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Philosophy truth centuries
Narcissus and Goldmund
This book tells a story set in medieval Germany. It’s about Narcissus, a monk, and Goldmund, a very gifted child who is a student at the monastery. Narcissus feels that Goldmund's vocation is not in the cloister and helps him find his way. This is when Goldmund begins his wandering life, filled with love adventures. Later on, he becomes a sculptor: art becomes a way for him to seek beauty.
Narcissus and Goldmund was written by Hermann Hesse, Nobel Prize in Literature. What I really liked about this book are the numerous philosophical ideas, intertwined with a narrative story full of adventures. It struck me that both can coexist in one piece of literature. The philosophical ideas explore the dualism between intellectual thought and emotional experience, as well as identity and the quest for one self, and finally art and freedom.
I will develop those three philosophical themes that stand out to me. First, dualism between thought and emotion. The book highlights two radically different life paths, embodied by Narcissus and Goldmund. Narcissus represents the intellectual path, order, logic, contemplation, and the pursuit of spiritual knowledge. Goldmund, on the other hand, represents the emotional, artistic, passionate path, and the connection with nature and sensory experiences. Their relationship emphasizes this opposition between a life of thought (symbolized by the monastery) and a life of art and personal experience (represented by Goldmund's adventures).
The second point is the search for one self. The two characters are searching for their own identity. Narcissus, at first, seems more stable and rational, while Goldmund is seeking meaning through a life of experiences and discoveries. However, their trajectories show that the search for the self is not a linear process. Narcissus, although initially devoted to a life of contemplation, is pushed to explore a more emotional path, while Goldmund ultimately understands the need for a balance between art and wisdom.
And finally, the last point is the relationship with art and creation. Art is something that Goldmund gradually discovers as a way to understand life and grasp the essence of human existence. Art becomes for him a form of transcendence, a search for beauty and meaning in a chaotic world.
To conclude, I really liked this book. I was very impressed by Hermann Hess' capacity to write a story in 1930, set in the Middle Age, which still resonates with a 20 year old student in 2025.
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“Penguin Classics Sci-Fi”
Royaume-Unis, 2020, offset, 181 x 111 mm
La collection “Penguin Classics Sci-Fi” est une collection qui présente au public une série classique de la littérature internationale de science-fiction. Elle a été créée en 2020 au sein de la maison d’édition Penguin. Aujourd’hui, la collection compte 21 titres. Son directeur artistique est Jim Stoddart.

1 - Quelle lecture faites-vous du registre iconographique sélectionné pour cette collection ? En quoi vous semble-t-il pertinent dans un tel contexte ? Expliquez.
On peut voir que le registre iconographique est très important sur les couvertures. En effet, il prend une grande place dans cet espace, qui présente également le logo de la maison d’édition, le titre de l’ouvrage ainsi que celui de l’auteur. À travers l’histoire des collections de la maison d’édition Penguin, on peut remarquer la répétition de cet espace important laissé aux images, comme pour la collection Penguin Crime ou encore la collection New Penguin Shakespeare. Cette idée de représenter une image sur un fond blanc/crème, qui prend beaucoup de place, fait également penser aux livres Folio de Robert Massin aux éditions Gallimard (1972).
Pour le traitement graphique apporté aux images, on peut voir des auteurs différents à chaque livre. Jim Stoddart a choisi des dessins différents signés par un maître de l’art moderne (ex : Le Corbusier pour We de Yevgeny Zamyatin). On retrouve là une constance dans le choix d’avoir un auteur de l’art moderne pour chaque livre. Cette volonté vient peut-être d’une envie de mettre en lien l’univers singulier et imaginaire d’un artiste et celui d’un monde de science-fiction. Le mouvement moderniste est caractérisé par une recherche d’innovation et de rupture avec les conventions établies ; il valorise l'expérimentation formelle et l’abstraction, des codes qu’on peut facilement mettre en lien avec ceux de la science-fiction.
Les images, bien que provenant d'artistes différents, ont une cohérence graphique entre elles. On retrouve pour chacune d’elles un dessin fin au trait noir sur un fond blanc/beige. Cette idée dénote des habitudes qu’on peut voir sur les couvertures habituelles de ce genre (images très chargées, présence iconographique diverse…).



