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Médias numériques et démocratie

Je n’ai rien contre la participation citoyenne en ligne, au contraire je trouve cela primordial à l’échange d’opinions sur l’espace public. C’est un élément important à la démocratie et c’est primordial pour le citoyen d’être en mesure de s’exprimer et d’avoir droit à la liberté d’expression. C’est aussi un bon moyen pour les acteurs politiques d’avoir une idée sur la position des citoyens, par exemple à l’aide de sondages, ou simplement de savoir où se situer afin d’aller chercher le plus grand électorat possible. Par contre, en donnant une liberté aussi grande sur une plateforme si accessible et visible à un nombre infini de spectateurs, on se doit d’imposer une sorte de filtrage ou de censure. Certains diront que ce filtrage ou cette censure nuit à la liberté d’expression et d’autres que non. Selon moi, cette censure porte plutôt comme tâche de surveiller les réseaux sociaux. En fait, c’est en grande partie la tâche principale de cette surveillance des réseaux. Je crois qu’il est important de faire une distinction sur le fait que ce n’est pas tous les sites Internet qui sont propices à la censure ou encore qui sont affectés par cette surveillance. Selon les demandes gouvernementales de suppression de contenu, « La plupart du temps, [ils reçoivent] des demandes d'autorités administratives exigeant la suppression de contenus sur Blogger, YouTube et la recherche Google, mais des dizaines d'autres produits sont également concernés » (Google, (s.d) : En ligne). Donc, en tant qu’utilisateur d’Internet, nous devons garder en tête que ce filtrage est nécessaire afin de s’assurer du bon fonctionnement du Web, de l’exactitude de l’information, du contrôle face aux cyberfraudes, du contrôle de la transmission d’information ou de contenu confidentiel, etc.

 Google, s.d. Transparence des informations : Demandes gouvernementales de suppression de contenu. En ligne. URL : https://www.google.com/transparencyreport/removals/government/ (Consulté le 20 mars 2017).

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(S')Informer à l'ère de Google et des médias sociaux

Avec les nouveaux formats et les nouvelles plateformes, pratiquement tout le monde peut se dire journaliste. Cela semble être un problème selon moi, car l’information qui sera publiée peut ne pas être exacte ou encore inventée de toute pièce et personne ne s’en rendra compte. Et nous savons tous que l’information sur Internet se propage à la vitesse de la lumière. Il me semble qu’avec l’hyperconcurrence déjà existante et la diversité de plateformes, nous avons suffisamment d’acteurs dans ce milieu pour occuper le poste de journaliste. Lorsque je pense à la liberté qu’Internet nous procure en tant que journaliste, je me questionne beaucoup à savoir quels seront les impacts si on pense à cela à long terme. Bien sûr, il est plaisant de savoir que nous avons accès à l’information de manière systématique et spontanée et qu’il nous est possible en tant que citoyen d’avoir une voix sur ces plateformes, mais est-ce vraiment une bonne idée de permettre à tous individus de faire de sois un journaliste ou un blogueur ? Ne serait-ce pas plus pertinent de laisser cette tâche aux professionnels qui savent comment gérer les nouvelles et les événements afin de s’assurer que le travail sera bien fait ? Aussi, la surabondance d’information nécessite un filtrage en profondeur et je trouve que plus les plateformes se développent et plus on voit apparaitre de nouveaux acteurs, il est difficile de pouvoir se fier à nos sources et de savoir si l’information consultée est crédible. Par le fait même, lorsque je fais de la recherche pour mes travaux universitaires, il est toujours bien complexe de savoir si l’information que je consulte est digne d’apparaitre dans mon travail. Je suis consciente qu’il y a des moyens efficaces de savoir si nos sources sont considérées scientifiques, mais je ne veux pas avoir à toujours me poser la question. Bien évidemment, le filtrage en question ne sera jamais assez efficace pour toujours distinguer les sources scientifiques de celles plutôt amateurs. Par contre, si on prend le point de vue du consommateur, puisqu’il y a convergence entre les médias et plus la concurrence est forte entre les grandes têtes de ce milieu médiatique, plus il est fréquent de voir l’accès gratuit à l’information. En tant qu’étudiante en communication qui est souvent en relation avec les médias d’information, je remercie l’évolution de la technologie pour cela !

