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abanicoysudor · 9 years
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abanicoysudor · 9 years
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C'était l'Albufera.
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abanicoysudor · 9 years
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 Je te salue, l’ami, d’un bras engourdi. Bute pas sur la formule, tu vas voir, c’est trop bête. Depuis que je suis arrivée à Valence, il m’arrive des petites péripéties franchement marrantes mises bout à bout. Rien de quoi vouloir expressément revenir au bercail mais suffisamment pour me marrer amèrement en me demandant si celui qui est supposé être notre père à tous, notre créateur, serait pas en train de planifier ma noyade dans une piscine sans échelle*. 
 Je t’avais déjà raconté brièvement l’histoire de la carte bancaire, hein ? Bah, tu vois, ça c’est pas arrêté là. Voilà la liste non exhaustive des mésaventures qui me sont arrivées, c’est absolument pas chronologique, tu t’en doutes bien : pour commencer en douceur, j’ai perdu une de mes bagues préférées, si ce n’est la préférée. Une bague que m’avait offert mon cousin pour mes 18 ans et que j’avais dû casser le jour-même parce qu’elle était trop petite. Perte douloureuse mais deuil rapide. Rien que du matériel, la ferraille ça se remplace. 
On continue avec des problèmes d’autres techniques. Promis, c’est pas ma rotule qui a vrillé. Tout bêtement, copain, je te le dis si t’es aussi peu fin que moi, étrennes pas tes nouvelles chaussures quand tu crapahutes pendant 4 heures dans une nouvelle ville. Jamais. Sinon, tes tendons s’en souviendront longtemps. Et pour rester dans le thème pédestre, tu vas rire - un peu -, je me suis retrouvée à clopiner dans mon campus presque pieds-nus. J’avais pas spécialement envie de me la jouer petite fille aux allumettes, surtout que le temps ici le permet pas franchement, mais c’était le seul et unique mode de déplacement décent et -presque- discret que me permettait ma sandale aux sangles brisées. T’en fais pas, je suis rentrée dans la première boutique que j’ai pu trouvé pour me racheter de quoi reprendre ma balade mais, quand même, c’est cocasse, hein ? Dans la suite d’événements dont l’occurence ne dépend pas de moi, ajoutes une organisation bancale de la fac qui m’interdit l’accès à un cours et des papiers pour finaliser des demandes de bourses qui partent plus tard que prévus. 
 Maintenant, on va parler de ces choses qui auraient pu être évitées si j’avais été un peu plus connectée au monde sensible, au maintenant plutôt qu’ailleurs. On a déjà parlé de mon approche vachement empirique avec mon environnement et des bleus en témoignage. En vrai, rien de vraiment nouveau sous le soleil. Si les bleus prenaient forme de façon à indiquer là où je me suis trouvée ces derniers jours, on pourrait cartographier sur mon corps mes trajets. Enfin, tout ça, tu le sais. Ce que tu sais pas, c’est qu’on a failli mettre le feu à la cuisine avec l’un de mes colocs. Alors qu’on était à peine arriver dans l’appartement. Les cordons bleus d’ici, ça s’appelle des « San Jacobo », je peux t’assurer que c’est traitre au four. Surtout quand tu places du papier cuisson trop près des parois du four. Si t’additionnes à ça un miroir brisé, un tâche de javelle sur une robe et le fait d’avoir marché sur une bouse de molosse citadin -et même le mot bouse est un euphémisme devant l’ampleur de l’étron, tu peux qu’appuyer ma thèse du tout-puissant taquin. Alors si on revient au tout début, faut pas t’étonner si j’ai le bras mollasson à l’heure de te saluer, c’est qu’un moustique a cru bien faire en faisant de mon bras son festin. Et vu que je suis pas du genre à rester tranquille, j’ai gratté. Et gratté si fort que ça m’a donné envie de te raconter ces petites choses-là.
 Je vais te laisser, il commence à pleuvoir ici et il se fait tard. Ps : toujours pas d’éventail en vue, je m’évente avec le menu d’un restaurant chinois.  
(*Si tu as compris la référence aux Sims, topes-là)

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abanicoysudor · 9 years
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Sou eu a barata tonta.
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abanicoysudor · 9 years
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Toujours en vie.