2 - Comment interprétez-vous le choix typographique opéré ici, et la façon dont le caractère est employé dans les couvertures ? En quoi ces options produisent-elles un effet de redondance par rapport aux images qu’elles accompagnent ?
Sur les couvertures, on retrouve un seul et unique caractère, le Theinhardt, qui a été créé par François Rappo et publié par la fonderie Optimo en 2009.
Cette typographie est utilisée en deux couleurs : en violet pour le titre (c’est également la couleur du logo) et en gris clair pour le nom de l’auteur. Elle est située en haut, ferrée à gauche pour le titre en violet, et ferrée à droite pour le nom de l’auteur. Le Theinhardt est un caractère sans-serif qui, dans ce cas, est utilisé en un seul corps ainsi qu’en tout minuscule. Ce choix appuie l’envie de créer une modernité sur les couvertures, reliant ainsi texte et image. Cette manière de mettre en place le titre, en tout minuscule et en haut de la page, évoque différentes collections, comme la New Penguin Shakespeare publiée à la fin des années 60 et créée par David Gentleman, la collection Penguin Crime, publiées toutes deux chez Penguin, mais on retrouve également ce système de titrage dans la collection DTV de Celestino Piatti.



3 - Quel semble avoir été le but poursuivi par le directeur artistique en ce qui concerne la perception traditionnelle du genre littéraire concerné par cette collection ?
Le but du directeur artistique Jim Stoddart avec cette collection était de sortir des codes traditionnellement attribués aux genres de la science-fiction (images colorées très présentes, souvent en pleine page, caractère typographique très expressif…). La volonté de mettre en avant des histoires d’autres univers par une illustration plus subjective permet ainsi de ne pas orienter le lecteur directement et d’insister davantage sur l’aspect de découverte. On retrouve également une volonté très présente dans les collections de Penguin : celle de créer un ensemble important, par le placement des images, des titres, des couleurs… tout en gardant une singularité propre à chaque livre, qui possède le dessin d’un maître d’art pour chaque ouvrage. Cela permet de mettre en avant l’aspect unique du texte par rapport à un autre ouvrage dans la collection. On le retrouve par exemple dans la collection Great Loves (2007) de David Pearsons : sur chaque livre, une plante/fleur différente est présente tout en gardant un cadre et une structure similaires.



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Follow the line
I went to see The Brutalist, a movie by Brady Corbet, which follows a Jewish architect who has fled to the United States. Throughout the film, we can see the importance and the influence of modernity on brutalist architecture. The presented architecture made me think about the work of Tadao Ando, Marcel Breur and Le Corbusier. Brutalism stands out through the images of architecture and edifice, but what about graphism ? How can it also represent this movement in the movie ?
There's a strong presence of graphic design in the opening and closing credits. We can see a well established orthogonality, which characterizes brutalism. For example, we find geometrical shapes, such as lines, circles, oblique angles, that structure the text (cast, technical team…). There’s a certain freedom in the elements' disposition and spacialisation. The subtlety in it creates blocks of text, contrasting with blank spaces. The modernity movement’s radical dimension can be found in the beginning with the moving credits from right to left, and the end with the oblique credits, both unusual, breaking the codes. The typeface uses capital letters, another modernism characteristic. Weight is used to hierarchize the information (jobs titles / names) written in the same typeface. However, there seems to be a different width between the jobs titles and the names.
To conclude, I was nicely surprised to see the importance of the plastic experience offered by the credits. I found them serving the film’s intentions very well, allowing us to dive into this artistic era.
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Le livre comme support de communication promotionnel.
L’année dernière je suis allée voir une exposition rendant hommage au dessinateur Kim Jung Gi au centre culturel Coréen. C’est la première fois que j'allais dans ce centre culturel.
En entrant dans la salle je me suis retrouvée nez à nez avec un portant exposant plusieurs exemplaires d’un même livre à la couverture colorée... Intriguée, je regarde et demande à la personne qui garde la salle si le livre est gratuit, ce qu’elle confirme. Une minute plus tard, un couple entre dans la salle et pose la même question que moi.
Le livre contient 150 pages et présente une couverture cartonnée avec un léger embossage sur le titre. C’est l'épaisseur de l'objet ainsi que sa couverture pleine de motifs qui étonnent sur sa gratuité. En effet la couverture présente de nombreux motifs colorés en aplats de couleur cernés de noir, qui créent une illustration générale. L’ensemble de ces illustrations souvent répétées dessinent l'image d’une ville foisonnante et irréaliste. Il y a une réelle importance donnée à ce dessin, d'autant que le titre se retrouve assez noyé à l'intérieur, ayant les mêmes couleurs (bleu/orange) et le même traitement graphique que le reste de la couverture. Il est intéressant de noter qu’on ne retrouve aucun signe promotionnel sur la couverture ou la 4ème de couverture (qui reprend un zoom d’une partie du dessin). Aucun logo ou nom à part le titre ne sont présents, de même pour le dos.
C’est en entrant dans la lecture du livre qu’on découvre un catalogue, ce qu’on n’aurait pas forcément pu comprendre au premier abord, pour l’exposition “Frétillante Busan, le monde à portée de flots” (mai-septembre 2023), qui promeut la ville de Busan comme candidate pour l’exposition universelle de 2030. Les catalogues d’exposition que nous avons l'habitude de voir mettent en avant une des œuvres de l'exposition, de la même manière qu’une œuvre est souvent choisie pour la communication (affiches, réseaux…), ou alors présente le nom de l’exposition avec plus d'insistance, ou encore celui du musée.
Le livre se découpe en 5 parties, les remerciements, le prologue et ensuite les 3 chapitres. Le premier : Busan, son histoire et ses habitants, le second : Un regard sur la culture et les arts à Busan, et le dernier : Busan, un pas vers le futur. Les chapitres reprennent dans l'ordre les éléments montrés lors de l’exposition. On retrouve également à la fois des photos et des vues d’ensemble de la scénographie des pièces. Les différents chapitre sont entrecoupé d’une page de faux titre présetnant un dégradé de couleur reprenant celle sur la couverture. Le design éditorial du livre est accès sur des couleurs vives et des formes attrayantes donnant un aspect imaginaire et irréaliste à la ville. Cet embellissement vise à promouvoir celle-ci. Le studio qui a créé cette édition est le studio Paika, c’est un studio Coréen, utiliser le graphiste coréen pour créer cet objet sert très bien le propos.
Pour conclure, le livre peut avoir une fonction promotionnelle importante, par son objet qui est souvent associé à un savoir et donc sacralisé, l’utilisation de la gratuité qui attire naturellement les personnes et son graphisme coloré et imaginaire qui permet de mettre en avant la ville de Busan.


