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Places que j’ai été
Belgique 🇧🇪
Bruges 3x
Bruxelles 3x
Ghent x1
Canada 🇨🇦
Ottawa 2x + lived there
Toronto 3x
Kanata 1x
Montreal 5x
Québec 👶
Trois-Rivières 2x
Shawinigan 1x
Lévis lived there
Rivière du loup 1x
Rimouski 1x
Lac Etchemin 10x
Orford 10x
UK 🇬🇧
London 1x
Tchequie 🇨🇿
Prague 1x
Pays-Bas 🇳🇱
Amsterdam 1x
Rotterdam 1x
Allemagne 🇩🇪
Cologne 1x
Aix-la-Chapelle 1x
Espagne 🇪🇸
Barcelone 1x
Séville 1x
Portugal 🇵🇹
Porto 2x
Lisbonne 1x
Faro 1x
Lagos 1x
France 🇫🇷
Paris lived there
Montreuil lived there
Dijon 1x
Marseille 2x
Aix-en-Provence 2x
Nice 2x
Antibes 1x
Verdon 2x
Annecy 1x
Lyon 1x
Nantes 1x
Amiens 1x
Fougères 1x
Strasbourg 1x
Colmar 1x
Bordeaux x 1
Toulouse x 1
Italie 🇮🇹
Rome 2x
Florence 1x
Milan 3x
Venise 2x
Lac Côme 1x
Lac de garde 2x
Lac majeur 1x
Monaco 🇲🇨
Monte Carlo
Luxembourg 🇱��
Luxembourg
USA 🇺🇸
Boston 2x
New York 3x
…
En enfant
Floride
Californie
Nevada
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Semaine 3 - déceptions, Pâques et nourriture de qualité
jour 15, 16 - tragédie locale
17, 18 avril
Une journée de stage et on finit par une course en soirée.
Le lendemain, nous avons été mangé à la Rotonde. Un restaurant assez chic. J’ai encore été courir et... autre tragédie, bien plus que grave que toutes les précédentes!
Je n’ai plus de wifi dans l’appartement. Horrible.
jour 17 - légume prestigieux
19 avril
Sur l’heure du dîner, nous sommes allés mangés après une rencontre dans un restaurant assez bien, j’ai mangé du risotto au homard. Une petite portion quand même, mais c’était très bon, tellement que j’ai refusé du dessert... Vous imaginez!
Nous étions dans le 9e, je reviens par les Champs-Élysées et passe devant l’Arc-de-Triomphe, Trocadéro. Je marche jusqu’à la maison et je passe devant un marchand de fruits et légumes. J’ai envie d’un poivron. J’en sélectionne un en quelque sorte, du moins, le vendeur. Il le prend et me demande si je veux autre chose, j’attends de voir combien ça va me coûter. Il le pèse : 1,58€ (plus de 2$), non mais l’arnaque quoi! Je paie quand même et durant que je paie mon poivron royal d’un beau rouge, un client me demande si mon français est suisse ou canadien ... je suis grillée. Canadien.
Je n’ai jamais autant savouré un poivron je peux vous le dire.
jour 18 - le soleil jaune
20 avril
Je travaille en ce samedi magnifique et ensoleillé. Comme je n’ai plus de wi-fi, j’ai envie d’aller je dois aller travailler dans un café. Je trouve un concept intéressant dans le 8e: tu paies un forfait pour la durée que tu veux et en échange tu as le wifi, une table de travail et de la nourriture et breuvages à volonté. Et c’est ouvert le week-end de Pâques! Une perle rare ici quoi.
Je regarde donc l’itinéraire pour me rendre. Je prends la magnifique ligne 10 jaune et joyeuse comme moi.
J’arrive pour transférer de ma fantastique ligne jaune vers la ligne qui me mènera au paradis du travail. Ah bah non, qui dit samedi dit GILETS JAUNES. Je vois tous les gens sortir du métro avec une sale gueule. On dirait une invasion de zombie sans blague. Personne n’était content. Moi y compris.
Merde.
Où vais-je.
