j’attends que l’autre se tire pour pouvoir la suivre, puis j’allais monter et je l’entends sangloter, contre la porte d’un voisin. Je monte, je lui dis, arrête, arrête, on en a déjà parlé. Alors elle se lève, me regarde et se casse (il croise les bras). On n’était pas amoureux, on s’aimait, pas avec amour, mais je n’en sais rien, y avait un truc. Peut-être au-delà de tous les sentiments qu’on pouvait connaître dans la vie, tu vois, c’était au-delà de tout ça, il n’y avait aucun mot pour décrire ce qu’il y avait entre elle et moi. C’était elle et moi, c’est tout. On se coupait un peu du monde, parce que quand on se voyait c’était jamais avec les autres, on n’avait pas besoin des autres, juste de nous deux. Puis, dans le cas où y avait les autres, on n’était plus rien. (Il se rallume une clope). Tu vois, c’était ça le problème, c’est que tout était bancale. Parce qu’elle, elle m’aimait. Elle m’aimait alors elle me détestait. Elle me détestait tout le temps et elle, elle me menaçait de partir tout le temps aussi. J’avais pas envie qu’elle parte, mais elle s’était cassée là. Je l’ai rattrapé, je lui répète alors arrête, alors elle me dit d’accord. Je lui répète, s’il te plaît, arrête, elle me dit d’accord et elle rentre chez moi. Elle regarde le lit et s’assoie plutôt sur la chaise. Elle commençait à m’irriter, tu vois. J’aimais pas quand elle faisait ça, la moue comme ça. Elle a posé ses jambes sur le bureau ce matin-là et s’est allumée une cigarette. Je lui demande si elle veut parler, elle me sourit et elle me dit qu’elle s’en fout qu’il y ait eu une fille dans mon lit. Je lui dis pourquoi t’as pleuré au premier alors. Elle hausse les épaules, écrase sa clope à peine fumée, et me dit, je suis à bout, je dois me quitter, je vais imploser de ma peine. Puis elle se touchait le coeur, et elle faisait un geste comme si elle voulait se l’arracher et c’était violent (Il imite le geste). Elle a parlé longtemps jusqu’à que je m’endorme pas parce qu’elle me faisait chier, je l’écoutais mais j’avais pas dormi, t’sais. Alors elle n’a plus rien dit, je l’ai entendu se lever, elle m’a embrassé le front et s’est tiré. Il pleuvait beaucoup ce jour-là, puis j’avais regardé la pluie toute l’après-midi avec un sentiment dégueulasse qui me pétrifiait (il écrase sa cigarette dans le cendrier et relève la tête après un long silence). C’est là qu’elle a commencé à s’en aller. Elle s’était tirée, puis, je n’avais pas entendu parler d’elle pendant un mois. Pendant une semaine, je me foutais de son silence, j’sais pas, je m’inquiétais pas trop, jusqu’au lundi, tu vois, parce que j’avais ouvert la porte, et quand je me suis réveillé à neuf heures, elle était toujours pas là. Alors j’ai refermé la porte. J’ai essayé de l’appeler, je lui ai écrit, je l’ai cherché sur les réseaux sociaux, puis, je sais pas, tu vois, elle avait ce don de disparaître avec une telle transparence que tout le monde finissait par croire qu’elle n’avait jamais existé (il plisse les lèvres). Je l’ai détesté d’être partie. La première fois, c’était trop dur. Je ne comprenais pas, j’avais l’impression qu’elle ne reviendrait pas. Puis, je voulais même pas savoir au final ce qu’elle foutait, je voulais juste qu’elle soit en sécurité, qu’elle ne fasse pas la conne. Parce que je savais qu’elle avait besoin un peu d’être seule. Elle était revenue le premier lundi du mois, en me couchant j’avais prié d’entendre ses putain de phalanges contre la porte, tu vois, alors j’avais ouvert la porte ce matin-là, au cas où, puis de toute façon je la connaissais trop bien pour ça. Elle avait besoin de calcul dans toutes ses démarches, c’était un mois pile, pas plus, pas moins (il rit). J’avais levé l’oeil, juste pour la voir. Pour voir son visage, ses hanches, je sais pas, elle m’avait manqué. Puis, quand j’ai levé l’oeil, j’ai peiné à la reconnaître, j’ai eu peur, tu vois. Son corps avait changé, elle avait