13reasonstosurvive
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13reasonstosurvive · 5 years ago
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Andhrímnir ; Dieu des chefs de cuisines Baldr ; Dieu de la lumière et de la beauté Beyla ; Déesse de l'Hydromel, des abeilles et du miel Bragi ; Dieu de la poésie Byggvir ; Dieu de l'orge et de la bière Dag ; Dieu et personnification du jour Delling ; Dieu et personnification du crépuscule Eir ; Déesse mineure de la médecine Eldir ; Dieu mineur de la cuisine Fimafeng ; Dieu des services Forseti ; Dieu de la justice Freyja ; Déesse de l’érotisme Freyr ; Dieu de la vie et de la fécondité Frigg ; Déesse de l'amour, protectrice du mariage et de la maternité Gefjon ; Déesse de la fertilité, des champs, des labours. Hel ; Déesse des morts sans héroïsme. Hermód ; Dieu messager. Hlin ; Déesse de la consolation. Hnoss ; Déesse de la beauté Hrund ; Dieu de résurrection Idunn ; Déesse de la jeunesse éternelle, gardienne des pommes de jouvence Irmin ; Dieu de la guerre. Jörd ; Déesse de la terre. Kvasir ; Dieu à tous les pouvoirs. Il est "né" lorsque les Vanes et Ases crachèrent dans un récipient en signe de paix. Lofn ; Déesse des amours perdus et illégitimes. Loki, Dieu du feu, de l'air de la discorde et de la sournoiserie. Magni ; Dieu de la Force. Máni ; Dieu et personnification de la lune. Meili ; Dieu de l'Oubli Mímir ; Dieu de la sagesse et des connaissances. Nanna ; Déesse de la joie et la paix. Nerthus ; Déesse-mère de la fertilité des terres Njörd ; Dieu des mers et des vents Nótt ; Déesse et personnification de la nuit Odin ; Chef des Ases. Créateur des hommes. Dieu de la victoire, de la sagesse, de la fureur, de l'inspiration poétique, de la sorcellerie. Ord ; Dieu des blés Rán ; Déesse de la tempête et de la mort pour les marins Sága ; Déesse des contes et légendes Sæming ; Déesse des sportifs Sif ; Déesse du grain et de la fertilité Sigyn ; Déesse de la fidélité Sjofn ; Déesse de la passion Skadi ; Déesse de l’hiver et des skis Sól ; Déesse et personnification du Soleil Snotra ; Déesse de la connaissance et du contrôle de soi Syn ; Déesse du droit Thor ; Dieu du tonnerre, de la force et de la guerre au sens de combat Thrúd ; Déesse de la vigueur Týr ; Dieu de la guerre, de la justice et de l'assemblée du peuple Ull ; Dieu de l'hiver et des archers, patron des serments et des arts martiaux Vali ; Dieu de la Vengeance Vár ; Déesse du mariage et des pactes. Vigrid ; Dieu des poésies. Vor ; Déesse des contrats et des serments.
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13reasonstosurvive · 6 years ago
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Tes mots l’avaient mise dans une situation délicate, elle se voyait, telle un reflet dans le miroir, devenant une autre personne qu’elle avait du mal à reconnaitre elle-même. La Heather, femme de loi n’était qu’une couverture à celle qui agissait dans l’ombre depuis des années. Pourtant, avec son expérience, elle n’avait pas l’habitude de se laisser perturber de la sorte. Au contraire, elle jouait parfaitement son rôle d’actrice dès que l’occasion se présentait. Mais pas aujourd’hui, étrangement, elle n’avait pas réussi à garder son sang froid.
« Qu’est-ce qui vous fait dire ça ? »
Là était sa première interrogation, comme si sa peur d’avoir été découverte venait de refaire surface. Heather reprit une légère inspiration en se rendant compte que ses propos et son attitude la trahissait elle-même, comme si à cause d’eux elle venait de dévoiler sa véritable identité.
