Tumgik
amapanegyriques · 8 years
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Mes pensées autour du 23 janvier 2017
Il est clair que j’ai besoin d’affection. Je suis en manque d’affection.
Me comporter de façon aussi ouverte face à A me fait bizarre comme sensation, étant habitué à demeurer réservé et à théâtraliser, mettre en scène et rigoler avec tout ce que je poste, dis, écrit, en faisant bien attention à ne pas parler trop de moi. Pourtant c’est aussi ce que j’ai l’impression de faire avec A, paradoxalement, même si je me rends bien compte que j’ai fini par me livrer à quelques moments appropriés. Est-ce que c’est un façon « normale » de discuter avec quelqu’un avec qui on a des atomes crochus ? Je n’ai pas de référence, étant donné que je ne suis jamais « complice » avec personne. J’ai l’impression d’en faire des caisses, de tirer des conclusions hâtives : penser que parce que soi-disant on ressemble à 2 personnes qui délirent ensemble assez loin et qui admettent être solitaires dans la vie, je pars du principe que cette relation est automatiquement plus importante que toutes les autres. En tout cas, c’est mon cas : parler avec A est ce qui m’est arrivé de plus cool depuis pas mal de temps. Ça sonne un peu la loose comme ça, mais c’est probablement le manque d’affection et de confiance en moi abîmés par ma rupture. Donc je trouve normal que je sois 100 % dedans, de m’y projeter autant. Là où je sens un problème, c’est d’imaginer cette relation partir stratosphériquement très très haut, selon mon désir, alors que peut-être que les choses devraient aller beaucoup plus lentement. Et là où je déconne, c’est de penser que c’est aussi le cas pour la personne en face. Je m’en rends compte, et je sais que je fais super attention à ce que je dis pour éviter de ruiner cette relation qui est au minimum de l’amitié (je l’espère). Pour être clair, je ne sais pas si je suis amoureux, mais j’ai très envie de la rencontrer, de se tourner autour, de vivre les premiers balbutiements d’une relation qui naît. Et c’est pour ça que j’ai envie que les choses aillent vite. Qu’on arrête les non-dits et sous-entendus pour se trouver. Est-ce que c’est parce que j’ai peur du rejet, et du fait que je sur-interprète tout que j’ai envie d’une assurance de savoir qu’on n’est pas indifférents aux charmes de chacun ? Je sais qu’il y a eu 1 ou 2 indices qui me ferait penser ça, mais ça reste suffisamment flou pour que j’en doute, c’est fou.
À cela s’ajoute mes réflexions sur la jalousie et le polyamour.
J’en ai fait l’expérience et je sais, je suis convaincu que la jalousie est néfaste à long terme au sein d’un couple monogame (néfaste tout court en polyamour)
En gros, le bonheur et les envies des gens doivent (selon moi) être au dessus d’un potentiel chagrin/jalousie. Ce qui implique beaucoup de choses, ce que je pense être 100 % pour (ah bon ?) mais en ce qui concerne un truc, je sais pas : le temps.
Le temps que l’autre nous accorde. Je sais que dans mon cas, j’ai envie de passer 100 % de mon temps avec la personne. Évidemment que je sais que ça peut être étouffant, et c’est pour ça que jamais je n’avouerai ça, ce qui fait que je souffre en silence. Mais bon, j’ai toujours fait avec, je suis juste entre deux relations, ça retombe et que lorsque j’accueille quelqu’un.e dans ma vie, ça peut recommencer, et il faut que je ré-apprenne.
Le seul point « positif » à la jalousie au sein d’un couple est sans doute une preuve que la personne tient à l’autre. Sinon, c’est toxique, ça bride les envies de l’autre, ça empêche de potentiellement se découvrir, faire d’autres expériences qui peuvent apporter tellement au sein d’un couple. Il y a juste la peur que la personne perde de l’intérêt en nous et s’en aille de notre vie. Mais est-ce que c’est vraiment parce qu’il aura vu quelqu’un d’autre ?
J’ai tellement peur de faire peur aux gens si je leur dis que je peux toujours être là pour eux, que c’est 100% OK de me déranger à n’importe quel moment, même pour une broutille, que je peux faire des heures de route pour aller voir quelqu’un.e si y’a un problème, … Est-ce que c’est parce que ça fait peur quelqu’un qui peut sacrifier des choses pour les autres ? Ou qui cherche du contact par n’importe quel moyen ? Parce que c’est pas entièrement faux, mais pas entièrement vrai parce qu’il y a des choses que je ferais bien anonymement.
