Le anti-héros est-il le héros moderne ? Par Anna, Louna et Madel
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De l’après-guerre à nos jours

Partie 2 : De l'après-guerre à avénement des séries
Le anti-héros moderne alias Tyler Durden
Cette époque nous permet de découvrir un nouveau type d’anti-héros : Le anti-héros moderne. Un exemple parfait de ce nouvel archétype est Tyler Durden de Fight Club. Tyler Durden est le parfait anti-héros de l’époque ! Anti-capitalisme, Anti carte de crédit et anti société de consommation. Il refuse d’être un mouton asservi par les nouvelles mécaniques sociétales, de devoir un s’avilir comme un autre zombie qui ne rêve que de finir avec le tout dernier modèle de salon de chez Ikea, ou la dernière paire de chaussures à la mode que tout le monde s’arrache. Il hait « Big Brother » et fait tout son possible pour étendre cette haine à une plus grande échelle. Tyler Durden est indépendant, fort, beau, intelligent, manipulateur et n’a aucune morale. Il est vivant ! Tyler Durden est un modèle, il est ce que de nombreux hommes voudraient être. Il est un défenseur, un chevalier dans une armure blanche se battant contre de vérités évidemment et terriblement viles et contre lesquelles nous n’osons pas nous lever. Pourtant, il n’est pas un héros parfait. Il ne se bat pas pour nous, ni pour la justice. Il le fait car il le peut, car il veut, car il en a envie. C’est pour ça qu’il devient l’une des plus importantes figures du Anti-héroïsme. Un modèle, un précurseur.
- Définition d'une série et de leur importance dans :
Une série télévisée, abrégé en série, ou familièrement série télé, aussi appelée télésérie au Canada, est une œuvre de fiction télévisuelle qui se déroule en plusieurs parties d'une durée généralement équivalente, appelées « épisodes ». Les séries sont arrivées sur nos écrans principalement en France, Angleterre et Etats-Unis. Mais elles arrivent pour la toute première fois dans l’histoire du divertissement le 19 janvier 1953, le réel se confond à la fiction et donne naissance au précurseur de la télé-réalité. Cette naissance qui a lieu à la fois dans le monde réel et dans un monde imaginaire, est celle de la première série télévisée : I love Lucy.
Bien que les « séries » sont connues pour leur première apparition en 1940 avec « I love Lucy », elles débutent réellement 10 ans plus tôt avec les « Soap Operas », des séries radiographiques qui tiennent leur nom des nombreuses grandes marques savons les sponsorisants à l’époque, et conçues pour captiver l’attention de leur cible : La ménagère américaine. Tirés de ce qu’on appelle des Roman-feuilleton (Comme la Cabane Magique de nos jours ou Fantômette), ils empruntent les nombreux ressorts dramatiques — Intrigues à foison, retournements de situations, overdoes de romances, triangles amoureux, actions —. Le Soap Opera ou Soap radio crée une base pour les feuilletons télévisés.
C’est pour cela que l’avènement des séries télévisées date des débuts de la télévision commerciale aux États-Unis, vers la fin des années 40.
En 1948, quatre chaînes nationales, NBC, CBS, ABC et DuMont, émettent à plein temps, et en parties des fictions à épisodes, avec trois genres fondateurs : le soap opera, la sitcom, la dramatique. Le premier est généré par les feuilletons importés de la radio, dont The Guiding Light, radiodiffusé depuis 1937, qui voit sa version télé mise à l’antenne en 1952. Contraction de situation et de comedy, la sitcom, naquit de la radio comme le Soap Opera et est une comédie d’une durée 20 à 30 minutes, filmée en studio, en public et initialement diffusée en direct: situations stéréotypées, ponctuée par les rires de l’auditoire. Un engouement pour eux se fait ressentir lorsque I love Lucy, lancée en 1951, apparaît sur les écrans et place en maître ce genre qui restera, jusqu’aux années 2000, le maître de la télé grand public, faisant souvent office de représentant pour l'idéologie familiale traditionnelle. Si le dernier genre —aka la drama sérialisée—, aussi appelée anthologie aura une très courte longévité. Ce format présenté au grand public par Kraft Television Theatre dès 1947 qui montre également une véritable ambition. Diffusées en live les dramatiques télé servent de tremplin à de jeunes auteurs (Gore Vidal, Reginald Rose), réalisateurs (Robert Altman, Sidney Lumet) et interprètes (Marlon Brando, James Dean, Paul Newman). Avec l’avènement de l'enregistrement, l’anthologie explore des genres plus éloignés du registre théâtral comme le mystère (Alfred Hitchcock présente, 1955-1965) et le fantastique (La Quatrième Dimension, 1959-1964).