« Mais vous avez raison. Ce n’était pas mon métier de prédilection, j’ai simplement rendu hommage à mon père. Il était flic. Maintenant, si nous devons jouer à qui à l’air le plus suspect des deux, sachez que vous remportez l’épreuve haut les mains. Vous êtes le seul Homme que j’ai pu voir, à vivre à l’écart des autres, et avec les menaces qui rodent, ce n’est pas très prudent, vous ne trouvez pas ? »
Voilà sa manière de détourner l’attention de son passé sur le présent de son interlocuteur. Mais en même temps, elle savait qu’elle avait raison, elle le sentait. Personne n’oserait vivre à l’écart de toute population à proprement humaine, dans un manoir à l’apparence abandonné et en aucun cas à l’abris du danger.
Elle te scrutait alors de ses iris sombres, presque gênante, elle se montrait incompréhensive, tout en tortillant autour de son index l’une de ses mèches brune, signe qu’elle réfléchissait. Puis elle s’arrêtait dans le silence le plus complet. Elle venait d’avoir une idée.
« Dites-moi, à quelle heure est votre prochain cours ? J’aimerais retourner sur les bancs de la fac le temps d’un instant. » avoua-t-elle, un sourire bref étirant un coin de ses lèvres.
Comment pouvait-elle mieux te cerner et te juger qu’ailleurs qu’à l’un de tes cours ?
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13reasonstosurvive · 6 years ago
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S’il connaissait les humains comme personne, c’était probablement parce qu’en chacun d’eux, il y avait une part de lui. Peut-être était-ce qui justement faisait qu’il y avait cet effet miroir. En réalité, plus d’une question restait en suspens, autour de ces liens unissant être humain et être surnaturel. Et là était l’un des buts de ce bon vieux professeur, trouver la raison de l’existence de ce reflet. Mais il allait remettre ce raisonnement à plus tard, pour le moment, il avait une invitée à laquelle il ne s’attendait pas. La jeune flic visiblement mal à l’aise ou alors contrarier d’être là. Pouvait-on lui en vouloir d’être agacé à l’idée de s’occuper de l’affaire d’un simple professeur, gênant la nouvelle bourgeoisie ? Non, il aurait réagi comme elle, pire encore il aurait tapé du poing sur la table. Son sourire venait perturber la courbe de ses lèvres, cette Mademoiselle Graham ne pouvait cacher ses sentiments et cela était amusant.
 « - Les enfants vous savez ce que c’est, lorsqu’on leur mets une mauvaise note, ils filent entre les jambes de leur mère pour crier au scandale et à la haine. Je ne suis pas un professeur comme les autres, je n’aime pas enseigner à coup de bouquin dans la figure et je pense surtout que l’on doit laisser les gamins … s’exprimer. »
 Erik marquait une pause en se rappelant la scène, cette « échange » houleux avec le plaignant. Il se souvenait l’avoir remis à sa place lorsqu’il avait prétendu que lui et sa famille était les gouverneurs de cette ville, parce que ses ancêtres faisaient partis du petit groupe ayant remis en service l’hôpital. Hors à son sens, aucun être humain ne méritait d’être « couronné ».
 « - Mes cours sont très, interactif. Le but étant de faire ressortir leur personnalité. Ce n’est pas en conservant le silence qu’on peut les comprendre et savoir ce qu’ils sont. J’aime, savoir ce que l’avenir nous réserve et sachez que ces gosses sont les adultes de demain. »
 C’était ainsi sa manière de procéder. Là, devant la brunette, il avouait quelque chose qu’il n’avouait jamais. Cela pouvait passer pour une phrase anodine, quelque chose que tout le monde pourrait dire ou penser, et pourtant, nous en étions loin. Mais, au-delà de son aveu, Erik cherchait à percer le nouveau mystère qu’il avait sous les yeux. L’une de ses mains passait brièvement sur son visage, caressant sa barbe naissante.
 « - Mais dites-moi, Mademoiselle Graham, pourquoi devenir flic ? Il n’y a rien chez vous qui respire la loi et l’ordre, je dirais même le contraire. Il y a … quelque chose qui me fait dire que vous n’avez strictement rien d’une gentille petite fille, je me trompe ? »
 S’il n’était pas connu pour sa discipline exemplaire, il n’était pas non plus connu pour son tact ou sa diplomatie. Essayait-il de faire sortir la jeune femme de sa zone de confort ?
