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Manon & Calista
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l'affaire Jean-Claude Romand de notre point de vue
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calistad15 · 20 days ago
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youtube
documentaire explicatif de l'affaire sous un angle très détaillé
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calistad15 · 20 days ago
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procès de Jean Claude Romand
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calistad15 · 20 days ago
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Le procès Romand : trois jours face au vide
Le procès de Jean-Claude Romand s’est ouvert le 25 juin 1996 devant la cour d’assises de l’Ain, à Bourg-en-Bresse. L’atmosphère, dès les premières minutes, est lourde, tendue. Les débats s’annoncent courts — trois jours seulement — mais le choc est immense. Car au-delà de la tuerie familiale, c’est le mystère d’un homme sans vie réelle, sans mobile clair, qui est au centre du procès.
Romand, 41 ans, comparaît pour le meurtre de ses deux enfants, Antoine et Caroline, de son épouse Florence, ainsi que de ses parents et du chien familial. Cinq assassinats en moins de 48 heures, méthodiquement orchestrés, pour effacer les témoins d’une vie totalement fabriquée.
Un accusé impassible, presque invisible:
Dans le box des accusés, Romand se tient droit, vêtu simplement. Dès les premières questions du président, sa voix est neutre. Il ne pleure pas, ne s’effondre pas. Il reste impassible limite nonchalant. Tout au long des débats, il s’exprime avec une étonnante froideur, répond aux questions sans révolte, sans défense. Quand on évoque la mort de ses enfants, aucune émotion perceptible ne traverse son visage. Le président de la cour, Jean-Pierre Getti, tente à plusieurs reprises de briser cette carapace : « Pourquoi ? Pourquoi les avoir tués ? »
Romand répond : « J’ai eu peur qu’ils découvrent que je n’étais pas celui que je prétendais être. » Rien de plus. Ce silence, cette absence d’explication, rendent le procès encore plus glaçant. Jean-Louis Abad, son avocat, dira plus tard : « Il n’a jamais su formuler une réponse cohérente. Il ne sait pas lui-même qui il est. »
Une imposture sans précédent:
Les témoignages se succèdent. Celui d’amis, de proches, de médecins. Tous sont encore stupéfaits par l’ampleur de la supercherie : pendant près de 18 ans, Romand a prétendu être quelqu'un d'autre. Il n’a jamais soutenu de thèse, jamais eu de bureau, jamais perçu un salaire officiel. Il vivait des escroqueries à ses proches, en prétendant gérer des placements.
La cour découvre, le quotidien absurde de cet homme : ses journées passées sur des parkings, ses fausses réunions... Les familles, dans la salle, écoutent dans un mélange de stupeur, d'éffroi et de peur. Une partie civile dira : « Il n’y avait rien. Rien derrière cette façade. Seulement du vide. »
Le rôle des psychiatres : un homme incompréhensible
Des experts psychiatres se sont penchés sur le cas Romand. Et tous ont souligné le même paradoxe : il ne souffre pas de psychose au sens classique du terme, mais présente une structure de personnalité pathologique.
Il est décrit comme mythomane, narcissique, manipulateur. Son absence de réactions émotionnelles, même face à ses crimes, alerte les experts. L’un d’eux, Daniel Zagury, dira : « Il ne s’est pas construit dans le réel. Il a créé un monde qui le protégeait. Il a préf��ré tuer ceux qu’il aimait plutôt que d’être découvert. »
Pour autant, aucun expert n’a conclu à une abolition du discernement. Romand savait ce qu’il faisait. Il a agi en conscience. Il a planifié, dissimulé, menti. Il est donc jugé pleinement responsable de ses actes.
Le verdict : perpétuité
Le 27 juin 1996, après trois jours d’audience, la cour condamne Jean-Claude Romand à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une période de sûreté de 22 ans. Il ne fera jamais appel de cette condamnation. Dans la salle, les familles écoutent le verdict sans victoire réelle d'après elles. Il n’y a pas de satisfaction, seulement un immense vide: celui d’un procès sans explication. Car même après trois jours de débats, le mystère Romand reste entier. Il n’a pas crié. Il n’a pas supplié. Il n’a pas regretté.
