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Rêveuse Pragmatique
9 posts
Cinéphile, ce blog est avant toute chose destiné à vous partager des critiques cinématographiques sur des films aux genres et aux époques variés ou encore des citations cultes qui ont vocation à marquer plusieurs générations.
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artidraw92 · 4 years ago
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L’heure est venue de vous faire deviner le prochain film: un lampadaire, la nuit... Un indice ? Il s’agit là sans aucun doute d’un chef d’œuvre franco-italien (non ce n’est hélas pas la Dolce Vita de Federico Fellini mais poursuivez, vous êtes sur la bonne voie^^)
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artidraw92 · 4 years ago
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Jeux d’enfants, réalisé par Yann Samuell (2003)
Vous êtes vous parfois demandé ce qui se serait passé si vous aviez dit ce que vous pensiez au moment opportun? Vous êtes vous parfois enfermé dans de faux semblants car la vérité, bien qu’évidente, était trop dure à dire? Voila des questions bien intéressantes au coeur de l’histoire de nos deux protagonistes, incarnés avec brio par Marion Cotillard et Guillaume Canet.
Tout commence sur les bancs de l’école primaire quand Julien rencontre Sophie. Dès lors, ils ne se lâcheront plus, pour le meilleur et surtout pour le pire. Une amitié nait. Une amitié fusionnelle qui dépasse toute autre chose. Une amitié construite autour d’un jeu: Cap ou pas cap. La règle est simple : il faut en sa possession une boîte en forme de carroussel. Pour l’avoir, il faut réussir le défi. En effet, comme l’explique Julien: « Si Sophie avait la boite, elle pouvait me donner n’importe quel gage. Je le faisais et je regagnais la boite. C’était alors à mon tour de donner un autre gage.» Entre la mère mourante de Julien et la situation familiale compliquée de Sophie, ce jeu, qui ne connait ni fin ni limites, est apparu comme l’unique échappatoire. Pourquoi être triste quand on peut rire en prenant tout en dérision? Toutefois, chaque acte a ses conséquences…Faire des bêtises lorsqu’on est enfant est permis. Mais, lorsqu’on devient adulte, vient son lot de responsabilités. Fini l’âge de l’insouciance où il est si facile de pardonner. Voici venue l’heure de sortir de son manège d’enfance. Julien et Sophie ne voient néanmoins pas cela du même oeil. Ils continuent de rythmer leur existence autour de ces gages allant toujours plus loin. D’abord taquineries puis perversions, le jeu se referme peu à peu sur eux, se détournant progressivement de son but initial. Désormais, il n’est plus question de s’amuser mais de se venger, de blesser l’autre en l’attaquant au plus profond de ses failles.
Dans ce film, une chose est évidente : Julien et Sophie s’aiment d’un amour inquantifiable. Ils n’ont  simplement jamais su se le dire. Car cacher ses sentiments derrière un jeu d’enfants est bien plus simple. Car il est difficile d’être sérieux quand la relation est construite sur une compilation de moments pris en dérision. Sophie, en pensant à Julien, dit d’ailleurs « « Dis moi que tu m’aimes car je n’oserai jamais te le dire la première. J’aurai trop peur que tu crois que c’est un jeu. »
Incapables d’être séparés, ils se retrouveront toujours, même après des années d’absence. Raison de vivre l’un de l’autre, ils s’empêchent pourtant d’avancer lorsqu’ils sont ensembles, retranchés dans leur mentalité infantile qui les déphase du monde extérieur et les place dans un bulle sur laquelle personne n’a d’emprise. Paradoxe n’est ce pas? La véritable question qui se pose ici est pourquoi attendre pour se dire que l’on s’aime si c’est pour au final avoir tout pour être heureux mais vivre malheureux?
Avec en musique de fond la vie en rose de notre incontournable Edith Piaf, qui nous berce tant dans les moments les plus sombres que dans les moments les plus joyeux, nous sommes face à une ode à l’amour d’un nouveau genre. Il s’agit ici d’une ode à un amour manqué à cause d’un jeu qui aurait du s’arrêter à l’âge enfant mais qui s’est poursuivi au fil des années, engendrant de nombreuses tumultes.
Jeux d’enfants fait partie de ces oeuvres à la fois capables de vous faire rire comme de vous faire pleurer à chaudes larmes. En outre, avec une succession des différentes époques parfaitement orchestrée, on ne peut que se délecter devant l’évolution de nos deux personnes auxquels on s’attache et auxquels on souhaite une issue favorable. En somme, je ne peux que recommander vivement de visionner ce film. Néanmoins, je mets en garde le public qui pourrait être secoué par la dureté d’une scène en particulier. Je n’en dirai pas davantage car il ne tient qu’à vous désormais d’aller découvrir le reste!