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amapanegyriques · 8 years
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Lesley the pony has an A+ day
vimeo
J’adore cette vidéo, elle est pince-sans-rire, les deux personnages arrivent à être un tant soit peu développés, ce mélange entre la musique, la voix déformée, les voix au cours du dialogue, les couleurs aux crayons/pastel, vraiment je trouve ça très intelligent.
En plus, il y a du vocabulaire anglais intéressant et j’adore le vocabulaire.
• prancing through the streets of to prance = to spring, to leap, to dance about, to strut pretentiously, more with a lively gait : sautiller, se dandiner, se pavaner
• strapping lads strapping = strongly built : bien charpenté
• floucing down the highway to flounce = move ostentatiously to flounce out of a room : sortir d’un pièce de façon très théâtrale
• comely maids comely (adj) = attractive : avenant, amène, accorte
• strutting towards the castle to strut = to walk proudly : se pavaner, plastronner a strut = a proud walk : démarche fière to strut about/around : rouler des mécaniques
• rapping on the gates to rap = to knock on door a rap =  [sound] tap with knuckles : coup (sec)
• slick duds slick (adj) : en parlant de vêtements (duds), de tenue, on peut parler de “sophistiqué”, peut-être même de “soyeux”
• mincing up the stairs to mince : marcher à petits pas (maniérés), en se trémoussant. Le terme a l’air d’être connoté homophobe : “man, move effeminately” donc pas cool avec “mince” j’ai trouvé : to not mince (one’s) words : ne pas mâcher ses mots, ne pas faire dans la dentelle
• gamboling through malls & esplanades to gambol : gambader synonyme : to frolic : gambader, folâtrer, batifoler
• nibbling macaroons a nibble is a small bite : petite bouchée, mais aussi “quelque chose à grignoter” to nibble : grignoter, mordiller
Est-ce que c’est grave de rigoler sur un sujet aussi sérieux que la dépression et la haine de soi ? Car cette humour qui contraste avec l’histoire pipou, avec “emotionally void”, “thinking violent thoughts despite himself”, he can’t remember when he loved himself and filling  that void with hate”, ce sont des pensées graves, mais elles occasionnent un rire chez moi, je ne sais pas qu’en penser. Est-ce que ce serait se moquer de la dépression ? Où l’auteur de ces lignes mettrait en lumière comment peut se sentir quelqu’un qui ferait une dépression ?
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amapanegyriques · 8 years
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Louise en Hiver
J’ai vu sur un site “Ne passez pas devant sans la voir”, et je prends cette phrase comme une injonction, j’ai l’impression que, sans aller le voir (alors que je l’ai vu !!!), tu rates un peu ta vie tu sais, enfin c’est nous, qui sommes plus intelligent.es, qui le disons, nous on l’a vu.
Voilà, petite digression car ce n’est pas la première fois que je vois ça, et j’aime pas du tout qu’on me le dise.
Alors, Louise en hiver, c’est un film d’animation en traditionnelle 2D, “ combinée à des images de synthèse au rendu 2D, pour donner l'effet d'une peinture animée“. (selon wikipédia)
Réalisateur : Jean-François Laguionie, Direction de l'animation : Johanna Bessière.
C’est très bien animé je trouve, avec des scènes clés à de rares exceptions, très fluide, bon boulot des intervallistes s’il y en a eu.
J’ai lu ça et là des interprétations (avouées par le réal ?) du film, et je ne sais pas si je peux les relayer, incapable de savoir si j’ai le droit alors que je n’ai vu le film qu’au premier degré. Alors comme ça, ce serait une marée métaphorique ? Le film serait une allégorie ? Il ne serait point dénué de poésie ? Sans doute, mais moi je n’y ai pas prêté attention, j’ai simplement vu un joli film d’animation qui a tenté de me dire plein de choses, mais je n’ai attrapé que quelques bribes, et niquez-vous.
Pourquoi je ressens de la violence symbolique quand je lis des gens plus cultivés que moi parler de choses que je n’ai su voir ?
*Jean-François Laguionie double Pépère. Je note ça là car je voudrais vérifier quelque chose à propos des réalisateurs de films d’animation.
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amapanegyriques · 8 years
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Premier contact / Arrival
Contient sûrement des spoilers
Donc je suis allé voir Premier Contact, Arrival dans sa langue d’origine, film états-uniens basé sur une nouvelle de Ted Chiang “Story of your life”, scénario de Eric Heisserern, réalisé par Denis Villeneuve, canadien.
