13021999 - Tumblr blog

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Alpine Shelter, Slovénie

Refuge du Goûter, France

Kanin winter cabin, Slovénie

Les refuges de montagnes design, comme ceux présentés ci-dessus, proposent une architecture particulièrement intéressante. Ces derniers, en plus de devoir parfaitement s'intégrer dans le paysage, doivent également pouvoir résister au condition météorologique périlleuse.

Ici, les architectes en question, ont essayé d’être les plus respectueux de l’environnement possible. Le refuge du Goûter par exemple, est complétement auto-suffisant : il est doté de capteurs solaires thermiques en toiture, de panneaux photovoltaïques, de toilettes humides à aspiration sous vide ainsi que d'un système de recyclage des eaux.

De plus, ces structures se doivent aussi d'être les plus fonctionnelles possible car l'espace est, inévitablement, réduit. De mon point de vue, le respect de l’environnement et la fonctionnalité sont deux choses essentielles à la construction de refuge.

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Les tiny house sont elle aussi très inspirantes ! Elles partagent avec les refuges le fait d’être les plus fonctionnelles possible tout en conservant un petit gabarit.

Encore une fois, les concepteurs doivent faire preuve d'énormément d’ingéniosité afin de créer des espaces multifonctions et également modulables, permettant ainsi un maximum de confort dans un minimum d’espace.

Les possibilités de réalisations et d'aménagement sont infinies et les tiny house séduisent de plus en plus de monde. Elles sont aujourd'hui une réelle alternative au logement traditionnel ! Elles participent à de profonds changements concernant notre manière de vivre et d'envisager un foyer, mais également le voyage puisqu'elles sont, majoritairement, nomades. Les personnes qui les adoptent, aspirent, en grande majorité, à un mode de vie plus écologique et à davantage de liberté et d'indépendance.

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Giverny Oasis

Tour de la biodiversité

La maison Edouard François est un groupe d’architectes, leurs valeurs et leur philosophie se base et se concentre sur deux points en particulier : Privilégie l’intérêt collectif mais également la nature. Des notions primordiales et également importantes à mes yeux.

Ils se consacrent donc à la création de bâtiments écologiques, uniques et toujours très novateurs ! Ces derniers expérimentent beaucoup de techniques et sont, évidement, particulièrement créatifs ! Par exemple Giverny Oasis, immense projet, celui d’un immeuble de 20 étages ressemblant à un jardin verticale.

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Ecorces, Cédric Pollet

Cédric Pollet est un photographe botaniste et ingénieur botaniste de formation. Il est à l'origine d'une célèbre séries de photos d’écorces d’arbres. Cette proposition atypique, a pour but de révéler et de magnifier les détails qui composent ces derniers, trop souvent ignorer par la majorité des gens.

Ces photographies sont une grande source d’inspiration, tant au niveau des couleurs, des motifs que des matières. La nature nous offre un panel infini de références réutilisables (les harmonies de couleurs, les formes géométriques, les matériaux ...)

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Natural architecture, Alessandro Rocca

Patrick Dougherty

Nils Udo

Natural architecture, Alessandro Rocca

L’auteur de ce livre s’interroge sur la relation entre la nature, l’architecture et l’art. On y retrouve des artistes et des architectes de tous horizons ayant réalisé des constructions faites à partir de matériaux naturels, comme des branchages, de la pierre ou encore des végétaux de toutes sortes. Le Land art permet de percevoir l’environnement d’un œil nouveau.

Ce livre m'a permis de découvrir de nombreux artistes et leurs œuvres, notamment Patrick Dougherty, Nils Udo et Olafur Eliasson.

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Canopy, Narchitect

Canopy de Narchitect est une immense installation. Il s'agit d'une structure temporaire, installée dans la cour du MoMA à New York. Cette dernière permettait d’accueillir les visiteurs voulant se détendre ou encore boire un verre après avoir visité le musée. Faite de bambous et composé de plusieurs espaces interactifs, elle permettait d'avoir accès à un bassin mais également à une zone remplie de brumisateurs géants. La scénographie de cette installation, permet des échanges dans un lieu conviviale où l’on peut s’assoir et circuler, le tout, dans une véritable oeuvre d'art.

https://narchitects.com/work/momap-s-1-canopy-3/

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Veuve Clicquot

Réanim

La maison bienveillante

La philosophie du studio 5.5 est une vision qui m’interpelle particulièrement !

Par le design, ils remettent en cause et dénonce notre mode de consommation actuel tout en proposant, à travers leurs œuvres, des alternatives, plus saines et respectueuses de l’environnement.

Cette initiative encourage l'expérimentation et la cherche d'alternatives afin de préserver notre éco-système tout en maintenant une réflexion permanente sur les enjeux futurs.

Le studio applique une démarche global du design et réalise des projets toujours plus créatifs, colorés et débordant d'ingéniosité !

