Poésie féminine sensuelle, parfois crue, toujours en recherche de l'émerveillement, du merveilleux souffle de la vie, de la grâce charnelle...
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Les guêtres de toutes les couleurs
Uniquement vêtue de ces multicolores Guêtres lui soulignant ses charmes succulents Elle s'est adonnée aux plaisirs violents ; D'intimes voluptés longuement la dévorent.
Les doigts dans le vagin fourragent et l'explorent Puis le vibromasseur arrive en se mêlant À la fleur très humide et la voici hurlant Sa joie dans des frissons et des clameurs sonores.
Qui suis-je moi cachée dans l'ombre à l'admirer Je ne suis qu'un fantôme à l'esprit déchiré Devant cette déesse aux grâces fantastiques !
Elle remue ses pieds lorsque l'acmé lui vient Ses mollets arc-en-ciel sont des drapeaux mystiques Pour ranimer un peu mon pauvre cœur lesbien.
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Mon cœur s'en va toujours…
Toute imbibée de stupre et de dépravation Un doux parfum de femme entraine ma folie Qu'elle soit laide ou bien exquisément jolie Mon cœur s'en va toujours vers l'aliénation
Le doux son d'un frou-frou fait ma délectation Les fantasmes de mort et de nécrophilie Torturent mon esprit plein de mélancolie Mon cœur s'en va toujours vers la dévastation
Tant le corps féminin s'empare de mon âme Qui devant toute chair se consume et s'exclame : Si je ne puis t'aimer il me faudra mourir.
Comme je suis damnée je demeure vivante Tandis que mon sang noir n'en finit de pourrir D'un effroi orgasmique imprégné d'épouvante.
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Ultime jouissance
Quand je te vois jouir ma douce nymphomane Au grand cul de velours que tu balances ainsi Que tes boucles de feu et tes cuisses aussi Ces cuisses arrondies d'ouate diaphane !
Quand je te vois jouir donc, exquise sultane, Qui fouettes tes esclaves exempte de merci Tu règnes absolument sans crainte ni souci Sur les cœurs des amantes avec ton charme insane.
Tes jambes écartées sur le triangle roux Soleil d'un crépuscule augurant un très doux Moment de volupté tout ruisselant de mouille
La gorge renversée voici l'instant final Comme une condamnée nue sous la guillotine Veut l'ultime baiser du rasoir national.
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Dépression parisienne
Montparnasse Bercy Tolbiac bois de Boulogne Paris copulatif lubrique sans vergogne Paris by night jouit de sombres parties fines Paris en lingerie sécrète l'endorphine Paris rêve lugubre en son ciel orangé se souvient des Vikings quand il fut assiégé Paris publicitaire au verbe libéral Paris des catacombes un business sépulcral Paris le cleptomane touristes canicule crapule Paris racole le monde sur pellicule
Paris se gargarise des gargouilles réparées voici Quasimodo Paris en logorrhée le scalpel a pitié pour la Salpetrière mais cache ses clochards là Paris n'est pas fière quand la pulpe exhalée glairant sa populace côtoie l'or qui coule et resplendit des palaces Paris s'est empiffré mais reste dépressif féru en profondeur de ses jeux excessifs Foule suant dans les corridors carrelés de blanc pour les junkies et les décervelés
Paris hait ses rentiers tous ces improductifs retraités en pantoufles et non adaptatifs il les lapiderait volontiers ces nuisibles qui devant le feu vert demeurent impassibles mais qui s'en voter toujours comme un seul homme comme dans l'ancien temps Paris est leur royaume Paris la capitale et Mecque des râleurs qui se retrouvent ici : cette ville est la leur Tout ce qu'on interdit doit être transgressé car tel est le mantra de ce peuple oppressé !