Je réussis à trouver un McDonalds (ARKKKKKKK Bev, pas un McDo sérieusement). Je me commande le truc le moins cher. Il fait méga chaud, je veux un smoothie. Ils n’en ont pas. Je prend un “frappé à la myrtille”. Bref, ce que ça goutait: le yogourt au bleuet. Je travaille un bon 4-5 heures... dans un McDo, ah les souvenirs. Sauf que cette fois-ci c’est du web. Bref durant mon travail, je vois mon premier gilet jaune passer. Sa pancarte se lit ainsi:
1 milliard pour une cathédrale en 2 jours, va-t-il falloir s’immoler?
jour 19 - la pire messe de Pâques
21 avril
Aujourd’hui, c’est Pâques... et je travaille (par choix, car j’ai décidé de partir à Milan et je manque une journée)!
Mon patron apprend la nouvelle et me dit de profiter du beau temps. Je décide donc d’aller au Louvres pour la première fois. Ce que c’est joli. Mon dieu. Beaucoup d’art. Je fais une overdose/surdose d’art.
Je cherche une tasse-bol, sans trop de succès, c’est la première fois que j’en trouve des intéressantes dans un magasin souvenir. On verra.
Dans la lignée des conneries que je me suis fait offrir à date dans la rue (ce sont des arnaques): un collier en macaroni. J’ai refusé... on se demande pourquoi hein. Ça m’a bien fait rire. Je me demande si des gens se font vraiment piéger...
Comme c’est Pâques, je vais à la messe de Pâques.
La messe était dans une église qui est habitué d’avoir des touristes il me semblerait, le prêtre a parlé 5 ou 6 langues... assez fou.
Les chants étaient vraiment horribles. Je ne suis pas bonne pour déterminer si des gens faussent, mais la c’était pas écoutable du tout. Le seul bout passable niveau chant a été lors des chants latins.
jour 20,21 - chocolat
22 avril (Lundi de Pâques), 23 avril
Aujourd’hui, c’est Lundi de Pâques. Je décide d’utiliser une application pour la première fois : antigaspillage. Tu vas au commerce, tu paies un montant réduit et tu prends leurs pertes.
Qui dit lendemain de Pâques dit chocolat en rabais. En me balandant pour aller chercher les pertes de l’Atelier des gourmands, je trouve un endroit où tout est en général moins cher en plus. Un spécial super 3 chocolat et le 3ème est gratuit. Ça m’a coûté 3 euros pour 3 gros chocolats.
Je travaille aujourd’hui pour rattraper le temps que je perdrai.
Le lendemain, je décide d’aller m’acheter du chocolat, mais cette fois-ci je me fais avoir. Le chocolat m’a coûté une fortune... mais bon.
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Une chocolatine par jour éloigne le docteur pour toujours.
Moi
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Semaine 2 - Est-ce possible une semaine où il n’y a pas de tragédie?
Jour 8, 9 - tranquille
10 avril - 11 avril
Il a plu, pour ma troisième journée de stage, nous n’avions toujours pas les clés donc quelqu’un m’a ouvert en bas, je croyais que c’était des fenêtres, mais ça s’ouvre. J’ai appris un nouveau cadriciel : React Native.
Je me suis achetée une chocolatine à 0,78 euros (1CAD) pour déjeuner, ce fut également la première journée ou je dis le fameux “du coup” français. Je suis contaminée ! Blague à part, je parle toujours avec mon fort accent québécois. Mon patron a commandé de la nourriture du Coffee Parisien (un burger avec des frites) et c’était ma fois délicieux. Les frites étaient petites mais excellentes et le burger au bacon, parfait.
Jour 10 - c’est vendrediiiiiiiiiii!
12 avril
En ce beau vendredi, nous avons déjeuné au petit tabac d’à-côté, puisque nous n’avions encore pas les clés et, travailler le vendredi matin c’est pas commun il faut croire. Nous avons dîné au même endroit: j’ai mangé du lapin, c’était bon, mais il n’y a pas beaucoup de viande sur un lapin. J’ai eu un appel avec ma professeure pour savoir comment allait mon stage.