perdu du poids, sa crinière était teinte en blonde, elle avait de nouveaux fringues, elle s’est allongée à côté de moi, et je me souviens, elle m’a juste dit, je suis désolée. J’ai rien dit, je l’ai juste serré contre moi. Puis elle s’était tirée encore avant que je ne me réveille. Puis, elle ne répondait pas, ou parfois elle revenait deux lundis de suite, mais ce n’était plus pareil. Quand je dormais et qu’elle ne dormait pas, elle écrivait sur son carnet. J’ai lu une fois, ça ne m’aidait pas, elle ne parlait de rien, en fait. Elle parlait du bruit, du silence. Parfois de rien. On ne buvait plus de cafés ensemble, on ne parlait plus, je sais pas, elle ne voulait jamais me dire pourquoi elle avait disparu, elle n’en parlait pas. Parfois je lui criais fort dessus, parce qu’elle était devenue bizarre. J’arrivais pas à la cerner, elle me regardait avec les yeux d’une môme et une voix de madame. Je crois qu’elle essayait de grandir mais qu’y avait sa gamine en elle qui l’en empêchait. Alors elle partait, et revenait, mais parfois je ne lui ouvrais même plus la porte quand elle tapait contre la porte. Alors elle restait dormir contre la porte, jusqu’à que je doive sortir de chez moi, puis elle se relevait en me voyant et me crachait à la figure ou me giflait, ou parfois elle pleurait, puis elle disait je suis désolée, je veux retourner en arrière, s’il te plaît. Alors tout devenait mieux, elle réussissait même à me rendre dingue. Dingue, tu vois. Je devenais dingue. On sortait, on se baladait, on buvait n’importe quoi, on mangeait n’importe quoi, et elle aimait crier, parler vite et rire beaucoup d’un coup comme s’il lui manquait du temps, elle courrait dans tous les sens puis elle me frappait toujours pour rigoler. On regardait les arbres, on regardait le ciel, on regardait le monde puis la terre elle avait beau tourner, j’avais l’impression qu’elle arrivait à tout figer sur son passage. Puis, un jour, quand on se disait au revoir, elle s’est arrêtée pour me regarder, et je lui ai dis quoi, elle a haussé les épaules, puis j’ai dit ben alors, et elle a haussé les épaules encore. Je lui ai tourné le dos et elle est restée. (Il soupire). Puis, elle est repartie, encore. Mais je peux pas en parler, trop longtemps. Je comprenais pas, je n’ai jamais compris, tu vois. Personne ne voulait me dire où, ni pourquoi. Je sais pas (il soupire encore). Alors elle est revenue, trois mois plus tard, encore, puis c’est pas moi qui lui ait ouvert la porte, je n’en avais même pas la force, tu sais (ses yeux sont mouillés). Elle s’est allongée à côté de moi, j’ai failli l’étrangler, je voulais juste lui sauter dessus et lui crier dessus jusqu’à faire éclater ses tympans. Mais au lieu de ça, j’ai attendu qu’elle s’allonge et je crois que j’ai failli pleurer comme un gamin, je lui ai juste dit un truc, genre, arrête de t’en aller s’il te plaît. Puis j’ai dit putain, je crois, elle s’est mise à pleurer comme une malade, genre je n’avais pas les yeux ouverts, mais elle a pleuré comme une putain. J’ai ouvert les yeux et elle avait le dos tourné, tu vois. Et, puis, elle n’avait plus de cheveux. Elle avait le crâne chauve. Plus rien. Rien. La peau sur les os et le crâne chauve. J’ai failli me crisper, hurler encore plus fort, je voulais cogner les murs avec mes poings, puis moi, tout ce que j’étais fichu de faire, c’était de me rendre compte que c’était vrai, alors j’ai prit ses poignets, puis j’ai vu le bracelet, alors je me suis levé, je crois que là j’ai un peu tout foutu en l’air, j’ai tout cassé. J’étais énervé, pas contre elle, contre le monde, contre la vie, tu vois. Alors elle s’est approchée de moi, toute tremblante, toute pleurante et elle m’a juste dit, arrête, toi arrête s’il te plaît. Je l’ai prit dans mes bras, je l’ai serré tellement fort, que l’on n’a formé qu’un. On ne formait qu’un. Un. (il essuie ses yeux avec sa manche). Je ne l’ai jamais revu.
