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aissahamada-blog · 8 years ago

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Association humanitaire et caritative, les différences selon Aissa Hamada

Association humanitaire et caritative sont deux notions que beaucoup emploient sans pour autant connaître véritablement leur sens. Pour certains ces mots sont synonymes, pour d’autres ce sont des thèmes bien différents.

A la question de savoir si organisation humanitaire et caritative sont différentes, Aissa Hamada répond en faisant découvrir ses recherches.

La similitude entre association humanitaire et caritative selon Aissa Hamada

Avant d’établir la différence entre humanitaire et caritative, il faut d’abord définir ces deux mots qui malheureusement sont employés par abus. En donnant son avis sur ce lien You Tube, Aissa Hamada explique que l’humanitaire est une manière d’assister quelqu’un par des actions de solidarité en lui offrant de son temps ou une aide financière.

En somme, l’humanitaire se résume en des gestes d’entraide au bénéfice de populations du monde entier vivant dans la précarité. Elles sont soit pauvres soit sinistrées à la suite d’une catastrophe soit victimes d’une guerre.

Une organisation caritative se définit comme étant une structure à but non lucratif qui agit dans le bénévolat. Son objectif est de secourir et assister les plus démunis. Dans l’espace européen, le rôle des projets associatifs est reconnu dans la mesure où ils complètent les actions gouvernementales en matière d’éducation par exemple. Mais la définition légale de l’organisme caritatif reste encore imprécise. Cette incertitude offre la possibilité à chaque pays européen de la définir selon sa conception. C’est pourquoi il existe selon les Etats des structures d’utilité publique, caritatives, agréées ou reconnues. Dans cette perspective, la légalité accordée à certaines associations va lui permettre de bénéficier de certains avantages fiscaux. Elles peuvent recevoir des legs et dons, donnant lieu à des déductions fiscales. Une organisation reconnue par un Etat lui confère la garantie du sérieux.

Selon Aissa Hamada, la définition donnée à un organisme caritatif légal est variable puisqu’elle change d’un pays à un autre. Avec certains, il existe des critères bien précis qui définissent leur légalité. C’est le cas des associations loi 1901 en France. Avec d’autres, cette notion n’existe pas. Le caractère de charité est laissé libre aux organisations qui se l’attribuent elles-mêmes.

Datant depuis le XIVe siècle, le mot charité était beaucoup utilisé autrefois avant de disparaître. Il a fait sa réapparition dans la seconde moitié du XXe siècle. Aujourd’hui, bon nombre d’organismes se regroupent le plus souvent dans les organisations internationales.

Parlant de la confusion proprement dite, il est important de commencer par l’énumération des points que ces deux notions ont en commun. Ainsi, les groupements humanitaire et caritatif s’intéressent tous deux à l’aide aux populations vulnérables et démunies. Leur objectif est d’assister matériellement et financièrement les situations individuelles et collectives de détresse. Elles viennent secourir, sans distinction aucune, toutes les personnes se trouvant en difficulté dans différents domaines tels que la drogue, l’exclusion sociale, le sans domicile fixe, la migration, la solitude de personne du troisième âge, la maladie, la maltraitance, la catastrophe et la guerre, etc.

En général, le contenu de la majorité de projet associatif (humanitaire et caritative) est caractérisé par des valeurs parfois religieuses présentant des rapports de solidarité, de défense du principe d’humanité, de sentiment d’altruisme et de générosité. Tous ces groupes mettent en avant le volet urgent de leurs actions. C’est dans ce domaine que prospèrent la plupart des organisations humanitaires qui s’octroient la dimension internationale pour leur projet. Les explications de Aissa Hamada (cliquez ici pour mieux le connaitre) précisent que les associations caritatives et humanitaires sont porteuses de valeurs, un des fondamentaux qui les caractérisent.

Pour information, il y a environ 40000 structures identifiées dans cette rubrique, ce nombre représente 4% du total de ces structures, seulement 13% d’entre elles travaillent avec des salariés. Elles ont en moyenne 24 ans, un âge avoisinant celui de l’ensemble de celles regroupées sous la loi 1901.

Quelle est la différence entre groupement humanitaire et caritative ?

La différence entre ces deux notions réside dans les profondeurs de leur définition. En effet, elles sont des acteurs bien différents du monde de la générosité. Cela dépend de la conception de chacun.

Des détails donnés par Aissa Hamada, il ressort qu’une ONG est généralement un grand organisme ayant une dimension internationale. Leurs activités portent le plus souvent sur des actions altruistes, sociales ou environnementales. Elles jouent des rôles presque politiques, mettant ainsi des pressions sur les états pendant leur fonctionnement.

Quant à l’association caritative, elle est vue dans une dimension locale ou nationale. Les informations sur ce lien donnent à croire qu’elles œuvrent pour la bienfaisance dans des domaines variables tels que les centres d’intérêt artistiques par exemple.

Pour être claire, elle n’est vraiment pas définie en tant que telle par aucune loi. Cependant, il est facile de la reconnaître par son but non lucratif. Elle se distingue de humanitaire par ses secours et assistance aux personnes pauvres qui sont dans les besoins. Ces structures sont qualifiées de bienfaisance. C’est pourquoi, il faut éviter de confondre humanitaire et caritative.

Etant des structures d’utilité publique, celles caritatives peuvent faire appel à la générosité publique et recevoir des dons. Ce qu’il faut savoir, c’est que les groupements d’utilité publique obéissent à des réglementations selon les articles 8 à 15 du décret du 16 août 1901 relative à loi du 1er juillet 1901. Le régime des associations et des fondations a été facilité grâce à l’ordonnance n°2015-904 du 23 juillet 2015. Avec le décret n°2017-908 du 16 mai 2017 il est possible de modifier la déclaration préalable imposée aux structures voulant faire appel à la générosité publique. L’administration chargée d’effectuer ces modifications ainsi que d’autres mentions nécessaires y sont détaillées.

Visitez le site d’Aissa Hamada, il précise que sur le plan juridique, la plupart des œuvres de bienfaisance sont attribuées au secteur associatif d’utilité publique à but non lucratif. Selon la loi de 1901, pour monter un projet caritatif, il faut d’abord le créer et le déclarer suivant les critères de ladite loi.

Il ne pourra être reconnu que s’il totalise au moins 3 ans d’existence et si elle respecte également les conditions suivantes :

• Le but recherché doit être celui de l’intérêt général. Il doit éviter toute activité visant la défense des intérêts de ses membres, mais bien au contraire ceux des autres • Ces œuvres doivent s’étendre au-delà du cadre local • Le nombre d’adhérents doit être significatif, c’est-à-dire au minimum 200 personnes • La comptabilité doit être tenue avec honnêteté • Désintéresser la gestion financière ainsi qu’assurer le fonctionnement démocratique, il faut que les statuts garantissent cela • Confirmer une situation financière solide. Pour ce faire il doit remplir les conditions qui suivent :

o les résultats des 3 derniers exercices doivent être positifs o normalement les ressources propres annuelles doivent atteindre au moins 46 000 € o les subventions publiques ne doivent pas dépasser la moitié des ressources

Toutes les demandes de reconnaissance de l’utilité publique sont à adresser au ministère de l’intérieur, même si elle se fait par décret. Le ministère de l’intérieur dispose d’un modèle de statuts qui peut inspirer toute personne voulant créer une association loi 1901. Celle déclarée d’utilité publique peut recevoir des dons et des legs.