En soirée, je me suis dit que j’allais me gâter en allant dans un restaurant souper. Je ne sais pas trop ce qui s’est passé, où je me suis retrouvée. Je me baladais dans un quartier à la découverte de Paris. Et wow, un superbe quartier (5/6e arrondissement). Je vois une très belle fontaine en l’honneur des militaires, malheureusement un peu vandalisée... Je suis captivée par la fontaine et les gens n’ont pas l’air si intéressés. Je me dis que je vais aller vers la Seine, traverser le pont et tout. Mais qui VOILÀ! Notre-Dame-de-Paris. Je suis un peu sous le choc. Mais ce que c’est magnifique, j’en ai les larmes aux yeux (sans blague). Je ne sais pas trop ce qui se passe, mais je me sens très bien comme si je retrouvais quelque chose que je connaissais au fond de moi. C’était bizarre. J’étais un peu déçue je dois l’avouer de me trouver face à Notre-Dame, c’était vraiment imprévu. J’avais prévu une petite cérémonie pour Notre-Dame. Par exemple, une journée exclusivement dédiée à aller visiter la Cathédrale, les alentours et tout. Et la bam, je tombe face à elle et je ne sais pas quoi faire.
Je m’étais acheté un chausson aux pommes. Je décidai donc d’aller le manger face à la Cathédrale pour l’admirer, prendre quelques photos et tout. Ce qu’il y a des pigeons c’est fou. Je crois que le nombre de pigeons dans un lieu est proportionnel au nombre de touristes. Un petit garçon s’amuser à les botter sans que ses parents ne fassent rien. Je mangeais tranquillement mon petit chausson, vivant ma vie sans soucis. Quand soudain, le petit garçon glisse et tombe sur les fesses en tentant de botter un pigeon au visage. Bien fait pour lui pensai-je dans ma tête... Et bien seulement le fait de penser cela m’apporta une malchance similaire au petit garçon. Tous les pigeons ont eu peur par la chute du petit garçon et ont remarqué ma présence, et surtout, mon superbe chausson aux pommes (qui était décevant je dois l’admettre). J’étais entourée en un rien de temps par environ 15-20 pigeons contemplant la savoureuse pâtisserie. Ça m’a vraiment exaspéré, mais j’ai dû changer d’emplacement et engloutir mon chausson aux pommes.
Après ce long détour dans mon histoire, j’allais souper au restaurant (seule! yé!). Je soupe et ce n’est vraiment pas le repas le plus délicieux, loin de là, en plus 15 euros seulement pour le plat (plus de 20$) de linguine. Et bien je donne 25 euros au serveur pour payer et il me redonne seulement un euro. Je reste là et je le regarde, je lui explique qu’il me doit encore 10 euros. Il regarde le tout et s’excuse... je ne crois pas qu’il voulait m’arnaquer nécessairement, mais c’est passé près quand même.
Jour 11 et 12 - week-end
13 avril - 14 avril
Je me balade dans Paris, et encore une fois je me perds. En fait, c’est plutôt que je marche sans but. Je suis dans le quartier de riches. Louis Vuitton, Prada, Gucci, Yves Saint-Laurent et des boutiques qui sonnent chers. Puis, je vois un checkpoint comme à l’aéroport. Je me demande bien ce qu’il y a. Ils vérifient mon sac et me laissent passer. Je passe un autre point de fouille. Je me demande vraiment ce qui se passe et c’est quoi ce quartier. Il y a beaucoup de policiers et 2-3 militaires. Je me dis que c’est à cause des gilets jaunes et tout.
Tout compte fait, j’étais devant le palais de l’Élysée, la résidence de Macron. D’où toute la sécurité. Je me rends par la suite au Jardin du Luxembourg. Pas mal, c’est joli et tout, c’est tout de même tranquille pour Paris, il fait beau et chaud (du moins pour moi, les autres citoyens n’ont pas l’air du même avis). Je me rends vers chez moi.
J’achète ma première baguette (avec de la terrine) et je skype avec de la famille!
Jour 13 - tragédie parisienne
15 avril
Ouais..bah on peut pas passer une semaine sans qu’il y ait une tragédie ici. Notre-Dame qui brûle! Je l’ai vu... mais c’était pire à la télé.
Petite histoire, j’allais dans le fin fond de Paris, un quartier peu fréquentable selon certains, près du 19e et 20e. Quelle soirée! Je prends l’adresse: Avenue de la République. Parfait, c’est près de la Place de la République, faux... C’est à Bagnolet, à peine hors de Paris. Ça ferme à 19h. Il est 18h15, ça prend 30 minutes en métro. Vite, je cours comme une folle et je réussis à arriver. L’endroit est techniquement près de Paris, mais il n’y a pas de ressemblances visibles avec Paris. Je me réserve mes voyages pour la Normandie et la Belgique. Je discute avec le mec qui me vend les voyages, un roumain qui a voyagé beaucoup. Il me parle justement à quel point Paris est sécuritaire et même certaines villes du Brésil... bon ça dépend du point de vue.