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IMAGE AND MEANING
I recently went to the movie theatre to watch the last Almdovar movie that came out this January, The Room next door. It talks about Ingrid, a successful writer, whose old friend Martha has cancer and asks her to help her die. I was stricken by the aesthetic of the movie : the bright and vivid colors of the costumes and the settings give a dreamlike and unreal impression of the scenes. How does this aesthetic create a distance between the characters and the spectator and alter our capacity to be moved ?
For example, let's take one of the pictures from the movie. In the foreground, we can see the two main characters, Martha and Ingrid, side by side on a green sofa, watching TV. Martha wears a blue yellow and red sweater, blue socks, and is partially covered by a dark blue plaid. Ingrid wears a blue pyjama. The presence of this electric blue on the left (pyjama) echoes the same electric blue on the right (socks). The lights in the back are red and yellow, mirroring Marta’s sweater. The green sofa balances the whole colour palette, which is essentially bright, as said before. The halo that enlightens their faces, coming from the TV, is a pinkish, blue tinted dark light. It seems to me like it’s the same color as the wall behind.
In this image, everything is organized, structured, every little detail is calculated with a surgical attention, to the last touch of colour. It creates a visually striking scene. That is where you can find and recognize Almodovar’s style. However, despite the colorful atmosphere, there is something very cold coming from the images that creates a distance between the spectator and the scene.
Since it is unreal, we don’t believe in it, so we’re not seduced by it, and we do not identify with the characters, who don’t move us. The only feeling that really spreads throughout the movie is a depressive feeling. The subject of euthanasia is strong but the way it’s dealt with puts aside the spectator from the action and what’s at stake.

