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Merci Patron ! : RTL censure François Ruffin
C'est avec une grande joie que je me suis réveillée samedi matin avec le discours de François Ruffin partout sur mon fil de l'actualité Facebook. François Ruffin, c'est le rédacteur en chef du journal satirique Fakir. C'est aussi un type ayant réalisé un documentaire sur la délocalisation d'une usine de la filière LVMH avec, comme cible principale, Bernard Arnault, le multi-milliardaire possédant la firme en question. Monsieur Ruffin a aussi eu l'audace de recevoir son prix avec un discours émouvant, mais pas mielleux, et sans costume puisqu'il portait à merveille un t-shirt « I love Vincent », adressé à Vincent Bolloré, propriétaire de la chaîne Canal+ sur laquelle passait la cérémonie.
Ce discours plein de rage et de revendications n'a pas eu l'air d'être au goût de tous les médias. La radio RTL a, en effet, outrageusement coupé le discours du lauréat. Au moment de l'annonce du gagnant, l'animateur annonce une page de pub et en revenant sur l'antenne, déclare « Nous avons raté le César du court-métrage, mais c’est sans importance, n’est-ce pas ? » .
Affection trop forte pour la cravate, détestation de la couleur rouge, envie d'écouter une pub sur les réductions de chez Intermarché ? Je n'ai pas encore saisi la raison qui pourrait vraiment justifier de censurer à ce point, non pas un documentaire militant sorti dans trois salles en France, mais le lauréat d'une des cérémonies de cinéma les plus importantes du monde du septième art.
Caty Reneaux
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Un petit podcast de France Culture, pour vous instruire ! Ici, Brigitte Rollet aborde les inégalités entre les hommes et les femmes dans le cinéma et en particuliers le manque de réalisatrice. Un phénomène de déséquilibre qui s'observe malheureusement dans beaucoup de domaines.
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Nagashima Hiromi alias Phew
Née en 1959, elle est la première chanteuse punk/new-wave/expérimental au Japon. Avec sa compère Jun Togawa, qui affirme s’être inspirée directement de Phew, elles sont les interprètes les plus respectées en tant que femmes et en tant que vocalistes. Phew est née à Osaka et a été éduquée au sein d'écoles catholiques. C’est suite à un séjour au Royaume-Uni en 1977 qu’elle a décidé de se lancer dans le Punk. Son premier groupe, Aunt Sally, a été un projet intense mais temporaire qui lui a néanmoins permis de la faire connaître rapidement. Chanteuse solo après cette expérience, elle a signé un contrat avec Pass Records et travaillé avec Sakamoto Ryuichi (compositeur de musique électro, classique, ect). Elle a également collaboré avec des musiciens d'Allemagne de l'Ouest et produit l’album « Five Finger Discount »au Royaume-Uni où il se positionnera 32ème au classement du magazine Mute record en 2010.
Aujourd’hui elle entretient savamment une image d'artiste femme et féministe, à l'écart des grands succès mais toujours suivie par son public. Placide, elle n'hésite pas à parler de politique et de société. Entretien avec cette artiste hors du commun.

Ryôma : Le tout premier article de journalisme que j’ai écrit concernait « Oishimbo ». Le manga culinaire de Akira Hanasaki qui y avait dessiné des personnages saignant du nez après un séjour à Fukushima. Les sondages de l’époque montraient que les japonais pensaient que l’art et la politique devaient rester séparer. Que pensez-vous de ce clivage ?
Phew : Vous savez, les artistes japonais contestataires ont quelque chose de puéril. Leur opposition n’a rien de construit. Et de l’autre côté, il y a des gens hystériques qui refusent d’entendre quoi que ce soit. C’est difficile d’avoir un débat construit. Il n’empêche que ces mangas ont eu à mon sens un effet néfaste pour les personnes de Fukushima. Et soyons franc, au Japon, quoi que vous disiez, vos propos seront utilisés par la politique. Si vous êtes pour, vous soutenez le gouvernement, si vous êtes contre, vous êtes de l’opposition. Et la catastrophe de Fukushima n’a rien donné de nouveau en politique. Pour l’art, c’est la même chose. Et si vous obtenez un poids politique, vous n’êtes plus un artiste, vous faites de la propagande. Un exemple de ce schéma serait Yasuhide Otomo, dont l’initiative « Fukushima Project » est un des nombreux projets artistiques qui a bénéficié de l’argent dépensé pour la reconstruction. A mon niveau, je me devais de dire quelque chose, par responsabilité. Mais la preuve en est, je ne pèse pas lourd. De son côté, M Otomo a reçu un prix du ministère de l’Education. La décence eut exigé une déclaration conséquente. Mais il s’est contenté de dire merci à la cérémonie, et je trouve cela impardonnable. Dans tout les cas, l’art antinucléaire n’existe pas.