On sait qu’en 1969, 44 millions de foyers américains sont équipés d’un téléviseur ce qui prouve que l’ère du règne de la télévision est déjà bien avancée. Durant les années 1960, le petit écran est un support de communion nationale, mais aussi le lieu où s’expriment les tensions sociétales. La production sérielle reflète le choc entre le monde ordonné des années 1950 et la révolution des mœurs qui gronde. A cette époque, les séries qui osent s’aventurer vers une franche modernité sont rares comme par exempleThe Mod Squad (1968-1973), où trois jeunes emblématiques de la contre-culture sont recrutés par la police; ou encore Flash Gordon un space opera. Beaucoup de séries s’agrippent à un passé idéalisé, comme le populaire Andy Griffith Show (1960-1967), qui prend place dans une petite communauté rurale, ou la sitcom Leave It to Beaver (1957-1963), éloge de la famille suburbaine. La majorité préfèrent s’aventurer sûrement mais doucement vers la modernité comme par exemple Ma Sorcière bien-aimée (1964-1972) qui offre une nouvelle vision de la « housewife » ou femme au foyer, une image plus forte et indépendante de celle-ci.
Il faut se rappeler l’époque dans laquelle on se trouve à l’invention de ces séries : La Guerre Froide (1947-1991). Et dans ces temps là, la politique prend bien souvent l’apparence du divertissement. Arrive alors La série de science-fiction : le berceau du refoulé anti-communiste, un outil d’expression d’un idéal démocratique, d’une utopie avec, par exemple, Star Trek (1966-1969), ou un équipage lutte pour la paix des peuples.
Durant ces années là, la généralisation de la couleur se raffine ce qui permet aux histoires et séries de se complexifier, on passe un cap. L’on en passe un autre quand la série Dallas, diffusée pour la première fois le 2 avril 1978, se révèle être un précurseur d’un nouveau type de série. On y rencontre un schéma manichéen opposant deux fils d’une riche famille texane, le bon Bobby et le vil J.R (John Ross, un nouveau visage du anti-héros) s’arrachant l’héritage. Cette série offre un nouveau format plus dynamique et propice à l’action. Il change d’auditoire, de public ciblé: ils visent les jeunes. Elle nous montre le moment fatidique où le monde a basculé dans l’hyper-capitalisme. Vue sur les cinq continents, Dallas devient le symbole, souvent décrié, d’un impérialisme culturel dont les séries sont un des vecteurs. Elle donnera naissance à des séries comme Madame est servie, Macgyver et L’agence tout risque qui présente le mode de vie américain comme un idéal. Mais bien qu’elles soient des leaders, elles n’empêchent pas l’innovant d’entrer en scène: les avancées sont d’ordre thématique : en 1984 est lancée la première sitcom à la distribution majoritairement afro-américaine, The Cosby Show qui permettra aux acteurs afro-américains de se faire une place dans l’industrie. Ce n’est pas tout bien entendu, on pourra voir également des séries qui brisent fréquemment le quatrième mur (Clair de Lune 1985-1989).
La série nous dévoile encore un autre de ses aspect dans le début des années 90 avec la parution des Simpsons de Matt Groening et Twin Peaks: Une série pleine de mystère et d’événements dramatiques tournant autour de la mort de la jeune Laura Palmer. Créées pour un public mature et avec un publique assez cultivé, elles s’adressent à un public prêts pour des séries plus dérangeantes et osées. Ces deux séries introduisent les séries de nos jours, les séries qui ne nous prennent plus par des pincettes de peur de blesser notre sensibilité, des séries plus cruelles, plus vraies, plus terrifiantes !
Pendant ce temps, d’autres expérimentations apparaissent comme par exemple le drame médical, les thrillers, nouveaux types de sit-com comme Friends ou Seinfeld, des séries pour adolescents comme Beverly Hills ou Buffy contre les vampires qui servent de métaphore pour les diverses parties difficiles de l’adolescence.