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Comment mettre en lumière une histoire bordélique ?
Voix Off était une imprimerie non mixte fondée à Paris en 1982 par quatre femmes militantes du MLF (Mouvement de Libération des Femmes) elles souhaitaient créer un lieu de travail bienveillant dans une période d’effervescence et d’initiatives féministes. En imprimant des textes écrits par d’autres femmes, des revues féministes et lesbiennes, des affiches, des tracts et des livres. Leur production s’est diffusée dans les milieux alternatifs et militants jusqu'en 1988. Voix Off : imprimerie de femmes est la première parution de la collection Cahiers des typotes. Cette collection a pour but de présenter des femmes singulières dans l’histoire et les arts visuels, tout en questionnant la place des femmes dans le milieu de la création éditoriale. La question que je me suis posée est la suivante : Comment la conception éditoriale de l’objet permet de montrer aux lecteurs un aperçu précis de cette imprimerie ?
Il y a le choix des éléments à présenter dans l’ouvrage. Dans le livre, on retrouve des entretiens avec certaines des femmes travaillant dans l’imprimerie en question. Il y a également des archives photographiques de l’époque ainsi qu’un chapitre dédié au catalogue d'objets imprimés par Voix off. Ce choix de croisement des éléments pour rendre compte d’un propos et d’une époque m’évoque le travail documentaire. Travail mêlant témoignages, archives (photos et production).
Les photographies sont presenter sur un fond blanc ou alors en pleine page, c’est notament le cas pour les frontispices. Les débuts de chapitre sont des photographie qui reprennent la matière d’un chiffon rempli d’encre, c’est un gros plan qui utilise la matière pour créer un motif graphique, ce sera une photo différentes pour chaque chapitre avec une prise de vue et un angle différents, plis, taches d’encre différentes créant ainsi une variation avec une même matière graphique. Cet élément permet de rentrer dans l’atelier typographique et de montrer un détail de ce métier. L’ouvrage est entièrement composé en noir et blanc, le texte comme les images. Les archives a la différences des photographies sont présenter sur un fond noir. Les archives sont disposées de manière à ce qu’on puisse les lire, celle avec le plus de texte centré et d’autre plus penché ou mise ne parlée, comme si on ouvrait un tiroir pour y découvrir des information nouvelles.
Dans cet ouvrage on retrouve 2 typographies, la typographie Tongari et la Knif, ce sont toutes les deux des typographies de la fonderie As is for. La typographie Tongari est utilisée pour le texte courant et la typographie Knif se retrouve sur information complémentaire au texte (titre courant, notes, folio…).

A l'intérieur du livre on retrouve des éléments annexes, comme un dépliant montrant un catalogue d'objets imprimés par Voix off. Ainsi que des reproductions de tract invitant à soutenir financièrement l’imprimerie. Ce plus permet de donner une vision plus précise de ce qui était produit à l’imprimerie.
Ce livre s’inscrit dans une démarche visant à présenter des femmes singulières dans l’histoire et les arts visuelle, c’est une démarche que je trouve intéressante et qui fait lien avec le cours d’humanité donnant ainsi plus de lumière à des productions de créatrices. La matière et l’agencement des différents contenus rendent compte d’une démarche documentaire et cherchent à rendre compte d’une période créatrice.




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Rubbish FAMzine
Today, I'm going to tell you about a fanzine called The Rubbish Famzine and created by the Lim family. They come from Singapore, the kids are Rem and Aika and the parents, Pann and Claire. Pann is an art director and the co-founder of the Kinetic Singapore agency (a designer agency). The mother, Claire, is a housewife but she was a graphic designer before. Together they form the collective HOLYCRAP. So we can see they’re a creative family
and I love the energy they put together to create.
This adventure started in 2013 after a trip to Tokyo. The family took a lot of pictures, videos… and back home they had the idea to create a fanzine to gather all their memories from the trip. The title of the first Famzine was “Google Translating Tokyoto”. Ever since then, they publish one or two issues every year.
The sixth issue entitled “An emojious odyssey of the gluttonous omnivores” talks about their love for food. The fanzine comes in a traditional Chinese takeaway box called Zichar. These are white boxes with red illustrations on them. You can also notice that the title and the information written in black look like it’s written with a felt pen. It can remind you of the names of the customers noted on the traditional boxes in restaurants.
Then, when you open the box, you can find an printed image of popular yangzhou fried rice, and under it, the food themed fanzine.The packaging uses formal and graphic codes that exist in the world of food.The trompe l'oeil of the box, which opens onto a meal of rice, makes the object playful. On top of the paper with the rice photograph we discover the fanzine.
The fanzine features 5 bound booklets. The booklets come in different colors and sizes, and the first and smallest fanzine is made up of 4 pages of food emoji stickers. The pages show different contents, illustrations made by the children, a selection of home-made recipes and reviews of dishes around the island.
What I like about this fanzine is the creative approach of a family who wanted to create something to remember their vacations and who thus went on to create a series of personal fanzines with interesting graphic reflections, while retaining their original freedom of expression.


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ENFANT : Mais Paris ou Rome ?