Elle a la possibilité de solliciter des dons :

• localement, sur la voie publique, une fois obtenue une autorisation de la mairie ou de la préfecture dont dépend son siège ou encore il faut être autorisé par le préfet de police à Paris • par appel public à la générosité : cela fait l’objet d’une demande préalable • par souscription qui doit provenir d’un tiers pour financer un projet précis • par manifestation de bienfaisance : elle est autorisée à organiser jusqu’à 6 manifestations dans l’année. Dans ce cas, elles ont lieu dans un endroit public et il est exigé un accord du maire de la commune

La reconnaissance d’utilité publique permet aussi à un groupe loi 1901 de recevoir des dons manuels, c’est-à-dire des dons qui se passent de la main à la main sans acte notarié. Si les donateurs présentent des justifications (reçu), ils bénéficient de réductions d’impôts.

L’expérience d’Aissa Hamada confirme que contrairement aux dons manuels, pour recevoir les legs et donations, la présence d’un notaire est indispensable.

D’autres informations sont intéressantes pour ceux qui veulent monter leur projet. Sachez que le dirigeant d’un projet associatif est avant tout une personne physique ayant en sa possession un mandat de l’assemblée générale. Il doit avoir un bureau qui doit être l’organe exécutif.

Tout comme l’organisation caritative, celle humanitaire vient aussi en aide aux populations les plus démunies dans le monde, notamment en France dans les situations de catastrophe naturelle. De ce qui précède, est-ce que quelqu’un peut dire qu’il y a une différence notable entre les projets caritatifs et humanitaire ?

Aissa Hamada souligne toutefois que juridiquement les deux notions sont proches l’une de l’autre. Généralement elles interviennent dans leur pays d’origine. En France par exemple elles sont réglementées par les mêmes statuts.

Leur légitimité provient de la reconnaissance que les institutions leur octroient en faisant d’elles des interlocuteurs privilégiés. Dans le fonctionnement, organisations et associations se comportent comme des structures qui ne recherchent pas le profit. Certes elles emploient des salariés, mais les activités ne visent pas le bénéfice financier.

La différence est qu’aujourd’hui la plupart des ONG avancent sur le modèle professionnel alors que celles caritatives demeurent encore traditionnelles dans le fonctionnement.

La taille et le champ d’action des secteurs associatifs sont variés, il y a de très grandes associations parapubliques et de très petites qui sont souvent artistiques localisées dans les villages. Néanmoins elles sont toutes cadrées par la loi de 1901. Elles sont pour la plupart d’intérêt général, reconnues d’utilité publique, sportives. Les structures associatives peuvent également avoir pour but de défendre l’environnement, les consommateurs ou les fédérations.

Hormis les différences au niveau de la structure et du fonctionnement, il est à noter que la différence majeure se trouve sur la façon de voir ces organisations dixit Aissa Hamada En réalité les compétences attribuées aux ONG sont assez importantes de telle manière qu’elles constituent un groupe de pressions sur les détenteurs de puissance et de pouvoir, les Etats ou gouvernances internationales.

C’est pourquoi, il y a des organisations dites « parapubliques » qui se sont chargées de certains services issus des collectivités. Il est vrai qu’elles travaillent pour un intérêt public, mais ce sont les autorités publiques qui impulsent leur rôle. Partant de ce constat, il est remarqué que les fondations humanitaires et caritatives ont des missions proches les unes des autres.

C’est pour cela que certains n’hésitent pas à dire qu’elles œuvrent pour un intérêt commun même si leurs actions et leur poids sur la scène internationale sont différents.

Le traitement à leur accorder, la publicité et la légitimité dont elles jouissent sont des éléments clés qui leur offrent une importance indiscutable. Cependant la frontière entre humanitaire et caritatif reste encore floue quand bien qu’elles se professionnalisent toutes aujourd’hui.

Il est bon de savoir que malgré les avancés et leur importance, elles sont toutes contrôlées de la même manière, c’est-à-dire que la gestion transparente, la légitimité (être reconnue d’utilité publique), la concurrence intestine avec les structures et institutions publiques sont suivies de près.

Qu’est-ce qu’une association ?

Souvent certaines personnes confondent une association et une Organisation Non Gouvernementale (ONG). Sachez que les deux thèmes sont différents comme traité dans les paragraphes précédents. En France par exemple, les associations sont régies par la loi de 1901 en son article 1er.

Elle les définit comme étant une convention par laquelle au moins deux personnes rassemblent leurs connaissances et leurs activités pour un but non lucratif, elles ne recherchent pas le profit pour les membres. Toute structure légale doit être déclarée afin de bénéficier d’un statut juridique. Cela lui donne une certaine légitimité. Pour être reconnue d’utilité publique par décret du Conseil d’Etat, elle doit avoir un objet d’intérêt général. Grâce à cet acte, elle peut recevoir des dons et des legs.

La loi du 21 juillet 2014 élargie leur champ d’action, elle les légitime en leur octroyant le titre de grands acteurs à part entière de l’économie sociale et solidaire.

Aissa Hamada cite les organes les régissant :

• Une assemblée générale qui se réunit au moins une fois par an pour examiner les grandes questions • Un Conseil d’Administration composé d’administrateurs qui sont chargés de gérer et d’assurer le bon fonctionnement • Un bureau ou instance de direction • Des membres essentiellement composé des fondateurs, membres actifs et donateurs

Généralement elles bénéficient d’un cadre plus souple. L’objet est réduit à deux principes essentiels. Le premier consiste à ne pas porter atteinte à l’ordre public, le second interdit le partage de profit entre les membres. Il s’agit en principe de groupement de solidarité.

Comment se définit une ONG ?

Les ONG se définissent comme des organisations qui ne sont dotées d’aucune autorité publique. Elles n’ont pas de statut juridique légal. Leur constitution est d’origine privée, les activités visent des objectifs non rémunérateurs pour les membres. Selon la charte des Nations Unies, article 71, dispositions consacrées à ECOSOC, une Organisation Non Gouvernementale (ONG) doit assurer une indépendance financière, afficher la neutralité politique et respecter le principe d’intérêt public.

En effet, ni le droit français ni même le droit international ne peut définir avec précision la notion d’ONG. Ce qui est sûr c’est qu’en France ces organisations peuvent être créées suivant le statut d’association ou selon le statut de fondation. Ces deux régimes sont bien différents dans la mesure où la première est perçue comme un ensemble de personnes alors que la deuxième est d’utilité publique, elle se caractérise par une affectation de patrimoine par une personne physique ou morale pour une cause.

Aissa Hamada sait qu’une des questions récurrentes est de savoir d’où vient leur financement nécessaire à leur fonctionnement ? Les résultats d’une étude ont montré que les fonds publics destinés aux organisations représentent une faible proportion, contrairement à ce que de nombreuses personnes pensent généralement.

Par exemple en 2015, l’ensemble des structures non gouvernementales ont été financées à 53% par des ressources privées et à 47% par des fonds publics. C’est vrai que les financements d’origine privée demeurent majoritaires par rapport aux apports publics, mais aujourd’hui le montant de ces fonds privés est en baisse.

