carollmeetsfrances - Tumblr blog

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Portrait chinois #10

First thing you wash in the shower? My right arm.

Would you kiss again the last person you kissed? Yes.

How are you feeling RIGHT now? Hungry.

What comes to mind when I say cabbage? Something very warm and juicy. And also the smell.

Do you bite into your ice cream or just lick it? Lick it.

How many countries have you visited? Fourteen.

Whats your zodiac sign? Gemini.

Do you own something from Hot Topic? Harry Potter socks!

What was your best experience on drugs or alcohol? Every Sunday night, I would smoke weed back in the Australian bush.

What was your worst experience on drugs or alcohol? I thought I was doing a bad trip on mushrooms in Amsterdam and I hated the night.

Share the weirdest encounter you’ve had with a stranger on the street. The one I can think of is when a guy a little older passed by looking at me confusedly and then came back which made me jump out of my skin. He then asked “Why the hat?” because I was wearing a huge bonnet over my headphones because it couldn’t stay on top of my head while I was running. Anyway, we kept talking and sort of became friends afterwards.

How do you take your tea (or coffee)? TEA! Green most of the time, quite light because strong tea is disgusting.

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One-song-bands #3

Tour d’horizon de quatre groupes et artistes dont je n’écoute qu’une ou quelques chanson(s)… tout le temps. À défaut du reste de leur discographie !

Can’t Feel My Face / 2015 / The Weeknd

Celle-ci et Secrets sont mes préférées. Et puis c’est tout. En fait, j’adore la noirceur pop de The Weeknd même si le reste de sa discographie me touche moins (je trouve que ça part toujours un peu dans tous les sens). En tout cas, ce son me rappelle quand j’étais tout le temps sur la route avec d’autres jeunes gens délurés back in Oz... 

Shuffle / 2011 / Bombay Bicycle Club

Encore une fois, c’est non pas une mais deux chansons que j’écoute de ce groupe. Carry Me étant elle aussi très belle. Là encore, je suis assez indifférente au reste de leurs chansons, bien que curieuse de ce qui pourrait sortir prochainement. 

Royals / 2013 / Lorde

Royals, Tennis Court et Team. Ce sont les trois chansons que j’écoute régulièrement de Lorde. Le rythme et la profondeur ainsi que le côté posé m’attirent énormément. C’est vraiment une atmosphère et une vibe unique qui s’invite à chaque fois dans mes playlists.

Giving Up The Gun / 2010 / Vampire Weekend

J’adore indéfiniment cette chanson et son clip en particulier (qui rassemble une sacré dose de gens connus). Comme tout bon son que j’aime, elle est construite en un crescendo génial et me met dans un mood très particulier. Du reste, les autres chansons ne m’ont jamais autant marquées. Mais ce n’est pas grave, il y aura toujours celle-la.

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Snow.

J’adore la neige. C’est bien simple, mon cœur d’enfant se réjouit constamment quand l’hiver arrive. Même si la neige peut être contraignante (j’en ai fait les frais en Russie), je ne peux que me régaler à la regarder et l’arpenter. 

Comme la pluie, la neige s’abat sur la ville sans tarder. J’aime les intempéries car elle oblige l’humain à se courber, lui faire voir qu’il n’est pas tout puissant. Elle réchauffe les intérieurs. Contrairement à la pluie, la neige laisse sa trace. La plus fine couche recouvre tout sur son passage. 

Son apesanteur met sous silence les bruits quotidiens et révèle les sons que l’on ne perçoit pas d’habitude. Les chuchotements, les gouttes d’eau, les pas d’un petit être... Elle assourdit les bruits lointains et met en contact direct 

J’aime les traces de vie dans la neige. Celles des chiens, des chats, des canards, les dessous de chaussures des humains... Tout cela révèle le passage de la vie le temps d’un instant. 

La neige, c’est féérique. Le monde n’est plus le même, des paysages si familiers se transforment, on prête attention, l’enfant en nous resurgit... 