Artidraw
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artidraw92 · 4 years ago
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Petit indice sur la prochaine critique que je ferai très prochainement... Parviendrez-vous à deviner de quel film il s‘agit? Aller je vous aide encore un petit peu : „Cap ou pas cap?“
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artidraw92 · 4 years ago
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"Ca sent la fraude fiscale... -À quoi tu sens ça ? -À l'épaisseur de la moquette."
Tenue de soirée (réalisé par Bernard Blier, 1985)
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artidraw92 · 4 years ago
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Boyhood, réalisé par Richard Linklater (2014)
Et si on prenait des comédiens pour filmer des scènes de vie. Et si chaque année, pendant 12 ans, on recommençait. Et si on rassemblait le tout en un film de 2h46. « Utopie » vous me dites? « Réalité » je vous réponds. En effet, le réalisateur Richard Linklater a pu accomplir ce pari d’apparence très ambitieux, presque fou, avec le film Boyhood.
Boyhood est un film unique sur la famille, regorgeant d’authenticité. Il nous plonge dans le quotidien de Mason, de ses 6 ans à sa majorité. Nous vivons à son rythme et sommes les témoins de chaque étape importante de son existence. Nous quittons un petit garçon découvrant tout juste les bancs de l’école en début de récit pour retrouver un jeune homme prêt à entrer dans la vie active et en pleine quête de soi deux heures plus tard. Nous sommes ainsi attrapés par la spirale infernale du temps qui avance à une allure vertigineuse, laissant derrière elle des bribes de souvenirs…
A travers le caractère unique de cette proposition cinématographique, les petits riens de l’existence sont sublimés. En une fraction de seconde s’écoule une journée, en une minute s’écoule une année.
Entre déménagements, rentrées scolaires, histoires d’amitié, premiers émois ou encore disputes, c’est tout un pan de vie qui nous est présenté. Ce sont des moments à première vue insignifiants auxquels nous assistons, mais qui tous assemblés constituent une jeunesse entière, le chemin de construction vers la vie adulte…
Il ne fait aucun doute qu’une oeuvre comme celle-ci ne continuera sans cesse et sans peine de se démarquer, alliant avec brio la simplicité de la vie et la complexité du temps qui passe, le tout  avec un assemblage de chronologie irréprochable.
Artidraw
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artidraw92 · 4 years ago
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Il s’appelle Juste Leblanc. - Ah bon, il n’a pas de prénom ? - Je viens de vous le dire Juste Leblanc... Votre prénom c’est François, c’est juste ? Eh bien lui c’est pareil, c’est Juste. - ...
Le dîner de cons (réalisé par Francis Veber, 1998), François Pignon et Pierre Brochant
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artidraw92 · 4 years ago
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La Ligne Verte, réalisé par Franck Darabont (1999)
Aujourd'hui je voulais vous présenter un film que bon nombre d'entre vous connaissent déjà mais qui mérite qu’on en parle tant il éblouit de par sa beauté. Il s'agit de La Ligne Verte, réalisé par Franck Darabont (adaptation du livre éponyme de Stephen King), pur chef d’oeuvre de son temps.
Nous y suivons le quotidien de Paul Edgecomb (incarné par l’incroyable Tom Hanks), gardien de prison dans le couloir de la mort. A travers son regard, nous allons apprendre à connaître et à apprécier le personnage de John Coffey (interprété par le regretté Michael Clarke Duncan), un géant au coeur d’or. Ce dernier est accusé du viol et du meurtre de deux fillettes et est par conséquent condamné à la peine capitale.
Trois longues heures durant, nous alternons entre espoir et sanglots: l’espoir que les protagonistes auxquels nous nous attachons échappent à cette situation qui semble sans issue et les sanglots consécutifs aux morts se succédant, contraints d’y assister impuissants. En outre, un grand sentiment d’injustice nous hante et nous révolte. Nous voudrions hurler à pleins poumons que John Coffey est innocent. Que cet homme de deux mètres se trouvait simplement présent au mauvais endroit au mauvais moment. Que derrière cette silhouette impressionnante se cache un individu inoffensif effrayé par le noir. C’est là qu’intervient la beauté du cinéma. Car, aussi fort que nous crierons, nous ne serons ni écoutés ni même entendus, la fin étant hélas déjà écrite pour nos personnages, que cela nous convienne ou non.