Ainsi, arrive durant la même période dans la course la chaîne HBO, qui se concentrait auparavant sur les sports et le cinéma. Et le caractère audacieux et nouveaux des concepts qu’elle proposera changeront le visage des séries encore une fois. Dès 1997, elle en fait usage en confiant à l’auteur Tom Fontana un drame carcéral à la crudité jamais vue à la télé : Oz. En quelques années, HBO aligne les œuvres majeures. Les aventures sexuelles de quatre New-Yorkaises (Sex and the City), les états d’âme d’un mafieux dépressif (Les Soprano), le portrait en coupe d’une ville minée par la criminalité (The Wire), la face cachée des origines de la nation (Deadwood), la vie rêvée d’une famille de croque-morts (Six Feet Under), les déboires d’un scénariste atrabilaire (Larry et son nombril)… La chaîne donne du pouvoir aux auteurs, repousse les limites du montrable, déconstruit les codes narratifs et revendique l’importance de la réalisation. Ils entrainent tout le monde avec eux après le succès de leurs séries. Les grandes chaînes tentent de nouveaux concepts avec plus de anti-héros comme DR. House et Dexter; avec de la violence graphique avec Esprits Criminels; plus de sexe avec Desperate Housewives, etc… Ce vent créatif souffle jusqu’en Europe, où la télé adapte le modèle américain à ses spécificités culturelles. En Grande-Bretagne s’imposent des plumes acérées telles que Ricky Gervais (The Office) et Steven Moffat (Doctor Who, Jekyll). Même renouvellement en France, où la politique ambitieuse lancée par Canal+ en 2005 avec le polar Engrenages sert de locomotive à l’ensemble du « Paysage audiovisuel ».
Fin 2007 l’innovation cède le pas à la tendance des suites, remakes, prequels et autres spin-off séries existantes. L’avènement d’une postmodernité où tout se recycle produit néanmoins d’intéressantes hybridations, qu’il s’agisse de transposer un classique du cinéma (Bates Motel, retour aux origines de Psychose, mais de nos jours), de croiser différents genres (True Blood, où s’articulent soap, horreur et fantastique) ou de multiplier les clins d’œil à la culture populaire (Community). De même, le basculement numérique entraîne à la fois un raidissement de l’industrie et une émulation favorable à la créativité. Le partage illégal sur Internet menace le rendez-vous télévisé, même si certaines séries parviennent encore à battre des records sur les deux supports, comme Game of Thrones dont les coups de théâtre à la chaîne tiennent en haleine les téléspectateurs et les adeptes du téléchargement. Par ailleurs, l’apparition d'acteurs du Web tels que Netflix et Amazon, qui répondent aux nouvelles habitudes de consommation en proposant d’un coup la totalité d’une saison, oblige les chaînes traditionnelles à penser de nouveaux formats.
Les séries sont très importantes pour notre sujet car elles sont la voie qui a réellement introduit les anti-héros au grand public. Elles sont celles qui l’ont transformé en un être plus présent et auquel on désire plus facilement s’identifier. Elles sont celles qui l’ont amené dans les temps modernes.
C’est grâce aux séries que la figure du anti-héros à put se faire une place et influencer la société, influence que nous allons étudier maintenant.
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De la fin XIXe à la 2nd Guerre Mondiale

Partie 1 : Fin 19e à 2nd guerre mondiale
Prélude : Durant le 20e siècle on assiste à un phénomène que l'on pourrait appeler la « mort du héros » : Du fait des deux guerres mondiales, le doute s'installe sur la moralité et son pouvoir sur les gens. La foi dans le progrès (le positivisme) est très présente, la notion de personnage s'en ressent. Loin d'être un surhomme, ou même un homme ordinaire, le héros des romans du 20e siècle se décompose. Il mue en quelque sorte, tel un serpent il ôte son visage parfait pour laisser place à une apparence plus naturelle, une apparence qui montre les défauts et les défaillances : celle du anti-héros.