Racine Carrée du Verbe Être est une pièce de théâtre de Wajdi Mouawad créée en 2022
au théâtre de La Colline. Elle raconte une semaine de l’existence de Talyani Waqar Malik dans cinq versions de lui-même représentant autant de possibles. Que se serait-il passé s’il était parti à Paris ou à Rome ? Inspiré de sa propre histoire marquée par ses origines libanaises, Wajdi Mouawad donne à voir l’influence des choix dans nos existences et interroge la frontière entre fiction et réalité.
Au-delà des sujets portant sur la fiction, le réel ou encore le lien entre l’intime et le politique, un des points marquants de cette pièce est la temporalité et la manière dont elle est mise en œuvre. La pièce se découpe en 3 actes avec la première partie qui représente le lundi et le mardi, la seconde le mercredi et la dernière tous les jours du reste de la semaine. Ainsi le spectateur est plongé dans une certaine temporalité, celle de la semaine dans un premier temps.
Puis on découvre tout plein d’autres temps à travers ces jours. Ce sont les 5 différentes vies de Talyani qui avancent en parallèle. On retrouve principalement dans le premier acte des moments qui se portent sur un seul personnage à la fois, permettant d’apprendre à mieux le connaître. Ainsi la temporalité est fragmentée entre voir tout d'abord la vie de l’un puis la vie de l’autre. On rentre ainsi petit à petit dans les différentes réalités, et une des manières de rentrer dans ces réalités est la scénographie.
Le décor est en mouvement permanent, la mise en scène représente le lien entre les différents personnages. La scénographie transforme le décor pour devenir tour à tour une salle d'exposition, un hôtel de luxe, une maison de retraite... Les murs bougent, les portes se déplacent dans un ballet parfaitement organisé appuyé par des jeux d’ombres et de lumière.
Ainsi ce mouvement permanent appuie les liens entre les différentes existences de Talyani.
Ensuite plus la pièce de théâtre défile, plus les réalités qui avancent jusqu’ici en parallèle, se croisent et se mélangent, créant des scènes où les personnages s'affranchissent des barrières temporelles où évoluaient jusqu'ici les différents Talyani de manière linéaire. Le personnage de Talyani, qui est une seule personne malgré les différents acteurs et les différents chemin de vie, a autour de lui des membres de son entourage présents et joués par les mêmes comédiens, avec par exemple son frère ou sa sœur. Une scène montre la comédienne jouant la sœur de Talyani qui se retrouve à alterner les dialogues entre deux Talyani de différentes existences. Entre l’acte 1 et l’acte 3 les frontières parallèles au fur et à mesure se brouillent et mélangent ainsi les existences qui se croisent sans jamais nous perdre car elles ont été amenées doucement, d'abord séparées puis mélangées.
Ainsi, la temporalité s’ordonne de différentes manières. En jouant avec le temps, elle amène le spectateur à plonger dans la pièce et les différentes histoires qu’elle nous dévoilent.
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Roots of evil

This Thursday, I had the chance to go to the cinema to see The White Ribbon (2009) by Michael Haneke, in the context of a retrospective organized by Ecoles Cinéma Club and dedicated to this director. It was my first Haneke’s movie and it was very surprising and striking. This film, though rather recent, is in black and white and deals with special events occurring in a small village in which children start acting strangely and are victims as well as makers of violent acts.
How does this movie depict the “roots of evil” ?
First of all, it is very interesting to note the context in which the story takes place. The intradiegetic narrator, the teacher, tells us about events that happened right before the First World War, in a small village in Germany. Though the author is Austrian, he chose to locate his story in Germany, and I don’t think it’s a coincidence. Thus, we can imagine that the children from the movie would be young German soldiers during World War Two. It seems like The White Ribbon anticipates the events of nazi Germany, and lets us imagine that the children are Nazis in the making, which could explain why they appear so monstrous.
Indeed, in this movie, violence is everywhere, omnipresent, it fills every image. Violence is never evocated or shown directly, everything is suggested except for a few scenes. However, it leaks out of every image. We had the chance after the movie to have the intervention of a psychoanalyst who was seeing it for the first time too and gave us her impressions : violence exists in this movie on every level, physical, psychological, sexual, sociological… It appears through the double-entendre, the splices, the sounds, the paranoïa… It builds the roots of evil.
The origin of every evil seems to come from childhood in The White Ribbon. Whether it’s through violent education or sexual abuses, children are mistreated and thus become monsters. “You’re not born evil. You become it” said the psychoanalyst. Violent children seems to be a leitmotif in Haneke’s filmography, noticed someone in the audience. We had the chance to have among us an actress from the film, the one who plays Klara (on of the pastor’s children). She took part in the conversation and shared shooting anecdotes with us. She confessed that Haneke doesn't know how to direct children (which is a paradox since it seems to be a recurring subject in his films), which is why they had a special coach.
To conclude, this film explores violence in all its states, from daily violence to exceptional violence. It dives into childhood as the roots of evil and deals with how it’s created and the consequences it can have.