Quels sont les domaines d’intervention des ONG ?

De façon générale, ONG et associations interviennent dans de domaines divers comme la solidarité locale ou internationale, l’environnement, la santé, la culture et les loisirs, l’éducation pour tous, le sport, la citoyenneté et autres. Leurs champs d’action sont étendus en fonction des buts recherchés. Elles peuvent exercer aussi bien en France qu’à l’étranger. Concernant les organisations de solidarité internationale, elles ont le choix de s’intéresser aux projets humanitaires à caractère urgent comme la catastrophe naturelle par exemple. Les sujets de développement à long terme tels que faire du plaidoyer et réaliser des activités éducatives à la citoyenneté et à la solidarité internationale sont des œuvres auxquelles s’intéressent généralement les ONG.

L’emploi au sein des associations

Les structures de solidarité ont des formes d’engagement variées. En leur sein, il y a à la fois des salariés, des volontaires et des bénévoles, elles disposent de nombreux types de contrat de travail. Ces dispositions constituent un avantage en termes de défi sur le plan managérial et de direction.

Les recherches d’ Aissa Hamada ont trouvé des statistiques en France qui livrent que plus de 130.000 de ces structures emploient environ 1 812 970. Il y a peu de salariés avec les associations de solidarité, la majorité des employés travaillent au siège. Avec peu de moyens financiers, ces structures s’intéressent au recrutement de personnes polyvalentes et autonomes. Ces recrues doivent montrer leur motivation et leur adhésion aux valeurs établies. Leur détermination et engagement sont exigés. Les employés qui peuvent travailler �� l’étranger bénéficient du statut de « salarié expatrié ».

Par ailleurs, associations de solidarité et ONG ont la même manière de fonctionner. Leur méthode s’appuie largement sur l’engagement des membres bénévoles. Par exemple en France, ce sont essentiellement les bénévoles qui sont délégués pour soutenir et animer leurs actions. Les membres dits volontaires ne sont pas en reste. La France est un des pays de l’espace européen qui dispose de plusieurs systèmes de volontariat à l’image du service civique. Au nom du Volontariat de Solidarité Internationale, de nombreux groupements de solidarité recrutent le plus souvent des volontaires.

Les domaines d’activité de chaque structure déterminent les types de métier et les contextes. Ainsi vous pouvez être recruté pour intervenir dans le secteur de l’environnement, la santé, la culture… Selon le contexte et types d’action exercée, vous pouvez aussi être dans les plaidoyers, projets de réponse à des urgences humanitaires ou dans l’éducation à la citoyenneté.

A l’instar des sociétés privées, il existe de nombreux domaines d’activité. Il y a des métiers techniques, de la coordination et de la gestion de projets ou de partenariats et métiers supports. Leur exercice prend en compte l’aspect social et la dimension interculturelle.

Comme les établissements publics ou privés, les organisations disposent des sièges bien structurés avec des services de finances, d’administration, de communication, des ressources humaines, de gestion de projet…Ils sont qualifiés de métiers « transversaux ». Il existe aussi des postes transposables dans les secteurs de la santé, du paramédical, de l’éducation ou du social. C’est pourquoi au sein de ces groupes, il y a des médecins, enseignants, assistants de service social etc., partage Aissa Hamada.

De même, la plupart des associations de solidarité proposent souvent des métiers spécifiques au secteur de l’humanitaire. C’est pour cela que le personnel comprend quelques fois des responsables de projets spécialisés en eau, hygiène et assainissement humanitaire ou encore en nutrition et ou malnutrition. Leur rôle sur les lieux consiste à répondre directement à des besoins par des dons directs de nourritures, médicaments, vêtements, abris et de moyens de communication. L’humanitaire fait aussi des dons d’argents à des bienfaiteurs locaux ou envoie le personnel qualifié en vue d’apporter une expertise à ceux qui sont assistés.

De façon résumée, voici les principaux critères qui permettent de définir une ONG :

• La recherche de but non lucratif de son action • Une autonomie financière • Une indépendance politique • La notion d'intérêt public

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aissahamada-blog · 8 years ago

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La définition et les caractéristiques de l’autisme par Aissa Hamada

L’autisme est un trouble neurologique qui se caractérise par la dégradation des échanges sociaux, de la communication et du comportement. Il pousse la personne atteinte à s’isoler du monde extérieur. Les symptômes sont le plus souvent détectés par les parents avant que l’enfant atteigne 3 ans.

Cette affection, auparavant considéré comme unique et rare, s’est rapidement développée pour désigner un regroupement de différents troubles aux symptômes communs appel�� TSA (Trouble du Spectre de l’Autisme). Aissa Hamada rapporte que selon l’OMS, elle affecte les fonctions du cerveau et se classe plutôt dans les maladies neurologiques que celles psychologiques et psychiatriques.

Les origines de l’autisme présenté par Aissa Hamada

C’est une pathologie précoce qui se caractérise par 3 éléments cumulatifs tels que la perturbation des interactions sociales, les problèmes de communication verbale et non verbale et du comportement. Toutes les personnes touchées présentent des comportements cliniques identiques, explique Aissa Hamada sur sa page Facebook.

Elle est d’une part d’origine génétique, l’un ou les deux parents sont atteints, et d’autre part d’origine environnementale à cause de l’influence du monde extérieur. La diversité des caractères héréditaires de cette pathologie suggère qu’elle n’est que le stade final de petits éléments présents dans les gènes.

Elle se manifeste lors de la formation des réseaux neuronaux et au niveau du fonctionnement des synapses.

Comment diagnostiquer la maladie ?

Aissa Hamada précise que le diagnostic est très minutieux et s’opère sur la base de caractéristiques du comportement et du développement social.

L’autisme est de plus en plus difficile à vérifier du fait de la variabilité des symptômes, de l’âge de la personne atteinte et de la combinaison d’autres troubles comme une épilepsie ou un retard du développement intellectuel.

Les enfants adoptent certains comportements identiques :

• Impression d’indifférence au monde sonore et aux personnes • Absence de tentative de communication avec son entourage par les gestes ou la parole • Regard périphérique • Décalage avec le comportement des autres enfants

Les médecins se basent sur des critères bien définis pour diagnostiquer l’autisme :

Altération qualitative de l’interaction sociale

L’altération est marquée dans l’usage de divers comportements non verbaux. Les spécialistes utilisent la plupart du temps le contact visuel, les postures corporelles, la mimique faciale pour la régularisation des interactions sociales. Pour eux, l’incapacité à l’établissement des relations correspond au niveau du développement.

Le manque de spontanéité et de réciprocité émotionnelle ou sociale mérite une étude rigoureuse pour établir les relations d’un enfant autiste à son entourage.

Altération de la communication

L’absence totale ou le retard de développement du langage parlé a besoin d’être éradiqué par d’autres moyens de communication comme la mimique ou le geste selon Aissa Hamada (suivre son parcours ici), un bénévole qui lutte contre les troubles autistiques.

L’incapacité à soutenir ou à engendrer la conversation avec les autres peut être traitée si la victime maîtrise de manière suffisante le langage et il en est de même pour l’usage répétitif et stéréotypé de ce dernier.

