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J’ai voté comme des millions de Français, et oublié ma carte d’identité dans le bureau de vote, ce qui est moins fréquent… A midi le taux de vote, 25,9%, cassait la baraque, du jamais vu depuis 1981, 7 points de plus qu’en 2022. A l’impossible nul n’est tenu, quoique, alors demandons l’impossible ! J’écoute un oiseau, pas un roitelet, un piaf, qui pérore, pas sûr qu’il y ait de quoi, si je regarde les 5 côtés de l’Hexagone. Et, au centre, en ce moment, ce n’est pas la forme olympique ! Pas de pronostics, seul le résultat des urnes compte et surtout la suite, peut-être sans suite. Je consulte la météo des plages ; c’est dimanche, juin 2024 touche à sa fin, nous, les humains, sommes plus que rassasiés, semble-t-il, de notre société démocratique. D’aucun(e)s veulent autre chose. La planète ne sait plus où elle habite … Le mieux est de sortir de la maison et de s’aérer le cabochon ! Salut de maneni-neko : mon porte bonheur. Même s’il a une moustache et lève le bras droit, rien à voir. Toujours se méfier des imposteurs.

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Voyage au pays de Koumiko, Chris, Ishimoto, Hiroshige, Hokusai, Kobayashi, Bashō, Oé, Kawabata, Domon, Tange, Kuma, Ando… “Ce monde imparfait Mais pourtant recouvert de Cerisiers en fleurs” Haïku de Kobayashi Issa Photo de Werner Bischof – sanctuaire shintoïste Meiji-Jingū à Tokyo 1951

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“Vivaldi Le Monde A l’envers” tout un programme…d’un pestacle qui se révèle familier sans l’être tout à fait. Pas de tubes tels que les 4 saisons, pas plus de concertos pour violon ou mandoline, mais des concertos tout aussi fantastiques du Prêtre Roux qui valent leur pesant de cahuètes, Christine ! Tour à tour sont mis à l’honneur : la clarinette qui faisait son apparition au 18ème siècle, en provenance de l’Europe de l’Est, magique sonorité puis le hautbois fabuleux, ou les flûtes à bec et traversière ou encore le basson. Waouh, ça envoie tout en rondeur les instruments baroques. Quand on pense que Bach dingue de Vivaldi, l’a repris dans ses concertos pour violon et clavier. Pourquoi le Cantor protestant s’est-il épris du Prêtre Vénitien ? Parce que les 2 compositeurs étaient dingos de la polyphonie, ou quand la musique devient mathématique et combinaisons infinies. J’adore ce moment de boboïste. Il fait frais, les portes sont ouvertes sur les jardins, l’entracte ramène les chiens à l’intérieur, le monde est à l’extérieur, la clarinette baroque une belle découverte. J’ai remis ma tête à l’endroit.

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A Paris, une semaine après la dissolution de mon esprit, je rembobine mes bigoudis orange autour de mes synapses et clippe ce qui me reste de neurones. Je retrouve “O Joie” la ligne 13 qui circule comme il se doit, en respectant des intervalles de 10 minutes, la fourche n’étant pas anodine. Direction le Festival de St Denis, temple de la musique en Ile-de-France en juin, le baroque c’est pas du toc, les générations se croisent ou se retrouvent à la Maison de la Légion d’Honneur et alentours. Napoléon 1er nous regarde sous son manteau d’hermine, “honneur et patrie”, sur le mur du fond. Le ciel fait grise mine, ici comme ailleurs, ça cause résultats des élections européennes et biens faits de la musique sur l’âme…Y a du niveau. A l’extérieur, le parcours depuis le métro remet d’équerre, le monde est définitivement multiple et l’intégration par la musique une pure vision de quelques esprits idéalistes. J’en suis ! Au programme Vivaldi, sous la direction de la cheffe violoniste Amandine Beyer, qui s’était fait voler son Stradivarius il y a quelques années de mémoire. A suivre…

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Fraises Je souris Grise Je bois Sous le soleil

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J’ai chaussé mes lunettes, pendant que d’autres ont oublié les leurs. L’heure est venue, et j’ai vu que le leurre flottait dans les urinoirs, loin de l’isoloir, espoir ! Allons-y allons-on, tout est possible, rien n’est perdu, pour celle ou celui qui voit encore … l’Europe comme un bout essentiel de notre identité, un arbre de vie, une nécessité pour notre démocratie.