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OFFPRINT : DES TIRAGES A PART
Ce week-end c'est le salon offprint, (du 7 au 10 novembre 2024). Offprint Paris est un salon d’édition indépendante, qui accueille au Pavillon de l’Arsenal une sélection d’éditeurs indépendants, expérimentaux et socialement engagés dans les domaines des arts, de l’architecture, du design, des sciences humaines et de la culture visuelle.
Lors de ma visite j’ai pu m’entretenir avec de nombreuses personnes et j’ai ainsi pu découvrir le travail de nouvelles maisons d’édition ou encore les personnes qui donnent vie aux livres que j’admire.
Par exemple, je suis tombée par hasard sur le livre Grenoble, un modernisme olympique, un livre que je commence à connaître. Étant originaire de Grenoble je l’ai souvent croisé en librairie mais également à la sélection des livres d’artiste du salon Made anywhere de la fondation fiminco. Ainsi j’ai pu découvrir la maison d’édition Building Books, et j’ai commencé à m'entretenir avec un des éditeurs, en commençant par lui dire que j’apprécie beaucoup ce livre sur Grenoble. Il m'explique que lui aussi c’est un de ses préférés, il l’aime beaucoup car il regroupe beaucoup de choses différentes à l'intérieur, comme des photos actuelles ou encore des photos d’archives. J'apprends par la suite qu’il était tout d'abord graphiste et qu’il a eu envie par la suite de passer de l’autre côté, et de monter des projets éditoriaux qui lui tiennent à cœur. Ainsi, leur maison d'édition fait appel à différents graphistes extérieurs. Une des questions qui m'intéresse beaucoup au sujet des maisons d’édition est : quelles sont leurs lignes éditoriales ? Dans le cas de Building Books c’est une maison d’édition qui s’intéresse aux paysages et aux formes bâties, à travers des textes, des photographies, des expériences artistiques ou sociales. L’architecture est pour Building Books un prétexte pour s’intéresser de manière sensible à l’environnement dans lequel elle s’insère et à la façon dont elle est appréhendée par le public, les habitants et celles et ceux qui la conçoivent. J’ai trouvé ainsi assez intéressant que la démarche soit très ouverte et permette ainsi des livres très différents mais qui ont quand même une ligne éditoriale principale. J’ai également apprécié observer leurs différents ouvrages en me disant, je pense que celui-ci ou celui-là pourrait intéresser mes parents, des personnes qui ne sont pas dans le monde de l’édition et qui ne vont pas avoir ce goût pour le graphisme en général. Là où certaines maisons d’édition me semblaient avoir un contenu et un contenant plus à destination de personnes concernées par le graphisme.

