Quelques idées de livres, des suggestions.... Le tout garanti sans spoil! (Crédit logo : melanie-diligent.com)
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Pascal, professeur de lycée, se fait arrêter par la police sur le chemin des vacances, il flippe, Margaux, une jeune adolescente se cache sur sa banquette arrière. Nous on a l’esprit sale, on imagine plein de trucs. La police le laisse repartir et ils arrivent à destination. Quelques maisons, paumées, normalement vides. Elle continue à se cacher alors que Pascal fait connaissance de leur voisin Florin. Je ne suis pas sortie grandie ou ayant appris quelque chose comme parfois j’aime à le faire en lisant un livre mais j’ai passé un très bon moment. C’était distrayant et agréable. En fait, comme un bon pote avec qui tu passes une soirée sympa et cela donne l’impression que le but poursuivi par l’auteur est pleinement atteint.
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De la guerre contre les turcs, seule la moitié droite du Vicomte Médard de Terralba revient. En cause, un boulet de canon de plein fouet. Manque de chance pour les habitants de ses terres, c’est la mauvaise moitié, une moitié cruelle et violente qui est revenue. Je m’y suis prise comme un pied ! En fait, celui-là c’est le premier de la trilogie dont j’ai lu il y a un moment déjà le tome deux « Le baron perché ». Et du coup, sincèrement, il est moins bon. Comme presque un brouillon du second plus maîtrisé qui allait chercher une multitude de détails et d’anecdotes inventées mais très inventives. Comme souvent, l’ordre de lecture entre 2 romans d’une série ou d’un même auteur influe sur l’appréciation que j’en ai. Mais bien évidemment, c’est bien écrit, c’est élégant, c’est subtil c’est Italo Calvino. Juste, une série à lire dans l’ordre !
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Yukiko, photographe professionnelle, vit de l’intérieur le tremblement de terre suivi du tsunami du 11 mars 2011. Elle raconte son angoisse quand elle pense à sa grand-mère, vivant près des côtes. Elle met tout en œuvre pour aller la retrouver et découvre la solidarité dans son pays. Elle apprendra beaucoup durant ce voyage. Alors qu’il y a peu des glissements de terrain ont fait deux centaines de morts au Japon, ce livre prend une dimension toute particulière. Un livre avec deux histoires pas complètement parallèles vu qu’elles finissent par se rejoindre. Un roman à deux ambiances parfaitement maîtrisées et passionnantes. Une découverte surprenante qui m’a enchantée car humble et totalement dépourvue de prétention.
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Bride, superbe femme noire, rejetée par sa propre mère du fait de sa couleur très sombre, a malgré tout réussi sa vie professionnelle. Sa vie personnelle, elle, est plus compliquée, le seul homme qu’elle voulait garder est parti. Plusieurs éléments à suivre en même temps, un parcours auquel on s’attache tout de suite, un personnage fort mais blessé qui tout de suite nous émeut. Si la fin m’a semblé un peu courte, l’écriture est malgré tout très belle et nous sommes très touchés par cette histoire. On comprend facilement cette recherche d’amour de Bride, on souhaite l’encourager. Une histoire magnifique que je recommande.
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Singer le sourd et muet très mystérieux, Mick la gamine dégourdie, Biff le tenancier du dinner, jake Blount le vagabond furibond ou encore le docteur Copeland le militant sont tous des personnages de ce roman, ils se croisent, se recroisent, entourés de nombreux autres personnages hauts en couleurs. Malgré de nombreux efforts, je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages et à ce qui leur arrivait. Ce qui est dommage car à défaut qu’il y ait une véritable histoire, ce sont ces personnages qui constituent le nœud de ce roman. C’est bien écrit mais pour moi ça reste froid, une sensation un peu comme celle que j’avais pu ressentir à la lecture de « Des souris et des hommes » de John Steinbeck. Tu n’as rien à reprocher à l’auteur, surtout que le livre est reconnu, archi reconnu, mais avec toi ça ne marche pas. Tu te rassures en te disant que d’autres livres t’ont touchée, ont trouvé ta corde sensible, c’est juste que celui-ci, le feeling n’était pas là. Malgré cela, c’est difficile de ne pas le recommander pour ce tableau d’une petite ville des Etats-Unis, peint dans les années 30, qui aurait sa place dans le mouvement naturaliste.
