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Marlène m’a dit un jour qu’un passage de la Bible explique que l’être humain a besoin de contemplation.

C’est pour ça qu’on est heureux en voyage. On prend le temps d’observer les paysages, de regarder autour de nous. De contempler.

Je m’en suis souvenue en Angleterre.

Ce séjour m’ a fait beaucoup de bien. J’en reviens pleine d’idées à (essayer d’) implémenter dans mon quotidien :

- pratiquer la gratitude avec les enfants, d’une manière ou d’une autre

- prier, aller à l’église avec les enfants

- établir des « règles », une « charte » pour notre famille, avec les grands principes à suivre (respect, solidarité, partage. …)

- ne plus crier !!!

- …

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Raphaël :

« Plus tard j’aimerais avoir l’imagination de Maman et la sérénité de Papa » ❤️

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Première séance de consultance ce soir :)

J’aime trop ! Je suis en train de me créer ma vie de rêve. Petit à petit, je construis mon projet professionnel.

Mon objectif : à 40 ans je suis bien installée, avec une activité qui tourne, assez d’argent et ma liberté ☀️

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Une journée sans crier.

Je me suis réveillée la première ce matin. Je ne le fais jamais. Et ça change la donne. Je vais essayer de le faire plus souvent. Commencer la journée par un petit moment serein, ça vaut bien quelques minutes de sommeil en moins.

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Hier j’écrivais qu’il me fallait un boulot excitant. Et après la journée d’hier je ne peux que confirmer mon envie d’être indépendante !

Trop chouette d’avoir des indépendants autour de la table pour le projet Climat scolaire. Je me dis qu’on pourrait tenter d’obtenir l’agrément avec Gango l’an prochain ! A voir mais en tout cas j’aime trooop l’entrepreneuriat et j’aime trop APPRENDRE 😍 le formateur est passionnant, il parle très bien et nous fait part tant de considérations théoriques sur le harcèlement que de son expérience personnelle de psy et d’intervenant dans les écoles ! Super intéressant !!!

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Journal d’une mère

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Dans le train pour Liège-Guillemins… Je vais suivre 2 journées de formation sur le Climat scolaire avec la FWB.

Je me suis levée à 6h10 et j’ai raté mon bus. J’ai pris le suivant, et j’ai dû attendre une bonne vingtaine de minutes à Leuven le train d’après.

Cela me fait donc un long trajet ! Mais je me sens bien ce matin :) je suis excitée de vivre une journée différente. Le lever aux aurores me rappelle les départs en voyages où il faut se lever très tôt pour arriver à temps à l’aéroport. Leuven m’a rappelé ma « jeunesse » et les débuts de notre histoire, avec Rudy.

Je me rends compte que j’aime me replonger dans cette période de ma vie. Mes 7 ans d’université. En ce moment ça me manque beaucoup!

Je me faisais la réflexion que ce que j’aimais le plus c’était l’excitation que je pouvais ressentir au quotidien ! Un rien pouvait m’animer, tant que c’était nouveau ou en rapport avec mes copines ou les mecs (lol). En tout cas, je veux retrouver cela dans ma vie d’aujourd’hui. Et surtout dans mon travail. J’ai besoin d’un boulot excitant. Je pense que c’est la caractéristique principale que je devrais rechercher ! C’est pour ça que je me vois bien indépendante. Je l’ai toujours su au fond de moi et plus j’avance, plus cela se confirme. Je veux être ma propre boss, donner vie à mes projets, créer ma propre réalité. C’est l’objectif que je me suis fixé pour ma trentaine: développer mon activité et pouvoir en vivre à 100 % à mes 40 ans au plus tard.

Je suis mega excitée à cette idée !!!

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J’ai eu 31 ans ce mois-ci.

La vingtaine rapide, la trentaine mois speed m’étais-je promis.

Force est de constater que je ne sais pas ralentir.