Le projet réanim en est un bel exemple ! Ce dernier s'articule autour d'un projet très simple : offrir une nouvelle vie à des objets destinés à être jetés avec, si possible, des moyens simples.

https://www.5-5.paris/fr/projets/reanim-la-medecine-des-objets-2004-63

https://www.5-5.paris/fr/projets/espace/veuve-clicquot-cellier-2009-76

https://www.5-5.paris/fr/projets/espace/leroy-merlin-maison-bienveillante-2020-120

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Metamorphism

Durant la biennale du design à St Etienne en 2019, j’ai eu la chance d'avoir accès à l’exposition de la designeuse Shahar Livne où était présenté le lithoplast.

Il s'agit d'un matériaux composé d’un mélange de différents déchets de plastiques, chauffé puis mis sous pression afin de finir par ressembler à de la pierre.

Elle l’a réalisé en se basant sur le métamorphisme, un phénomène naturel. Grace à ce procédé, elle transforme ces déchets afin de créer une nouvelle matière première ! Il pourrait s'agir d'une possible alternative au recyclage de très nombreux déchets plastiques présent, comme nous le savons, absolument partout sur terre et dans nos océans.

https://www.shaharlivnedesign.com/

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Aguahoja

Gemini, 2014

Neri Oxman est architecte, designeuse et inventeuse. Son travail consiste à créer des constructions afin d'améliorer notre vie future. Neri souhaite apporter une vision novatrice dans le monde du design et de l’architecture notamment en s’inspirant des mécanismes de fonctionnement de la nature. Elle mélange et explore les liens entre le design, la biologie, et le numérique.

La plupart de ses créations sont des expérimentations et des prototypes. Son projet serait idéalement, de permettre une parfaite harmonie entre l’homme et la nature, créer une symbiose, un échange. Par exemple, la chaise Gemini absorbe les sons, les petites alvéoles qui recouvrent l'intérieur de cette dernière agissent comme des points d’acupression permettant ainsi de stimuler le corps et/ou de l'apaiser.

Pour réaliser cette œuvre, elle et son équipe se sont fortement inspirés de la nature. Ses recherches gravitent autour de nouvelles problématiques écologiques auxquelles le monde est âprement confronté depuis plusieurs années.

Autre exemple de son inspiration direct avec la faune et la flore qui nous entoure, l’œuvre Aguahoja. Sa structure est majoritairement composée de chitine, un biopolymère présent dans la carapaces des crustacés. Peut-être qu’à terme, ce matériau naturel permettra de remplacer le plastiques ?

https://neri.media.mit.edu/

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Food traboule

Je tenais tout particulièrement à parler de Food traboule ! J’ai habité à Lyon durant un partie de mes études et j’ai découvert ce lieu à cette époque.

Food traboule se trouve dans la tour rose du vieux Lyon, il ne s'agit pas de n'importe quel bâtiment puisque ce dernier se trouve être classé comme monument à l’UNESCO.

Ce que j'apprécie tout particulièrement, le concept de ce que l'on appelle un Food court. Il s'agit d'une aire de restauration commune, où se regroupent dans un même espace plusieurs enseignes de nourriture.

Ici il y en a 12 chefs : des restaurants, des bars, un coffee shop ... Cela permet au gens de se retrouver entre eux, tout en dégustant chacun des repas différents ! Ce genre d'initiative est assez peu répandu en France, alors qu’il est bien plus présent dans d’autres pays notamment au Canada.

C’est un lieu conviviale où les gens peuvent se rencontrer, partager, échanger, passer un bon moment mais aussi l'occasion de découvrir plusieurs types de cuisine et de restauration sans avoir à faire mille déplacements.

https://foodtraboule.com/

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Georges, centre Pompidou, Paris

Imouto, Lyon

L’identité d’un restaurant est particulièrement importante ! Il faut savoir créer un endroit unique en son genre, à la fois originale et identifiable, une ambiance qui lui soit propre et cela, quelque soit le type de restauration (gastronomique, Street Food, brasserie, Bar...) proposé.

Ici, j'ai choisi deux exemples d’architecture d’intérieure inédit et singulier.

Le restaurant Georges, situé sur le toit du centre Pompidou, réalisé par Jakob et Macfarlane. Le concernant, le contexte est important, on retrouve l’identité du musée auquel il appartient, par le mobilier, les formes et les couleurs utilisées. Ces nombreux rappels permettent une unité entre les deux proposant pourtant des activités bien différentes !

Ensuite, le restaurant Imouto, par Alex vigne, situé dans Lyon. Le plafond, avec des formes toutes en rondeurs rappelant celles des vagues, l’utilisation du bois, les couleurs neutres et clairs, ces aspects-ci créant immédiatement une ambiance chaleureuse. L'ensemble reste pourtant particulièrement sobre et épuré, offrant ainsi une certaine sérénité au lieu.

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M'intéressant énormément à la cuisine et à l’anthropologie culinaire, il me semblait donc évident de parler de Bouffons, un podcast qui aborde de manière originale des questions autour de la nourriture et des nombreux sujets sociétaux liés à cette dernière.

A chaque épisode, un ou une invité.e, rejoint l'équipe pour aborder un sujet en particulier comme dernièrement, le scandale concernant les pesticides utilisé dans la culture des bananes en Guadeloupe ou encore la précarité étudiante et la lutte contre la fracture alimentaire dans les écoles primaires.

