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J’ai laissé le pus couler, couchée sur le canapé. J’ai pleuré. Longtemps, sans un mot. Et elle a eu la plus jolie des réactions. Elle m’a serrée dans ses bras. Un long moment. Et elle m’a fait des frites.
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Ma mère, cette mystérieuse créature, songe que me rappeler que mon grand-père n’était pas parfait, me réconciliera avec la cuisante douleur de son absence. J’étais déjà convaincue qu’elle était macroniste mais là c’est évident.
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T’as abusé quand même. T’as été drôle toute ta vie et t’as loupé ta mort. Même pas un bon mot, même pas un juron. Bof, un peu.
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Même posture. Même regard. Même horizon.
Et encore aujourd’hui, même rire, mêmes emportements et mêmes angoisses sur le clan.
Mais je n’ai ni ta force, ni ton courage, ni ta confiance intouchable en demain. Je suis une part tronquée de toi. Pas la plus belle, ni la plus puissante. Juste une impression floue de l’être merveilleux que tu étais.
Et, « bordel de merde », qu’est-ce que j’écris mal à ton sujet.
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Dans mes histoires, je tue des hommes. Dans mes histoires, ils souffrent. Ils hoquettent. Ils supplient.
Dans mes histoires, je tue des hommes. Parce que tu as tué quelque chose en moi.
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Transcendence - Julie Klueh , 2019.
American , b. 1984 -
Acrylic on canvas , 24 x 18 in.
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Je pense toujours beaucoup à toi, tu sais. C'est un peu moins douloureux qu'avant. Parfois je t'en veux de m'avoir tant aimée. Peut-être que si tu m'avais moins aimée, mon amour, le mien, aurait été moins fort. Peut-être que ça aurait été moins dur. Et puis je me dis que c'est des conneries tout ça. Si tu m'avais moins aimée, les conséquences auraient été pire encore. Je crois que mon deuil n'est pas fait parce que je ne suis pas prête. Parce que faire son deuil c'est te laisser partir et que onze ans ne suffisent pas pour accepter ça.
Alors je te promène un peu partout où je vais. Tu es dans mon humour trop lourd et dans mes emportements trop récurrents. Je crois que tu es surtout dans mon imperturbable optimisme face à la beauté du monde. T'écrire me fait du bien. Je vais continuer, je crois.
À bientôt alors.
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Elle ne répond pas. Ma vie reste en suspens. J'ai l'impression de danser au bord de l'abîme.
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J'ai promis à Cora. J'ai promis à Cora. J'ai promis à Cora. J'ai promis à Cora. Et le visage de Tobias.
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Son odeur sur l’oreiller me bute. J’ai envie de brûler ses affaires. De brûler la maison. De brûler mon corps pour qu’il ne reste plus rien.
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Qu’est-ce que t’aurais fait toi ? Qu’est-ce t’aurais fait à ma place ?
Je le saurai jamais parce que la dernière chose que t’as faite c’est mourir et c’était pas l’idée du siècle.
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Le monstre est toujours là, tapi dans l’ombre. On ne l’entend plus quelques nuits alors on pense qu’il est parti.
Mais il suffit d’une phrase ou d’une pièce un peu trop sombre pour qu’il resurgisse. Sa voix est alors plus mélodieuse que jamais, ses sirènes plus dangereuses encore.
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The Poet’s Dream, c.1830 by Robert Walter Weir (American, 1803–1889)
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Je vois dans le suicide une profonde marque d’impolitesse.
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