Je continue ainsi ma visite au deuxième étage, et je tombe sur un livre-objet qui m’intrigue appeler 30mn de Aurélien Mole. La première chose que je vois c’est une photo, et à l'arrière de celle-ci le papier fujifilm qui me rappelle directement les photographies qui traînent un peu partout chez mes parents. Voyant mon intérêt, un des graphistes commence à parler avec moi, ainsi je me rends compte que je suis sur le stand de la maison d'édition Empire. J'apprends que c'est avec deux appareils argentiques jetables achetés sur place que Aurélien Mole a pris trente minutes pour réaliser la documentation photographique d’un laboratoire photographique de quartier, vestige d’une époque en voie de disparition. Ainsi je me rends compte que l’objet rentre dans la définition du livre d’artiste d’Anne Moeglin-Delcroix, à la différence peut-être de ne pas utiliser de matériaux peu coûteux dans l’esprit d’une grande diffusion, ce livre coûtant 35 euros. La discussion continue car plus je le feuillette plus je me rends compte de l'apparition d’éléments fantomatiques, le graphiste m’explique alors qu’il y a différents niveaux de lecture, d'abord les images, le recto et le verso et par dessus celles-ci des éléments transparents... Ainsi, le livre joue du contraste du papier mat avec un vernis sérigraphique (créant cette transparence). Je comprends donc mieux le prix. Ce que j’ai apprécié avec cet objet c’est, au delà de la démarche, ce principe graphique créant différentes trame de lecture, cette édition m’a amené à réfléchir à la notion de livre d’artiste actuel.
Je ressors du salon avec des échanges très intéressants et pleins de belles découvertes. Tout en réfléchissant à la variété comme à la ressemblance des maisons d'édition ou des livres que j'ai pu découvrir. Ce salon me permet de réfléchir à ma pratique du design éditorial.
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La horde du contrevent : A polyphonic literature
Last summer, I read La horde du contrevent written by Alain Damasion. It’s a 707 pages book published in 2007 by Gallimard edition in the Folio SF collect on. In a desertic world dominated by strong winds, we follow an elite group of twenty members whose aim is to find the wind's source. They walk south, against the winds, accustomed to fighting them everyday.
I bought this book on the advice of my internship tutor, a big fan of science fiction novels (a literary genre that I know very little of). He warned me that the way the story was told was very peculiar and that you had to cling on to it at the beginning. Indeed, I really needed to concentrate on the first 70 pages at least.
Here’s why it was so hard to read at first.
Each character is represented by a typographic glyph (like omega or the infinity symbol). At the beginning of each paragraph, we find one of those glyphs, indicating which character is talking and thinking. It allows the reader to follow the flow of mind of every character. We are thrown into their heads. Each new symbol is a new way of thinking and writing. However, due to the high number of characters, this mechanic is hard to follow at the beginning.

Furthermore, from the beginning, the reader directly dives into the world without any explanations. Nothing is clarified, neither the rules of the world nor the rules that exist inside the group. It’s up to the reader to understand how things work as the fiction goes by. It asks for a period of adaptation. When you get used to it, you get rapidly into the story and you're carried away.
Something very original made the reading particularly immersive. An album, available on every music platform and specific to this book, has been recorded by Arno Alyvan, with the participation of the author. It is a playlist of 10 musics that fit particular chapters in the book. It really helps diving into this world.
Thus, Alain Damasio creates a polyphonic lecture, through the intertwined voices of the different characters and their various ways of thinking, and through the music which constitutes a new voice.




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Mysterius Skin : un film à voir
Mercredi 18 septembre, le cinéma Studio Galande repasse des vieux films parmi lesquels : Mysterious Skin. Lou l’a déjà vu, elle veut vraiment me le montrer et insiste en disant : Ce film est à voir.


Mysterious Skin est un film de Gregg Araki, inspiré du livre homonyme de Scott Heim. Cette histoire montre le parcours parallèle de deux jeunes adolescents qui ont grandi dans la même ville. Brian ne se rappelle pas d’une poignée d’heures de sa vie, il est convaincu avoir été enlevé par des extraterrestres. Quant à Neil, c’est un adolescent désinvolte qui se prostitue.
On découvre par la suite qu’ils ont été tous deux victimes de pédophilie par leur entraîneur de base-ball. Ce qui m’a plu c’est de suivre deux réponses traumatiques différentes, permettant de mettre en lumière l'impact psychologique que créent les abus sexuels sur enfant. Brian a perdu la mémoire, s’est inventé toute une histoire et il est pris de vertiges, cauchemars et saignements de nez sous de trop fortes émotions. Neil quant à lui est complètement en décalage par rapport à ses traumatismes, aborde le discours d’un enfant se sentant privilégié et cherche à retrouver et perpétuer ce qu’il a subi à travers la prostitution. Il ne se représente pas son agresseur comme un monstre.
La monstruosité est pourtant très présente, le film a une approche très crue des violences et de leurs conséquences. On est dérangés, troublés, choqués et même dégoûtés. Les images comme les dialogues bouleversent, nous mettent face à une réalité brute sans faire de détour. Cette manière de montrer le réel fait penser au livre Betty de Tiphanie McDaniel (livre qui traite des violences sexuelles intra-familiales et du racisme).
Pourtant, dans ces deux œuvres plane quelque chose de poétique et de très touchant. La poésie se retrouve dans de fins dialogues, toujours à double sens, souvent ambigus, entre les personnages principaux et leurs proches. Cela se ressent aussi à travers la contemplation et la candeur des images, comme si les personnages principaux étaient restés bloqués dans leur enfance (par exemple avec le symbole de la balançoire, lieu emblématique du film). Quand la poésie rencontre l’horreur, où s’arrête le beau et commence la violence ? Ainsi, le film montre des personnages attachants et très nuancés auxquels le jeu d’acteur rend hommage. Neil et Brian se complètent par leurs personnalités et leurs réactions. C’est cette émotion du personnage que l’on retrouve avec le personnage de Betty Carpenter dans le livre Betty.
Ces deux œuvres donnent à voir un mélange de noir et de blanc qui permet de saisir toute la cruauté des violences tout en s’accrochant aux personnage et à l’univers, créant des histoires difficiles à refermer. Mysterious Skin montre le danger sans être moralisateur et surtout amène de la lumière aux victimes qui vivent maladroitement, comme ils peuvent avec leurs blessures. Le film montre sans nous dire quoi ressentir, il montre une image vraie et brute.
Lou avait raison, c’est un film à voir.