Paris brinquebalé de banlieue en banlieue qui fume sur le quai deux trois Gauloises bleues en attendant un train qui ne viendra jamais sous l'écran lumineux qui le tient informé regardant les passantes en robe de dentelles rêvant d'un amour cru de douces bagatelles disparaissant au loin dans les fumées blanchâtres des chantiers dont Paris demeure le théâtre
Paris clodo clopin-clopant Paris est un alcool frelaté je me sens grugée de promesses immenses alors je m'en vais Paris bonne chance
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Orgasme mammaire
Vous avez les seins lourds de désirs chauds et blancs Dans des hypernovas explosions géantes Lorsque vous vous mouvez de danses indolentes Dans une nuit de stupre et d'ébats violents
Quand j'ai tenu en mains ces mamelons brûlants Dans ma bouche un parfum des saveurs succulentes Quel est ce paradis où les chairs opulentes Offrent la volupté d'effluves ensorcelants ?
Tout cela je l'ai eu l'espace d'une étreinte Où nous eûmes des joies à présent hors d'atteinte C'est un éden gardé par des anges armés
Cependant je vous vois remettre un soutien-gorge Dans mon rêve affamé ne s'arrêtant jamais De tétons bien saillants qui me tranchent la gorge.
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Dangereuse
Il est femmes qui contrôlent leur regard : ce feu délicieux séduit aux alentours.
Elle est de celles-ci, allant avec prudence ne voulant rien promettre et surtout pas l'amour
Comme un roi veut des femmes il les exige nues de dépit de colère il massacre sa cour
L'être de joie est là d'une danse ingénue c'est un lent mouvement sublimant ses contours
Ses yeux si beaux vous fuient pour ne pas vous blesser Vous devinez son corps au gré d'un contrejour
Ayez pitié d'elle un dieu l'a condamnée Des passants à genoux l'implorent sans recours
Nul ne peut dérober le trésor sous sa robe Mais chacun peut rêver aux seins tendres et lourds
Je ne puis vous aimer vous l'inconnue charmante Alors je vous souris en vous disant : bonjour.
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Ô Femme
Ô Femme ô Femme ô Femme que l'Homme supplie (tel est son drame) de le laisser l'ensemencer dans son vase fêlé cimes de musc cosmos lubriques entremêlés consommé déjà muscles saillants membres distordus combat de chairs carmines déjà perdu narcissisme des damnés par le sceptre sucé il crie il acclame le massacre annoncé calme elle le consume d'une fièvre noire crime commis occis ce calice il veut le boire il clamse il succombe de sa brûlure tête renversée un peu de bave à la commissure et le cycle recommence la nuit l'acclame Ô Femme ô Femme ô Femme
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Je viens de publier mes deux premiers textes sur atramenta.net : l'amour en zig-zag (un roman érotique) et le triomphe de la chair (en vers).
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Charnelle
Au diktat de la chair vous êtes incandescente Lorsque vous vous montrez devant les vits durcis Les regards étonnés des mâles que voici La pulpe est joliment une chose indécente
Regardez-les pâlir devant cette innocente Façon de vous mouvoir de gestes si précis Le mouvement des seins et de la tête aussi Royale sous le jour qu'une ombre évanescente.
Décidez les plaisirs préférez les douleurs Peinturez vos amants de vos propres couleurs : Ils vous obéiront ainsi que des esclaves.
Prenez-vous pitié de leurs désirs brûlants Devant l'ondulation de vos hanches suaves ? Voyez donc triompher vos charmes insolents !
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Délicieuse
Tant douces vos rondeurs vous ma délicieuse Inconnue découverte en belle nudité Que vous m'êtes un soleil rond de félicité Lorsque vous vous montrez toujours audacieuse
Arborant une joie un peu malicieuse Quand montrant votre corps en intégralité Vous marchez sur le sable avec félinité Visage vers l'azur déité radieuse
La pulpe est abondante elle vient à foison Autour du trésor noir l'ineffable toison Qui festoie joliment comme Salomé danse
Victoire de la chair que l'on aime toucher Qui révèle soudain toute sa transcendance Puis-je vous peindre en mots sans vous effaroucher ?