Je pense que ce film m’a marqué. Ok, c’est difficile de décider de ce qui va nous marquer (voire impossible ?) mais j’ai l’impression que je ne vais pas l’oublier. Déjà, il parle de traduction et c’est un sujet qui m’intéresse beaucoup. Je suis très content de voir ça au cinéma. Ensuite c’est un énième film d’extraterrestre, mais j’en ai pas vu beaucoup, et celui-ci a l’air différent, ne serait-ce qu’à travers les questions qu’il soulève. Au début j’ignorais s’il l’on allait voir quoi que ce soit des extraterrestres, que l’on allait devoir utiliser notre imagination pour nous faire une idée (un comble !) mais la décision d’une représentation a été prise, et malgré ce que je pouvais penser de ce genre de décision, le film a su placer un contexte pour que j’assimile leur existence et que je ne sois pas rebuté.
Cette approche pacifiste est cool, et je me demande pourquoi iels ont pris une femme au rôle principal. Elle représente le pacifisme. Est-ce que parce qu’iel voulait respecter les clichés sexistes de “la femme est douce et non-violente alors c’est normal qu’on prenne une femme ?” J’espère sincèrement que non.
Ensuite, pourquoi ça tourne, en second plan, à la maternité et à la famille nucléaire ? Pourquoi fallait-il absolument ces éléments-là pour créer des attaches dans sa vie (future du coup, mais sur le moment elle ne savait pas ce que cela signifiait), un enfant, un mari ? Ok, j’admets qu’il y a aussi sa réussite professionnelle avec, déjà, le fait qu’elle soit docteure en langues (assez flou) et qu’elle, apparemment, réussi comme autrice à succès sur la langue écrite des heptapodes, mais j’ai toujours ce goût amère dans la bouche, sans savoir si c’est moi qui voit le mal partout ou si il y a réellement un problème.
Sinon, au delà de tout ce que je peux reprocher au film, par exemple des évènements trop scriptés, un impression d’hollywoodien alors que le film aurait pu être raisonnable, et leur petit délire métaphysique bancal avec le temps et le fait qu’elle comprenne quelques arcanes de l’avenir/temps/dimensions multiples” mais je chipote, les scènes avec les extraterrestres étaient OK, cette langue a l’air ouf, une envie de la découvrir m’a rempli ! C’est fascinant cette façon d’écrire autour d’un cercle qui ressemble un peu à un test de Rorschach. Donc, au delà de tout ça, des questions intéressantes à propos de communication entres deux peuples qui n’ont, au premier abord, rien en commun, est pertinent, et je m’interroge et m’interrogerais encore longtemps. Car c’était peut-être moins un film de science-fiction qu’un film sur la communication entre deux peuples intelligents.
Sinon, j’ai appris les concepts de jeu à somme non nulle et jeu à somme nulle.
*j’ai noté quelques moments de traduction en français qui seraient perfectibles.
*je trouve que le titre français est plus approprié que celui d’origine en anglais.
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amapanegyriques · 8 years
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Vocabulaire 1
Donc, un panégyrique est un discours (public) fait à la louange de quelqu’un ou quelque chose, une éloge en quelque sorte. Car plein de choses ici vont sans doute être des panégyriques, mais peut-être que cela peut changer, qui sait, je n’en suis qu’à mon premier message.
À l’inverse, une philippique est un discours violent et satirique. Je ne prétends pas manier ma plume de façon assez correcte pour affirmer pouvoir rédiger de tels textes, mais peut-être que je peux être vindicatif à propos de choses et d’autres.
*à noter que le premier est masculin et le second, féminin.
Une harangue est un discours ennuyeux, une longue remontrance. Celui-ci je doute qu’il soit tout à fait de mise. En effet, je suis assez conscient de mes pensées pour savoir qu’elles sont probablement ennuyeuses, mais de là à les qualifier de remontrances... Je pense que je changerai d’ici là.
Introspection, je pense que ce n’est point la peine de l’expliquer, mais je pense en faire de temps en temps, ne serait-ce que pour être témoin d’une quelconque efficacité comme défouloir pour coucher ses idées (noires ?) sur quelque chose de publique.
Je m’appelle Ama, j’utilise les pronoms il et lui car cela me convient très bien. Je sais qu’il n’y a pas besoin de raison particulière pour valider ses choix mais je pense que ce n’est pas non plus grave de dire pourquoi on choisit, s’il l’on a envie de se confier. Et puis Ama je trouve ce patronyme très joli, je suis très content de m’y identifier.
Je reviendrai sûrement plus tard sur le pourquoi d’écrire ici.
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