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Immense pianiste, Yuja Wang doit mesurer moins d’1m60. Chaussée de ses Louboutin, elle enchaîne le programme déprogrammé : Beethoven devient Barber (sa sonate peu romantique fabuleuse qui n’a rien à voir avec son Adagio pour cordes), Scarlatti Chopin (ses ballades dont la 1ère op.23 en sol mineur que j’ai en-tête depuis 30 ans dans la version d’ABM Arturo Benedetti Michelangeli chez DG Deutsche Grammophon) et Chosta(kovitch) prévu, à travers un choix parmi ses 24 préludes. Et, puis, malgré son mauvais caractère que je partage, regard en coin vif, à chaque quinte de toux, résonnant dans la salle, elle a assuré 6 Bis, appelés Encore dans les pays anglophones, et c’était génial, Piazzola, Chopin, Ravel une barque sur l’océan… Je l’avais adorée dans ses concertos de Ravel avec Klaüs Makela à la baguette et en chef du Mahler Chamber Orchestra dirigeant depuis son piano, sa robe de géante et ses Loubou.

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Hier, au Louxor, projection en avant-première d’un film franco-indien “All we imagine as light” de Payal Kapadia qui a reçu le Grand Prix au Festival de Cannes cette année. Elle raconte la vie de 2 femmes infirmières et colocataires à Mumbay. L’une est mariée, son mari vit en Allemagne, après l’avoir quittée juste après leur mariage, sans lui donner de signes de vie. La preuve que les mariages arrangés n’arrangent rien et ne s’arrangent pas avec le temps. Elle lui reste fidèle par la pensée et refuse toutes propositions alors qu’elle assure grave auprès des patients, des jeunes collègues, des toubibs, Jusqu’au jour où elle va le revoir une dernière fois…de manière étrange (je ne raconte pas tout), elle va le sauver puis lui dire qu’elle ne veut plus le revoir. Savoir dire non ou stop et vivre plusieurs vies dans une vie sans attendre la réincarnation ! L’autre plus jeune joue avec l’interdit, aimer un musulman alors qu’elle est hindoue. Elle semble plus libre, pour autant son amour n’est pas gagné. En meme temps, il ne l’est jamais ! Mais bon, c’est assez plausible. Là aussi, je laisse un peu de place à la découverte. Une 3éme femme va être le catalyseur de ces mondes qui semblent se croiser sans véritablement se rencontrer. La fin se passe au bord de la mer. Un autre mode de vie, un autre rythme, d’autres regards sur les destins qui vont changer les protagonistes. La photo est magnifique, les acteurs très bons, c’est lent, c’est beau, plein d’amour et de tendresse et putain que ça fait du bien ! La musique ne gâche rien non plus. Le film sort le 2 octobre. A noter que l’équipe dont la réalisatrice sont venus nous faire coucou avant la projection. Un joli moment suspendu au 1er balcon. En résumé, il faut y aller, difficile de refuser une invitation au voyage neutre en CO2 ! Ce matin ce n’était pas du cinéma il faisait soleil ! Et, ce n’était pas la grande évasion, quoique !