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Songe de l'aube
La peau immaculée et quasiment diaphane D'une naïade nue au rebord d'un étang Peuple les rêveries de mon cœur suintant De fantasmes déments dans un corps qui se fane
Jamais mon épiderme au goût de cellophane Ne pourra plus toucher l'être se dévêtant Dans un jour clair qui naît si farouche en luttant Contre les dieux qu'un culte érotique profane.
Je me fonds dans une ombre imbibée de beauté D'un sexe féminin longuement mignoté D'une indicible joie avec ma pauvre bouche.
Quelle est cette agonie d'une vie d'illusions Comme un roi détruisant tout ce que sa main touche Mais l'esprit tout rempli de sublimes visions ?
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Elle verse le thé...
Elle verse le thé d'un matin radieux Sa douce amie est là très tendre et toute proche Ce jour est du bonheur le début d'une ébauche Le moment le plus fort que permettent les dieux
Elle verse le thé quel instant merveilleux Sa compagne tout près découpe la brioche Leur nuit fut de câlins de joie et de débauche Dans l'amour qui se lit au soleil de ses yeux
Elle verse le thé dans le temps qui s'arrête D'un geste qu'elle fait d'une façon distraite Mais s'imprime soudain dans l'azur de ce jour
Elle verse le thé pour elle et son amante Dans le chant des oiseaux des jardins alentours Les parfums féminins et de boisson fumante.
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Je fête mes 11 ans sur Tumblr 🥳
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Flammes
Tu es un feu d'amour qui parle et respire et s'endort quelquefois ; que puis-je sinon te dire dans mon poème courtois au-delà de l'extrême désir qui de nuit en jour flambe et s'accroit.
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Mots rebelles
La poétesse nue devra bientôt mourir Pour avoir su chanter des amours interdites Par les rues par les jours ses poésies maudites Risquaient parmi les gens de s'ébruiter, fleurir !
Le juge lui a dit : tu devras donc périr Pour ces rimes que tu as imprudemment dites Ces mots si insolents nous gênent et discréditent Cette révolution que nous devons chérir !
Les gardes féminins ce soir la crucifient Tandis que ses paroles indociles défient Le pouvoir établi qui règne par la peur.
Il vient un arc-en-ciel de ses replis intimes Le peuple est étonné il sort de sa torpeur Soudainement les rois ne sont plus légitimes.
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Consumée de désir ton ventre brûle encore Il te faut la luxure et aussi la beauté Ce corps est un joyau exquis de cruauté Qu'embellit le soleil puis soudain s'évapore
L'amante à tes pieds nus qui sanglote et t'implore Pour de la vénusté, un orteil suçoté Prosternée devant toi, ta douce royauté Une fièvre te prend aux tripes et te dévore.
Un regard de tendresse et soudain tu jouis Propulsée dans un monde aux trésors inouïs Un ancien souvenir qui marqua ta jeunesse
Tu regardes ta peau ridée dans le miroir Tu veux que le passé d'un souvenir renaisse Dans un soupir d'orgasme empli de désespoir.
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Vestales de Vénus
Vestales de Vénus qui servez dans le temple Qui avez renoncé pour elle à vous vêtir Pour louer à déesse et pour mieux la servir Vous rayonnez de feux, le monde vous contemple
Le culte attise en vous des visions étranges Attisées de boissons qui sont les dons de dieux Dans des ravissements charnels si merveilleux Quand dans la nuit vos cris se mêlent à ceux anges.
Cette célébration du triomphe lesbien Nimbe vos corps de joie et vos âme de bien Ce doux chant du plaisir provient du sanctuaire.
Cet hymne de louange explose dans le ciel Plaît à la déité, en calme la colère : Que subsiste toujours ce culte essentiel.
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