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La vie privée au temps de Facebook

Cette semaine, je me questionne à savoir s’il est réellement possible de garder notre vie « privée » sur le web. Partout où nous cliquons, on nous demande constamment d’écrire de nombreux renseignements personnels comme notre date de naissance, notre nom et prénom, notre adresse courriel, etc., ce qui fait en sorte que nous sommes très propices aux vols d’identité et que nous laissons constamment des traces numériques. Ce que de nombreuses personnes ne sont pas au courant, c’est que ces traces numériques servent au micro ciblage. Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi la publicité qui va été présentée sur vos réseaux sociaux concordaient avec vos dernières recherches sur le web ou encore avec vos intérêts? C’est grâce aux traces numériques, connues aussi sous le nom de cookies, que vous avez pu être témoins de micro ciblage. Autrement dit, on vous projette volontairement ce que vous désirez voir involontairement. L’exemple le plus commun est Facebook, où il est facile d’accéder aux renseignements personnels d’une personne, car presque tout nous est accessible. Les photos, les publications, les mentions « j’aime », les liens d’amitié, les liens familiaux, les intérêts, etc. Ce sont tous des exemples d’informations qui sont rendues publiques et qui peuvent être utilisées à des fins malsaines. Facebook a désormais mis sur pied un système nous permettant de savoir depuis combien de temps une personne n’a pas été active sur son compte ou encore à combien de kilomètres se trouve-t-elle de nous (géolocalisation). Cela est un exemple parfait d’intrusion à la vie privée des utilisateurs de ce réseau. Grâce à cette fonction, sachant si elle était en ligne sur son compte ou non, j’ai souvent été en mesure de savoir si un individu ignorait mes messages ou non. J’ai aussi été moi-même témoin de faux comptes Facebook à deux reprises. L’individu derrière cette fraude avait facilement eu accès à mes photos personnelles, lui permettant donc d’être en mesure de se créer un faux compte à mon nom et de communiquer avec d’autres personnes sans mon consentement. Cela montre très bien à quel point il faut être alerte et méfiant avec nos informations personnelles et leurs disponibilités sur Facebook, afin d’éviter ce genre de situation.

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Société et vie en ligne

Selon moi, les technologies numériques en réseaux contribuent très fortement à renforcer les liens sociaux entres individus ou entres communautés. C’est avec l’aide des réseaux sociaux qu’il nous est possible de garder contact avec de la famille ou des amis qui se trouvent à des distances éloignées ou encore de simplement garder contact avec des individus que nous n’avons pas l’habitude de croiser tous les jours. De plus, ces réseaux nous permettent de rencontrer de nouvelles personnes et de créer des liens avec des gens que nous ne connaissons pas nécessairement. Nous pouvons aussi utiliser ces plateformes pour porter soutient à des communautés. Prenons pour exemple lorsqu’un attentat survient quelque part dans le monde et que la majorité des utilisateurs de ces plateformes partagent leurs sympathies ainsi que leurs opinions. Ceci est une preuve concrète que les technologies numériques en réseaux sont très positives pour unir chaque individu malgré tout. Il est vrai de dire que les communautés en ligne peuvent être perçues comme irréelles, en autre en raison de leur aspect numérique, mais lorsqu’on regarde la définition exacte du terme communauté, on peut en déduire que ce sont des gens partageant la même passion, les mêmes intérêts et entretenant les mêmes espaces fréquemment. Ces individus communiquent entres eux et échange sur différents sujets. Je considère donc que ces cyberespaces sont bel et bien réels et contribuent à renforcer les liens entre communautés.

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Angoisses et vertiges du numérique

Il me semble que plus les années passent, plus nos technologies deviennent de plus en plus avancées et nous permettent de plus en plus d’avoir accès à des informations personnelles et surtout, à la vie privée des gens qui nous entourent. Il est important de rester vigilant sur ce que nous publions sur les réseaux sociaux ou encore sur l’information personnelle qui nous disposons sur Internet, car la majorité du temps, ces informations peuvent facilement tomber dans les mains des mauvaises personnes. Nous avons tendance à oublier le fait que le moindre détail que nous décidons d’exposer ou de mentionner sur Internet restera gravé dans des bandes de données auxquelles nous n’avons aucune information sur qui les possède et où elles sont situées. Je crois que la population ne réalise pas à quel point il est important de garder nos informations personnelles privées et de ne pas alimenter nos réseaux sociaux d’informations impertinentes ou encore trop personnelles. Je suis totalement d’accord sur le fait que de nouvelles menaces et peurs font surface à mesure que l’essor des technologies numériques fleurit, car j’en suis témoin tous les jours et j’ai souvent vu l’impact négatif que cela peut apporter. Il est devenu si simple d’entrer en contact avec un individu, de voler une identité ou encore de transmettre un message à une grande communauté par le biais de technologies qu’il est important de se méfier des conséquences que cela engendre. 

https://www.youtube.com/watch?v=F7pYHN9iC9I