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13reasonstosurvive · 6 years ago
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Le silence pesait sur la jeune femme, le vent qui fouettait les arbres aux alentours glaçait l’environnement déjà bien trop hostile à son goût. Elle avait connu ça toute sa vie, la méfiance, le fait d’être sans arrêt sur ses gardes. Sa mère lui avait parlé de l’ancien monde plus d’une fois, et à chacun de ses récits, elle avait envié cette vie qu’elle n’avait pas pu connaitre et dont elle avait été privé. Injustice. Les Hommes vivaient constamment dans la peur, et cette nouvelle religion ressemblait à une secte influenceuse dans laquelle le monde était désormais plongé par obligation. Tu suis ou tu meurs. Rien, ni personne, n’était assez fort pour combattre ce mouvement mit en place depuis bientôt trente ans. Mais elle se demandait bien comment le monde avait pu changer aussi radicalement sans qu’il y ai bien plus d’opposant. Qu’avaient-ils a perdre en acceptant les faits sans même tenter de les contrer ? Son père, sa mère, les flics, tout ceux qu’elle connaissait avaient tous accepter malgré le fait que leurs pensées divergeaient de cette nouvelle ère.
Par l’absence de réponses, Heather se mit a reculer pas à pas de la porte d’entrée, prête à s’en aller. Pourtant, lorsque son attention s’apprêtait à suivre ses mouvements de jambes, une voix résonnait à ses oreilles comme une bombe dans le silence, la sortant de sa torpeur d’un sursaut machinal. Elle tourne ainsi son regard assez rapidement vers ta personne, un rictus nerveux sur les lèvres marquait encore sa surprise, mais il disparut presque aussitôt lorsque ses iris croisèrent ton regard insistant. Sans savoir réellement ce qui se passait, elle eut l’impression de te connaître depuis toujours, et ceux bien qu’elle restait persuadée de ne t’avoir jamais croisé de toute sa vie.
Finalement Heather reprit ses esprits en te voyant assis à cette table extérieure et sans plus attendre, elle s’y déplaça lorsque tu l’y invita. Tirant une chaise, elle se glissait en face de toi, mains jointent sur la table tout en te fixant longuement. Pas si vieux qu’elle l’imaginait finalement.
« Je fais partie des autorités de la ville, votre nom a été signalé plusieurs fois à notre secteur. Notamment par l’un de vos élèves. Monsieur Stansfield, vous vous souvenez de lui ? Il me semble qu’il y ai eu une légère altercation verbale corsée à l’un de vos cours, entre vous deux il y a quelques semaines. Depuis, il nous a signalé votre comportement comme étant indécent à plusieurs reprises. Et d’après notre dossier, plusieurs de vos élèves ont approuvés les jugements de Monsieur Stansfield. J’aime avoir les deux versions des faits avant d’émettre des conclusions hâtives, vous comprenez ? D’où ma visite d’aujourd’hui. »
C’était absolument faux. Son patron l’avait obligé à venir. Elle ne connaissait même pas entièrement l’affaire étant donné qu’elle l’avait feuilleté en l’espace de quelques minutes dans sa voiture avant de prendre la route jusqu’à ce fameux manoir. Il y avait trop de boulot, et trop peu de personnel pour qu’elle puisse connaître autant d’affaires sur le bout des doigts. Mais une chance pour elle, elle semblait être bonne actrice. Et surtout, elle connaissait son métier d’enquêtrice.
« Comment se déroule vos cours, en général ? Vous êtes plutôt cassant avec vos élèves, je me trompe ? »
Le but leur unité de police était de détecter les personnalités surnaturelles qui n’avaient en rien le droit d’étaler leurs sciences aux humains. Plusieurs s’étaient déjà fait choper, notamment dans l’aile hospitalière. Vivre en cohabitation avec les créatures n’était pas envisageable. Chacun devait rester chez soi. Mais bien souvent, les créatures s’amusaient à croire que les hommes pouvaient placer leurs règles, alors qu’elles seules le pouvait.
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13reasonstosurvive · 6 years ago
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La façade de la bâtisse était bien antérieur à l’ère nouvelle, le manoir devait avoir vu le jour dans les années cinquante, un peu après la fin de la seconde guerre mondiale. Pour autant, il avait des connotations anglaises, loin de déplaire à l’hôte. Et s’il l’aimait tant, cela était aussi en parti dû au mystère entourant les lieux. Beaucoup passait auprès de celui-ci en se posant mille et une questions sans qu’aucune réponse ne soit apportée. Pour le plus grand amusement de notre ami. Un peu plus loin derrière, une voiture était garée. De loin, il était difficile de savoir de quelle marque il s’agissait réellement. Mais elle était ancienne, une vieille américaine. Auprès du porche, une moto, elle aussi d’un autre temps. Néanmoins, ni l’une ni l’autre ne fonctionnaient. Depuis l’apocalypse le carburant était rationné, donné aux véhicules estimés indispensable. Hors, ces deux-là n’en faisaient pas parti.