Bref, je reviens du rendez-vous en métro. En prenant le wagon j’entends: “suite à un incendie majeur à Notre-Dame, la station Saint-Michel-Notre-Dame n’est pas desservie”. Je me dis alors, bof un incendie majeur, ça ne doit pas être si grave, ils exagèrent. Jusqu’à temps que je reçoive plusieurs messages de gens du Québec me parlant de Notre-Dame. Je débarque l’arrêt après Notre-Dame pour aller voir. Si les gens au Québec sont plus au courant que moi... j’y vais, ça doit être important! Et bien j’avais minimisé... c’était vraiment un incendie! Je vois des gens chanter des les rues des chants religieux, des gens choqués, tristes, quelques uns rient sans savoir trop ce qui se passe dans leur dos je crois bien. Je suis trop déçue de ne pas avoir eu le temps de visiter l’intérieur, au moins je l’aurai vue de l’extérieur avant que ça ne brûle. Heureusement l’avant est sauf. On en dira pas autant de l’arrière (que je n’ai pas vraiment vu avant l’incendie). C’est horrible à regarder et je trouve très dommage de ne pas l’avoir visité.
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T'as du courage d'avoir traversé jusqu'à ma voiture.
Le chauffeur d’Uber
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Semaine 1 - Arrivée en grand
JOUR 1 - arrivée à Paris
3 avril
Mon patron a eu l’amabilité de m’envoyer un taxi à mon arrivée. Je ne sais pas ce que j’aurais fait sans! Le chauffeur m’attendait à la sortie avec une pancarte portant mon nom. C’est très grand ici, je m’aurais sincèrement perdue avec mes valises et tout, un tracas de moins. En arrivant, on m’avait indiqué le code de la porte. J’avais aussi été avisée qu’on me laisserait la clé sous le tapis si 9am était passé, ce qui était le cas. C’est rapidement devenu une chasse au trésor. J’étais alors prise en bas, entre deux portes, avec mes valises sans accès à mon appartement. J’ai réussi à entrer pour aller porter mes valises devant ma porte puisque quelqu’un est entré pour aller vers son appartement.
Je me suis ensuite rendue pour acheter ma passe de métro puisque j’en avais besoin pour naviguer vers l’Université Paris-Est qui se trouvait à environ 1h de transport en commun. Ça a été complexe, mais je vous épargne les détails, j’ai fini par réussir à trouver où faire ma carte! La rencontre a duré environ 15 minutes: on m’a donné ma carte étudiante et quelques informations de base sans plus.

Je suis retourné vers mon appartement, mais la situation n’était pas réglée...je n’avais pas les clés. J’ai donc écrit à mon patron, mais entre-temps, j’ai croisé la gardienne des clés. Elle m’a donc montré où étaient les clés. Rendu en haut, je me suis rendu compte que le périple n’était pas terminé, les serrures ici sont différentes. J’ai dû prendre environ 1 heure à essayer de débarrer la porte. Grâce à internet, j’ai réussi à trouver une solution.
Un peu exaspérée par la situation, je ne voulais plus trop sortir de l’appartement (par peur de ne jamais réussir à ré-entrer) et je me suis dit, très bien, j’ai de la nourriture dans le frigidaire pour me faire à manger. C’est ainsi qu’avec les ingrédients que j’ai, je décide de me faire une salade au poulet. Oups, la salade est en fait du kale (que je déteste). Trop tard, le poulet est déjà cuit... ou l’est-il vraiment ? Je commence à manger. Ce n’est vraiment pas bon. Rien est bon, le kale (sans surprise), mais le poulet aussi. Je me force parce que je ne veux pas gaspiller de nourriture et il faut que je mange après tout.

Incapable de compléter, je mets le tout au frigidaire et me dit que je le mangerai plus tard. Je vais me coucher.
JOUR 2 - quelle trajeudi...
4 avril
Je me réveille à 4am. Non ce n’est pas normal, ça fait à peine quelques heures que je dors. Je dors bien habituellement, en même temps, c’est ma première nuit ici c’est peut-être pour ça.