Origines du anti-héros :
Son origine plus ou moins lointaine peut être située dans le Romantisme, bien qu'il y ait des anti-héros dans la littérature médiévale. Ce profil (anti)héroïque ne vise pas forcément à sauver un bien commun et cède facilement à des dérives marginales. Sur le plan éthique, il suit une moralité assez douteuse qui n'hésite pas à commettre le crime au nom d'une valeur supérieure ou même au nom d'un intérêt personnel. C'est le cas du protagoniste anonyme des westerns de Sérgio Leone, joué par le charismatique Clint Eastwood, par exemple.
Un moment de changement pour le monde
Le anti-héros fait ses preuves et se montre réellement après la seconde guerre mondiale. On pourrait dire que c’est le moment où il a discrètement commencer à empoisonner le héros. Les évènements du 20e siècle ont crées des changements dans les mentalités avec par exemple une nette variation des moralités. Il y a eu la Seconde Guerre Mondiale, la guerre de Corée, la guerre du Vietnam, les manifestations étudiantes, le « Civil Rights Movements », L’assassinat des Kennedy, La Guerre Froid, la crise du pétrole, les crises financières et nous en passons. Après un enchaînement d’événements aussi terribles sur une si courte durée (un siècle n’étant rien si l’on parle histoire) et un progrès culturel constant, les civilisations se sont égarées. Tout est devenu flou, la ligne entre le bien et le mal inclue. Avec la disparition progressive de la religion, les expériences traumatisantes vécues par les survivants des guerres nous avons découvert un nouvel univers de nuances de gris dans nos moeurs. Le héros, après tout cela, est simplement devenu une figure à laquelle il est impossible de s’identifier. Il a donc du rendre sa médaille et partir petit à petit pour laisser la place à l’anti-héros qui a, en quelques sortes, refait la « maison ». Nous allons maintenant voir comment le anti-héros s’est installés durant les années suivantes.
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Intermède 1

Naissance des anti-héros :
Comme on l'a vu, contrairement au sens étymologique, le héros de roman n'est pas un demi-dieu de légende, il est plus proche de la réalité. Il a donc d'une part la capacité d'exprimer les nuances des individus, et d'autre part celle de représenter différentes caractéristiques de l'homme à travers les époques. Bien que leur avénement débuta à la fin du XIXe siècle, il en existait avant comme par exemple Scapin, protagoniste de la pièce « Les fourberies de Scapin » de Molière, une pièce écrite en 1671. Scapin est un personnage de la commedia dell'arte. Il est également le valet de Léandre, fils de Géronte à qui il jouera de mauvais tours tout au long de la pièce . Ou encore Jeanne du roman de Maupassant « Une vie » parut en 1881. Contrairement à Scapin, Jeanne a une vie simple, ennuyante au possible, commune et sans grand intérêt. Elle est coincée dans un mariage malheureux avec un goujat qui ne courrait qu'après son argent, qui était avare et qui la trompa dès qu'il en eut l'occasion. Ces deux personnages sont des anti-héros car ils ont tout deux des caractéristiques de héros (altruisme, position de personnage principal, etc.) mais pas toutes : Scapin utilise sa malice pour faire le mal et Jeanne est paralysée par sa générosité et son altruisme. On a ici deux types de personnages pouvant représenter ce que le lecteur appréciait durant ces époques. Au XVIIe siècle : un héros rusé et comique pourtant bon dans ses actes, et à la fin du XIXe un héros plus humain, auquel on pourrait s'identifier parfaitement, un être à notre « hauteur », ni en dessous, ni au-dessus. Et c'est grâce à ce genre de « héros » que sont nés les anti-héros.
De nos jours – soit depuis les années 2000 – les héros et anti-héros sont introduits en majeure partie via des œuvres cinématographiques et ce que l'on appelle des séries (séries télévisées) et de plus en plus vite ainsi qu'en plus grand nombre. Et ce phénomène semble avoir créer une sorte de balayage chez les protagonistes de ces diverses œuvres : ce balayage consistent en un changement drastique chez ces personnages. Ils passent de héros à anti-héros. Pour pouvoir démontrer ma conclusion, je vais tout d'abord rappeler ce qu'est un anti-héros et un héros puis prouvez que le anti-héros prend bien la place de protagoniste et évince le héros avec un sondage. Le héros/héroïne est un personnage réel ou fictif qui se démarque grâce à ses caractéristiques exemplaires et qui est considéré comme un protagoniste dans une œuvre. Le anti-héros est un personnage avec seulement certaines ou aucune caractéristiques du héros mais qui est tout de même considéré comme le ou l'un des protagonistes. Pour notre sondage, nous avons récolter 107 votes de personnes femmes et hommes entre 13 et 70 ans. Le but de ce sondage était de demander à chaque personnes de choisir un personnage ou un couple de personnages parmi 12 propositions.