Ryôma : Vous connaissez Ryûichi Sakamoto ? Il a œuvré contre le nucléaire après la catastrophe de Fukushima.
Phew : Il rentre déjà dans la musique commerciale, je pense. C’est un homme d’influence avant tout, ce qui fait qu’il a pu se servir de son image pour aider les victimes. Sa démarche me paraît saine.
Ryôma : Vous sentez-vous liée aux générations futures ? Avez-vous des disciples, des élèves en musique ?
Phew : Pas du tout. Ni l’un ni l’autre.
Ryôma : Certains chercheurs en technologies de pointe revendiquent la recherche comme une démarche artistique, notamment pour les robots. Qu’en pensez-vous ?
Phew : Ca n’a rien à voir à mon avis.
Ryôma : Et quant au mythe de l’animisme japonais qui accorderait une âme aux robots ?
Phew : Les japonais en seraient bien capables, mais je ne me sens pas concernée par ces considérations.
Ryôma : En 2018, il y aura une grande campagne événementielle sur tout le territoire français pour promouvoir la culture japonaise, qu’en pensez-vous ?
Phew : Aucun intérêt. Les animés et le Japon traditionnel ne m’attirent pas le moins du monde. D’ailleurs, sans connaître ce projet, j’ai déjà une idée des personnes qui sauteront sur l’occasion.
Ryôma : Que pensez-vous de la France d’aujourd’hui ?
Phew : Ça fait 25 ans que je n’étais pas venue en Europe… Paris n’a pas beaucoup changé. Alors que si vous voyiez Londres, la Pologne ou la République Tchèque. On sent bien que le capitalisme est passé par là. Je m’inquiète un peu tout de même. C’est vrai que Mme Lepen veut relever les frais de scolarité dans les facs ? Pour nous, la France c’est presque les écoles gratuites… Même aujourd’hui, j’ai demandée à faire l’interview au musée parce que je voulais venir voir l’art soviétique. C’est introuvable au Japon. Soyez fiers de votre richesse culturelle. J’ai vu des jeunes de mon âge qui se lançaient dans des petits groupes, et j’ai fait la même chose. J’ai commencé la musique sur un coup de tête.
Ryôma : un dernier mot pour mes camarades à la fac ?Phew : On vit une époque qui est dure pour les petits projets artistiques. Je suis fière d’être en France aujourd’hui pour le Sonic Protest. Soyez fiers de ce que vous faites, et continuez sur cette voie, vous mesurerez votre bonheur plus tard.
Ryôma : Vous me donneriez un autographe ? Je voudrais en faire un prix spécial pour les étudiants courageux.
Phew : Volontiers !
Ryôma Takeuchi
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Arsenic et Vieilles Dentelles
Envie de rire ? De regarder un bon film au lieu de profiter d’un soleil encore timide ? Alors, régale-toi avec Arsenic et Vieilles Dentelles, une comédie des années 40 avec Cary Grant !
Mortimer Brewster découvre, un soir, que ses deux tantes adorées, deux dames aux allures respectables, sont à l’origine d’une série de meurtres. Ces charmantes vieilles dames empoisonnent des hommes âgés dans le noble but de leur éviter une vieillesse remplie de souffrance.
Mortimer décide alors de régler cette affaire. Il ne veut pas imposer à sa jeune fiancée une famille de criminels. Il découvre que les cadavres sont enterrés dans la cave par son frère Teddy, qui se prend pour le président Roosevelt. Seulement, cette enquête ne va pas être facilitée par le retour de son frère Jonathan, un dangereux criminel au visage de Frankenstein, accompagné d’un docteur et d’un cadavre.
Ce huis clos séduit par l’imprévisibilité du scénario et le jeu des acteurs. Les situations absurdes et hilarantes s’enchaînent parfaitement. Frank Capra signe ici un véritable joyau où le rire règne d’une manière ininterrompue.
Cette comédie constitue ainsi un classique à voir et à revoir absolument !
Clara Blas
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Lion (2017)
Comment ne pas être ému aux larmes devant ce chef d’œuvre qu’est Lion?
Basé sur une histoire vraie, ce film nous raconte l’histoire de Saroo, un jeune indien de cinq ans qui s’endort dans un train et se retrouve, malgré lui, envoyé à plus de 1600 km de son village. Après bien des péripéties, il est finalement adopté pas une famille australienne. Vingt-cinq ans plus tard, il se lance à la recherche de sa famille perdue, à l’aide des quelques souvenirs qu’il lui reste et de… Google Earth!