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Durant le premier récit de voyage, nous sommes au sein de la tribu des Toradjas, l’auteure assiste à des fêtes sans précédent pour elle, données pour les morts qui ont une place très particulière au sein de la communauté. Elle part aussi à Bornéo, encore complètement inaccessible au début du siècle dernier, pour un occidental, surtout si c’est unE occidentale ! Et ainsi de suite de pays en pays… Durant les premiers récits j’ai cherché un fil rouge entre eux. Qu’est-ce qui pousse cette femme, au début du siècle dernier à aller dans des endroits si reculés de notre planète. Car même si on sent sa sensibilité et sa colère face à l’occidentalisation croissante des populations vivant, jusqu’à son époque, dans leurs croyances et leur culture, on nécessite un « pourquoi ». C’est en cherchant ce « pourquoi » que j’ai fait quelques recherches sur cette femme… Et à la suite de mes recherches, j’ai eu toutes les peines du monde à terminer le livre. Pendant la seconde guerre mondiale, cette femme a écrit de nombreux textes antisémites. Là pour moi c’est la plus totale incompréhension. Comment peut-on être, comme elle, aventurière, ouverte au monde extérieur, à priori sociable vu qu’elle est accueillie par des autochtones et être raciste. Je ne comprends pas. Elle a été chassée de France pour ces écrits. Finalement, en continuant un peu le livre, une partie donne enfin un fil rouge qui permet de comprendre ses motivations et ses débuts difficiles. Mais je ne parviens pas à lui pardonner pour autant.
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Qui est Kitami ? Essence même de l’Afrique, rwandaise fuyant son pays, réceptacle à l’esprit d’une grande reine guerrière, artiste géniale ou sorcière ? Pourquoi pas tout ça ? Son histoire est émaillée de personnages colorés, avec des identités extrêmement fortes. Pas aussi bon qu’un autre de ses romans « Notre dame du Nil », qui pour moi était une pure merveille (en même temps c’était le prix Renaudot 2012), Scholastique Mukasonga sait malgré tout faire vivre l’Afrique dans nos cœurs. On vibre, on suit cette histoire en 3 parties. On a quelques difficultés à relier les 2 premières parties mais l’auteure aime surprendre son lecteur tout en suivant ses espoirs et ses envies. Un écrit agréable, dépaysant et toujours avec en toile de fond le Rwanda natal de l’auteure.
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L’auteur tente de définir ce qu’est un bon prof mais cette tâche, remarquable, s’avère très délicate. On se rend surtout compte, rapidement, qu’un bon prof n’est pas perçu comme tel de façon universelle. Un écrit en 3 parties, une première qui n’a aucune rigueur scientifique, pas vraiment sociologique, je dirai même à tendance foutraque. Il s’agit, à mon sens, davantage d’un conglomérat d’anecdotes diverses et variées qui nous rappelle à notre propre scolarité. Une seconde remplie d’entretiens avec des personnalités où le « s’imposer aux imposants » de Françoise Chandernagor s’est « imposé » à moi tant les entretiens sont des interviews non maîtrisées. Et enfin une 3ème partie un peu plus appuyée sur des écrits passés et scientifiques, sur une recherche solide et qui est trop courte pour rattraper l’ensemble un peu bancal. Mais je n’ai pu m’empêcher de faire ma liste de mes bons profs et pourquoi c’était de bons profs à mon sens : Une pensée pour Madame S. qui ne m’a pas catégorisée que comme enfant turbulente. (Maternelle) Une pensée pour Madame R. qui a su stimuler ma soif d’apprendre et qui savait rire de mes imitations de personnalités politiques. Une femme sévère mais toujours juste. (CE1) Une pensée pour Madame M. qui m’a fait découvrir le théâtre, elle a ouvert la porte d’un monde nouveau, une porte que je n’ai jamais refermée. (6ème) Une pensée pour Madame B. qui malgré le fait qu’elle était débordée niveau discipline, restait à l’écoute de ses élèves, elle m’encourageait à écrire, me mettant sur le bon chemin, parce qu’elle riait avec mes rédactions. (5ème) Une pensée pour Madame L. qui savait faire revivre l’histoire devant nous, créant des saynètes d’adoubement de chevalier sous nos yeux, suscitant un intérêt pour toutes les cultures et une tolérance née de la connaissance de l’autre. (5ème) Une pensée pour Madame F. qui valorisait ma passion pour la lecture, développant mon esprit critique. (3ème) Une pensée pour Madame Mt. qui échangeait sur de nombreux sujets sans mettre de barrières élève/prof et qui a toujours été honnête dans ses notations (même si je l’ai accusée du contraire en rigolant). (2nde) Une pensée pour Mesdames D. et P., pour avoir su refaire de moi une simple élève, des personnes sans qui je n’aurais jamais eu mon bac. (Terminale)
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Au retour de France à la fin de la première guerre mondiale, Sam est directeur de la sécurité d’un étage d’un grand magasin à la Nouvelle Orléans. Un jour, une enfant disparaît, enlevée dans le magasin par des inconnus alors qu’il a fait une erreur professionnelle. Son patron le vire mais assure à Sam qu’il retrouvera son poste s'il retrouve la petite fille. Un adjectif s’est imposé à moi très rapidement à la lecture de ce roman, pas des plus flatteurs mais son arrivée dans mon esprit a été si forte qu’il a désigné l’ensemble du livre de façon claire. Cet adjectif c’est : laborieux. Encore un prologue qui ne sert pas à grand-chose, dommage, ça passait bien l’histoire de l’américain qui débarque en France et pas de bol (ou plutôt coup de bol) pour lui, l’armistice pour la première guerre mondiale vient d’être déclarée. Mais cela reste inutilisé alors que ça aurait pu être très fin pour une approche psychologique des personnages intelligente. Les personnages sont assez vides et on ne ressent en fait que très peu d’empathie pour eux. Seuls les méchants ont de la consistance et semblent avoir été un peu réfléchis. Pour les autres, on ne les imagine même pas, ils sont inexistants. J’étais fortement intéressée par le côté musique Nouvelle-Orléans, bateaux à vapeur et bayous mais la trame ne tient clairement pas assez debout pour rester dans mon esprit.