Ewelina Spiewak, http://prpzivt.tumblr.com
(via prpzivt)
que c'est beau…
(via lespiquresaines)
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101 choses que j’enseignerai à ma fille par Sierra Vandervort
1. Sourire est la plus belle des choses que tu puisses faire. 2. Ne laisse personne te dire que ce que tu écoutes n'est “pas de la musique” si c'est ce que tu aimes. 3. Sache simplement qu’“In the Air Tonight” de Phil Collins est une chanson parfaite. 4. Tu as le droit de trouver qu'une femme est belle. 5. Évite d'être une langue de vipère avec les autres filles. Tu auras besoin d'elles quand nous prendrons le pouvoir. 6. Méfie-toi des hommes qui veulent te faire croire qu'ils vont te faire changer. 7. Même s'il t'a invitée à dîner, tu ne lui dois rien. 8. La fierté que tu ressens pendant 20 minutes dans un bikini qui te met en valeur ne vaut pas un bon restaurant. Je peux te l'assurer. 9. Trouve en toi l'envie de découvrir le monde. 10. Tu as le droit de ne pas vouloir te maquiller ou jouer à la princesse. 11. Mais, si c'est que tu souhaites, c'est aussi ton droit. 12. En tout cas, essaie au moins une fois le rugby pour me faire plaisir. 13. Fais en sorte que ta vie soit aussi amusante que ton profile Instagram le laisse entendre. 14. Ne souris pas si tu n'en as pas envie. 15. Tu n'as pas vraiment besoin de te faire accompagner par une copine quand tu vas aux toilettes. 16. N'aies pas de préjugés liés au genre, à la couleur de la peau, à la sexualité et aux croyances religieuses. 17. Les gens sont comme ils sont. 18. Des bougies et un album de Gainsbourg peuvent résoudre presque tous les problèmes. 19. Ne laisse aucun mec s'en tirer à bon compte s'il te siffle dans la rue. 20. Si tu ne peux pas te balader en jogging et boire des bières avec eux, ce ne sont pas de vrais potes. 21. Fais-toi des copines dont tu te sens vraiment proche. 22. Et sois là pour elles quand elles en ont besoin. 23. L'endroit où tu te trouves n'est jamais une excuse. 24. Tu peux t'épanouir n'importe où. 25. Trouve ta voix, et fais-toi entendre. 26. Ne fais pas les choses pour me faire plaisir. Ta réussite t'appartient. 27. Ça ne te coûte pas grand chose de mettre des talons, même si tu es grande. 28. J'aimerais vraiment que tu lises Jane Eyre. 29. Mais si tu préfères Twilight, ça me va aussi. 30. En revanche, si tu pouvais éviter 50 Nuances de Grey��� 31. C'est vraiment de la merde. 32. Je t'en supplie, regarde Friends 33. Et, si ça te dit, pars à l'étranger en mission humanitaire. 34. Fais les puces. 35. Garde tes billets de spectacle en souvenir. 36. Lave-toi toujours le visage avant d'aller au lit. 37. Évite de te parfumer comme une cocotte. 38. Nage toute habillée. 39. Nage toute nue. 40. Évite à tout prix les détox à base de jus. 41. Tu devras regarder Le Roi lion avec moi au moins cinq fois dans ta vie. 42. Sache que les ange-gardiens existent. 43. Fais un vœu quand tu perds un cil. 44. Sois passionnée. 45. Sois excessivement passionnée. 46. Sois tellement passionnée que les gens se demandent si tu n'es pas un peu dingue. 47. Le féminisme n'a rien d'effrayant. 48. Apprends à jouer au Uno. 49. Et au Menteur. 50. Ne te disperse pas. 51. Ose. 52. Ne laisse personne te dire que c'est juste une phase si tu penses que c'est sérieux. 53. Ta sexualité ne te définit pas. 54. Fais-toi un festival de musique au moins une fois dans ta vie. 55. Ne suis pas les conseils des réactrices de modes. Inspire-toi plutôt de la manière dont elles s'habillent. 56. S'il se sent castré par ton boulot ou ton succès, il n'en vaut pas la peine. 57. Trouve-toi un homme qui soit plus courageux que toi. 58. Ou une fille. 59. Tu en as parfaitement le droit. 60. Si un type ne te sort que des clichés, prends tes jambes à ton cou. 61. Ce que tu vaux n'a rien à voir avec ton allure, ton âge ou ta silhouette. 62. Et ça, ce sera toujours vrai. 63. Tu ne vivras pas tes plus belles années au lycée. 64. Mais à la fac. 65. La question “A quoi tu penses?” fera des miracles. 66. Mets ton casque sur les oreilles, et danse comme une tarée dans ta chambre. 67. Je te promets que je ne rirai pas. 68. Je te souhaite de rencontrer quelqu'un qui te fera littéralement pisser de rire. 69. Et de ne jamais le quitter. 70. Marche pieds-nus. 71. Ne sois pas naïve. 72. Avoir de la classe, parfois, on s'en tape. 73. Ne baisse jamais les yeux. 74. La magie, ça existe. 75. Ne regrette pas tes moments de déprime. Ils te permettront d'apprécier les instants de bonheur. 76. Quoi que tu fasses, fais preuve de modération. 77. Même dans la modération. 78. Le café est bon pour ton âme. 79. Sois honnête, et ne t'excuse pas de l'être. 80. Vis la musique sans même chercher à comprendre ce que tu ressens. 81. Lève-toi de bonne heure. 82. Trouve-toi un meilleur pote gay. 83. Il te laissera dormir dans son lit et tu pourras lui emprunter son eye-liner. 84. Ne te laisse pas faire. 85. Entoure-toi de belles personnes. 86. Souviens-toi que tout le monde ne pense pas comme toi. 87. Sois toujours ouverte à de nouvelles expériences. Tu pourras toujours dormir plus tard. 88. La vérité sans fard est toujours préférable au mensonge qui te consume. 89. Bois du champagne et danse sur la table. 90. Fais une liste des choses que tu veux accomplir avant de mourir. 91. Fais une liste de toutes les choses que tu as déjà accomplies. 92. N'oublie jamais de dire “Je t'aime” avant de partir. 93. Profite de ce qui est sous tes yeux au lieu d'en prendre une photo. 94. Trouve le moyen de te glisser au premier rang quand tu vas en concert. 95. Pars faire du camping sans te préoccuper de la coupe que ça te fera. 96. Aime aussi pleinement que tu ris. 97. Ris beaucoup. 98. N'aie pas peur d'être parfois un peu nunuche. 99. Quand tu vis quelque chose de bien, sois dans l'instant présent. 100. Trouve des trésors dans tout ce qui t'entoure. 101. Ne te laisse pas paralyser par la peur.