 « - Bonjour Mademoiselle Graham, que me vaut le plaisir ? »
 Erik était apparu à la droite de la jeune femme, sans un bruit. Il était difficile pour le commun des mortels de comprendre la manière dont il était arrivé là. Un sourire au coin des lèvres, il fixait la jolie brune dans les yeux, comme pour se lancer dans un duel et savoir lequel des deux allait flancher en premier. Pour autant, dans ce jeu de regard, le ténébreux péché se surprit à être surprit … Quelque chose n’allait pas avec elle mais il n’aurait su mettre un mot la dessus. S’apparentant à un voile, il ne parvenait pas à lire en elle comme il était capable de lire en l’être humain. De simple geste ou quelques paroles pouvaient suffire en temps normal. Mais face à elle, le déclic ne se faisait pas. Loin de se décomposé face à la tâche, il relevait le défi avec plaisir. Joueur dans l’âme, après tout, il portait en lui l’intégralité des défauts donnés aux humains.
 « - Jamais personne n’ose venir s’aventurer jusqu’à chez moi. Et pourtant mon humble demeure n’est pas hantée. »
 Tout en disant cela, Erik s’éloignait d’elle pour rejoindre le flanc gauche de son manoir. Là, une table d’extérieur avait élu domicile. Il s’y installait, invitant la nouvelle venue à en faire de même. Si peu osait s’approcher de chez lui, cela était dû aussi à la proximité de cette forêt. Puisque tous savait qu’au-delà, la vie était incertaine. Les animaux avaient mutés, le danger y était grand. Depuis la chute du monde humain tel que tous le connaissait, il y avait eu quelques marginaux, contre le système post-apocalyptique, qui s’étaient installé de çà et là. Si plusieurs avaient été retrouvé mort au fil des années, cela n’empêchait pas le mouvement de grossir … Au plus grand damne des représentants de la loi actuelle.
 Tous ces points avaient suffis à construire le mythe autour de ce professeur pas comme les autres. Peut-être était-ce l’une des raisons pour laquelle le « gamin » avait donné le signal d’alerte à la police. Probablement était-il issue d’une famille très conservatrice, Cavaïsme, craignant un retour imminent des cavaliers si l’un des habitants venait à faire l’excentrique.
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13reasonstosurvive · 6 years ago
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Heather Graham, fille unique d’un célèbre policier tué lors d’une mission suicide face à un tueur en série réputé. Évènement bouleversant de sa vie qui fera d’elle ce qu’elle est, alors que l’apocalypse avait déjà pointé le bout de son nez. A cette époque-là, elle n’eut que 13 ans, sa mère s’occupa d’elle jusqu’à son adolescence avant de périr à la suite d’un cancer de la peau. Douloureuse existence, aucune puissance divine ne lui avait apporté son aide. Aucune. Dieu n’était qu’un charlatan.
La jeune Heather n’avait pas eut de chance, orpheline, elle prit sa vie en main comme elle le pouvait, à un détail près. La vengeance fut sa principale ambition. Devenant à son tour la chose. L’être machiavélique qui aurait pu tuer son père à une époque de sa vie. Mais au lieu de s’en prendre à des innocents, Heather s’en prit aux pécheurs. A ceux qui tuaient, violaient sans raison, pour leur plaisir le plus jouissif. Les criminels qui croisaient sa route finissaient au purgatoire, sous la lame aiguisée qu’elle avait tant trainé avec elle partout où elle se rendait.
Elle se souvient, des nombreuses fois où, comme le saint Graal, elle obtenait satisfaction en se faisant justice elle-même. Elle se souvient de cet homme, qui avait agressé une petite fille innocente, et qui, de manière totalement injuste avait échappé aux mains le justice pour faute de preuves. Son regard lorsque son âme quittait son corps à l’instant même où Heather lui lacerait la gorge d’un simple geste, lent et précis, pour qu’il souffre autant que cette enfant avait pu souffrir. Pour qu’il ai peur autant qu’elle avait eut peur. Les héros ne portaient pas de cape, c’est un fait. Mais Heather ne s’était jamais sentie comme telle.