• Sam et Dean Winchester [Supernatural] 10 votes • Jughead Jones [Archie Comics et Riverdale] 6 votes • Dexter Morgan [Dexter] 27 votes • Rick Grimes [The walking dead Comics et serie] 12 votes • Sherlock Holmes [Série, films et livres] 23 votes • Tyler Durden [Fight Club] 2 votes • Superman [Superman film et comics] 3 votes • Ulysse [Livres, série animée] 1 vote • Bella Swan [Twilight livre et films] 7 votes • Blanche Neige [Conte et film] 1 vote • Hermione Granger [Harry Potter livres et films] 14 votes • Wonder Woman [Comics] 2 votes
Comme nous pouvons le constater, les votes accordés aux héros classiques sont nettement plus bas que ceux donnés aux anti-héros. Nous avions choisi des héros modernes (Bella Swan, Hermione Granger) et plus anciens (Superman, Ulysse...) pour les comparer à des anti-héros se trouvant dans des périodes similaires (Archie Comics - Superman, Rick Grimes - Bella Swan) pour montrer la préférence qu'un échantillons de gens apportaient aux second types de héros. Nous leur avions également demander pourquoi et les réponses se divisaient en quatre choix :
• Identification: 45 votes • Beauté: 19 votes • Personnalité intéressante: 33 votes • Originalité: 10 votes
Le anti-héros est par définition un personnage auquel il est plus facile de s'identifier. Il est moins exemplaires et à donc plus de chances de nous ressembler comme il a peu ou beaucoup de défauts, tout comme nous ! Il peut-être maladroit comme Gaston Lagaffe, buveur comme Dean Winchester, cleptomane comme Sly Cooper, SDF comme Forsythe Jones 3 ou même schizophrènie comme Tyler Durden. L'avantage du anti-héros c'est qu'il ne nous pousse pas à être parfait, il nous aide à embrasser nos défauts. Il devient un modèle plus atteignable. Mais comment le anti-héros est il apparu, comment a t-il réussi à émerger et à devenir aussi important et présent dans notre univers artistiques, dans nos lectures, nos films, nos séries, nos jeux vidéos ? Comment est-il devenu le héros moderne ? Nous allons voir cela grâce à ses deux évolutions : De la fin du 19eme siècle au à la fin du 20e siècle puis du 19e siècle à nos jours.
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Introduction
Le anti héros
Introduction et explication du sujet :
Pour parler du anti-héros je dois d'abord vous parler du héros. C'est de là que le mythe du anti héros commence.
Le héros
Le héros qui signifie en grec « tout homme élevé au rang de demi-dieu » et en latin « homme de grande valeur ». Tient sa création à la mythologie. Il est souvent défini comme un personnage légendaire,l'idéal à atteindre,l'exemple. Le héros a bercé notre enfance et nourrit notre imagination .
De plus, le héros est aussi souvent une personne courageuse. Ils sont toujours les protagonistes principaux des histoires, légendes et romans et toutes autres sortes de support. Les héros sont d'origines religieuses et mythologiques car ils n'existent pas réellement .On peut les décrire comme des idéaux que l'on souhaite atteindre. Il est censé fournir une explication au monde dans les premiers récits.
Ils sont apparus durant l'antiquité et sont toujours aujourd'hui une source d'inspiration et de mystère. Le mot « héros » est apparu pour la première fois dans les textes d'Homère. Plusieurs ont d'ailleurs marqué l'histoire de l'Antiquité:Achille,Thésée...
Cependant les héros ne désignent pas uniquement des héros mythologiques et surhumains. Ils sont tout aussi réels que fictifs. En effet, les héros sont tout aussi bien des personnes de la civilisation qui ont accompli pour leur nation un acte héroïque et courageux. Les héros peuvent donc être perçu comme personnages fictifs mais aussi comme personnages réels. Nous en avons finit de développer notre point de départ c'est à dire le héros. Le sujet ici n'est pas le héros mais le anti héros :Son opposé parfait qui pourtant séduit tout autant.