L’absence du jeu d’imitation sociale ou du jeu de « faire semblant » spontané et varié est traitable puisque cela correspond au niveau de son développement.

La préoccupation des centres d’intérêt restreints et stéréotypés nécessite des traitements spéciaux puisque cela peut causer une anormalité dans son orientation ou dans son intensité.

Les caractéristiques et signes révélateurs de l’autisme

L’autisme est une maladie neurologique qui provoque une isolation et un refus de communiquer de la part de la personne atteinte. Il présente des perturbations de la communication verbale et non verbale, des altérations qualitatives des interactions sociales, des comportements restreints, répétitifs et stéréotypés.

Ces différentes caractéristiques se remarquent chez les enfants avant l’âge de 18 mois ou de 24 mois le plus souvent par des parents présentant des troubles similaires.

Les différents signes de l’autisme comme l’absence de babillage à 12 mois, l’absence de gestes communicatifs, l'absence de communication verbale avec l’entourage jusqu’à 24 mois nécessitent de consulter rapidement.

Aissa Hamada décrit ci-après les différents symptômes chez l’enfant de moins de 3 ans :

• Trop calme ou trop agité, distant • Impression de ne pas s’intéresser aux choses qui l’entoure • Troubles du sommeil ou de l’alimentation • Posture anormale • Mouvements répétitifs comme les balancements • Passivité, niveau faible de réaction ou d’anticipation • Manque d’intérêt pour autrui • Difficulté dans l’accrochage visuel • Difficulté dans l’imitation • Retard ou altération du langage • Difficulté à désigner un objet à autrui • Absence de « faire semblant » • Intérêts inhabituels et activités répétitives avec les objets

Aissa Hamada revient sur les comportements particuliers d’un enfant autiste en les classant par type.

Mouvements corporels stéréotypés

Un enfant autiste effectue des mouvements répétitifs et inhabituels qui l’empêchent de se concentrer sur ses activités. En effet, il agite ou tape souvent les mains, fait des grimaces, claque les doigts, se berce, etc.

Ces comportements sont difficiles à restreindre s’il n’y a aucune action ciblée. Ils peuvent se renforcer tant que d’autres comportements adéquats ne puissent les remplacer. Ces actions deviennent des habitudes au fur et à mesure que l’enfant grandit.

Prédilection pour un sujet particulier

L’attention du malade est généralement captée par un seul centre d’intérêt qui peut envahir tout son entourage. Il peut s’agir des dessins animés, des animaux préhistoriques, des langues anciennes, de l’égyptologie, etc.

Les communications réceptives et expressives

Il a une difficulté à employer et à comprendre correctement le langage, les expressions faciales et les gestes. Parfois, il rit alors qu’on le gronde ou il sautille puisque la situation l’excite. Il n’a aucune compréhension de l’idée abstraite et ne comprend pas souvent le sens figuré des expressions ou mots puisqu’il les interprète au sens propre.

L’absence d’interaction lors d’une discussion est fréquente chez lui, il ne pose pas de questions et préfère plutôt répéter les phrases ou les mots.

Quel traitement alors ?

Cette pathologie se présente sous trois formes dont celle précoce qui se manifeste dès les premiers mois, celle qui débute après l’âge d’un ou 2 ans et celle qui surgit après 2 ans.

Ceux qui connaissent bien la maladie (Qui est Aissa Hamada ?) savent qu’elle ne possède pas encore de traitement curatif, les seuls soins possibles reposent sur la psychothérapie de l'enfant, la tentative de développer des relations sociales, la prise de médicaments et la prise en charge des proches avec les méthodes ABA et TEACCH.

Ces prises en charge ont pour but de faciliter l’intégration et les conditions de vie des personnes atteintes.

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aissahamada-blog · 8 years ago

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Interview d’Aissa Hamada sur comment reconnaitre l'autisme

L’autisme est une pathologie neurologique précoce liée au développement de l’enfant. Il apparait généralement vers l’âge de 3 ans. Il se caractérise par la dégradation des échanges sociaux, de la communication et du comportement. Il pousse la personne atteinte à s’isoler du monde extérieur. La maladie agit sur le patient et le pousse à avoir des comportements restreints, répétitifs et stéréotypés.

Les différents signes de l’autisme avec Aissa Hamada

La prise en charge de ce trouble dépend de la rapidité de son dépistage, publie Aissa Hamada et l’autisme.

Les signes de l’autisme sont difficiles à diagnostiquer, car ils apparaissent en fonction de la gravité de la maladie, mais trois types de symptômes sont établis quel que soit le degré de sévérité.

Les troubles de la communication font surgir un langage embrouillé. La personne atteinte répète en écho ce qu’elle entend et le langage non verbal est très mal maitrisé.

Les troubles du comportement sont du ressort des mouvements. L’autiste répète les mêmes actions, les mêmes activités avec les mêmes objets. Il manque d’intérêt pour d’autres loisirs.

Les troubles de relations sociales font du malade un cas social, car il est indifférent aux autres, il ne participe à aucune activité de groupe.

Les premiers signes surgissent lentement, sans parfois être perçus au cours de la première année de vie. Lorsque les symptômes sont plus visibles, le médecin pose ainsi son diagnostic. L’âge idéal de détection de cette maladie est de 18 mois afin d’intervenir plus rapidement.

Les petites victimes présentent quelques signes qui peuvent alerter les parents :

• Une perte soudaine des aptitudes du langage • Une désocialisation brutale • Aucun babillage ou geste pour communiquer avant un an • Aucun mot avant l'âge de 18 mois • Aucune phrase de deux mots de manière spontanée avant deux ans

D’autres indices plus discrets apparaissent également, comme le manque de sourire, il sourit peu et est indifférent aux sourires qu’on lui fait, ou le manque de réaction à l’entente de son prénom.

Seul un spécialiste peut dépister un trouble de ce genre selon les précisions d’Aissa Hamada.

Signes précoces de l’autisme

Diagnostiquer l’autisme rapidement est très important pour l’administration d’un traitement.

L’absence de contact social est le premier point. Le patient entre en relation avec autrui de manière étrange (anormale). Il ne regarde pas dans les yeux des personnes qui se penchent vers lui.

Le jeu imaginatif est le deuxième élément. L’enfant autiste est incapable de faire semblant de manger, de nettoyer ou d’autres choses avec des jouets, or cette aptitude devrait être innée.

Le langage constitue le troisième facteur. La victime présente des déficiences de langage. Il ne comprend pas bien certaines explications et exprime difficilement sa pensée par des mots. Il ne forme pas de phrase.

Le point suivant est l’acceptation du changement. Il est difficile pour l’enfant autiste de changer de jouet, de chambre, de travail, de programme, de classe, de professeur, etc. Une brusque modification peut causer une crise de colère ou de pleurs (limite maniaque).

Le dernier signe cité par Aissa Hamada (Suivre son parcours ici) est les gestes stéréotypés. Le patient effectue des gestes inutiles, répétés avec énervement, comme agiter les mains, les porter l'une vers l'autre de façon répétée et rapide, se balancer, tourner sur soi, etc.