L’apocalypse heurtant le monde, sa vie perdurait en même temps qu’elle devient celle d’une autre. Il y eut la Heather de l’ombre. Quelque part. Bien enfouie dans le corps de cette nouvelle femme de loi, et n’attendait qu’à reprendre surface dès qu’elle en avait l’occasion. Agissant pour ce qui était juste.
« Graham. J’ai besoin que tu te rende sur le terrain. Voici les coordonnées… et prend une voiture.
— Est-ce que je peux… »
Ni plus, ni moins. Son supérieur venait de lui balancer un dossier sur son bureau, lui coupant la parole au passage. Manque cruel de personnel, c’est une fois de plus sur elle que la mission tombait. Hier criminelle, aujourd’hui flic représentant la mémoire de son cher paternel. Le nom des Graham perlait encore dans les mémoires. Bossant avec acharnement à l’ancien bâtiment psychiatrique avec d’autres volontaires, ou collègues potentiels, la jolie brune n’avait presque plus de temps à se consacrer. Elle observait son chef tourner ses talons, direction son propre bureau, un soupir las s’échappant de ses lèvres en toisant le dossier avec un air fatigué dans le regard. Un prof particulièrement instable et soupçonneux. D’où venait cette information ? D’un élève qui s’était plaint de son comportement suspect. C’était donc à elle de l’interroger, s’attendant clairement à une perte de temps. Pourquoi écouter les reproches d’un gamin qui avait forcément du se faire recadrer comme il le fallait ? S’armant de son ceinturon, elle tâta ce dernier pour vérifier l’emplacement de son arme. Elle était là. Parfait.
[…]
Trente minutes, voilà le temps qu’il lui avait fallut pour rejoindre l’endroit où elle aurait pu tomber sur ce fameux professeur. Monsieur Blackbird. Elle s’attardait un instant sur son nom, moqueuse et ironique. Qui s’appelait comme ça de nos jours ? Elle haussa brièvement de ses épaules, s’attendant à tomber sur un homme d’un certain âge lorsqu’elle s’engagea sur un chemin forestier, éloigné de tout. Elle tomba sur un manoir, assez sinistre qui se fondait dans le décor de l’apocalypse. Et alors que sa voiture s’arrêtait au plus près de la bâtisse, elle eut une certaine appréhension. Qui pouvait bien vivre ici finalement ? Ses dents se mirent à mordiller sa langue avec nervosité tandis que ses mains se crispaient sur le volant marqué de cette vieille voiture de police. Finalement, s’emparant du peu de courage qui lui restait, elle sorti de l’habitacle, claquant au passage sa portière derrière elle tout en dévorant les lieux de ses prunelles sombres. Le poche, les alentours, tout semblait ancien, vieux, rustique.
« Monsieur Blackbird ?, s’écria-t-elle en tapant à la porte en bois qui se dessinait face à elle. Je m’appelle Heather, j’ai quelques questions à vous poser. »
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13reasonstosurvive · 6 years ago
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Erik BLACKBIRD ש Les sept péchés capitaux
Juin de l’ère 29, pouvait-on encore compter les mois ? Les jours ? La question resterait sans réponse. La population avait été réduite de 80% sur cette planète. L’être humain survivait mais ne vivait plus. Les récoltes furent détruites, les naissances si rares que chaque enfant était protégé par la communauté entière. Chaque jour était plus difficile l’un que l’autre, obligeant les êtres en vis à se battre. La population militaire était moindre, il avait fallu apprendre sur le tas, à se défendre, à manipuler une arme et à comprendre qui représentait une menace. Dans un éternel souci de recolonisation de la terre, de petite ville fortifiée avaient vu le jour. Entouré de « nouveau garde », elles étaient plus sûres que ce qui se trouvait au-delà.
Louisville dans le Kentucky en était une. L’ancien hôpital psychiatrique avait été transformé en bâtiment refuge. Composé d’une aile médicale mais aussi d’une aile sécurisée, dédiée à l’armement. Ici, il n’existait aucun lieu plus sécurisé. Régulièrement utilisé pour les exercices de danger imminent, il avait été progressivement barricadé, entouré de tour de contrôle, les gardes se relayaient jour et nuit la protection des lieux.
