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Comment se lasser de cette magnifique façade art nouveau, ancienne imprimerie Lefèvre où mon père a été formé dès l’âge de 14 ans 🥰 ?

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Excellent polar finistérien.
Martial Kermeur vient d’être arrêté pour avoir jeté à la mer le corps d’Antoine Lazenec.
Tout le livre n’est que l’historique de ce geste.
Une réflexion sur la politique, l’empathie, le déterminisme. Et bien sûr, un article de loi très intéressant… Une réussite !
« En tout cas j'étais bien placé pour le voir arriver, lui, Antoine Lazenec, avec ses chaussures à bouts pointus - je ne sais pas pourquoi j'ai toujours eu du mal avec les chaussures à bouts pointus, les chaussures italiennes qui brillent même sous la pluie, comme si j'avais l'habitude de commencer par les pieds pour aborder les gens, normalement non, mais là, j'étais à tondre la pelouse du parc et donc la tête plutôt basse à surveiller l'avancée de la tondeuse sur le gazon sans trop entendre ce qui se passait autour, et ce que j'ai vu en premier, eh bien ce sont ses chaussures de cuir posées dans l'allée, aussi parce qu'elles étaient si bien cirées et si noires sur le gravier blanc, alors j'ai levé la tête et j'ai vu ce type pas très grand et presque chauve avec une veste noire et puis une chemise un peu ouverte comme un Parisien, et il me regardait sans vraiment sourire, attendant que j'arrête le moteur de la tondeuse. Alors quand le moteur tut coupé, quand d'un coup le silence s'est installé, il m'a juste dit : C'est à vendre, tout ça ? »
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Promenade autour des orchidées dans la Réserve naturelle de la Vallée des Cailles.
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Suite de la fabuleuse exposition « David Hockney 25 » à la Fondation Louis Vuitton jusqu’au 31 août 2025.










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A quand les photos olfactives ? ☺️
Merveilleuse glycine sur le parvis de l’ArTsenal à Dreux. [Eure-et-Loir]

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« Il n'est pas absurde de regarder ce qu'on ne peut pas obtenir. »
Takashi Murakami dans « Le Chien gardien d’étoiles »

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David Hockney est passionné par les buissons d’aubépine. Impossible pour lui de ne pas les peindre quand il est en Normandie.
Voici un petit bouquet pour lui.

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« Do remember they can’t cancel the spring » DH
Fabuleuse exposition « David Hockney 25 » à la Fondation Louis Vuitton jusqu’au 31 août 2025.
Un premier aperçu, d’autres photos suivront…
Une appropriation personnelle pas forcément dans l’ordre de l’exposition.