OH NON OH NON...
Vite! Vite!... oupsss
Je suis malade. Je pense immédiatement au repas dégoûtant que j’ai mangé. Je réussis à me rendre à la salle de bain pour reprendre mes esprits. Il faut que je nettoie... et je n’ai pas grand chose sauf des essuies-tout. On fait avec ce qu’on a hein!
Bref, je vais résumer, il était rendu 6am et ça n’arrêtait pas. Je m’assois donc dans le salon pour essayer de tout calmer en fermant les yeux, sans succès. Je commence à regarder les hôpitaux près, les urgences. Ce qui est ouvert actuellement. Toutefois, même si je me sens vide, j’attends avant d’y aller. Je bois un peu, mais même l’eau ça passe pas. Je prends un bonbon pour arrêter d’être malade seulement avec du liquide puisque ça commence à faire mal et je commence à voir du sang. Bref, désolé pour les détails, mais à ce moment-là j’attends d’être malade encore 2 fois pour y aller.
Évidemment, c’est arrivé.

Donc je prends le peu d’énergie qu’il me reste pour rassembler tous les documents dont je pourrais avoir de besoin. Je prends le métro qui se rend vers l’hôpital tout près (1 seul arrêt). Toutefois, quelle ne fut pas ma surprise de voir le quai plein de gens et le train également. Je me faufile à la toute fin (plus pratique quand t’es seule). J’avais très peur d’être malade vu la proximité que j’avais avec tout le monde. Même les parisiens trouvaient que c’était plein, c’est peu dire. Bref, complètement déboussolé j’essaie de trouver l’hôpital. Je me perds, j’arrive finalement à l’hôpital, mais non cette porte est barrée, veuillez faire le tour de l’hôpital à l’extérieur s’il vous plaît.
J’entre et mon sac est fouillé. Oui, ils fouillent même à l’hôpital.
J’essaie de trouver les urgences, ce qui n’est pas si compliqué. J’arrive et je dirais que c’est très calme, même mort. J’ai attendu pour rien en fait. Je croyais qu’une dame attendait, mais ce n’était pas le cas. Je prends soin de me positionner à côté de la poubelle. Il y avait des pompiers, je ne sais trop pour quelle raison et à un moment, un homme, appelé tout juste avant moi se lève, les mains dans le dos, menottes aux poignets. Des policiers le suivent. Je suis un peu perturbée.
Ensuite viens mon tour, on prend ma pression, mon taux de sucre dans le sang, vérifie mes oreilles, me pose quelques questions et me renvoie, mais dans une autre salle d’attente. J’attente avec une religieuse dans un très long corridor sans poubelle. 15-20 minutes plus tard… et oui je suis encore malade. La bonne soeur est un peu secouée et me demande si j’aimerais qu’on aille chercher quelqu’un, je lui réponds que oui. Ils m’envoient donc dans ce qu’ils appellent un box pour m’isoler et une pauvre infirmière a dû nettoyer derrière moi. Si seulement j’avais eu une poubelle.
Pour faire court, on me traite : 3 perfusions avec des médicaments qui finissent en –ol. Toutefois, pendant que j’étais en perfusion, j’avais très froid et il n’y avait pas de couverture. J’essaie tant bien que mal de prendre mon manteau comme couverture.
ERREUR! Mon manteau accroche un des fils de la perfusion et se décroche. Le liquide médicamenteux commence à couler sur mon manteau, sur mon lit et sur le plancher. Je cherche le bouton Panique des urgences et il n’y en a pas… QUOI?! Ok… je me mets donc à parler fort sans crier non plus. «Excusez-moi. Est-ce qu’il y a quelqu’un.» Je dirais qu’environ 2 minutes plus tard un infirmier arrive et me demande ce qu’il y a. Selon lui, ce n’était pas très grave que j’ai perdu quelques gouttes. Ouf! La seule bonne nouvelle pour l’instant.
Congé de l’hôpital! Yé avec 3 médicaments. –ol –ol –ol Un régime sans fibres et sans résidus. En résumé, je ne peux rien manger.
Je retourne chez moi me reposer et me réchauffer surtout. Puis le temps passe, et il faut que j’aie chercher mes médicaments et de la nourriture toute simple. Parfait, je vais à la pharmacie en premier, puis par l’épicerie en revenant, c’est tout juste à 5 minutes, c’est parfait.