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aissahamada-blog · 8 years ago

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Tout savoir sur l’autisme avec Aissa Hamada

L’autisme désigne des problèmes comportementaux, qui se manifestent dès les premières années de la vie. Les personnes atteintes présentent des difficultés à comprendre les informations sociales comme les conversations, le langage verbal et corporel, etc. Ils sont caractérisés comme « troubles envahissants du développement » (TED) selon l’OMS.

Aissa Hamada soutient que la maladie comprend 3 éléments cumulatifs dont l’altération des échanges sociales, le souci de communication et la présence de comportements restreints et répétitifs.

La multiplicité des symptômes ne permet pas de comprendre à 100% l’origine ou la nature de cette maladie.

La manifestation, les symptômes te le diagnostic de l’autisme avec Aissa Hamada

L’autisme se caractérise par le développement de perturbations comportementales dans différents domaines d’interactions sociales où la communication et la sensibilité émotionnelle sont présentes.

Aissa Hamada explique les différents types :

• Le TSA ou Trouble du Spectre Autistique désigne l’ensemble des troubles envahissants du développement. Les patients présentent des difficultés à communiquer, des gestes répétitifs ou encore des centres d'intérêts très limités • L’autisme infantile regroupe plusieurs pathologies. Il survient dès l’enfance et la personne atteinte s’isole pour complètement se déconnecter de la réalité. Ce type d’autisme comporte le syndrome d’Asperger ou d’« idiots savants » où les victimes possèdent des facultés intellectuelles développées • L’autisme atypique n’apparait qu’au bout de 3 ans et les enfants atteints peuvent ne présenter qu’un certain nombre de symptômes • L’autisme de haut niveau qui est rare présente des symptômes identiques à l’autisme infantile, mais les malades parviennent à interagir avec les autres

Les problèmes de cette affection neurologique se manifestent le plus souvent par des limites intellectuelles, par l’épilepsie ou par des carences motrices et sensorielles.

Les symptômes sont multiples et difficiles à diagnostiquer avec le temps. Ils sont généralement perçus par les parents présentant des troubles similaires.

Voici les signes chez les enfants de moins de 3 ans cité par Aissa Hamada (suivre ce lien pour plus de détails) :

• Taux de réaction et d’anticipation faible • Impression de ne pas s’intéresser au monde environnant • Troubles du sommeil ou de l’alimentation • Posture singulière • Mouvements répétitifs comme les balancements • Manque d’attention vis-à vis des autres • Difficulté à concentrer le regard sur un point ou un objet • Difficulté à imiter les gestes de quelqu’un d’autre • Retard ou perturbation du langage • Difficulté dans la désignation d’un objet à autrui • Activités répétitives avec les objets • Absence de babillage

Le diagnostic

La maladie se présente sous trois formes, la forme précoce qui se manifeste dès les premiers mois, celle qui débute après un ou 2 ans et celle qui surgit après 2 ans.

Le diagnostic est avant tout clinique et nécessite plusieurs examens. Le médecin traitant doit faire suivre l’enfant par une équipe pluridisciplinaire spécialisée en préparant psychologiquement sa famille.

L’enfant est ainsi placé en observation où les médecins font des mises en situation de communication, d'interactivité et d’évaluation du développement psychomoteur, afin d’éliminer les autres pathologies présentant une symptomatologie proche de l'autisme.

On n’a pas encore trouvé de traitement curatif, les seules possibilités reposent sur des prises en charge sous forme de consultations répétées pour faciliter l’intégration et les conditions de vie des victimes.

Le nombre de victime de cette maladie est surprenant, Aissa Hamada sur son compte Linkedin, donne des précisions chiffrées.

Les statistiques sur l’autisme

Selon les explications d’Aissa Hamada, les taux de prévalence de cette pathologie sont compris entre 5 et 10% sur 10 000 personnes, avec un taux de 21% si les cas de retard mental sévère sont ajoutés. Une naissance sur 150 aujourd’hui peut être touchée avec une tendance de 4 garçons pour une fille.

D’après Aissa Hamada, les recherches se font depuis plus de 10 ans par le programme de suivi épidémiologique ADDM (Autism and Developmental Disabilities Monitoring) des CDCP (Centers for Disease Control and Prevention) aux Etats-Unis.

Les chercheurs présentent les données statistiques grâce à des indicateurs analysés à partir des dossiers de santé et des dossiers scolaires des enfants âgés de 8 ans de 14 communautés américaines, soit 8% des enfants américains de cet âge.

Le taux de prévalence a ainsi augmenté de 78% entre 2002 et 2008, 1 enfant sur 88 en Mars 2012 et 1 enfant sur 50 en Mai 2013. Il ne fait que croître au fil des années.

Visiter le site d’Aissa Hamada

En d’autres termes :

• 4 fois plus de garçons que de filles sont diagnostiqués de Troubles du Spectre de l’Autisme • Un grand nombre d’enfants sont jugés atteints avant l’âge de 4 ans • Une grande majorité des enfants diagnostiqués, soit 62%, ne présentent aucune carence intellectuelle • La moitié des malades de TSA présentent un QI inférieur à 70 • Environ 5 millions de personnes sont victimes dans les pays de l’UE

Le CDCP affirme également pour l’année 2016 que le tiers des malades ont une déficience intellectuelle (DI), le quart ont une intelligence limitée, 44% ont une intelligence normale ou supérieure à la moyenne et qu’un enfant sur 68, soit 1 garçon sur 42 est touché.

Les chercheurs supposent donc une augmentation de diagnostics d’autisme chez les enfants, autant que de dépistage de SIDA, de cancer et de diabète réunis.

Quelques rapports sur la relation entre ce trouble et les conditions prénatales et de naissance

De multiples correspondances avec les comportements parentaux sont établis avec les causes de cette pathologie.

Aissa Hamada livre quelques corrélations :

• L’acide valproïque, médicament antiépileptique utilisé par les femmes enceintes, semble la provoquer chez l’enfant • La consommation d’alcool par une femme enceinte même en faible quantité peut occasionner des troubles du spectre de l’alcoolisation fœtale (TSAF), une symptomatologie qu’on distingue difficilement du spectre autistique • L’exposition de la femme enceinte à la pollution atmosphérique • Les troubles respiratoires périnatals • Les maltraitances subies par la mère pendant son enfance • Les naissances prématurées, par césarienne et les nouveaux nés trop légers • Les carences en vitamine D et acide folique de la femme enceinte • Les concentrations élevées de testostérone pendant la grossesse • Le développement d’un diabète gestationnel • L’inhalation d’insecticides (famille des organophosphorés et des pyréthroïdes) par la femme enceinte

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aissahamada-blog · 8 years ago

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Les belles découvertes en parapentes

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aissahamada-blog · 8 years ago

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Pour rester dans le monde des oiseaux...

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aissahamada-blog · 8 years ago

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Et ne vous faites pas avoir par le miroir aux alouettes ! ;)

Bonne semaine à tous

15 expressions autour des oiseaux

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aissahamada-blog · 8 years ago

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La musique chasse la haine chez ceux qui sont sans amour. Elle donne la paix à ceux qui sont sans repos, elle console ceux qui pleurent.

Pablo Casals Artiste, Compositeur, Musicien, Violoncelliste (1876 - 1973)

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aissahamada-blog · 8 years ago

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Les jeux vidéo au programme des JO de 2024 à Paris ?