Il a seulement dit : « Je n’étais personne. »
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calistad15 · 20 days ago
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le domicile incendié volontairement par Jean-Claude Romand
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calistad15 · 20 days ago
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OMS le prétendu métier de Jean Claude Romand
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calistad15 · 20 days ago
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Avant les meurtres : une vie de mensonges construite dès l’université
Né en 1954, Jean-Claude Romand grandit dans une famille modeste du Jura, fils unique calme et studieux. Il est décrit comme discret mais intelligent. Après le bac, il s’inscrit en faculté de médecine à Lyon. C’est là que le mensonge commence. En 1975, il redouble sa deuxième année, mais au lieu de l’annoncer, il prétend avoir réussi et continue à simuler une scolarité.
À partir de là, tout devient faux. Il fait croire qu’il passe ses concours, puis qu’il décroche un poste de médecin chercheur à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Genève. En réalité, il ne franchit jamais les portes de l'institution. Chaque matin, il partait de chez lui habillé en costume, puis passait ses journées dans sa voiture, dans des bois, ou des bibliothèques. Il rentrait le soir, racontait des anecdotes inventées sur des réunions médicales, tandis que ses proches l’admiraient.
Pour entretenir ce train de vie, il utilisait l'argent confié par ses parents, ses beaux-parents, et même des amis, sous prétexte de placements ou de projets. Il mentait calmement, sans faille, pendant près de 18 ans.
Son entourage ne se doutait de rien : Florence, sa femme, le croyait sincèrement médecin ; ses parents étaient fiers de lui ; ses amis l’enviaient.
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calistad15 · 20 days ago
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Le mystère psychiatrique : imposture et vide intérieur
Comment un homme peut-il vivre une vie entièrement fictive pendant 18 ans, sans jamais être démasqué ?
Cette question a hanté psychiatres et experts tout au long de l’affaire.
Jean-Claude Romand n’a jamais été médecin. Il a échoué dès sa deuxième année de médecine, mais a continué à faire croire à ses proches qu’il poursuivait ses études, puis qu’il travaillait à l’OMS à Genève. En réalité, il passait ses journées à lire dans des parkings et à errer dans les bois.
Les psychiatres l’ont décrit comme un homme à la structure psychique très particulière, marqué par l’impossibilité d’affronter l’échec, le vide et l’abandon. Certains y voient une personnalité narcissique, mythomane, d’autres parlent de psychose froide, sans hallucinations mais avec une rupture profonde avec le réel. Ce n’était ni un escroc ordinaire ni un tueur sadique : Romand a tué par panique, lorsque son monde de mensonges risquait de s’écrouler.
il dit lui meme : « J’aurais préféré mourir plutôt que de devoir dire la vérité. »
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calistad15 · 20 days ago
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Samedi 9 janvier 1993 : une journée banale… en apparence
Ce samedi d’hiver, dans la paisible commune de Prévessin-Moëns, dans l’Ain, rien ne laisse présager l’horreur. Pourtant, derrière les fenêtres d’une maison, le mensonge s’apprête à sombrer dans le sang. Jean-Claude Romand, père de famille respecté, prétendu médecin à l’OMS depuis 18 ans, tue sa femme Florence, aux premières heures du matin. Il l'assomme à coups de rouleau à pâtisserie, puis l’étrangle à mains nues pour s'assurer de sa mort. Elle meurt d'une fracture crânienne. Mais Jean-Claude n’en a pas fini. Il passe la journée avec ses enfants, Antoine (5 ans) et Caroline (7 ans). Il les emmène au lac de Vouglans, joue avec eux, leur parle . À aucun moment il ne laisse entrevoir ce qu’il vient de faire ou de ce qu’il s’apprête à faire. Le soir venu, il leur donne un sirop pour les endormir avant de leur tirer 5 balles d'une carabine (22long rifle) dans le dos lorsqu'ils ont la tete dans leur oreiller, il les tue l’un après l’autre. Jean-Claude Romand passe ensuite la nuit auprès de leurs cadavres.
Le lendemain matin, dimanche 10 janvier, il prend la route pour Clairvaux-les-Lacs, dans le Jura. Là, il tue ses parents, Aimé et Anne-Marie, avec la même froideur méthodique. Même le chien de la famille est abattu, comme si humain ou animal, ne devait rester en vie.
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calistad15 · 21 days ago
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le parricide de Aimé et Anne-Marie Romand
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calistad15 · 21 days ago
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l'affaire de janvier 1993, Jean-Claude Romand, uxoricide de Florence et infanticide de Caroline et Antoine.
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