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Le ciné c’est ma 2ème maison depuis longtemps. Dans mon village, un bureau de tabac vendait des friandises et des magazines, et je devais avoir 16 ans, quand je me suis achetée mon 1er “Première”, un mensuel sur le cinéma. Avec mon ami d’enfance, nous avions organisé une usine à reproduire les VHS en reliant nos lecteurs et le sien était équipé d’un graveur. Nous étions frénétiques, nos parents nous laissaient faire, ils en profitaient aussi. Nous organisions des séances cinéma dans nos 2 maisons. C’était une forme de paradis, l’été, pendant les grande vacances en particulier. Nous avions une passion pour les films d’aventure, les Indiana Jones, la Forêt d’Émeraude de John Boorman mais aussi pour les films intello underground Alain Resnais, l’Amour A Mort, Mélo…Je complétais mon apprentissage par le cinéma de minuit le dimanche soir, sur FR3, passionnée par les récits de Patrick Brion avec sa voix si caractéristique. Quelle joie que de découvrir le Port de l’Angoisse (to have or to have not) d’Howard Hawks, le 1er film qui réunissait sur les écrans Lauren Bacall et Humphrey Bogart. Je repense souvent à cette réplique légendaire “If you need anything just whistle…” Cannes me rendait hystérique, j’achetais aussi Studio, Positif et les Cahiers du Cinéma. Depuis, je regarde et je lis avec plus de distance. Pourtant cette année, j’ai l’impression de revivre cette époque. Dans mon cinéma de quartier, ils proposent 18 avant-premières en une semaine et c’est jouissif. Dans les salles, je n’ai pas vu un siège de libre, les spectateurs sont majoritairement très jeunes, de l’âge de Netflix, certains viennent avec un casque sur la tête quand des couples âgés, fébriles, avancent dans la file d’attente. J’ai vu deux merveilles et ce n’est pas fini. Cela me renforce dans l’idée que le cinéma n’est pas mort loin de là ! J’ai vu “Caught by the Tides” de Jia Zhangke qui a réalisé les Éternels, autre chef d’œuvre. Ses films parlent de la Chine en mutation, pas de celle qui s’éveille d’Alain Peyrefitte, non, celle de destins broyés par un système pseudo communiste, qui rase les villes, construit des enclaves en béton, et utilise les bipèdes comme de la chair à canon dans ses usines. La solitude y est magnifiquement filmée sur des airs populaires. Là-bas, les bals populaires ont résisté au temps, certains danses à deux, d’autres seuls ou pas. La photo est magnifique. Ce film est un mixte entre un documentaire et une fiction qui s’étale sur 25 ans. Beaucoup de Chinois dans la salle, et à la fin du film, le silence prenait le relais de cet immense film. De même “Bird” de l’Anglais Andrea Arnold fut un très beau moment. Il filme la banlieue anglaise, les jeunes parents de 14 ans, la violence, l’impossible amour, l’espoir l’envie la jeunesse la fougue. Les acteurs sont fabuleux, la caméra à l’épaule remue pas mal comme le film. J’adore le cinéma anglais indépendant. Au-delà de la bande son énorme, les Anglais savent parler avec légèreté de l’essentiel sans plomber l’atmosphère. Courez au cinéma, le temps s’y prête !

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Mercredi, pour changer, je suis allée écouter voir un concert Ravel, sur le thème de l’Espagne, au Théâtre des Champs Elysées. Je savais que le moment ne serait pas banal. Les Siècles, un des meilleurs orchestres français, en résidence au TCE, allait servir des oeuvres qui s’amusent de chaque instrument en les faisant sonner autrement. Les musiciens jouent sur des bois, des cuivres, des cordes, … d’époque ce qui signifie pour Ravel, des instruments du début du 20ème siècle. Forcément, ça oblige l’auditeur à faire un RAZ de sa mémoire, jusque dans les oreilles. La flûte traversière ou la piccolo, le basson, le hautbois, la clarinette, et les saxophones soprano et ténor si présents chez Ravel, notamment dans le Boléro, semblent plus en retrait, moins prononcés. Les notes se montrent légères, solubles dans l’air, l’instrument sort un son sur la pointe des pieds, ce qui appelle une acuité des sens de l’auditeur. Pour être encore plus attentive, j’ai sauté du strapontin que j’avais réservé, dans un fauteuil libre, et j’ai rejoint le chemin de la musique aux influences espagnoles de Ravel. François-Xavier Roth, le chef en titre des Siècles, était absent du programme et de la scène, c’est Adrien Perruchon qui figurait sur les écrans puis qui a pris place sur le podium. J’y reviens plus bas… Le programme purement symphonique énonçait Alborada del Gracioso (Aubade du bouffon), Rapsodie (sans h) Espagnole, le Boléro et la délirante comédie chantée, l’Heure Espagnole, sur un texte de l’écrivain journaliste Franc-Nohain, père de Jean Nohain. Cette dernière œuvre, créée en 1911, est d’une totale drôlerie, une série de quiproquos autour d’une femme espagnole ayant rdv avec son amant pendant que son mari horloger part réparer des horloges en ville. Tout est une question de timing, avant ou après l’heure, et patatras…Elle finira par préférer le muletier au poète qui parle trop et qui n’agit pas. Une bonne morale pour une histoire qui ne l’est pas trop, à méditer ! FX Roth a raté le rdv pour des questions de sorties inappropriées de son instrument…Le chef envoyait à ses musiciennes et musiciens, des photos de “sa meat et de ses vege”, comme disent poétiquement les Anglais, après les concerts, une manière particulière de les remercier et de faire part de son exultation … Le Canard Enchaîné ou Enchanté a publié un article le même jour, puisque nous étions mercredi, la source venait des “membres” de son orchestre. La boucle est bouclée ! Pendant ce temps, le train roule et le bouquet de pivoines (l’une d’entre elles s’appelle Hawaï) cueilli en Normandie, s’en fout. Chaque fleur s’épanouit, au jour le jour, et un florilège musical circule entre mes orteils et mes oreilles …

