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Le trône Ashanti

Dans le but de compléter ce travail sur l’identité, un retour aux sources, à ce qu’est mon identité réelle était nécessaire. Je me suis donc décidé à retourner vers l’idée de portrait de ce que je suis vraiment ou plutôt de ce que je suis censée être de plus vrai, c’est à dire une femme togolaise qui possède du sang bleu. J’ai donc demandé à un autre camarade de produire un siège Ashanti.  

Je suis moi même éwé, il s’agit d’un peuple qui s’est installé au sud du Togo après avoir fuit un tyran qui voulais les enfermés dans des murs qu’il les forçait à construire. Enfin c’est ce que raconte la légende. Les Ashanti quant à eux se sont installés au Ghana. Ceux-ci partagent avec les éwé sont certains aspect de leur culture. 

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reproduction de l’autoportrait de Jacque Louis David

source tableau

https://davidsouslesrevolutions.wordpress.com/introduction/david_self_portrait/

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La peintre noir

Il s’agit pour cette dernière reproduction de l’auto portrait de Jacque Louis David de retrouver le peintre noir qui prendre le contrôle de son image et de son art en réalisant lui-même son propre portrait. 

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Reproduction d’un portrait de Dante Gabriel Rossetti

source tableau 

http://www.expertisez.com/magazine/dante-gabriel-rossetti-html

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Femme objet

Pour ce portrait réalisé par Dante Gabriel Rossetti, il s’agissait de remettre en question l’image de la femme. Une femme représenté comme absente perdue dans ses pensé qui a pour seul vocation de servir de muse à l’artiste. Telle la femme “exotique” sur laquelle la gente bascule peut projeté toute sorte de fantasmes.

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Reprise du Bain Maure de Jean Léon Gérôme en échangeant les rôles

source image tableau

https://www.wikiart.org/en/jean-leon-gerome/moorish-bath-1870

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Identité

Après avoir réalisé cette première vidéo sur le thème du portrait métaphorique, la description fut peu concluante: je suis une fille qui aime la culture asiatique, le thé et les chats. Bien sûr ce n’est pas complètement faux mais il ne s’agit qu’une infime partie de la réalité, et c’était tant mieux. Je me suis donc décidé à me lancer sur le vaste mais passionnant sujet qu’est l’identité. 

L’image qui exprimerait le mieux ce que je suis devenue depuis que je suis en France, c’est celle d’un arbre déraciné. Je suis toujours entrain de naviguer entre deux continents, deux systèmes de pensé, deux modes de vie presque opposés les uns aux autres. 

Dans le travail que j’ai réalisé pour le workshop d’Andy Guérif, je voulais non seulement remettre en question la représentation des gens de couleur dans la grande peinture Européenne mais aussi montrer le contraste subtile qu’incarne l’exilé qui se retrouve à intégrer une culture qui n’est pas la sienne je voulais aussi questionner l’aspect pictural, l’effet que produirait d’un point de vu purement visuel le changement de rôle. Par exemple entre l’esclave au corps plus robuste et le maître à l’apparence frêle. 

J’ai aussi demandé à une camarade de classe de me décrire photos à l’appuis pour comprendre l’image que je peux renvoyer aux autres.

De manière générale pour ce travail, j’ai été beaucoup d’inspirée par Sophie Calle qui utilise comme matière première de son oeuvre, son intimité. 

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portrait métaphorique

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Strates

Toujours dans cette idée de produire un volume à partir du même geste, il m’est venu à l’idée de remplir de cire un cube de 15 cm cube en Plexiglas fabriqué par mes soins en atelier maquette. Il s’agis d’un impulsion tout à fais obscure comme on peut tous en avoir, qui a été inspirée par d’une part le travail d’une de mes camarade de classe et d’autre part par une exposition de Joel Andrianomaerisoa aux Abattoirs de Toulouse. 

Dans cette perspective, j’avais à ma disposition plusieurs moyen de remplir ce cube. Je pouvais par exemple faire fondre de la cire au bain marain et de remplir directement le cube de cette manière. Je pouvais aussi tenir au dessus du cube une bougie allumée et la laisser fondre dans le cube. J’ai choisit cette deuxième alternative, ce qui voulais dire que je passais plus de temps sur la besogne. Mais c’est ce qui rendit ce travail encore plus intéressant pour moi, c’est qu’à l’aspect esthétique qui ramènent à la géologie une fois de plus, et à la répétition se rajoutait d’aspect du temps. Lorsque l’on regarde ce cube remplit de strates colorées, il se matérialise au delà de bougies coulées, 15 heures de travail tout à fais inutile et futile perdues dans dans un travail insensée. 

Ce travaille est devenu presque addictif, autour de lui, j’ai forgé sans le vouloir tout un rituel. Celui de me retrouvé dans mon espace de travail et de me concentré sur un travaille lent qui consomme très peu mon intellect. Il me permettait de pouvoir méditer en quelque sorte, et de calmer mes nerfs autrement exténuer par les prérogatives de la vie quotidienne. 

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Source image tronc

http://www.lopendoc.org/ideficreatic/projets/releves-graphiques/

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