Question vue sur Le Point Sport

Alors que l'attribution des Jeux olympiques d'été de 2024 à Paris ne fait plus de doute, il n'est pas impossible que l'on y retrouve des épreuves d'e-sport.

Le coprésident du comité Paris 2024, Tony Estanguet, a déclaré dans une interview accordée à l'agence Associated Press qu'il était favorable à l'addition au programme d'épreuve d'e-sport, ces compétitions de jeux vidéo qui attirent des milliers de spectateurs qui viennent voir s'affronter les meilleurs joueurs du monde. « Il faut que l'on s'y intéresse, parce qu'on ne peut pas dire ce n'est pas nous. Ça ne concerne pas les Jeux olympiques », a-t-il expliqué, laissant entendre qu'il fallait élargir la cible du rendez-vous olympique. « Les jeunes, oui, ils s'intéressent à l'e-sport et à ce genre de chose. Regardons tout ça. Rencontrons-les. Voyons si nous pouvons établir des liens », ajoute-t-il.

L'ajout de nouvelles disciplines au programme olympique fait de façon systématique l'objet d'un débat, certains sports laissant perplexes certains amateurs, qui jugent qu'ils n'y ont pas forcément leur place. Ce fut notamment le cas pour le beach-volley, ou plus récemment pour le golf. La perspective des Jeux d'été dans la capitale française a d'ailleurs poussé certaines disciplines à faire acte de candidature. C'est le cas par exemple de la pétanque, dont le président de la Fédération française, Michel Desbois, souhaite faire un sport olympique : « Notre légitimité est prouvée en tant que sport. Cette discipline requiert des qualités d'adresse, de résistance et d'équilibre comme d'autres sports qui sont déjà présents aux JO. »

Pas de décision avant 2020

L'e-sport connaît depuis plusieurs années un essor impressionnant, devenant une « industrie » générant des millions d'euros à partir d'affrontements diffusés en direct entre joueurs sur des titres comme FIFA, League of Legends ou Call of Duty. Des épreuves de ce genre ont d'ailleurs été intégrées au programme des Jeux asiatiques de 2022, dans une région du monde où cette discipline florissante est déjà durablement installée. Il n'est cependant pas certain que le Comité international olympique soit aussi enthousiaste à s'engager sur cette voie. Le programme des épreuves des JO de 2024 ne sera cependant pas décidé avant l'année 2020, après les Jeux de Tokyo.

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aissahamada-blog · 8 years ago

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Les apparences comptent… n'oubliez pas de sourire.

Nelson Mandela

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aissahamada-blog · 8 years ago

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Soyez comme le chat : doux en apparence mais toujours aux aguets avec les griffes prêtes à riposter en cas de danger...

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aissahamada-blog · 8 years ago

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L'histoire de la musique classique, contée par Aissa Hamada

La musique classique est (surtout pour les jeunes) une musique de vieux, qui ne doit s’écouter que pendant la lecture ! C’est d’ailleurs totalement agréé par les chercheurs puisqu’une musique soi-disant « classique » n’existe pas. Son adjectif ne désigne qu’une partie de l’histoire musicale occidentale. Elle reflète ainsi une période prédéfinie par les spécialistes. En effet, la musique classique a été composée il y a bien longtemps et l’accord et la façon de la jouer ne sont plus définis tels que les compositeurs l’avaient écrit.

Le Moyen-âge

La musique du Moyen-âge n’est pas définie par les experts ! précise Aissa Hamada sur son compte Twitter. C’est par ailleurs une période bien longue où coexistent les manières de chanter héritées des religions chrétiennes antiques et les œuvres portant en germe le développement ultérieur du chant classique.

La musique médiévale a généralement un lien avec la liturgie chrétienne. Les peuples de cette époque emploient en général le mot « sacré » pour désigner un chant « religieux ». Ils utilisent parfois le terme « musique profane » pour les autres versions de la musique médiévale : instrumentale, chanson, etc.

Le chant grégorien

Ce type de chant est toujours pratiqué dans les églises (plus précisément les églises catholiques) à l’heure actuelle ! C’est principalement un air monodique, c'est-à-dire qui utilise une seule voix et tout le monde chante la même mélodie.

Chaque chanson possède une couleur uniforme et bien déterminée puisqu’elle est basée sur un seul mode comme la musique d’origine indienne. Les experts ont classé le chant grégorien comme étant une musique modale par opposition à la musique tonale utilisant à la fois le mineur et le majeur jusqu’à la fin du XIXe siècle.

Toutes les œuvres tonales ne possèdent pas cette coloration qui est uniforme puisque la réduction à seulement deux modes est complétée par une succession d’accords de couleurs diversifiées (superpositions de notes).

Les premières polyphonies

Aissa Hamada décrit la polyphonie comme étant une « marque de fabrique » de la musique classique venant de l’Occident au XIIe siècle. Elle comprend principalement de nombreuses voix, notamment plusieurs mélodies en simultanée.

L’interprétation du récital médiéval est l’affaire des professionnels, des musicologues et des artistes. Le système de notation peut varier d’un pays et d’une époque à l’autre et tout interprète est tenu de faire preuve d’esprit scientifique, d’imagination et de goût pour pouvoir faire revivre le chant de cette époque.

Les grandes écoles

La Flandre et surtout la France ont dominé la production de la musique savante. Les Français ont utilisé quelques divisions (Saint-Martial, Notre Dame, Ars Antiqua, Ars Nova, Ars Subtilitor) pour la caractérisation des époques et des écoles qui se sont succédées dans le pays, particulièrement dans le nord.

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La Renaissance

La Renaissance est une ère de transition pour la musique quand elle a mis en place une tonalité. Les polyphonies sacrées somptueuses et d’une grande complexité ont été découvert durant cette période.

Les chants instrumentaux qui sont auparavant improvisés deviennent semi-écrits grâce à des tablatures qui peuvent guider l’improvisation. Ces dernières sont écrites à la fin du XVIe siècle comme pour les virginalistes anglais.

La musique sacrée s’est déplacée de la France jusqu’en Italie durant la Renaissance et l’école franco-flamande dominant au XVe siècle a cédé la prééminence aux écoles vénitiennes et romaines au cours du XVIe siècle.

Le luth

C’est un instrument musical ressemblant de près à la guitare moderne, ayant une forme de poire qui provient de la Perse. Le luth accompagne les chanteurs de cette époque et il est expressif d’un répertoire bien distinct.

Le virginal

A l’époque de Byrd, il n’y avait pas encore de piano et son invention n’a même pas été envisagée. Il a vécu durant le règne de la reine Elisabeth 1ère et c’est ainsi que les chercheurs l’ont classé comme étant un compositeur élisabéthain.

Il n’a pas joué du piano, mais il fait partie des virginalistes anglais selon les musicologues.

Cet instrument fascine particulièrement Aissa Hamada.

L’époque baroque

Elle se situe entre 1600 et 1750. Le genre baroque n’est pas vraiment baroque comme on le prétend disent les spécialistes de la musique. Ce terme est emprunté à l’historique de l’art puisque à cette époque les églises et tout l’ensemble de l’architecture sont « baroques ».

Les grandes constructions ont des formes bizarres et leurs ornements sont très compliqués par rapport aux ornements apportés aux structures durant la Renaissance. Cela signifie que le terme baroque désigne le côté architecturale mais pas musicale de l’époque.