Ah… ce que j’aimerais vous dire qu’à ce moment c’était terminé. Mais comme dirait les chanteurs de Star Académie : «Ce n’est pas fini, c’est rien qu���un début».
Je fais la file comme une personne civilisée, puis mon tour approche. Je commence à me sentir faible. Une chance que je vais aller me chercher de la nourriture après! Puis, je vois deux choses au bout d’une rangée. Ce qu’elles ont l’air confortableeees. Bev, focus. Il faut que tu prennes tes médicaments pour ensuite aller manger, même si tu n’as pas faim, il le faut. Puis, j’arrive à la caisse, je donne mes papiers et oula… ça tourne. J’ai chaud un peu. J’enlève mon manteau. Je me mets en petit-bonhomme, accroupie pour mieux conserver mon équilibre. J’ai un peu de la difficulté à suivre la pharmacienne. En espérant qu’elle ne me donne pas toutes les directives et les effets secondaires me dis-je. Je me remets accroupie après avoir donné mon argent. Je me relève pour consulter les documents qu’elle me présente puis… wow ce que le plancher a l’air apaisant et règlera tous mes problèmes. Pourquoi ne pas me coucher hein, après tout, c’est une très bonne idée dans une pharmacie de 3 m par 3 m.
Je m’écroule, me cogne le côté de l’oreille sur un présentoir, mais ma tête se pose gentiment. La pharmacienne accourt de mon côté. Elle met mes jambes en l’air sur une des magnifiques chaises de tout à l’heure. Les clients autour sont apeurés et me demandent si ma tête va bien. J’arrive à m’exprimer, ça va, la tête est bien. Youpi! Pas de commotion cérébrale. Bref on m’amène un verre d’eau que j’engloutis, un carré de sucre à croquer, une serviette humide. Je suis traitée aux petits oignons c’est magnifique.
Pendant que j’essaie de reprendre mes esprits, toujours couchée au sol, alors que les clients passent autour de moi, une cliente a commencé à s’occuper de moi. RECONNAISSANCE ÉTERNELLE. Elle me propose d’aller faire mon épicerie (si je lui dis ce dont j’ai besoin) et une des employés me propose de me reconduire chez moi, même si c’est littéralement à deux coins de rue. Elles insistent. Elles me demandent qui est avec moi : Personne! Tu es ici depuis combien de temps… Hier. La dame va faire mon épicerie en me disant qu’elle a une fille du même âge que moi et qu’elle ne pouvait pas me laisser dans cet état.
Morale de l’histoire : tous ceux qui disent que les parisiens sont snobs, hautains, chiants, n’ont pas rencontrés des vrais parisiens.
Donc BILAN de ma première journée officielle complète :
- Visite des urgences
- Visite du plancher de la pharmacie
JOUR 3 - repos
5 avril
Comme je me suis couchée hyper tard (j’avais peur donc j’ai demandé à Antoine de me surveiller à distance), j’ai dormi un bon 12h. Je me réveille à 14h heure de France en voyant 8am sur mon téléphone je ne me questionnais pas trop, je me disais que c’était un peu tôt alors j’essayais de me rendormir, jusqu’à temps que tous mes messages du Québec entrent dans ma boîte de messagerie. Oupsi, il était en fait 8am au Québec, donc à Paris... 14h.
Mon patron est venu me visiter vite vite en soirée et je lui ai tout raconté, il s’est excusé, même si ce n’était pas sa faute. Il devait repartir, mais il m’a dit que s’il y avait quoique ce soit, il était là pour m’aider. Il était inquiet pour moi.
Je suis retournée faire une petite épicerie avec ce que je n’avais pas eu la veille (yogourt, pain).
JOUR 4 - rencontre et Champs-Élysées
6 avril
Comme mon patron était un peu inquiet que je me sente seule et vu ma maladie, il m’a invité à aller manger. Ça a fait du bien, j’ai mangé un vrai repas, enfin, mais en fonction de mon régime : saumon très cuit avec riz. On a parlé un peu pour apprendre à mieux se connaître et à mieux connaître le projet sur lequel on travaillerait.