La population était au nombre 14 676 habitants. Autrefois, elle était de plus de 500 000. L’ancienne université avait  été transformée en vaste école regroupant l’intégralité des niveaux d’études, des plus jeunes aux plus vieux. Il avait été décidé que l’on devait offrir un maximum de connaissance aux jeunes afin de perdurer la connaissance humaine, afin qu’un avenir pour l’humanité puisse se dessiner. Il était privilégier la médecine, le droit, la recherche … Certain, ceux que le corps enseignait estimaient bien moins prédestiner à l’éducation, était tourné vers des métiers comme l’agriculture, les métiers du bâtiment, mécanique … Pour d’autre, des tests physiques et psychologique étaient passés afin de trouver les soldats de demain. Entrainé dès le plus jeune âge. Seul un enfant par grade était sélectionné pour effectuer un métier dit « artistique », estimant qu’il était bon d’offrir une culture aux générations futurs, mais pas trop.
 Si tout le monde connaissait à présent l’existence des Cavaliers, cause de la fin de leur monde, ils ne connaissaient pas celle des créatures des enfers. L’apocalypse ayant ouvert une brèche entre les deux mondes, toutes étaient remontées, pour vivre parmi les humains. Viles créatures, sadique et machiavélique, elles s’étaient mêlées à la population sans jamais dévoiler leur identité. On leur avait soufflé à l’oreille qu’elles possédaient toutes un double humain, leur but n’était plus qu’unique, le trouver et se jouer de lui. Elles n’avaient personnes pour leur dicter leur conduite, les cavaliers se fichant de l’avenir de la terre et de ses humains. Démons, succubes et autres créatures avaient pris possession des lieux, devenant gardes, commerçant, artisan, médecin, juges … Et même professeur. Poussant le vice à son maximum, certain se prêtait des aventures avec les humains.
 Erik avait pris les traits d’un professeur d’histoire, chargé de compter les faits passés afin que personne n’oubli ce qui les avaient conduit à ce présent apocalyptique. Erik Blackbird avait-il décidé de s’appeler, Erkaan était son nom plus bas, faisant référence à son passé où, jusqu’au 1990, il passait le portail entre les mondes lors du solstice d’hiver, sous la forme d’un corbeau, il venait sur terre pour observer les humains.
 […]
 La cloche de l’université tintait dans toute la ville, 8h00. Comme l’intégralité des habitants de cette ville, tous s’activaient. Les hommes et les femmes ayant un travail s’y rendaient. Les femmes enceintes étaient consignées chez elles avaient de minimiser le risque d’interruption de grossesse. Les écoliers prenaient le bus scolaires pendant que les étudiants se rendaient à pied de leur cotés dans l’aile qui leur était réservé. Peu nombreux, tous se connaissait. Les professeurs avaient aussi leur salle et une cafétéria dédiée. 29 ans après la destruction, un brin de normalité était revenu. Erik était professeur pour les étudiants en dernier cycle. Ainsi, il avait à faire à des adultes finissant de se chercher. Tout ce qu’il souhaitait. Ainsi, les personnalités étaient dessinées et il n’avait aucun risque de se tromper quant au péché qui leur était dédié. Si Erik avait un physique avantageux, il n’était pas connu pour sa discipline ou pour son austérité. Jeune et contre les règles, ses cours se passaient toujours dans le chaos le plus total, mais les élèves se gardaient bien de le dire, prenant ce cours comme une récréation dans ce système éducative si stricte. Personne d’y voyait le danger. Et pourtant.
 « - Monsieur Blackbird, avez-vous une nouvelle anecdote à nous donner sur ce que vous avez connu de l’ancien monde ? – Une première élève, désireuse de connaître davantage sur la vie de son professeur, ne prenait pas le temps de se demander s’il était sage de partir dans tout autre chose que son cours. –
-          Mademoiselle Stewart, il va falloir m’expliquer comment une jeune fille d’origine anglaise est parvenue à traverser l’atlantique pour rejoindre notre refuge à Louisville ?