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Tu me manques. Terriblement.
Je suis là, allongé dans mon lit une place et demi, à l’endroit même où tu avais l’habitude de te jeter pour t’y blottir, et tu me manques. L’intensité qui imprégnait ton regard lorsque il se posait sur moi, la douceur de tes cheveux, la tendresse de tes câlins, la chaleur de ta peau contre la mienne, le réconfort de ta présence, tout me manque.
C’est tellement injuste. Tu es la personne qui a approché de plus près le petit organe frêle et fragile qui s’apparente à mon cœur, et nous voilà à nouveau des étrangers. C’est même pire que d’être étrangers, si nous étions simplement revenus à ce stade il resterait l’espoir, l’excitation électrisante d’avoir la possibilité de se connaître, se découvrir, s’émerveiller l’un l’autre de ce que l’on était, l’excitation viscérale de se lier à une nouvelle âme. Nous ne sommes même plus étrangers. Même nos regards se fuient mutuellement alors que nous mourrons tous deux d’envie de pouvoir les faire se croiser de nouveau.
Tu me manques.
Il a fallu que tu te rendes compte que nous ne désirions pas la même chose pour que cette utopie prenne fin. C’était trop beau pour être vrai, tu étais trop belle pour être mienne. Et nous sommes là, tous les deux à souhaiter profondément atteindre les antipodes de nos désirs mutuels. Toi, à pouvoir m’aimer d’une flamme d’amour que tu n’as pas afin de garder à tes côtés l’âme sœur que tu as trouvé en moi. Moi, à pouvoir oublier que c’est cette flamme d’amour que j’ai pour toi qui me ronge, afin de pouvoir à nouveau croiser tes yeux en amande sans sentir mon monde s’effondrer, afin d’avoir la force de te garder auprès de moi, afin de pouvoir t’aimer de cette amitié profonde que tu as pour moi.
Tu me manques.
Nous ne sommes que les tristes spectateurs d’une scène morbide, où l’on ne peut que regarder, impuissants, nos projets se vider de leur sang par litres. L’espoir s’est éteint entre mes mains quand j’ai tenté de te le tendre et que tu n’as pas su le saisir. L’amour a laissé place au désarroi, le bonheur a laissé place à la solitude, la romance a laissé place à la nostalgie, tes baisers sur mes joues ont laissé place aux sillons erratiques de mes larmes, et toi, tu n’as laissé place qu’à un trou béant au beau milieu de mes espoirs les plus séculaires.
Tu me manques.
J’aimerai pouvoir à nouveau te serrer dans mes bras, j’aimerai avoir encore la naïveté de croire que tu m’aimais, j’aimerai avoir l’insouciance de ne pas redouter la nature de tes sentiments. J’aimerai ne plus avoir peur de continuer éternellement à te chercher au travers de toutes les personnes que je rencontre. J’aimerai ne plus être terrorisé à l’idée que je ne retrouverai jamais quelqu’un comme toi, quelqu’un qui aurait le même rire, le même regard, les mêmes fossettes au coin de la bouche, les mêmes cheveux, la même façon d’embrasser, la même manière de se mettre en colère, les mêmes goûts pour la musique. J’aimerai me sentir capable d’aimer autre chose que ce que tu es. J’aimerai ne plus sentir un morceau de moi s’effondrer chaque fois que je me rappelle que tu fais maintenant partie du passé et qu’il n’y a plus d’avenir possible avec toi. J’aimerai que le fait de penser à toi me laisse un autre goût que celui amer des perles salées qui coulent sur mes joues.
Tu me manques.