Ensuite, malgré sa jambe cassée, nous nous sommes baladés dans le 16e. Ensuite, j’ai rencontré son ami artiste, qui, selon ce que j’ai compris est financier de carrière. C’était vraiment très intéressant. C’est un verbomoteur, il a beaucoup de choses à dire, mais c’est intéressant à écouter, mis à part de la cuisine, nous avons parlé de la nourriture, de la bouffe et du vin. Non, mais sans blagues, nous avons quand même un peu varié nos sujets. Je sais maintenant où se situent les services secrets à Paris. Également, nous avons parlé politique. Il a fallu que je les mette à jour sur la situation au Canada (Justin Trudeau). Nous avons bu du vin (Amphibolite) pour célébrer le nouvel appartement et mangé du saucisson.

Par la suite, en soirée, je souhaitais aller visiter les Champs-Élysées durant le jour pour marcher dessus puisque mon patron m’avait indiqué que les gilets jaunes étaient rendus très calmes. J’aurais donc pu aller me balader tranquillement à pied sur la grande avenue. Malheureusement, je suis arrivée trop tard et les voitures étaient de retour. J’ai toutefois pu voir les dommages qu’on fait les gilets jaunes (les semaines avant). Certains commerçants étaient plus touchés que d’autre évidemment. Certains endroits sentaient encore le feu et on voyait encore des traces d’accélérant. J’ai trouvé ça un peu difficile je dois l’admettre de marcher seule sur cette avenue puisque la très très très grande majorité était des couples, des amis, des familles, des collègues… et il y avait moi, toute seule.

Mais bref, je ne veux pas finir cette journée-là sur une mauvaise note, c’est juste qu’à ce moment, je me suis rendue compte que ce ne serait pas comme je l’imaginais. Je croyais être quand même solitaire, mais maintenant je sais que j’aime quand même avoir au moins une personne.
En plus, voyager solo est très différent. Bien sûr, l’avantage est que tu fais ce que tu veux. Le grand désavantage c’est que tu as personne avec qui le partager ou avec qui le vivre.

JOUR 5 - remonte-moral
7 avril
Bon, qui dit dimanche dit messe du dimanche. Je voulais voir un peu à quoi ça ressemblait ici. Si c’était plus ou moins pratiquant qu’ici. Je voulais également voir des gens et sortir de chez moi et c’était une bonne occasion.
Constat #1 : Il y a beaucoup de gens, l’église est pleine. Des gens sont même debouts, sans banc.
Constat #2 : Il y a plusieurs enfants, même des servants de messe et tout. Ils participent.
Bref, même si c’était une messe vraiment très simple, sans artifices, ça m’a étonnamment fait du bien. C’est une église quand même sombre, on dirait qu’elle a déjà brûlée.

Par la suite, je me suis perdue dans le quartier. Ce n’était pas si horrible considérant qu’ici, il y a des pâtisseries et des boulangeries à tous les coins de rue! J’ai vu des choses toutes mignonnes à des prix un peu moins mignons.

Le soir je suis allée me commander de la nourriture comme me l’avait conseillé mon patron, moins compliqué, la cuisine ici est simpliste selon lui.
PIZZA TIME
JOUR 6 - première journée de travail
8 avril
Ma première journée de stage WAHOU!! C’est pour ça que je suis après tout et non pas pour comparer les systèmes de santé. Mon patron et moi avons déjeuné ensemble: un oeuf à la coque avec les moyens du bord (j’aurais dû prendre des photos) et du pain pas toasté. Surprise, les français disent toaster (il m’a demandé comment on appelait un toaster...).
Péripétie de la journée... puisqu’après tout, mon voyage n’est pas assez tranquille. Henri s’est cassé la jambe il y a plusieurs mois. On se baladait tranquillement pour aller dîner et j’entends un gros craquement sur le coup. En espérant que ce ne soit pas le sol ou encore sa jambe, je me retourne... non c’est sa béquille!? Quoi .... Heureusement il y avait deux pharmacies de l’autre côté de la rue.
Le soir, je faisais tranquillement mes trucs en croyant que mon patron ne viendrait pas. Surprise, il arrive, et avec quelqu’un en plus. Il arrive avec son frère venu de la Colombie. Nous avons commandé des burgers vraiment bizarre : Bao Bun. PAS AU POULET. Bref, j’ai appris un peu plus sur leur jeunesse, la France, etc.