J’aime également beaucoup la série Street Food sur Netflix. Chaque épisode nous livre l’histoire d’un vendeur de Street Food dans un pays différents. La saison 1 se déroule en Asie et seconde en Amérique du Sud !

Cette série m'a permis de découvrir énormément de plats typiques et différentes cultures mais, aussi et surtout, les portraits, souvent très touchants et inspirants, de ces vendeurs et de leurs quotidiens. La plupart d'entres eux ont connu de nombreuses difficultés, mais ces passionnés continuent à consacrer littéralement leurs vies à la cuisine et au partage de cette dernière.

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Chute d'eau, 1961

Montée et descente, 1960

Maurits Cornelis Escher un artiste qui me fascine. Ce dernier maîtrise parfaitement l’art de la perspective et de l’illusion, il s'amuse et joue avec différents points de vue et les mathématiques.

Les œuvres que j’apprécie particulièrement sont celles des architectures impossibles dans lesquelles il propose des représentations de l’infini en créant un mouvement perpétuel basé sur le triangle de Penrose comme dans chute d’eau . Dans montée et descente le spectateur se retrouver confronter à un escalier qui ne fait que monter (ou descendre) à l’infini.

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Chapelle du rosaire, Matisse, 1951

Cette chapelle de Matisse est particulièrement atypique, totalement différente des chapelles traditionnelles !

Très lumineuse, l’intérieur est entièrement blanc avec quelques représentations religieuses très minimalistes, un trait propre à Matisse, reconnaissable entre mille. On retrouve également le bleu si cher à l'artiste sur les vitraux ainsi que les motifs végétaux qui, eux aussi appartiennent à l'univers graphique si identifiable de Matisse.

L'ambiance est unique, rien à voir avec l'austérité et/ou le clinquant que l'on peut retrouver dans de nombreux lieux religieux.

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Les roses d’Héliogabale, 1888, Lawrence Alma-Tadema

Ce qui m’a d’abord attiré en voyant ce tableau, c’est la performance technique, le réalisme et le soucis du détail.

Au première regard la scène paraît innocente, joviale, alors que, lorsqu’on s’y attarde, on découvre un événement terrible. Les personnages, sont en train de s’asphyxier sous l'abondance des pétales de roses. Nous assistons à leurs agonies et cette représentation est totalement inhabituelle. Il est courant d'assister à une exécution, à des scènes de batailles ou de tueries dans de nombreux tableaux, mais le contraste entre la douceur des couleurs et la présence de délicats pétales de roses et la mise à mort est particulièrement marquant.

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Blade Runner 2049

L'expérience de ce film de science-fiction m’a profondément touché, au-delà du fait qu'il s'agisse de la suite d'un véritable monument du cinéma des années 80, ce dernier peu tout à fait s'apprécier sans avoir connaissance du film Blade Runner.

La photographie est d'une incroyable beauté et chaque plan pourrait s'apprécier dans une exposition et l'esthétique cyberpunk, sa lenteur captivante, un vrai plaisir contemplatif parfaitement sublimés par les compositions d'Hans Zimmer.

Comme dans le film d'origine, il s'agit d'un monde dystopique dans lequel les avancés technologiques et les questions d'intelligences artificiels sont au cœur de l'intrigue. Ce film interroge notre humanité, celle du film est d'ailleurs pratiquement morte, les corps existent, ils sont partout, en revanche, les cœur et les âmes beaucoup moins.

Ce film nous interroge aussi sur des questions très actuels comme le climat, notre rapport au support numérique ou à la consommation.

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J’ai lu énormément de mangas mais Berserk et Pluto font partis de ce qui m’ont le plus marqué !

Berserk se déroule dans un univers dit de dark fantasy, l’ambiance y est on ne peut plus sombre et violente. L'histoire raconte celle d'un guerrier réclament vengeance tout en étant la cible de nombreuses créatures démoniques.

Les dessins de Kentaro Miura, font partis des plus beaux qui existent dans l'univers du manga, particulièrement attaché aux détails ses dessins sont toujours d'une précision inouïe !

Pluto, lui, est un polar de science-fiction de Naoki Urasawa, sans doute mon auteur de manga préféré, connu notamment pour avoir écrit les classiques « Monster » et « 20th Century Boys ».

Dans Pluto, nous suivons un inspecteur, un peu particulier puisqu'il s'agit d'un robot, qui enquête sur d'étranges meurtres. Dans ce monde futuriste, les humains et les robots cohabitent ensemble dans la vie quotidienne. C'est un polar, avec ce qu'il faut de suspense pour tenir en haleine n'importe quel lecteur, mais ce n'est pas le seul sujet abordé par l'auteur. Il questionne notre rapport à l'autre, aux émotions et à ce qui fait de nous, justement, des humains.

Comme dans Blade Runner 2049, on nous questionne sur l’avenir de l’humanité, et sur le fait que certains robot sont peut-être, finalement, bien plus « humains » que certains Hommes.