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Triste société
Aujourd’hui, on ne s’engage plus. C’est inutile. Comme ils disent : « 1 de perdu, 10 de retrouvés. » Et ça n’a jamais été plus vrai ! Aujourd’hui, c’est aussi facile de se commander un être humain sur Tinder , Facebook que d’la bouffe au resto chinois. Notre intimité est devenue une série d’émoticône. On considère qu’un petit texto veut tout dire, plus de jeu, plus de séduction. Le romantisme est mort. On devrait peut-être le réinventer. Lâcher notre portable une demi-seconde, histoire de pouvoir se regarder dans les yeux. Ah non, notification. On a trop de choix, on passe trop de temps à évaluer les options. On est prêt à ignorer un filet mignon de peur de rater le caviar. On croit que c’est bien d’avoir le choix. En réalité, on ne sait même plus ce que ça fait d’être satisfait. L’amour est devenu un produit de consommation qu’on utilise et qu’on jette, toujours à la recherche de quelque chose de mieux. On voudrait tout faire, tout voir, tout vivre. On peut voyager en quelques clics, faire le tour de la terre en quelques images. On peut regarder et envier la vie des autres. Voir où l’on n’ira pas, et regarder vivre ces gens que l’on ne connaitra jamais. Et puis on déprime, et on s’en veut de déprimer. Malgré tout on rentre dans la danse. Alors, on sort nos plus beaux sourires pour la photo de profil Facebook et nos plus beaux délires de vacances sur Snapchat. On se tagg sur les images de soirée, on veut montrer qu’on est beau, qu’on est libre et puis surtout qu’on est HEUREUX, alors qu’en vérité on se sent enchainé à notre routine tout au fond notre lit ou caler dans cette chaise d’ordinateur! On a peur du temps qui passe, et on fait tout pour le retenir. En vrai, on se rend bien compte qu’il nous file entre les doigts. Et ça fait mal. On sort nos portables pour enregistrer ce concert qu’on oublie d’écouter en live. On repasse avec nostalgie des musiques car l’on voudrait revivre ces fragments de nos souvenirs. L’amour devient affection qui devient amitié. On ne s’attache même plus, on créer des relations à durée limitée, des « sex-friends ». Alors qu’en vrai, on n’est même plus des amis. Puis on se sépare, bien entendu. Car notre couple n’est pas assez bien, et notre vie pas assez parfaite. On se dit qu’il y a probablement mieux ailleurs. Et on recommence. Match. Un message « Salut ». Sourire. Conversation banale. « Tu fais quoi dans la vie ». Café. Cinéma. Intimité. Et c’est reparti pour un tour. Sauf qu’à un moment on en a marre. Marre de faire semblant. Marre de faire croire que tout va bien pour des gens qu’on ne connait même pas et qu’on n’a jamais vraiment appréciés. Alors on accepte de souffrir et même de pleurer. Finalement ces larmes ne font pas si mal et nous ne sommes pas si faibles. Alors on décide de réapprendre à aimer et à être aimer. On aime les petits défauts qui rendent les autres sincères. On se redécouvre. On accepte la critique car elle est bienveillante. L’autre n’est plus un concurrent mais devient notre allié. On se serre les coudes, et on dessert les poings. On décide tous ensemble d’arrêter de faire semblant. Nous vivons dans une génération ou nous devons toujours porter nos masques, nous devons tous bien jouer notre rôle comme le font les acteurs de thé��tre. Si nous voulons nous en sortir dans ce champs de bataille qu'est l'amour, soyons nous même n'ayons pas peur de nos sentiments, ressentis ou même du regard d'autrui, apprenons a aimer véritablement pour ne pas regretter un jour de ne pas avoir “essayé”… Avoir peur n'est pas une mauvaise choses mais s'empêcher de vivre a cause d'un égo qui nous répète sans cesse “attention” ne servira seulement a obtenir peine, solitude et perte de confiance en soi… Les héros font de leur égo un serviteur de leurs âmes, les faibles font de leur égo un refuge, une fuite, un paravent de la vie, un champ d'interdit.
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- Dis moi.. Tu t'identifie à qui? - Tu voie cette fille dans ce groupe au loin? - Celle qui fume? - Ouais. Tu vois cette fille on voit au premier regarde qu'elle cherche à plaire. Tu le vois dans sa façon de s'habiller ou de se maquiller. Elle a toujours ce regard séducteur et se sourire de garce. Puis on le voit à sa façon de marcher. Y'a rien de vulgaire chez elle, elle aime juste séduire. Mais sais tu vraiment pourquoi? Moi j'le sais, cette fille elle est seule. Elle cherche juste à faire en sorte qu'on la regarde qu'on s'intéresse à elle. Elle s'en bas le couilles qu'on lui dise “Comment tu fais ta salope à parler à pleins de mecs”. Elle cherche à se faire remarquer, c'est vrai. Mais tu sais, elle a tellement souffert de l'abandon que c'est devenu une habitude chez elle. Parce qu'au fond elle se déteste. On la connaît pour sa haine envers les gens. Mais la personne qu'elle haie le plus c'est elle même. Elle se déteste d'avoir fait du mal aux personnes qu'elle aimait. Au point de les faire partir. Elle sait qu'elle est la raison de son abandon. Elle sait qu'elle est détestable. - Tu savais qu'apparemment elle a frôlée le coma et la mort à la fête de M? - Elle regrette son état de ce soir là. Cette soirée à brisée le peu qui restait d'elle. Mais si c'est ce qu'elle voulait? Tomber dans le coma, voir mourir. Tu sais, on a pas le droit de lui en vouloir. Quand on est dans cet état la, la mort paraît être la seule solution.