L’influence de la musique d’origine italienne est immense au début de cette période puisqu’elle va donner une grande unité à celle de l’Europe continentale et atteindre la Pologne.

Cette période a choisi une tendance très expressive. Elle s’est développée du début du XVIIe siècle jusqu’à la moitié du XVIIIe siècle avec une multitude de formes toutes aussi admirables les unes que les autres.

L’opéra et la musique classique dramatique

Les années 1600 ont vu naitre les premières constitutions de musique classique dramatique ayant donné naissance au fameux Opéra.

Le Moyen-âge et la renaissance ont tous deux participé à l’avènement de cette tendance selon les spécialistes. Il faut noter que le terme « musique classique dramatique » est né au XVIIe siècle.

Le contrepoint

Le genre de musique classique durant l’époque baroque s’affirme avec la conceptualisation et la continuité de la basse. Elle fait preuve d’une grande expressivité et s’agrémente des plus beaux ornements.

Ce type de chant s’enrichit d’un contrepoint élaboré et se pare d’harmonies raffinées chatoyantes qu’Aissa Hamada admire particulièrement.

Baroque italienne

L’Italie est le berceau de l’Opéra selon les chercheurs puisque c’est le pays qui l’a vu éclore dans les années 1600 plus précisément à Florence. Claudio Monteverdi (1567-1643) a conçu pour la première fois le style baroque italien.

Ce style a connu un succès phénoménal et s’est répandu rapidement comme une tache d’huile dans toute l’Europe.

Baroque française

La tendance musicale venant de l’Italie s’est bloquée en France sous l’influence du compositeur et violoniste Jean-Baptiste Lully et du claveciniste et organiste François Couperin (le Grand).

Elle prend par la suite une forme spécifique dans tous les pays, accompagnée d’une création d’écoles distinctes les unes des autres.

Baroque anglaise

Georges Friedrich Haendel est un compositeur allemand devenu par la suite un citoyen anglais. Il s’est rendu en Italie où il a été influencé par la musique classique italienne. C’est suite à cela qu’il a décidé de résider en Angleterre pour le restant de sa vie. C’est également dans ce pays qu’il a fondé une académie royale de musique avant de se faire naturaliser anglais.

Il a composé des œuvres religieuses et dramatiques qui font partie jusqu’à aujourd’hui des grandes œuvres classiques baroques. Il a fusionné ses inspirations à l’image du compositeur allemand Sébastien Bach et est parvenu à une tout autre dimension esthétique très puissante.

Cette ère a fécondé plusieurs expressions musicales adoptées par les amateurs de classique comme Aissa Hamada : le choral, la toccata, la cantate, la sonate, l’oratorio, le concerto grosso, la passion, le motet, etc.

Baroque allemande

Le compositeur allemand Jean-Sébastien Bach a démontré dans ses chefs-d’œuvre la possibilité d’utilisation d’un tempérament égal. Cela est dû au théoricien allemand Wreckmeister. Parmi ses œuvres, les plus connus sont « le Clavier Tempéré », « Variations Goldberg », « L’Art de la fugue », « Passion selon Matthieu », etc.

Qu’est-ce que le tempérament égal ?

Le « tempérament égal » est la méthode théorique consistant à partitionner une octave pour obtenir douze intervalles chromatiques égaux. Ce moyen ne donne aucun intervalle pur, à part l’octave, mais il fait pourtant partie des fondements de la musique classique de l’Ouest.

Cette innovation a permis de moduler la pièce, c'est-à-dire de passer par des tonalités différentes durant le même morceau, de transposer la mélodie dans différentes tonalités et de jouer dans les tons majeurs.

Les instruments utilisés durant la période baroque

Les instruments se sont perfectionnés durant cette ère. Le violon a atteint la perfection technique avec le luthier Stradivarius.

Le violoncelle s’est étoffé, le luth s’est estompé et l’épinette a été remplacée par le clavecin. Entre autres, la trompette baroque ou trompette en ré a été l’instrument caractéristique de l’époque.

L’époque classique

La musique classique a été constituée durant la période classique. Bien que Mozart, prénommé Wolfgang Amadeus, ne soit pas l’initiateur de cette ère, il fait partie de son illustre représentant.

La musique dite « classique » est reconnaissable à l’oreille et on peut déterminer sa période centrale. Elle procure une impression de simplicité et de clarté comparée à celle de l’époque baroque et la théorie du contrepoint n’est plus présente.

La musique de cette période est classée art d’une civilisation bourgeoise, policée et urbaine, d’une religiosité moins tragique et moins affirmée que celle de toutes les époques antérieures.

Certains genres s’affirment durant à ce moment (la symphonie et la sonate) après leur apparition en Italie. L’orchestre moderne et le piano sont également apparus durant l’ère classique. Elle a ensuite connu un épisode préromantique au début de l’année 1768 (mouvement « Sturm und Drang »).

La symphonie

Le discours musical est articulé par l’orchestre entier dans la symphonie et ne dialogue pas avec le soliste comme dans un concerto.

Mozart a composé la symphonie numéro 25 à l’âge de 18 ans. Une tonalité de sol mineur donne à cette dernière une couleur tragique. La réalisation aérée de tous les baroques d’Amsterdam a mis en valeur cet art apprécié par Aissa Hamada.

Le quatuor à cordes

Il est apparu au XVIIIe siècle et c’est une formation regroupant deux instruments, le violoncelle et l’alto. Cette composition est généralement destinée à être jouée par des amateurs de musique de bon niveau mais seulement en privé.

Composer un quatuor n’est pas un exercice facile, il est destiné aux grands compositeurs. La ligne mélodique ressort particulièrement bien. La clarté caractérisant cette variété a besoin de la maîtrise du contrepoint.

L’orchestre s’efface la plupart du temps devant le son mélodique joué à la main droite tandis que la main gauche se contente de quelques trémolos dans le « concerto pour piano » numéro 21 de Mozart.

Il a un don unique qui a charmé les auditoires avec une musique gracieuse typique de cette époque.

Le XIXe siècle

Le XIXe siècle est marqué notamment par le romantisme allemand, influence qui se fait sentir jusqu’au début du XXe siècle. Des courants nationaux se sont émergé pendant la mi-XIXe siècle et qui se sont positionnés pour la continuité du romantisme.

Le vent de révolution

Le XIXe siècle a été classique en ce qui concerne la forme mais il a été plutôt révolutionnaire dans l’esprit. Le commencement du 4ème mouvement de la Symphonie numéro 5 de Beethoven a été plein d’enthousiasme juvénile.

La transition du classicisme vers le romantisme a été marquée par Carl-Maria Von Weber dont la composition de Freischütz a eu une influence sur Wagner.

Les romantiques

Franz Schubert (terminal des classiques et premier des romantiques) et les compositeurs de la génération 1810 (Schumann, Chopin, etc.) ont exploré les circonvolutions de l’âme avec le langage harmonique subtil qui fait rêver Aissa Hamada.

Les œuvres de Mozart ou Haydn ont évolué dans les pays germanophones sous la plume des musiciens et poètes romantiques pour devenir un brin élitiste, un genre majeur de la musique classique.