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XVIème siècle, Jahan, arrivé d’Inde, par un grand hasard, se retrouve cormac de l’éléphant royal du sultan ottoman. Il va vivre au sein du palais, sous la houlette des autres dresseurs de la ménagerie puis sous celle de maître Sinan l’architecte royal qui repère rapidement son talent. Le prologue ? Il vous a plu ? Oubliez-le. Il sera littéralement zappé par la suite. Vous essayez de suivre la chronologie et donc l’âge du personnage ? Oubliez-ça aussi, voyons, c’est bas de vouloir savoir où vous en êtes de sa vie, si vous trouvez que le personnage réagit étrangement alors qu’il est censé avoir 40 ans. La fin ? J’ai presque envie de vous dire de ne pas la lire. Elle gâche le livre. Bon, mais tous ces éléments retirés c’est très intéressant et très maîtrisé dans l’écriture. Si si, même si je semble peu convaincue, j’ai quand même passé un bon moment à la lecture de ce livre.
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Lilian a peur. Blackway, un malfrat local dans leur petite localité du Vermont, la harcèle. Il la suit. Il a tué son chat. Il a fracassé la vitre arrière de sa voiture. Elle demande l’aide du sheriff Wingate qui avoue son impuissance mais lui donne le nom d’une personne qui pourrait l’aider. La journée de Lilian s’annonce très longue. Je suis allée voir la bande annonce du film réalisé sur la base de ce livre et d’après la bande annonce, ils n’ont pas compris le livre. Ils sont passés à côté. Dans le livre, les protagonistes avancent mais les choses ne sont pas forcément dites. Elles sont sous-jacentes tout du long. On le sait, les personnages savent mais ce n’est pas dit et c’est ce qui fait de ce livre à l’histoire d’apparence simple, quelque chose avec du suspens. Je dis ça alors que je suis une archi-fan d’Anthony Hopkins. Ce roman se lit vite de par son style mais surtout grâce à son efficacité.
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Josèphe porte un prénom de garçon, celui de son frère mort tout petit. Etudiante dans les années 80, elle fréquente les milieux militants qui se sont réjouis de l’élection de François Mitterrand peu de temps avant. Elle y croise Antoine qui a fui l’Argentine. Malgré leur histoire d’amour naissante, cette fuite reste entre eux. Elle essaye de comprendre, elle cherche et elle est renvoyée à l’histoire de sa propre famille chassée d’Algérie. Malgré une fin assez prévisible, ce livre est très profond, propose une véritable introspection sur le rapport d’une jeune femme à l’amour et à ses parents. Parce qu’il ne faut pas s’y tromper Mazarine Pingeot lance des interrogations intéressantes sur les non-dits. Sur les tabous. Sur les silences tacites. Sur les secrets. Bref ces trucs malsains qui peuvent bouffer des personnes et des familles. Elle pose des questions sur ce qu’ont fait les soldats français en Algérie. Elle pose cette question là où, pour ma part, je n’ai pas pu la poser à mon grand père alors qu’il y était. Je suis définitivement convaincue.