Le cadre de l’intrigue étant désormais posé, loin de moi l’idée de vous en conter le dénouement. Ainsi, sans en dire davantage sur l’histoire en elle-même, laissez moi mettre en garde les âmes les plus sensibles qui ne l’ont pas encore visionné. Car entre scènes profondément tristes et scènes aux tonalités plus légères, vous serez secoué par d’intenses émotions! Gardez une boite de mouchoirs à vos côtés. Elle ne vous sera pas de trop face à ce film bouleversant, en pleine immersion dans l’univers carcéral !
Artidraw
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artidraw92 · 4 years ago
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- C’est une bonne situation ça scribe ? - Vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres. Des gens qui m’ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j’étais seul chez moi. Et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée… Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l’interlocuteur en face je dirais, le miroir qui vous aide à avancer. Alors ça n’est pas mon cas, comme je disais là, puisque moi au contraire, j’ai pu : et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie… je ne suis qu’amour ! Et finalement, quand beaucoup de gens aujourd’hui me disent « Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ? », et bien je leur réponds très simplement, je leur dis que c’est ce goût de l’amour ce goût donc qui m’a poussé aujourd’hui à entreprendre une construction mécanique, mais demain qui sait ? Peut-être simplement à me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de soi…
Astérix et Obélix : mission Cléopâtre (réalisé par Alain Chabat, 2002), Panoramix et Otis
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artidraw92 · 4 years ago
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Divines, réalisé par Houda Benyamina
 (2016)
Nous y suivons l’avancée de deux amies, toutes deux guidées par une obsession de richesse. Elles vivent en effet dans des quartiers défavorisés et aspirent naïvement à conquérir un monde plus fort qu’elles. D’un côté, nous avons Dounia, à fleur de peau, prête à tout pour parvenir à ses fins, et de l’autre Maimouna, personnage tout en douceur. 
C’est avant tout une grande histoire d’amitié à la vie à la mort qui lie ces deux-là. Dans une atmosphère dramatique et tragique, elles apportent de la joie de vivre et beaucoup de légèreté avec leur naturel drôle et attachant. 
Ce sont leurs rêves de grandeur, leur insouciance et un désir de se prouver qu’elles n’ont pas peur qui les conduisent à un jeu dangereux de petite délinquance qui atteindra progressivement son paroxysme.

Dounia n’a aucun repère familial: elle vit dans un bidonville avec une mère alcoolique incapable de l’élever. C’est donc elle qui doit subvenir aux besoins de sa famille et malgré la dureté de certaines scènes, nous comprenons son affection envers cette mère absente. Ce sont ce désir de pouvoir et cette colère qui la conduisent (entrainant avec elle Maimouna) à Rebecca, une dealeuse influente dans le milieu. A partir de là, se succèdent les mauvais choix qui ne pourront que mener à une issue malheureuse. Il y a aussi la religion qui est évoquée, le père de Maimouna étant notamment imam. Au début, c’est justement ce côté sacré qui les fait douter. Mais à cela, Dounia répond: « On est des poussières dans le cosmos pour lui », en faisant allusion à Dieu. Elle signera un point de non retour au moment où elle procèdera à un échange dans un lieu de culte.

Dounia et Maimouna sont rêveuses et s’amusent à regarder les danseurs exécuter leurs pas, cachées dans l’ombre du haut de leur perchoir. Il s’en suit d’ailleurs un jeu amoureux entre Djimmi, un danseur de la troupe et Dounia. Mais on peut se dire que cet amour lui est interdit car il appartient à sa fin heureuse. Mon but étant de vous susciter l’envie de voir ce film et non de vous en donner le dénouement, je me contenterai d’évoquer un rythme oppressant tenu par une musique d’opéra, encore plus puissant à la fin, symbolique de l’apogée du malheur.

Divines m’a beaucoup émue. Cette adolescente totalement désaxée cherche finalement sa place dans une société dans laquelle elle ne se voit réussir que par des raccourcis illégaux. Elle n’est après tout qu’une enfant, contrainte prématurément d’appartenir à un monde d’adultes. Elle semble inconsciente des dangers et choisit ainsi la mauvaise voie: celle du milieu de la drogue, de la délinquance, de la violence, de la manipulation et du paraître. Djimmi intervient dans cette histoire uniquement comme issue de secours par l’art pour Dounia qui ne cesse de jouer avec les limites. De la chronique sociale au polar sous haute tension, ce film pourrait s’apparenter à un film humaniste dont nous, spectateurs, en retenons une morale qui siège à la fin lorsque Dounia est enfin confrontée aux conséquences de ses actes. Puissant, sublime, léger et dur à la fois, bouleversant et au rythme soutenu, vous ne pourrez qu’aimer ce long métrage si vous ne l’avez pas encore vu!

Artidraw
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