10h01, mes écouteurs couvrent à peine le bruit de la circulation. J’ai l’impression d’immerger difficilement ce matin. D’un côté, tous les autres matins étaient  pris par les cours ou par un impératif qui m’obligeait à me lever. Mais tu vois, pour une fois que je pouvais dormir plus ou moins tranquillement -bruit de la circulation oblige-, je me lève à 9h et je ressens distinctement tous les points de fatigue et autres zones endolories par ces derniers jours. Pas que l’endroit soit particulièrement agressif mais j'imagine que mon corps a besoin d'être en contact frontal avec ce qui l’entoure pour s’approprier l’espace. Tous les différents bleus qui ornent mon corps, ce sont des penses-bêtes, des warning, ils comblent tant bien que mal la fonction que mes yeux ont du mal à exécuter : m’avertir que le sofa ou que la table basse est potentiellement dangereuse pour mes tibias. 
 Tout le monde dort encore dans l’appartement, on est trois à vivre sous le même toit. Rien à voir avec l’auberge espagnol où ça fornique à l’international. On se connaissait déjà à Strasbourg, même cours, même licence mais la cohabitation ouvre de nouvelles perspectives sur nos caractères respectifs et j’ai presque l’impression de découvrir que j’aime la vie en communauté. A suivre. 
 Après un peu plus d’une semaine à València, je te dirai que je m’aclimate doucement mais surement. Pour tout t’avouer, il y a un ou deux jours, je voulais déjà écrire mais le moral un peu miné par des événements sans importance m’a freiné. Puis, sans pour autant vouloir me censurer, j’ai préféré prendre du recul sur ces événements un peu naze. Je te le dis tout de suite, j’ai pas encore acheté d’éventail. Non, non, fronce pas les sourcils ! Je te le jure, mon fantasme inavouable, c’est pas de transpirer à grosse goute devant tout le monde. J’ai une bonne raison à ça, tu sais. La vérité, c’est que je vis un peu à crédit depuis que je suis arrivée. Non pas que je sois venue ici sans le sou -presque- mais une banque locale a décidé que ça devait être sympa d’avaler ma carte. Par goût pour l’exotisme, sans doute. Une carte française c’est pas courant dans le quartier (Je te dirai plus tard où je vis, promis). Du coup, j’ai contracté quelques dettes auprès de mes colocataires, alors t’imagines bien qu’entre m’acheter de quoi manger et un éventail, mon choix a vite été fait. 
Faut que j’y aille, je dois encore passer aux relations internationales de la fac pour signer des papiers de demandes de bourses. Erasmus, c’est bien sympa mais si t’as pas une thune, c’est pas la joie. Promis, la prochaine fois je me ferai plus éloquente et je te parlerai de la belle València et ses gangs. (Reine du teaser.)
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abanicoysudor · 9 years
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Beaucoup de chose à dire, si peu de temps.
vine
my art process if u were curious
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abanicoysudor · 9 years
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abanicoysudor · 9 years
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“Lo que no se mueve no se mejora”
Il est approximativement 6h50. Je pensais que j’allais dormir un brin plus mais faut croire que mon horloge interne est pas au diapason de mon désir profond de sommeil. Je m’envole vers l’Espagne d’ici quelques heures et tout ce que ça me provoque, c’est un vieille barre à l’estomac. Un mal-être insidieux, c’est certainement ce que doit ressentir un oisillon quand sa mère le tanne pour qu’il teste le grand plongeon dans le vide. Sauf que dans mon cas, personne m’y a poussé. Je l’ai voulu ce voyage, j’en ai rêvé autant qu’il me terrifie. Mais j’imagine que c’est ça, l’âge adulte, c’est quand tu prends des décisions en toute conscience mais que tu finisses par te chier dessus le moment venu. Je dramatise, mais c’est dans mon caractère. En même temps, si on met pas un peu de vie, un peu de passion dans ce qu’on ressent, qu’est-ce-qu’on s’emmerderait, non ? D’ailleurs, en parlant de souffrance, je pense sincèrement que la plupart des grands changements bénéfiques se font dans la douleur parce que sincèrement, t’auras beau dire à ton gosse de pas s’approcher du four, c’est seulement lorsqu’il aura la tronche cramée au quatrième degré qu’il saisira que le feu, ça brûle. Bon, entre nous, j’aimerais mieux éviter de me carboniser quoique ce soit pendant mon séjour. Surtout que le quatrième degré, c’est pas forcément le degré où tu restes en vie.  Revenons au présent, à maintenant, tout de suite, là et faisons l’inventaire de ce que j’ai pour ce départ : j’ai donc mal au bide, une valise qui menace de vomir son contenu, une ressemblance sourcilière avec Loana en 2001 (péripétie que je peine encore à assumer et pas de mon bon vouloir) et une peine à soigner tant bien que mal avec beaucoup de temps, de patience et de persuasion.  J’en suis là, on verra l’inventaire de retour. (Sinon, ça s’appelle abanico y sudor parce que je vais certainement m’en acheter une demie-douzaine parce que j’ai toujours très très chaud. )
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