-          Mon père est l’un des seuls chirurgiens neurologique encore en vie, Monsieur, alors votre chère petite ville n’a pas manqué de déposer une fortune en vivre ainsi que lui bâtir une demeure à sa hauteur, pour l’attirer ici. On lui a aussi offert l’opportunité de travailler dans cet hôpital mythique qu’est  « Waverly Hills Sanatorium ». – Il ne fit aucun doute qu’elle était l’avarice, ce qui fit sourire Erik.
-          Vous êtes probablement la première génération de nouveaux migrants nord européens dans notre pays. Une certaine fierté à cela ?
-          Bien évidemment, je compte épouser un riche américain et légitimé ma descendance pour en faire une lignée de fondateur, pour que vos futurs remplaçants, parlent de mon nom dans leur livre d’histoire. – Difficile d’un coup, elle était peut-être plus orgueilleuse finalement … Un cas d’école. –
-          Je vous sens ambitieuse Emilie. – Sa voix était provocatrice comme toujours, lui qui aimait tenter la moindre luxure dans l’âme de toutes personnes qu’il croisait.
-          Toujours, Monsieur Blackbird, c’est ainsi que les plus grands deviennent les plus grands, ce n’est certainement pas en attendant que nos bons encadrant décident de ce que nous serons. Qu’en pensez-vous ?
-          J’en pense que c’est ainsi que les plus grands crétins sont devenus les plus grands crétins. – N’ayant aucune estime pour la race humaine, il était difficile de savoir de qui Erik parlait réellement, même si ses élèves pensaient qu’il faisait référence à des hommes comme les plus grands dictateurs et ceux ayant débuté les deux guerres mondiales. Crédules. »
 Le reste de la classe crut entendre là une manière piquante de recadrer la mademoiselle Stewart pour la faire descendre de son idéalisme personnel. Alors qu’en réalité, il ne réfléchissait simplement pas avant de parler. Elle était agaçante, c’était le seul fait qu’il retenait.
 « - Mon père, à moi, il m’a dit qu’avant, les femmes étaient derrière les fourneaux et que les hommes travaillaient. Et, il m’a dit, qu’il faudrait que cela redevienne comme avant, parce que les femmes ne sont pas suffisamment maligne pour être au pouvoir ou être cité dans les livres d’histoire. – La voix insupportable d’un jeune homme au fond de la salle se fit entendre. Cela se lisait sur son visage qu’il aimait les hommes, pour autant, il s’en cachait. Et au vu de ses paroles, on devinait aisément que la mentalité d’un autre temps de son père n’y était pas pour rien. –
-          C’est là ce que j’appelle un crétin, Monsieur Jackson, pas étant que votre père soit le chef des gardes. Heureusement qu’il n’est pas celui des gardiens de la loi, mesdames vous seriez coincé une casserole à la main, destinés à cuisiner un rôtis et ses pommes de terres, habillées dans des vêtements bouffant, destinés à flatter votre silhouette. – Erik montrait du doigt l’une des jeunes femmes au premier rang, habillé d’une robe moulante particulièrement courte et coupé au niveau des hanches. – Stella, vous auriez beaucoup de mal à vous adapter à cette mode. »
 […]
 La classe était terminée, à nouveau, la cloche sonnait et les étudiants se précipitaient en dehors de la salle. Ils venaient de subir quatre heures sans pause de cours d’histoire. C’était ainsi que fonctionnait le nouveau régime éducatif.  Et si, comme d’habitude, la première demi-heure se déroulait dans le chaos le plus total, entamant toutes les discussions les plus stupide les unes que les autres, le temps restant était fait d’un cours des plus complets dispensé par Erik, lui-même. L’avantage de l’histoire, était que selon la manière dont elle était racontée, les avis pouvaient changés. Erik ne manquait jamais de diaboliser l’être humain et ses religions aujourd’hui dissoutent. Le Cavaïsme était la seule autorisé de nos jours, il était même obligatoire de s’y plier.
Tout comme ses élèvres, Erik quittait l’enceinte du bâtiment pour partir en ville. Il ne restait jamais à la cafétéria pour la pause déjeuné. Non, à la place, il allait rejoindre sa demeure, aux abords de la ville. Demeure bien mystérieuse dont personne ne connaissait réellement les secrets.
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13reasonstosurvive · 6 years ago
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Waverly Hills Sanatorium - Louisvile, Kentucky USA.
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