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On what relies the efficiency of the format ?
Last week, i saw Parfum d’irak. At first, I thought it was a cartoon but along the episodes I understood it was an animated documentary. This documentary tells the narrator's autobiographical story, a French-iraki man who lived in paris and went to Irak, so we discover the country with his eyes.
I asked myself : Why do I like this short animated documentary ?
First of all, I think this use the animation to create a documentary is a very good idea, for we can discover the country with a lot of images and colors. The animation is very attractive the images are easier to see than a live action videos which show the horror of war more crudely. However, at the end of each episode we can see a picture of the people or moments describe in it. This choice reminds us that there are people behind the stories.
I also think that the length of the episodes makes the documentary attractive. All the episodes last between 3 and 4 minutes which reminds me of youtube shorts, tiktoks or reels on instagram. We can see that today we are in a society which is looking for audiovisual content always shorter. The serie Parfum d’irak uses this modern format, the short video, et shows different moments of Feurat Alani’s (the narrator) life : his story and his family’s story find their place inside the History of the country.
Parfum d’Irak uses brilliantly the techniques of creation (animation, short videos, autobiographical story…) to speak about a complex subject and talk to a large audience.



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MADE IN ANYWERE
Les mots Made in Anywhere évoquaient en moi une grande curiosité pour l’inconnu et pour la liberté que représentent les livres d’artistes dans mon imaginaire. J’étais attiré par la perspective de me retrouver dans un lieu qui réunit des contenus variés autant dans leurs formes, leurs fonds que leurs approches créatives, non contraints par les réalités du monde économique. La question est la suivante : Le salon Made in Anywhere sera-t-il à la hauteur de mes attentes ?
C’est dans la fondation Fiminco qui a réinvesti une ancienne friche de Romainville que se déroule le salon. Dès l'entrée du parcours, je découvre les livres sélectionnés pour la 9ème édition de la révélation Livre d’Artiste. Sur les tables sont soigneusement présentés les livres et j’ai envie d’en savoir plus sur ce qui se cache derrière chaque couverture. J’ai noté la grande variété des sujets abordés comme le lien entre féminité et domesticité avec le livre Textil Room de Ariane Toussaint ou encore l’architecture avec l'œuvre de Lionel Catelan Grenoble un modernisme olympique. Du laboratoire social, artistique et politique, à la ruine des infrastructures. Concernant Textile Room, le livre-objet surprend par son choix ingénieux de matériaux en proposant un livre textile imprimé en sérigraphie liée très bien matériaux et contenu. Quant au livre de Lionel Catelan, je l’avais déjà feuilleté dans une librairie Grenobloise. L’objet, qui est un recueil photographique et documentaire, s'intéresse à la transformation soudaine de Grenoble du aux jeux olympiques. J’ai trouvé intéressant que la sélection s’ouvre sur des livres qu’on peut retrouver dans une librairie, tout comme sur des livres rares et peu accessibles au grand public.


La suite du salon s’ouvre sur un étage dédié à de nombreux stands d'artistes et d'éditeurs indépendants, on retrouve alors des livres, des estampes, des gravures…Un stand à particulièrement attiré mon attention, le stand des éditeurs BARTLEBY & CO Thorsten Baensch, maison d’édition spécialisée dans la production de livres d’artistes à tirages limités et à la confection soignée. Leurs livres utilisent des matériaux que ce soit du papier, du tissu, ,des cartes postales… l’un de leurs livres m'a marqué, il s’agit de Space Oddity, un livre créer lors d’une résidence ou le créateur c’est inspiré d’une légende sur des ovnis présente dans la région.




Je repars inspirée de ce salon dont les participants utilisent l’art du livre pour exprimer des sujets divers, avec une créativité et une poésie particulière,
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