Nevroticaa (via nevroticaa)
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“ On s 'était rencontrés dans un bar en centre ville, il était pas très grand et coloré de teintes bleutées et roses avec une bonne musique en fond. Elle était là, assise sur une chaise penchée sur le comptoir avec sa bière à la cerise dans les mains. Elle portait un gros pull bleu marine avec un jeans et de chaussures avec des semelles épaisses, c'était pas vraiment attirant tu sais, le genre de meuf négligée, avec le maquillage de la vieille sous les yeux, les cheveux en bataille et le visage un peu rond. Et elle était là, seule, en tête à tête avec sa kriek, c'était pas beau à voir, il faisait à peine nuit et elle semblait déjà partie dans un autre monde. ”
Je sortis une cigarette de ma poche quand mon interlocuteur me coupa :
“ Tu fumes toi ? Je croyais que tu ne voulais pas ressembler à tous ces petits rebelles à la con qui se disent niquer la société. ”
Je souris doucement en même temps de glisser l'objet entre mes lèvres, attrapant mon briquet j'allumais le bout.
“ Mais je ne fume pas pour niquer la société capitaliste. Ça va bien plus loin que ça mec, c'est à cause de cette fille d'ailleurs, parce qu'elle était là et moi aussi, deux pauvres cons qui s'étaient retrouvés dans ce bar pour je ne sais même plus quelle raison. Alors j'ai demandé pareil qu'elle et je suis parti m'asseoir un peu plus loin parce que j'avais pas suffisamment de couilles pour aller lui parler. Et je la regardais comme un taré, je me souviens de tous les détails de ce moment là, de ses cheveux coupés courts marrons foncés, de ses petits yeux presque jaunes avec quelques tâches à l'intérieur, sous son œil gauche il était une veine qui avait explosée, je me demande toujours comment au passage, ses ongles noirs abîmés, je te jure en vrai c'était pas beau à voir, le corps dans ce bar et la tête dans les étoiles. J'ai dû la fixer pendant plus d'une heure comme un con, elle était pas vraiment belle, on se serait jamais retournés sur elle en ville, pourtant ce soir elle semblait être la plus belle femme au monde. À un moment elle s'est levée à mise sa veste deux fois trop grande pour elle, tu sais ces vestes de mecs qui craignent un peu, a sorti un paquet de clopes pour se diriger vers la sortie. Et tu sais pas quoi, bah elle s'est arrêtée devant moi en m'en tendant une, comme si c'était normal de proposer à un inconnu d'en griller une. Alors comme un débile j'ai bégayé un espèce de ’ oui ’ qui pu la mort et la fragilité. Quand elle l'a allumée j'ai cru comprendre la chanson de Saez Cigarette. Ouais tu dois sûrement pas connaître mais ça parle d'un homme qui fait tout au long de la musique une métaphore entre la cigarette et la femme au point qu'à la fin on ne différencie plus les deux, c'est elle qui me l'a fait découvrir parce qu'elle s'appelle Marguerite, ou dû moins c'est le prénom qu'elle a bien voulue me donner, parce que d'après ce qu'elle m'a racontée ses parents étaient de grands fans de cet artiste et ils s'était rencontré juste sur la chanson Marguerite. Enfin maintenant que je dis j'ai l'impression qu'elle ne faisait rien par hasard, tout avait un symbole pour elle, comme si elle ne voulait rien laisser au destin, un manière de se prouver à soi-même et au monde entier qu'elle était maîtresse de son existence. Je trouve ça super sexy, ça change des gamines paumées qui se disent libres sous prétexte qu'elles vont en boîtes et qu'elles se font sauter. Bref je crois que je me suis perdu, donc oui ! On était devant ce bar cigarettes dans la bouche et elle a commencé à me demander ce que je foutais là parce que je semblais paumé, et c'était le cas donc je lui ai expliqué que j'avais juste envie de me casser de la coloc un soir, parce qu'il y en avait marre de gâcher sa vie sur un canapé, et là, elle a pris un fou rire parce que mon ambition visiblement c'était donc de gâcher ma vie sur une chaise dans un bar. Elle parlait avec une aisance déstabilisante, comme si elle savait à l'avance ce que j'allais dire et avait appris ses répliques par coeur. Après elle m'a tendue son briquet et la je te jure j'ai cru que j'allais kaner mec, le goût était dégueulasse, ça brûlait la gorge, ça puait pourtant j'ai continué. Elle continuait de sourire parce qu'elle avait comprise que c'était la première fois que j'essayais cette merde, surtout qu'pour ne pas arranger mon cas j'ai sorti un ’ pourquoi tu fumes c'est même pas agréable ? ’, alors elle a poussé une chaise pour s'asseoir à tiré un grand coup avant de me répondre ’ parce que je sais l'apprécier, je sens la fumée descendre dans les poumons, remontrer dans ma bouche pour caresser mes lèvres et puis tu sais, on masque l'odeur des