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Cheremetiv est l’infirmier particulier, depuis 6 ans, de Vladimir P., ex président de la grande Russie (ai-je besoin de préciser l’allusion ? On est en plein dans l’actualité). Vladimir est complètement sénile, il oublie au bout de 30 secondes ce que toute personne s’adressant à lui, vient de dire. Son état est pris très au sérieux par le rigoureux et honnête Cheremetiev qui s’aperçoit que la datcha, lieux de refuge de l’ex président est un repère pour de nombreuses escroqueries de la part du cuisinier mais aussi de tous les autres… Un évènement personnel va le faire s’interroger sur al datcha mais aussi sur la Russie. Oui alors… euh… disons que… euh… Non. Franchement ? Non. Sincèrement ? Non. Non parce que ça n’est pas drôle, c’est à tendance pitoyable et ennuyeux. Nous sommes juste face à un type plein de principes dont le monde est étriqué, borné à ce qu’il connait à son petit niveau et qui découvre ce qui se passe au-delà. Je suis peut-être difficile en matière d’humour dans le domaine de la littérature, je veux bien le reconnaître mais là, c’est pas humoristique, c’est désolant. Si le personnage riait de ses découvertes, pourquoi pas ! Mais non ! Il en désespère et on désespère avec lui. La fin, à défaut d’être drôle, se veut un brin cocasse mais n’obtient pas pour autant un sourire.
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Alors que la Guerre de Sécession fait rage, Constance se travestit et prend les armes. Elle part au combat à la place de son mari, trop fragile. Elle devient Ash Tompson, habile au tir et soldat émérite mais l’horreur de la guerre la dépasse rapidement. Combien étaient-elles réellement au milieu des rangs de soldats ? A écouter l’auteur, plus nombreuses que ce qu’on pourrait le croire. Cette plongée dans une partie sombre de l’histoire américaine ne s’arrête pas à la guerre. Il y est question de la violence des humains au sens large, de la démence également. Voilà un roman passionnant qui s’attarde dans mon esprit comme ne voulant pas se terminer.
Et comme m’a fait remarquer un ami, il y a une erreur sur la couverture, en effet, le drapeau y comporte 50 étoiles....
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Arnljótur (aucune idée de comment ça se prononce !), 22ans, vit avec son père, il a perdu sa mère avec qui il jardinait. Une relation privilégiée. Il souhaite continuer à cultiver la rosa candida, une rose magnifique et part vers une destination qui le lui permettra. Laissant derrière lui, Anna, la femme avec qui en une seule nuit d’amour, il a eu une petite fille. Un roman islandais d’une grande douceur, d’une intense poésie, d’une tendresse surprenante. Un roman émouvant qui aborde la question de la parentalité au travers d’un jeune homme qui essaye de se trouver et qui part dans une forme de quête initiatique. C’était beau, j’ai mon cœur qui a poussé des petits soupirs d’aise, apaisé par les mots subtils et maîtrisés de l’auteur. Un ouvrage que je recommande vivement.
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Nella, adolescente dans les années 80, n’a pas eu le choix face à des parents défaillants, elle a du prendre en charge tout. Surtout son petit frère Robert. C’est elle qui essaye de le protéger quand il se fait attaquer, régulièrement, très violemment, par les petits caïds de leur ville. Quand l’un d’eux la soupçonne d’être une balance, l’acharnement devient plus dur encore. Alors qu’elle affronte tout cela, sans oser en parler à un adulte, elle fait une étrange découverte. Voici un roman suédois qui propose une confrontation intéressante entre le fait social et le livre fantastique, le tout traité avec beaucoup de réalisme. Un ensemble qui s’avère étonnamment très homogène et crédible, touchant et d’une grande humanité. Une surprise agréable que je recommande vivement. C’est rare de trouver une telle subtilité dans un mélange des genres. Les personnages sont vraiment attachants. Certains portraits, très travaillés, sont particulièrement vivants et ne tombent jamais dans les clichés ou caricatures. Une bonne surprise donc.
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Thomas Hawkins, jeune gentilhomme, aux mœurs légères, est en route pour la potence en 1728. Accusé de meurtre alors qu’il clame son innocence. Retour en arrière, chapitre par chapitre on apprend sa mésaventure où de nombreux personnages apparaissent. Des lieux de Londres aussi, pas si longtemps après son grand incendie. Ça serait tellement appréciable que les éditeurs soient plus précis quand il s’agit d’une série de livres avec personnages récurrents parce qu’on passe le livre à avoir des références à un tome précédent. Cela doit être agaçant pour ceux qui ont lu le précédent car c’est surement répétitif et pour ceux qui ne l’ont pas lu, c’est juste purement insupportable. Ne cherchez pas la trahison de la reine, parce que vous chercherez longtemps. En fait, on a juste l’impression que ce livre est le tome qui constitue un chaînon dans une série, chaînon pour amener le personnage principal dans une situation qui permettra la suite de la série. Ce qui, pour le lecteur, est très inconfortable et cela vide l'histoire de tout intérêt quand on le ressent.
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