En effet, Les héros deviennent très vite « démodés » et ne correspondent plus exactement aux exigences. Leurs réputations décroisse au point que certains héros soient désignés comme « anti-héros ».
Le anti-héros :
En ce fait la plupart des anti-héros sont apparus à partir du XIX ème siècle lorsque le monde connaît un réel progrès au niveau de la culture,de la liberté,des sciences et de tout autres choses. La population a besoin de héros plus proche d'eux, plus fous et plus excentriques:ils doivent sortir de la route tracée.
La 2 ème vague de l'anti héros apparaît après la guerre, l'individu a ressentit le besoin d'un nouveau héros,une figure plus humaine ,plus proche d'eux,plus réel.
Les anti-héros possèdent des caractères spécifiques. Il y a donc 4 types principaux de anti-héros :
-le personnage « sans qualités » ,l'être ordinaire vivant une vie ordinaire dans un cadre ordinaire (Gaston Lagaffe)
-le héros négatif,valeurs anti-héroïque,antisocial ou porteur de qualités physiques héroïques mises au profit du mal (Magneto,Alex Delarge dans Orange Mécanique)
-le héros déceptif avec des qualités de héros mais qui n'en fait pas usage
-le héros décalé (comme Forrest Gump dans le film du même nom)
En soi la limite entre le héros et le anti héros n'existe pas. Elle a traversé les âges mais change selon les sociétés.
Certaines figure anti-héroïque persistent depuis longtemps et resteront dans les stéréotypes de l'anti héros, par exemple la figure du gangster :
Pendant les années 20, la figure du gangster fut à son apogée, époque de la prohibition,du crime et du dépassement de limite le gangster avait tout pour plaire. Al Capone et autres ont tous connu leurs heures de gloire que se soit dans les films ,les romans ,la musique les anti héros ont le pouvoir de toucher tout le monde . C'est avec ces différents supports que nous allons vous montrer quelle place le anti héros a t il dans notre société et quel chemin a-t-il fait depuis le héros ,Hercule de la mythologie jusqu'aux anti héros de nos jours .
Dimension psychologique :
Un autre point important que nous allons aussi relever est notre propre identification face aux anti héros ou aux héros:je m'explique.
Notons d'abord que selon Socrate, il existe deux sortes d'identifications. La première est l'identification admirative, c'est-à-dire, l'identification au « modèle parfait ». Nous voulons imiter le personnage,s'en inspirer. C'est avec cette identification là que le héros ou anti héros atteint son succès. Malgré les apparences et les préjugés le anti héro atteint tout autant la sensibilité des gens. Soi par son caractère différent des autres soi par la facilité que nous pouvons avoir à nous identifier à eux par leur côté maladroit et attendrissant. La seconde est l'identification par sympathie ,un personnage maladroit et imparfait peut tout autant attirer l'attention des auditeurs. Certains côtés sombres de l'anti héros sont aussi attirant ,comme peuvent l'être les « bad boys » , « les marginaux » ceux qui se retrouvent en dehors des sentiers , hors de la société,qui utilisent leur qualités au profit du mal ou pour obtenir le pouvoir. En somme pour tout les vices de l'humain.
Présentation du plan :
Pour notre sujet nous nous basons sur plusieurs types d'antihéros . Nous pouvons nous interroger sur le fait que la société peut-elle s'identifier aux antihéros (qui sera notre grand 1) ? Et nous nous poserons la question suivante:le anti-héros est-il le nouveau héros moderne (Qui sera le grand 2) ?
Pour cela nous allons utiliser toute sorte de support:le roman,le cinéma,la musique,les personnages fictifs et réels.
Nous allons aussi pouvoir expliquer le phénomène de société grâce au sondage de Madel que je laisserai vous expliquer.
Ceci n'est que l'introduction et tout ces points là seront approfondi et expliqué par Madel et Anna.
Ouverture :
Mais aimons nous l'anti héros parce qu'il nous ressemble ou parce que lui ose accomplir nos fantasmes inassouvis,ceux qui sont ancrés en nous et que nous réfutons.
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