2024 a commencé sur les chapeaux de roue. Et l’énergie du printemps fait encore accélérer les choses. J’ai envie de tout vivre, tout voir. De profiter et de me créer la vie dont je rêve !!!

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Retour au boulot après une semaine entière de vacances et quelques jours en plus. Cela m’a fait beaucoup de bien ! J’ai été au sport hier. On a installé un mini-salon dans la chambre où on mangeait, avec une partie du canapé et la télé. Qu’est-ce que ça fait du bien !!! On a terminé l’installation hier soir tard, on s’est posés un peu devant la télé avant d’aller dormir. Et ce matin quel bonheur de se réveiller dans quelque chose qui ressemble un peu plus à une maison. J’ai de l’énergie ce matin, première fois depuis très longtemps. Je me suis levée tôt, j’ai aidé Rudy à préparer les enfants et finir les cartables. Je me suis préparée, maquillée (!) avant de partir avec Rémi. Je me suis achetée un petit lunch plutôt sain pour ce midi. On va essayer de tenir les bonnes résolutions ! Bien manger, bouger et prendre soin de soi c’est vraiment la base. Je ne pouvais plus continuer ainsi. Depuis qu’on est dans la maison c’était vrmnt cata niveau nourriture et hygiène. Mais en 2024 c’est fini! On reprend les bonnes habitudes :)

J’espère rester motivée pendant les 3 prochains mois. Je pressens qu’ils seront difficiles, mais qu’on arrive tout doucement au bout. En avril on aura rattraper nos retards de paiement, et on aura acquis encore un peu plus de confort dans la maison. Il ne fera plus froid. Ça va être bien. D’ici là, je dois tenir le coup. Mes résolutions vont m’aider à être bien dans ma tête. Et c’est un petit coup de boost bienvenu en plein hiver !!!

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Raphaël ce soir au souper : « si tu n’étais pas ma maman, j’aurais aimé que tu sois mon amie » 🥰

« Et papa aussi. Et Jade et Rémi aussi » ❤️

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Comment on fait pour continuer à faire partie d’une société que l’on ne comprend plus ? Comment on fait pour continuer à jouer au jeu du capitalisme quand on sait bien que les dés sont pipés, que la partie est perdue d’avance ? Comment on fait pour parler à nos enfants de ce monde cruel alors qu’on rêve tellement d’autre chose pour eux ? Comment leur expliquer que dans ce monde les vies de certains valent plus que d’autres ? Comment ne pas se sentir en décalage avec ce qu’on nous vend comme « idéal » ? Aller travailler chaque jour comme si de rien n’était, dissimuler son malaise, enfouir sa vraie nature pour faire bonne figure... Je ne sais pas, je ne sais plus.

Génération sacrifiée. A peine entrée dans la vie active (et non sans peine!), on nous a balancé le Covid. Ce virus qui a réussi à tous nous confiner mais qui a aussi planté des petites graines inattendues chez pas mal de personnes: davantage de temps en famille, reconversion professionnelle, questionnement sur le sens à donner à notre vie … furent les cadeaux cachés de cette crise sanitaire.

Mais à peine déballés, pas le temps d’en profiter que la guerre en Ukraine éclate. Les médias nous font peur, entre fake news et crise énergétique on ne sait pas où donner de la tête…

Et aujourd’hui la Palestine qui saigne. Israël qui continue à se voir attribuer le beau rôle. On est pourtant informés. Mais les élites se foutent de ce qu’on peut bien penser.

Capitalisme et colonialisme. Les deux faces d’une même pièce.

Comment lutter ? Comment se révolter ? Sortir dans les rues ? Poster sur les réseaux sociaux ? S’enfermer dans sa grotte et refuser de participer au système ?

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Deux semaines de toi.

Lundi 17 juillet.

J’ai admiré ton courage du soir pour endormir Rémi. Je t’ai entendu ronfler dans la pièce d’à côté. Alors je t’ai proposé d’aller dormir… il était encore tôt mais on était très fatigués. J’ai aimé discuter avec toi dans le lit et te sentir près de moi pour m’endormir.