regrets avec qu'on a, on rempli le vide avec ce qu'on a. La vie est triste mais c'est ce qui en fait sa beauté, fumer s'est prouver à la mort que t'as pas peur d'elle, que tu l'as défie même ! Et puis même, tu sais s'est agréable d'avoir quelque chose près de soi, si j'avais choisir entre une dernière femme et une dernière cigarette, je choisirais la cigarette : on la jette plus facilement. Disait Gainsbourg, alors moi j'ai décidé de choisir la manière de souffrir. ’ et voilà comment je me retrouve maintenant avec les poumons noirs, à cause d'une nana qui avait les mots pour faire chavirer les bateaux. Puis on a continué toute la nuit, enchaînant paroles, alcools, clopes et même quelques drogues… à la fin on est monté chez moi parce qu'elle était morte de froid avant qu'elle ne tombe de fatigue dans mon lit et me dépose un léger baiser et tu sais ce que c'est le pire ? Cette meuf a même pas vingt ans et elle a changé ma vie. ”
j'avais fini ma cigarette et je regardais maintenant les étoiles jouer avec la lune.
“ elle où désormais ? ”
me demanda-t-il.
“ j'en sais rien, le matin quand je me suis réveillée elle était plus là, le seul souvenir qu'elle m'a laissé c'est son paquet de cigarette et un numéro de téléphone avec écrit ’ appel moi quand tu auras envie de te foutre en l'air’, en attendant je pense qu'elle est occupée à bouleverser d'autres existences. Mais j’ai qu’une envie, c’est de mourir entre ses lèvres. ‘’
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Chaque fois que j’entends un homme dire, “Elle est trop, trop sauvage, trop difficile à comprendre, trop compliquée, trop difficile à maîtriser, trop émotionnelle, trop dogmatique, ou folle”, j’entends en fait “J’aurais brûlé son cul sur les bûchers de Salem. Elle est trop connectée à la Déesse. Je ne pourrai pas la dompter. Je ne la comprendrai pas. Je ne pourrai pas la garder. Elle n’aura pas besoin de moi. Elle est trop puissante et n’aimera pas les parties blessées de mon être” Au contraire, elle verra les parties de toi qui t’effraient et les aimera malgré tout. Une femme libérée t’aimera sans avoir jamais besoin de te changer. Elle se connectera à toi à un niveau primaire, aura besoin de ton corps quand elle se laissera consumer par son propre feu intérieur. Sa passion te fera capituler alors même que tu la verras bouleverser tout ton monde. En tant qu’amante, elle ne fera pas seulement l’amour à ton corps et à ton cœur, mais aussi à ton âme. Tu te demanderas comment c’était de vivre avant de la rencontrer. Elle t’irritera, et si tu réponds, ça sera encore pire. Quand vous vous réconcilierez, tu réaliseras à quel point tu te sentais mourir en imaginant la vie sans elle, mais elle t’a enseigné ta force et comment ta vulnérabilité te rend courageux. Elle t’a fait comprendre que tu peux survivre à tout, même à la perdre, car elle t’a appris à croire en toi-même. Elle exigera encore plus de toi, et tu seras heureux qu’elle ait su que tu avais cela en toi depuis toujours. Elle t’aimera violemment et t’enseignera de la même façon. De même, elle te nourrira et t’atteindra à un point qui te rendra inconfortable. Elle aimera le petit garçon craintif en toi, celui dont tu redoutes l’existence, et en le reconnaissant elle te fera sentir que ton vieux toi est mort, celui qui vivait dans le mensonge. La partie de toi qui ne se trouve pas assez bien émergera pour guérir, et elle verra à travers ta façade. Elle appuiera sur les boutons et te fera rentrer encore plus en toi-même. Elle te fera te poser des questions, te fera grandir et apprendre bien plus que tu ne le pensais possible. Elle te mettra au défi et ne sera jamais ennuyeuse. Elle t’excitera et t’exaspérera avec son audace qui la fait être complètement elle-même, e t pas seulement des bouts d’elle-même. Elle aura beaucoup de sentiments et tu ne sauras pas quoi faire, mais pas une seule fois tu n’oseras penser à la quitter car tu es étranger à la tragédie. Ses larmes t’effraieront et tu voudras la réparer, réparer ses problèmes, réparer le monde pour elle. Elle te rassurera en t’expliquant que c’est un moyen de s’exprimer et que cela n’est pas un signe de faiblesse, que tu peux pleurer quand tu es en colère, content, triste, ou sans raison du tout. Que les larmes sont comme un élixir pour l’âme, un catalyseur du lâcher prise, un signe de changement d’énergie. Ce sera une chevauchée sauvage, une aventure qui te mènera au bord de toi-même. Avec cette relation, tu voudras assurer ton amour pour toujours, mais tu sauras que tu ne peux pas posséder une femme libérée, tu ne peux que l’aimer. Aime une sauvage. Laisse la t’ensorceler, t’enivrer, te stupéfier, te séduire, t’hypnotiser, t’enchanter et laisse la te libérer.