Le Polonais dans le monde parisien

Fryderyk Chopin, ou Frédéric Chopin pour les Français, est apparu en Europe avec un tout autre langage musical. Il a stupéfié ses contemporains comme Robert Schumann avec une couleur de musique inimitable en raison de l’influence du folklore polonais.

L’influence de la musique dite populaire dans celle qui est savante a fait de Chopin un précurseur.

Le romantisme tardif

Le plus illustre représentant du romantisme tardif est Johannes Brahms. Il a marqué ses compositions par le respect des anciens musiciens et les formes très classiques venant de Beethoven. Il a réussi à insuffler la mélancolie, la noblesse et surtout la vigueur dans ses chefs-d’œuvre.

Il a composé sa toute première symphonie en 1876 tout en se dressant insensiblement dans cette époque tourmentée.

Liszt, le témoin

Ferenc (Franz) Liszt est né à Hongrie en 1811 et appartient à la génération 1810. Il a composé ses ouvrages en 1850 comme la « Sonate en si mineur » ou « Dante-Symphonie », etc. Il n’a pas cessé d’évoluer son langage musical durant sa vie. Ses dernières œuvres ont annoncé la venue du XXe siècle (« Lugubre Gondole » et « Nuages gris »).

Liszt est un musicien généreux et visionnaire ayant beaucoup influencé et soutenu Richard Wagner.

Wagner

Richard Wagner est né en 1813 et constitue le puissant pôle de répulsion ou d’attraction dans le monde de la musique classique. C’est un artiste total et complet qui a su révolutionner le type de l’opéra tout en réalisant une synthèse organique orchestrale, musicale et textuelle.

Son œuvre inspirée de la légende germanique, de la mythologie, du mythe du Graal et du christianisme est complètement spirituelle confirme Aïssa Hamada. Il incarne le génie musical allemand dans sa démesure et sa grandeur.

La mère patrie

Les musiciens nordiques tels que Grieg et Sibelius ou Smetana et Dvorak de l’Europe Centrale ont été célèbres après Chopin. La mère patrie correspond au mouvement de redécouverte du folklore et des racines ayant une liaison avec les aspirations politiques.

Le poème symphonique « Finlandia » composé par Jean Sibelius a évoqué la nature de la Finlande ainsi que la résistance contre l’oppression russe.

Le cas des compositeurs russes (Moussorgski, Rimski-Korsakov, Borodine, Glinka) est différent de celui des musiciens finlandais. Le tout premier conservatoire n’a été fondé dans le territoire de la Russie qu’en 1862. Les musiciens russes n’ont pas ainsi été formés dans une académie et leur folklore est consubstantiel à la musique locale.

La fin de siècle

Le langage harmonique a évolué de nouveau à la fin du XIXe siècle. Cette évolution a pris diverses directions tout en préfigurant l’éclatement de la composition musicale du XXe siècle.

Le XIXe siècle ne s’est pas achevé en 1900 puisque des musiciens du XXe siècle tel que Rachmaninov ou Richard Strauss ont témoigné de la persévérance des esthétiques nées durant cette époque.

Un extrait de la dernière œuvre de Franz Liszt (La Lugubre Gondole II) possède une tonalité qui se brouille. Il annonce l’avenir de la musique classique occidentale.

L’enchanteur Debussy

Claude Debussy s’est inscrit dans le vaste mouvement d’enchantement du monde entier en réaction à la mécanisation et à l’industrialisation. Sa musique est qualifiée par les chercheurs et les amateurs d’impressionniste, mais il aime plutôt les poètes symbolistes et les peintres ainsi que les préraphaélites anglais.

Il n’y a aucun romantisme dans les compositions de Debussy, mais elles possèdent la capacité étonnante d’évoquer tous les mystères de la nature de façon extraordinaire.

Le XXe siècle musical

Le XXe siècle a vu un évènement stupéfiant : les recherches des experts et des théoriciens musicaux remontant à l’époque baroque tout en se basant sur la tonalité. C’est le début de la période où il n’y a plus de nouveaux progrès possibles puisque tout a été inventé affirme Aïssa Hamada.

Il n’y a plus une unité stylistique au XXe siècle puisque c’est une époque où la recherche technologique et la crise se sont installées. De nombreuses possibilités se sont ouvertes aux compositeurs et aux musiciens du XXe siècle.

- L’utilisation du langage musical à partir du ton (Rachmaninov, Mahler, Richard Strauss, Ravel, etc.) - L’utilisation des tendances grégoriennes ou des modes exotiques qui sont nouvelles chez Messiaen et Debussy - L’utilisation des musicalités populaires - La recherche d’une toute nouvelle sonorité : musique électronique, musique concrète - La possibilité la plus radicale est de tout détruire et de recommencer à zéro

Le Sacre

Le « Sacre du Printemps » en 1913 a été considéré comme l’œuvre de la musique moderne. Igor Stravinski l’a superposé de tonalités et de rythmes différents tout en créant un chef-d’œuvre profondément original.

Le « Sacre » raconte le déroulement d’une fête ou d’une cérémonie sacrificielle en Russie païenne imaginaire. La musique a été qualifiée de « sauvage » par les détracteurs et le ballet de Nijinski a scandalisé le public parisien lors de sa première interprétation.

Le dodécaphonisme

Anton Webern fait partie des premiers sortants de l’Ecole de musique à Vienne. Il est l’élève d’Arnold Schönberg et a repris la technique dodécaphonique (les œuvres sont caractérisées par la série de douzaine de sons).

Le matériau originel a été travaillé en fonction des règles complexes et strictes qui renouent avec l’âme des contrapuntistes de l’ère baroque. Un de ses ouvrages les plus aboutis a été les « variations pour piano op.27 ». Ce chef-d’œuvre est difficilement accessible à cause de sa sécheresse émotionnelle, de sa complexité et de l’utilisation des séries dissonantes.

Les modes colorés

Olivier Messiaen utilise les modes à transpositions limitées qui possèdent chacun une signification et une couleur particulière dans son œuvre « Vingt regards sur l’enfant Jésus ». Le mode 2 domine dans son ouvrage « Regard du père ».

La particularité des compositions de Messiaen est qu’il aperçoit réellement les couleurs quand il entend de la musique, c’est le cas unique de synesthésie.

La notation musicale

L’improvisation musicale très présente n’a cessé d’évoluer et a donné naissance à de nouvelles notations musicales. L’écriture a engendré des façons de conduire, de diriger et de penser la musique autrement.

Ces expansions ont provoqué la rupture momentanée avec les musiques traditionnelles et les airs de cours puisque de nombreux grands compositeurs musiciens ont continué à les utiliser.

La notation musicale a permis à des œuvres d’être plus conséquentes. Le problème en liaison à la mémorisation a été repoussé grâce à ce système qui a également poussé plusieurs compositeurs à créer des projets encore plus ambitieux.

La musique notée a permis de lutter contre l’oubli en devenant utile dans son enseignement selon Aïssa Hamada.

Conclusion

La « musique savante » a hérité de la civilisation juive et grecque en Occident. Les deux traditions ont coexisté pendant le millénaire précédant la période chrétienne. Ce sont les Grecs qui ont posé le fondement de toute la relation entre les mathématiques et la musique tout en imaginant le système de la musique notée.

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