JOUR 7 - seconde journée de stage tranquille
9 avril
Ce matin, nous avons été (petit) déjeuner au Mirabeau, un chocolat chaud Aujourd’hui, j’ai réussi à mettre en ligne le site de formations de mon patron! Yé! Il y a eu quelques problèmes, mais somme toute, ça fonctionne! J’ai commencé à apprendre un nouveau framework, cadriciel... vous comprenez rien, dites-vous un langage de programmation (même si ce n’est pas ça).
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Bon courage
Le douanier lorsque je lui ai annoncé la raison pour laquelle j’étais en territoire français
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Video
youtube
Désolé si le montage n’est pas au top et si je m’exprime mal, mais voici un aperçu de ma première semaine.
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JOUR J - vols (littéralement...)
Salut!
Je suis partie de Québec le 2 avril et arrivée le 3 avril à Paris, la capitale de la France.
2 avril
Je pars de l’aéroport de Québec, je vois qu’il y a uniquement des gens d’Air Canada au comptoir. Je vais donc m’enregistrer moi-même. Ok, tout va bien, sauf pour scanner le passeport qui m’a pris environ 5 minutes tellement c’était mal indiqué. La petite machine m’indique ensuite d’aller porter mes bagages, mais... il y a personne!? Donc je vais voir les gens d’Air Canada, une employée me dit que les employés de Westjet arrivent 1h30 avant le vol. C’est pourquoi j’ai eu une bonne attente de 2-3h avant de pouvoir envoyer mes bagages vers l’avion.

La bonne nouvelle de m’être enregistrée aussi tôt aura été d’avoir des sièges près de la fenêtre. Le premier vol, personne n’est à côté de moi. Le deuxième, quelle surprise j’ai en arrivant lorsque quelqu’un est DÉJÀ assis dans mon siège. Je demande donc aux adultes s’ils sont bien dans ma rangée. J’ai fait l’erreur de tout déblatérer en français alors que la dame ne le parlait pas. Je lui explique en anglais que c’est mon siège. L’homme quadragénaire occupant mon siège m’ignore. Vous imaginez la frustration? La dame non-francophone sentant l’urine à plein nez se met d’une certaine manière à m’intimider ou me dire à quel point ça ne change rien et que j’ai simplement à prendre le siège du milieu. Le mec qui m’a volé mon siège me répond en anglais, mais quelque chose me semble bizarre tout de même à propos du fait que les deux parlent anglais. Je m’assois et n’en fait pas de cas quoique j’étais très fâchée dans ma tête.
J’ai compris à ce moment pourquoi nous n’avions pas droit aux objets pointus et à plus de 100 ml: c’est pour ne pas que les passagers ayant le siège hublot menacent et arrosent les voleurs de siège!
Durant le vol, tout juste avant le décollage, le voleur de siège hublot enlève sa veste pour révéler le chandail le plus français sur la terre ( chandail ligné blanc et rouge ). Il ne manquait plus que le béret. À ce moment je me dis, il est mieux de ne pas parler un seul mot de français... et bah oui il parlait très bien français à l’hôtesse de l’air! En effet, il avait usé du fait que je croyais qu’il ne parlait pas français pour conserver son mon siège. Je peux vous dire que j’ai du pratiquer l’art du self-control (contrôle de ses émotions) à partir de ce moment-là. Bref, je me suis fait voler mon siège hublot, j’ai senti une odeur nauséabonde durant 7h de temps, bon peut-être un peu moins souvent puisqu’elle se levait souvent. J’ai du endurer d’être prise en sandwich entre le voleur et la madame assez corpulente occupant sans gêne le 1/4 de mon siège, mais au moins il n’y avait pas de bébé dans l’avion.
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Impressions avant le départ
Ça va sentir mauvais
Il va y avoir beaucoup de déchets au sol
Il va falloir être toujours très vigilante à propos des pickpockets
Les gens au service à la clientèle vont être bêtes
Mon boss va être sympathique
Je vais croiser quelques personnes avec des niqab ou même, des burqas
Je vais être dans un quartier relativement sécuritaire, mais parfois sale
La nourriture va être bonne
Les quartiers autres que le mien seront sales (des déchets partout!) et puants
Les gens vont être hautains et snobs
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