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En ville, c’est la saison des magnolias 🌸 Dreux (Eure-et-Loir)
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Les couleurs de la campagne en ce moment. 💛💙🩶 Sainte Gemme (Eure-et-Loir).
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Je ne sais plus ce qui m’a décidé à lire ce livre. Je ne connais pas particulièrement l’auteur. Je sais qu’il est ou a été chroniqueur de Quotidien (je ne regarde pas), qu’il est acteur et aussi humoriste. Ce sont pas les raisons de mon envie de le lire. Je pense plutôt que c’est son passage à « La Grande Librairie ». Il m’avait intriguée, touchée.
Je vous mettrai le lien de « droit dans les yeux ».
« La Prochaine Fois que tu mordras la poussière » de Panayotis Pascot est un livre thérapeutique, pas pour le lecteur mais pour l’auteur.
Il y a petit côté voyeur qui me met mal à l’aise, ajouté à cela une touche d’autosuffisance parisienne et une larme de prétention de chroniqueur qui se voit Proust ou Bukowski. Cependant, il ne m’a pas complètement déplu sinon je n’en aurais pas parlé.
Il y développe 3 sujets : son homosexualité, la relation au père et sa dépression. Tout cela de façon décousue mais parfois touchante et plutôt bien écrite.
Si je devais remettre un peu d’ordre dans ce livre, je dirais que rien n’est dû au hasard et qu’il fallait y passer pour se construire.
À la lumière de la proximité de la mort de son père, la relation ou l’envie de relation devient aussi urgente que nécessaire. (J’ai finalement préféré le tout petit passage sur la mère.)
« Je me disais qu il fallait que je retourne dans mon enfance, dans mon lit une place avec mes parents qui écoutent la télé trop fort dans le salon un étage plus bas, à l'époque où tout le monde me laissait tranquille, où tout le monde se foutait de moi, où je recevais de l'amour sans avoir besoin de faire quoi que ce soit. Où j'avais juste besoin d'apprendre des leçons, de manger, de dormir, de dire bonjour et où j'avais encore seulement mon imagination pour appréhender ce que serait ma vie. Voilà, je voulais revenir au moment où la vie n'avait pas vraiment commencé, où elle n'était pas collée à moi comme un gant chirurgical qu'on a mal talqué. Tout brûler et tout recommencer. »
« Est-ce que maintenant elle range tout de suite les choses, avant même de les vivre ? Est-ce qu'à force de vouloir collectionner les souvenirs, tout en devient un, même ce qu'on est en train de vivre ?
Comme si la nostalgie déteignait sur le présent, voire sur le futur. Je la comprends, la mémoire c'est la vie sans l'urgence de la vie, sans la gravité, c'est l'espace sans le temps. C'est un endroit qu'on façonne, une zone de confort, où l'on peut revivre, une deuxième fois, sans le poids des conséquences, des nuits d'angoisse. Je comprends qu'on ait envie d'y vivre. »
« Que deviennent les larmes qui n’ont pas coulé ? »
« Quand les hérissons naissent, leurs pics sont mous au début. Leur défense n'est pas au point, ils sont fragiles. Ils durcissent assez lentement et leur premier hiver peut leur être fatal à cause de l'hibernation. S'ils se collent à leurs proches, ils se feront piquer et mourront d'infection. Et s'ils se mettent trop loin, ils mourront de froid. La survie du jeune hérisson va dépendre de sa capacité à trouver la bonne distance. C'est ce que je cherche depuis qu'il m'a dit qu'il allait mourir, la bonne distance.
Jusqu'à mes quatorze ans, j'étais trop proche de lui, je voulais être lui, et ça m'a piqué bien salement. Et puis j'ai tout coupé, je m'en foutais totalement, et dès que j'ai quitté la maison pour Paris j'ai décidé de ne plus prendre de nouvelles.
J'ai eu froid. Maintenant qu'il a jeté cette carte fatale du Je vais bientôt crever, je me rapproche, avec précaution, je sais qu'il me pique, il faut que je trouve cette bonne distance, vite, avant qu'il ne meure. »
« Ce qui me fait fuir Le Bonheur c'est la peur de le perdre. »
« Avant je les trouvais cons les gens qui font des tours de square le soir pour se vider la tête. Maintenant, je les trouve toujours cons, mais juste je fais partie du groupe. »
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Sakura season in Paris 🦋
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Jim Carrey a dit un jour :
« Le deuil n’est pas seulement une émotion—c’est un effondrement, un vide qui s’installe là où, autrefois, quelque chose vivait. Il vous traverse, creusant une absence douloureuse à l’endroit même où l’amour avait pris racine.
Au début, il semble insupportable, comme une plaie béante qui ne se refermera jamais. Mais avec le temps, les bords à vif commencent à cicatriser. La douleur s’adoucit, mais l’empreinte demeure—un écho silencieux de ce qui fut. La vérité, c’est que l’on ne "tourne" jamais vraiment la page. On avance avec. L’amour que l’on a connu ne s’efface pas ; il se transforme. Il survit dans le rire qui résonne encore, dans la chaleur des souvenirs, dans ces instants fugaces où l’on tend la main vers ce qui n’est plus. Et c’est ainsi.
Le deuil n’est pas un fardeau à dissimuler. Il n’est pas une faiblesse dont il faudrait avoir honte. Il est la plus belle preuve que l’amour a existé, que quelque chose de précieux a illuminé votre vie. Alors, laissez-vous ressentir. Laissez-vous pleurer. Laissez-vous vous souvenir.
Il n’existe ni calendrier ni "bonne" manière de faire son deuil. Certains jours seront lourds, d’autres plus légers. Parfois, une vague de tristesse vous submergera sans prévenir, et d’autres fois, ce sera une gratitude immense d’avoir aimé si fort.
Honorez votre deuil, car il est sacré. Il témoigne de la profondeur de votre cœur. Et un jour, à travers la douleur, viendra la guérison—non pas parce que vous aurez oublié, mais parce que vous aurez appris à porter l’amour et la perte ensemble. »