Jenny Perry (via toutcommenceparunbaiser)
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Quand j'suis arrivé sur la plage au petit matin avec mon surf sous le bras, y avait une fille qui était déjà là, qui fixait l'horizon. J'étais surpris, normalement j'suis toujours tout seul. Et j'te jure mec, tu l'aurais vu. Elle était dans un sale état. Elle était pieds nus, elle portait une robe blanche à moitié transparente qui lui collait à la peau, elle avait du sable partout sur le corps, des grosses cernes sous les yeux, les lèvres gercées, les cheveux emmêlés par la houle et collés sur ses joues creuses. Elle était vraiment pas belle à voir. J'sais pas ce qu'elle foutait là à six heures du mat, elle avait l'air complètement perdue, elle avait probablement passé la nuit ici, fin j'en sais rien, j'comprenais pas ce que pouvait bien faire une gamine ici aussi tôt. J'savais pas trop si j'devais aller lui parler ou pas, puis tu comprends c'était pas vraiment mes affaires. Elle avait l'air assez jeune, pt'être dans les dix huit ans, ou un peu moins. Elle avait aussi l'air tellement triste pour ses dix huit ans, tellement mal. Elle faisait peine à voir. Quand j'me suis retrouvé à sa hauteur elle s'est tournée lentement vers moi. C'est là que j'ai pu voir l'état de ses lèvres, mais ce sont surtout ses yeux qui m'ont frappés en premier. Des yeux plus bleus que l'océan. Tu vois la couleur de l'eau au petit matin, quand le jour s'lève à peine ? Ben c'était exactement la même couleur. D'un bleu foncé, pur, profond, pénétrant. Ouais, c'était exactement ça, pénétrant. Tu t'perdais dedans, un truc de malade. Ils m'attiraient autant qu'la mer, ils étaient tout aussi captivants et ils avaient la même lueur dangereuse et indomptable. C'est super cliché ce que j'te raconte là, mais j'te promets ils te transperçaient, t'avais l'impression qu'ils sondaient ton âme. J'sais pas combien de temps j'suis resté là à la regarder comme un idiot, incapable de bouger. Mon cerveau était comme en bug tu vois, j'étais pas en mesure de réfléchir, de commander à mes membres d'avancer. J'pouvais juste la dévisager, la bouche entrouverte. On est resté immobiles à s'regarder dans le blanc des yeux pendant un bon bout d'temps, et j'aurais pu continuer encore longtemps si elle avait pas explosé de rire d'un seul coup. Et son rire mec, son rire. La plus belle chose que j'ai jamais entendu. Il t'faisait l'effet d'une claque dans la figure, d'un coup d'fouet dans l'dos, d'un coup d'pied au cul. J'avais jamais entendu un truc pareil de ma vie, c'était le truc qui te retournait les tripes le cerveau tout. J'sais pas comment t'expliquer, c'est impossible t'façon. Après ça j'savais plus ce que j'étais venu foutre sur cette plage. Puis elle s'est détournée, et elle avait pas l'air d'avoir trop envie d'me parler, alors j'ai tant bien que mal repris mes esprits et mon surf, reconnecté mon cerveau à mes membres puis j'me suis enfoncé dans l'eau et j'ai nagé jusqu'aux vagues. Quand j'me suis retourné pour voir si elle m'observait ou pas, elle avait disparu. Comme ça, en moins de cinq minutes elle s'était volatilisée, et je l'ai jamais revue. J'y retourne tous les matins sur cette foutue plage, mais j'suis à nouveau tout seul. Ça fait deux ans maintenant, et j'me demande toujours ce qu'elle est devenue.
ouragandsentiments (via ouragandsentiments)
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J’ai éclaté en sanglots. J’ai un faible pour cette expression. On n’éclate jamais de faim ou de froid. En revanche, on éclate de rire ou en sanglots. Il est des sentiments qui justifient qu’on vole en éclats.
Tout ce que nous aurions pu être toi et moi si nous étions pas toi et moi - Albert Espinosa (via malitterature)
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Faut s’attacher à rien ni à personne, faut tout perdre, tout perdre et puis être quand même capable de rire.
Les beaux dimanches, Marcel Dubé. (via malitterature)
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Les vrais gourmands lisent en remuant les lèvres pour déguster les mots.
Johann Kaspar Lavater (via nemoanimus)
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