Mardi 18 juillet.

Je t’ai remercié mentalement ce matin, très très fort, quand tu t’es occupé de Rémi qui pleurait. C’est bête, j’aurais dû te remercier à voix haute. Ils ont de la chance de t’avoir comme papa. Ta patience, ton calme et ton self contrôle compensent mon impulsivité, mon agressivité, ma colère. Je veux changer, tu sais. J’aimerais devenir un peu plus comme toi… Laisser couler, ne pas crier. J’espère un jour y arriver :) merci de ne pas (trop) me juger ❤️

Tu viens de passer dans la chambre, tu m’as vue posée sur le lit les fesses à l’air, ça t’a fair hésiter à redescendre travailler 🤣 j’ai envie de toi mais pas comme ça. Tellement hâte de retrouver un peu de confort pour profiter de ton corps…

Mercredi 19 juillet.

Je suis fière de toi ! Tu travailles dur pour ton festival, tu ne lâches rien malgré les difficultés. Je suis fière d’être ta femme. J’ai envie de passer plus de temps avec toi, juste toi. Mon homme, mon mari, mon amoureux.

Jeudi 20 juillet.

Merci de t’être réveillé avec les enfants ce matin. Merci d’avoir préparé le repas de ce midi. La situation est difficile mais tu me la rends un peu plus légère.

Vendredi 21 juillet.

On a bien parlé ce soir. De ton festival. Ça m’a fait plaisir d’enfin en parler avec toi plus en détails. C’est fou, tu organises un festival, et moi je le réalise à peine alors que je vis avec toi. Je suis dépassée par ma propre vie, j’ai beaucoup de mal à me projeter dans la tienne… pourtant parfois je regrette de ne pas pouvoir être plus présente pour toi. Je suis heureuse de te voir t’investir dans ton projet. Petit à petit, tu arrives là où tu as toujours rêvé d’aller. Je me souviens de toi, à nos débuts, qui m’expliquait que ton rêve était de créer un centre culturel/pédagogique au Congo. J’ai le privilège de voir tes rêves se concrétiser sous mes yeux. Je suis là, je te vois, demande-moi si tu as besoin de moi. J’ai très peu d’énergie à t’offrir pour le moment mais je suis avec toi.

Samedi 22 juillet.

Je ne pensais pas t’écrire ce soir, mais me voilà. J’ai été horrible avec Raphaël. Je m’en veux terriblement. Il était si content d’être rentré à la maison, et je lui ai gâché sa joie avec ma mauvaise humeur et mes accès de colère. Il a été dormir tout triste, en pensant qu’il aurait mieux fait de rester avec mamy :(

Je vais te parler de tout cela demain. Je veux vraiment arrêter toute cette violence envers les enfants. Mais j’ai besoin d’aide…

Mardi 25 juillet.

2 jours sans t’écrire… tu as mal aux dents 😥

Tu es courageux mon amour, je ne sais pas comment tu supportes cette douleur…

Sinon : tu es beau, tu es charmant, si je t’avais pas pour mari je te prendrais comme amant ❤️

Samedi 29 juillet.

Merci pour ta patience avec les enfants. Merci de te réveiller avec eux. Merci d’être ce papa si dévoué.

Dimanche 30 juillet.

C’est toujours quand tu n’es pas là que je me rappelle à quel point j’aime ta présence.

Lundi 31 juillet.

Tu as pensé à notre anniversaire de mariage ce matin dans le lit, même pas encore tout à fait réveillé. Ça a refait ma journée 🥰

On n’aura pas notre resto ce soir mais promets-moi qu’on rattrapera ça bientôt. On a besoin de temps pour nous, amoureux. Les quelques sorties qu’on a faites ensemble récemment m’ont donné envie de profiter, profiter, profiter avec toi.