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Isabelle Monnin décide en juin 2012 d’acheter une série de photos d’une même famille sur internet. A partir de là, elle va inventer l’histoire extrement touchante de cette famille. Alex Beaupin en fera des chansons.
La deuxième partie du livre, c’est l’histoire réelle de cette famille. Isabelle Monnin va mener l’enquête et retrouver ces personnages qui prendront vie.
Je ne sais pas quelle histoire je préfère : la fictive ou la réelle…
Un livre original, très poétique, rempli de finesse et d’émotions.
« Nous dormons parfois ensemble et je l'écoute dormir. Jamais je ne lui dis que je l'aime. Dire Je t'aime, c'est se souvenir d'un temps où je ne t'aimais pas, c'est envisager celui où je ne t'aimerai plus. Dire Je t'aime serait donner une fin à l'amour.
Je lui donne l'infini silence de mon amour. »
« Il me manque partout.
Elle m'a laissé ça en partant, un corps de famine.J'exerce toujours la méthode des larmes rete-nues, personne ne sait le chagrin qui chemine en moi. Il a creusé des grottes souterraines et chanté des échos noirs à faire frémir la ronde des fan-tômes. Son flux érode toutes mes fondations, mes piliers grignotés et mes poésies d'orphelinat. »
« J'apprends que Sébastien est un va-et-vient, son courant alternatif me torture. Il me délaisse pour mieux me retrouver, ainsi tournoie notre valse. Je suis de celles qu'on abandonne, il est de ceux que rien n'attache. Disons que nous sommes faits l'un pour le trou de l'autre. Je commence une collection de ses disparitions. »
« Je ne parle pas, sauf dans ma tête où je discute avec tout un tas de gens. Sinon je préfère laisser de longues plages de silence entre moi et les autres. Ca énerve un peu mon père mais pas mamie Poulet qui dit Oh ça nous repose des pipelettes. Le silence, c'est pour être certaine de bien tout entendre, une arme de sioux. »
« Elle aurait préféré un père qui sache transformer son fardeau en force plutôt que cet homme qu'on échoue à consoler. »
« Certaines choses ne s'écrivent que lorsque personne ne peut les lire. »
« Si on le veut vraiment, il est assez facile de pleurer sans que personne le voie. Il suffit de bien contrôler sa respiration. Mon père n'y arrive pas trop ; ça le prend surtout quand Hervé Vilard chante " Nous, c'est une illusion qui meurt / d'un éclat de rire en plein cœur / Une histoire de rien du tout / comme il en existe beaucoup". Mon père au volant, faut le voir, grosses larmes, un de ces bruits, renifle, coule dans la bouche et tout et tout.
Je préfère " Ti amo,
tiamotiamotiamotiamotiamotiamo - amo - et je m'enlace comme si je dansais un slow. »
« On ne retient pas la vie, on peut juste s'en souvenir. La vie est comme les secondes, elle se fiche de nos efforts, elle coule dans son perpétuel effacement. Du sable entre les doigts, une goutte d'eau sur une pierre chaude. »
« Il a soixante-neuf ans, cet âge où les hommes deviennent vulnérables, leurs forces s'en vont, ils ont peur de tomber de l'échelle, de ne plus pouvoir se défendre si on les attaque, de perdre la vue, les dents, la vie. Il a l'âge émouvant où l'on se fait une raison. Et puisque je le lui demande, il ne voit pas pourquoi ne pas me raconter sa vie. A côté de nous, à moins que ce ne soit grimpé sur ses épaules, s'est installé le petit garçon qu'il était.
Nous reprenons.
" Autour de la table s'assoient les années ; sur leurs genoux, bien droits se tiennent les souvenirs." »

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« Mon deuil n’appartient qu’à moi.
Certains jours, je guéris. D’autres, je me brise à nouveau… Parce que le deuil n’est ni une ligne droite ni une échelle que l’on gravit jusqu’à atteindre un sommet où tout irait mieux. Cela ne fonctionne pas ainsi.
Le deuil est une spirale, une force qui m’emporte sans prévenir, m’entraînant entre la douceur des souvenirs et l’acidité brutale de l’absence.
Parfois, je crois avancer, respirer plus librement, rire sans culpabilité. Je me lève avec cette sensation que la vie continue et que, d’une manière ou d’une autre, je continue avec elle. Mais il suffit d’un détail, d’une chanson, d’un parfum, d’une phrase que tu as dite un jour… et soudain, je vacille.
Je m’effondre comme si le temps n’avait pas passé, comme si la blessure se rouvrait avec la même intensité que le premier jour. Et là, dans l’obscurité silencieuse de la nuit, quand le monde dort mais que moi, je veille, quand l’absence devient plus vaste que la pièce elle-même, je comprends que cette douleur m’appartient.
Il n’existe ni cartes, ni raccourcis, ni formules universelles. Chacun porte sa perte avec le poids exact de son amour.
On me dit que le temps guérit tout… Mais la vérité, c’est que le temps ne guérit pas. Le temps enseigne. Il apprend à marcher avec l’absence, à respirer malgré la douleur, à se souvenir sans suffoquer. Il ne s’agit pas d’oublier, mais d’intégrer, de transformer la blessure en quelque chose qui brûle moins, quelque chose qui, malgré la morsure, permette d’avancer.
Il n’y a pas de règles dans le deuil. Certains jours, je peux parler de toi sans vaciller, et d’autres, prononcer ton nom suffit à me briser. Et c’est ainsi. Parce que c’est mon deuil, et que je le vis à ma manière. Car seuls ceux qui ont aimé profondément peuvent comprendre l’immensité de ce vide.
Mais je sais aussi que je ne suis pas figé dans l’obscurité. Je sais qu’une lumière brille quelque part, même faible, même lointaine. Car si le deuil m’a appris une chose, c’est que l’absence fait mal, mais qu’elle n’efface pas l’amour. Et c’est cet amour, celui qui vit encore en moi, qui me pousse à continuer.
Aujourd’hui, je ne sais pas si je suis en train de guérir ou de me briser à nouveau. Mais je suis là. J’avance, porté par cette spirale, me reconstruisant entre nostalgies et souvenirs.
Parce que la vie ne s’arrête pas.
Et même si cela me fait souffrir, moi non plus, je ne m’arrêterai pas.
Fernando D. Sandi

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Un moment suspendu hier pour le concert de Julien Doré au Zénith de Rouen. 🐋
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"Un soleil n'éclipse pas un soleil. Un soleil n'est jamais éclipsé que par des lunes."
Victor HUGO
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