C’est une véritable aventure émotionnelle que nous propose le réalisateur Garth Davis, à travers l’histoire de Saroo. Le réalisateur nous montre avec brio comment un travail de quête, ici la recherche de ses origines, menée de façon quasi obsessionnelle, peut affecter non seulement celui qui le mène mais aussi tout son entourage. De plus, la capacité des acteurs à montrer leurs émotions, malgré la pauvreté du texte, est tout bonnement stupéfiante. Et je ne vous parle même pas du choc des cultures entre une Inde polluée et surpeuplée et une Australie riche et moderne.
Ce film est une véritable leçon d’humilité. C’est simple, on ne peut que l’adorer! Et une fois dans la salle, le fait qu’il ait été nommé six fois aux oscars de 2017 ne demeure pas un mystère longtemps. Un petit conseil pour finir : prenez bien garde à rester attentif jusqu’au générique de fin. Après tout, vous ne savez pas pourquoi ce film, qui n’a rien d’un documentaire animalier, s’appelle Lion!
Et maintenant, juste pour le kiffe, voici la note !
+ 10 points car il y a Dev Patel dedans : je suis une vraie fan depuis Slumdog Millionaire.
+ 20 points pour le jeu d’acteur du jeune Sunny Pawar, qui est trop mignon!!!!
+ 5 car c’est basé sur une histoire vraie.
+ 50 pour l’émotion que j’ai ressenti en regardant ce film (j’ai pleuré les trois-quart du temps)
+ 20 pour le choc des cultures et la leçon retenue
- 10 car j’estime que le jeune Saroo jouait mieux que le Saroo adulte : pour vous dire à quel point il est bon!
Pour un total de 95/100. Pas mal !
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Petit avant-goût des courts-métrages réalisés à l’occasion du concours de Courts-circuits.
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Ellen Page et sa compagne Emma Portner dansent leur amour dans une jolie vidéo : c'est beau, c'est doux, un message d'espoir qui fait du bien au coeur.
Pour faire le plein d’émotions, c’est juste au-dessus.
Slack jaw, par Ellen Page et Emma Portner.
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Pour l’amour de l’Homme.
On écoute Leon Theremin.
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On a aimé : la reprise toute en douceur de l’indétrônable Hit the road Jack, par Becca Krueger.
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Pour bien commencer la semaine, on écoute les conseils des plus grands : enivrez-vous !
Un poème de Baudelaire incarné par Serge Reggiani.
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On vous fait découvrir la dernière de Mac DeMarco : à écouter pour s’apaiser !
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SPLIT, entre thriller psychologique et film d’horreur
Suite à la sortie du film SPLIT de M. Night Shyamalan (encore au cinéma), 5 étudiants ont été interviewés pour découvrir tant leur appréciation du film que leur ressenti !
1. QU’EST-CE QUI VOUS A POUSSÉ À ALLER VOIR CE FILM ?
Marguerite : J’avais déjà entendu parler de problèmes mentaux incluant l'apparition de nouvelles personnalités, mais d'habitude, dans les films seules deux ou trois personnalités sont représentées. Là, j’ai vraiment été intriguée par le nombre conséquent de personnalités du personnage principal. Une accumulation d’interrogations m’a poussé à aller voir le film : pourquoi ces personnalités ont-elles émergé chez cet homme ? Quel rôle avait chacune de ses personnalités ? Comment réussissaient-elles à coexister ?
Eric : J'ai littéralement adoré le concept ! La peur la plus primaire de l'Homme, celle de l'inconnu, est mise au cœur du film. En effet, l'inconnu c’est de ne pas savoir sur qui l’on va tomber, avec qui l’on va parler, et comment lui parler et agir avec lui ! La surprise est de découvrir à chaque fois une nouvelle personne qui nous semblait pourtant familière ... Or dans ce film la survie des filles captives repose sur leur capacité à déterminer rapidement avec laquelle des multiples personnalités du protagoniste elles sont confrontées !
2. LE SUJET DES MULTI-PERSONNALITÉS VOUS INTRIGUAIT-IL AUPARAVANT? AVEZ-VOUS TROUVÉ CRÉDIBLE LA REPRÉSENTATION DE CE TROUBLE DANS LE FILM ?