Je t’aime Rudy ❤️☔️💍

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La vingtaine rapide.

La trentaine moins speed.

Envie de prendre mon temps.

D’avancer doucement mais sûrement

Profiter du chemin, de ces petits matins, de ces instants suspendus. Des enfants, des amis, du mari.

Et de ma propre compagnie 🙃

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Petits mots griffonnés au bureau, en matinée lorsque mon cerveau déborde de créativité et part dans tous les sens :

« Les impensés du droit. Toutes ces situations de flou juridique (acte de naissance pas établis systématiquement pour les mineurs étrangers au début des années 90, impossibilité d’affiler un enfant à une mutuelle si la maman est encore à charge de sa propre mère et si le papa n’est pas en ordre de mutuelle, en cas de séparation de corps (concept désuet plus d’application aujourd’hui) est-ce que l’épouse séparée de corps hérite de son conjoint?, …

Je pourrais écrire une thèse sur tout ce genre de situation absurde non réglée par le droit. Il faudrait que je relise les livres de François Ost, cela me fait songer à ses cours… ».

« Créativité.

Le vent, la mer, le froid polaire.

Et l’envie de plonger

En moi. »

« Je voulais un travail qui a du sens… Mais si c’était le travail en soi qui n’avait pas de sens? Plutôt que de vouloir trouver du sens à son travail, je me demande si l’on ne gagnerait pas plus à retrouver davantage de sens dans nos vies privées, dans nos relations humaines, qu’elles soient d’ordre familial, amical ou même tout simplement entre voisins. Voir les personnes qui nous entourent. Retrouver les activités qui nous font du bien. Y prendre du plaisir. Sans se soucier de rendre cela rentable. Sans vouloir se professionnaliser. Juste profiter. Un travail restera toujours un travail. Il me semble très difficile de faire de sa passion, son travail, et de continuer à la vivre comme une passion. Il y aura toujours dans le travail ce je-ne-sais-quoi de contraignant, ennuyant, répétitif. »

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Mais qu’est-ce qu’on fout.

On perd du temps. Notre précieux temps sur terre.

On le perd dans les problèmes, le superflu, le non-essentiel.

On le perd au travail et dans les transports en commun.

Dans ces moments pas vraiment choisis qu’on s’impose sans y avoir bien réfléchi.

J’ai cette furieuse envie de vivre qui prend de plus en plus de place. Je ne veux plus faire de concession, je veux tout tout de suite et maintenant. Profiter de chaque instant. De mes enfants. De mon mari, de mes amies, de la famille.

Je n’ai pas su aller travailler mardi. Ça suffit, je me suis dit. Je ne veux plus vivoter tant bien que mal. Je veux vivre selon mes envies, mes valeurs. Je pense que beaucoup de changement arrive …

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10 jours avec les enfants. Non stop. Du matin au soir. J’ai géré 10 journées du matin au coucher seule avec mes trois loustics. Je suis épuisée. Mais fière. J’ai réussi. J’ai profité ! Je ne me suis pas (trop) énervée. On a fait de chouettes activités: lavoir et achat de surprises au Kruitvat le premier jour, repos à la maison le jeudi, marché le vendredi, samedi chez mamy, dimanche bulles sous la pluie, lundi IKEA, mardi tour à la Grand-Place et au Wolf (la maison de la littérature jeunesse - gros coup de cœur!), mercredi parc Georges Henri et jeudi chez tata Sara. Et vendredi Buji Festival! Les enfants s’y sont super bien amusés!

Je suis en route pour le deuxième jour du festival. Ce petit trajet, seule dans le métro, me fait un bien fou !!!

Je parviens de plus en plus à lâcher prise. A vivre un peu plus dans l’instant présent et moins dans l’anticipation. Et ça fait toute la différence.

Je suis curieuse de voir ce que la suite de la journée me réserve…

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Un ibuprofen, une pizza, une vidéo toute douce, une bonne douche et ça repart…