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Cocktails de tofos Entre être et avoir Y a pas tofo Miss P cabanon DH cabanon Ma voiture, une type E, verte, typically British Very Krazy, Japanese, fully Antigonegone Mes tabourets, à l’envers, pour me remettre la tête à l’endroit

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Il y a ceux qui se la pètent et qui sont surcôtés, DH, for instance, et ceux qui revivent grâce à des expo en plein air à Lyons, ou encore ceux qui se cachent dans les musées des Beaux-Arts, celui de Rouen, par exemple. Pissaro père (Camille) et fils (Paul-Emile) Le fils pour commencer Place au père Autoportrait de DH Un portrait de DH Et surtout, des oeuvres du musée des Beaux-Arts de Rouen qui vaut le détour Bonnard Albert Marquet Deux très beaux portraits de Modigliani 4 portraits magnifiques de Jacques-Emile Blanche

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Trait d’union entre les Îles Britanniques et la France, le jardin extraordinaire de Miss P.

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Trait d’union entre les Îles Britanniques et la France, le jardin extraordinaire de Miss P.

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Trait d’union entre les Îles Britanniques et la France, le jardin extraordinaire de Miss P.

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Le train omnibus Sillonne le vert paysage Il tortille le temps Hiroshima, construction du mémorial de Tange Le V&A de Dundee en Ecosse de Kuma

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Ce matin, un seul objectif, marcher, naviguer en direction de la MCJP (Maison de la Culture du Japon à Paris). Le chemin ne gâte rien. Kenzõ Tange en 1964 et Kengo Kuma en 2021 ont marqué de leurs empreintes les JO de Tokyo. Le 1er a utilisé l’acier et le béton, le 2nd des matériaux naturels, et en particulier des arbres provenant des 47 départements du Japon. Tange admirait la Villa Sakura, construite au 17ème siècle, résidence de l’Empereur à Kyoto, un lieu mythique pour les grands architectes ou artistes tels que Walter Gropius, un des maîtres du Bauhaus, ou Le Corbusier, et pour le chercheur du CNRS, Philippe Bonnin, qui a écrit un livre admirable chez Arlea sur l’endroit et son jardin. Pourquoi ? Parce qu’elle est représentative de ce que recherchent les architectes : les lignes, l’arche, l’avant-toit, et le paysage. Tange, s’en est inspiré notamment pour construire sa maison, en banlieue de Tokyo. Comme nombre de constructions, celle-ci a été détruite. Les japonais, par leur philosophie de vie, attachent peu d’importance à l’avoir, l’être est bien plus essentiel. Cela peut-il se résumer par le Wabi Sabi ? Peut-être ? Place aux photos, c’est mieux que les mots et le baratin. La cathédrale Ste Marie à Tokyo de Tange. Il s’est converti au catholicisme. Ses funérailles ont eu lieu dans cet endroit qu’il aimait. Photo du musée Hiroshige de Kuma La maquette Le gymnase à Tokyo de Tange Le stade de Kuma La Villa Sakura Le pavillon de thé d’un hôtel de luxe en Chine de Kuma Kadokawa culture museum de Kuma . Le parement est en granit. Maquette du musée Albert-Khan La future gare de St Denis de Kuma La maquette de la gare Le Frac sud à Marseille La maquette Projet 2025 Galilée devant la cathédrale d’Angers pour protéger les statues

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