Maddalen : Oui c'est ce sujet qui m'intriguait particulièrement ! Je trouve que la représentation était très crédible, sauf vers la fin avec du recul, car elle semble un peu surnaturelle, mais ça a été suffisamment bien mené pour que ce soit réaliste, et donc effrayant, jusqu'à la fin. Je trouve aussi que le film interroge pas mal sur le rapport que l'on a à notre environnement : c'est-à-dire que l'on est un peu le produit de notre environnement. Certaines personnalités du protagoniste étaient influencées par le lieu où il habite ou encore par sa propre mère. De ce fait, le film questionne les limites entre la science et le surnaturel aussi, c'est ce qui m'a plu...
Tamara : Oui, le sujet était hyper intéressant, surtout quand on sait que l’histoire est basée sur une histoire vraie. Et oui c’était super crédible car l’acteur jouait très bien et l’on différenciait bien les personnages. Marguerite : Oui, le sujet m’intéressait déjà avant d’aller voir le film. Toutefois, je n’ai pas trouvé la représentation du trouble des multiples personnalités très crédible. Je suis en filière de santé (dentaire NDLR) et le fait qu’une des personnalités du protagoniste ait le diabète m’a paru invraisemblable. Le diabète de type 1 est une maladie génétique, ce n’est pas comme les troubles obsessionnels compulsifs, il est difficilement concevable qu’une des personnalités souffre réellement du diabète alors que les autres non. Je pense que c’est ce qui rend le film ambigu et qui le tend à se rapprocher d’un film de science-fiction, en plus de son côté thriller.
3. QUELS ONT ÉTÉ VOS RESSENTIS DURANT LE FILM ?
Maddalen : Je ne m’attendais vraiment pas à ça ! Je pensais que c'était un simple thriller psychologique et non un film d’horreur. Pendant le film, j'avais des palpitations et la nuit d'après j'ai fait un rêve « claustrophobique » !
Antonin : Le film était génial ! Pour l’instant c’est le meilleur que j’ai vu cette année ! La fin, bien que prévisible selon moi, a toutefois été très bien amenée ! Et petit tips pour l’actrice Jessica Sula qui est magnifique.
Eric : Durant le film et selon les scènes j’ai ressenti de la peur, mais aussi de la curiosité, car je tentais de cerner les différentes personnalités du protagoniste. J’ai cependant été déçu par la dimension « film d’horreur » du film, car elle ne m’a pas du tout semblé réaliste. Je trouve que certains aspects de la personnalité du protagoniste sont mal amenés, j’ai même eu l’impression que les producteurs ont insisté sur le côté monstrueux de la dernière personnalité du personnage afin de rentrer dans certains standards, car le film est construit autour du doute de l'existence de la 24ème personnalité du protagoniste.
4. À QUEL FILM CELUI-CI VOUS FAIT-IL PENSER ?
Maddalen : Le sujet du film portant sur le trouble de la personnalité et la perte de soi m'a fait penser au film Black Swan.
Marguerite : Il m’a fait penser au film Fight Club : deux personnages totalement opposés qui ne font qu’un ; ainsi qu’à Shutter Island car le personnage principal semble ne plus savoir qui il est. On peut aussi faire un rapprochement avec le culte Psychose, à travers la relation entre le personnage principal et sa mère.
Antonin : Ce film m’a un peu fait penser à Inception parce qu’il traite aussi de la complexité du cerveau humain. Eric : Aucun, j'ai trouvé qu'il avait son propre caractère, c'est bien ce qui m'a attiré en fait, ça change des films à jump scare, ils ne savent faire que ça maintenant pour faire « peur » (en fait, ce n'est pas de la peur mais de la surprise) ... Là, j'ai vraiment senti une peur, une pression constante et bien menée, c'est cette patte qui m'a attiré !
5. CE FILM VOUS A-T-IL DONNÉ ENVIE DE FAIRE DES RECHERCHES SUR LES TROUBLES DISSOCIATIFS DE LA PERSONNALITÉ ?
Maddalen : Oui, le lendemain j'ai passé toute la matinée à faire des recherches sur les troubles de la personnalité, schizophrénie et trouble de la dissociation (c'est pas la même chose d'ailleurs) et j'ai découvert que le film est inspiré d'une histoire vraie. C’est assez incroyable comme maladie.
Tamara : Oui, j’ai notamment fait des recherches sur la personne que le protagoniste interprète, et j’ai essayé de comprendre comment il était possible d’avoir un tel trouble.
Antonin : Personnellement je n’en ai pas fait mais ça donne à réfléchir sur le sujet. Eric : Alors le film m'a intéressé, appris des choses, m'a fait voir un autre aspect de la schizophrénie mais encore une fois, pas de là à en faire des recherches, sinon, je serais allé en médecine haha !
Interview menée par Diane Notarantonio
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