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Jane Austen Special.

- Top three: Pride & Prejudice, Emma and Persuasion!

- Favorite moment in that book: When Darcy comes back to Longbourn for his second proposal.

- Favorite adaptation: The 2005 film directed by Joe Wright, which is more to my tormented liking than the still very awesome 1995 mini-series.

- Character you most identify with: I think I revealed in an earlier post that I identified strongly with Margaret Dashwood, the youngest of the sisters in Sense & Sensibility although she has a small part you can pretty much tell what kind of woman she will become.

- Favorite relationship: I do love the fact that Emma and Knightley are friends from the beginning and equals.

- Favorite male character: Ugh. I like Darcy, man.

- Character you love to dislike: I never understood that concept. I just dislike, period. And I really don’t like Lady Catherine De Bourgh.

- Emma with Kate Beckinsale or Gwyneth Paltrow? Gwyneth Paltrow. Emma was always blond to me and the lead actor also has an impact on my appreciation because I like Jeremy Northam’s vibe better than Mark Strong’s for this film (although I do like Mark Strong, but in this one he sounds like her dad).

- An adaptation you prefer to the original book? I had a really hard time reading Sense & Sensibility but I do love the mini-series! Same for Northanger Abbey which I’m meaning to read again for better appreciation but I loved the TV film much better than the book.

- Favorite mini-series? I like Sense & Sensibility a lot. And of course, Pride & Prejudice.

- Last one you read? Thoughts? Mansfield Park. It took me a long time to finish it. It disturbed me because Jane Austen never made cousins end up together so I couldn’t figure out who would with Fanny if not Edmund. For this reason, I never really liked Edmund. Needless to say that Fanny is not the most enjoyable character to read about although one line I think summed up perfectly her condition and made me feel pity for her, although we’re all on the same boat. It made me cry. ‘She just wanted to be loved’.

- Any thought to share? I liked Sanditon a lot. I know Jane Austen never finished writing it but I really loved the version that the other lady wrote and I’m actually wondering if there’s any adaptation anywhere? 

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Nails.

Quand j’étais petite, je me rongeais les ongles jusqu’à la moelle. Si bien qu’ils n’arrivaient pas bien loin et j’enviais les filles aux ongles super longs et super beaux. 

Ma grand-mère elle-même avaient des ongles naturels mais de véritables griffes parfaitement entretenues. Parfois, je découpais du papier en forme d’ongle et collait les morceaux à l’aide de scotch. Je regardais mes dix ongles qui dépassaient mes doigts et je battais des mains pour admirer l’effet.

Et puis du jour au lendemain, j’ai arrêté d’embêter mes ongles. J’en ai profité pour les laisser pousser, pousser... mais ne supportais pas qu’ils m’encombrent ou me fassent mal. 

De temps en temps me prenait l’envie de les peindre. Avec ma mère, on avait une petite collection de vernis essentiellement rouges. On n’investissait pas dans des marques de luxe parce que c’était plus pour rigoler qu’autre chose. Ça ne durait jamais bien longtemps. Surtout que les vernis pouvaient finir par teindre les ongles et puis bon, on savait que c’était bourré de trucs pas bons...

Depuis quelques temps, j’aime mes ongles bien courts. Et nus. Une ou deux fois par an, j’éprouve une envie soudaine et intense de me vernir les ongles mais à part ça, je n’en ai pas envie. Ça s’effrite, ça s’abime vite si comme moi, on aime bien faire quelques petites travaux manuels (ou bien la vaisselle, ça d’étend). 

Et puis, surtout, cette odeur ultra chimique qui m’a prise au nez l’autre jour alors que j’avais une envie de vernis. Une odeur qui m’a suivi pendant plusieurs jours jusqu’à ce que ça me dégoûte vraiment. J’ai tellement changé mes habitudes envers les produits ménagers, de soin et généralement de tout ce qui entre chez moi et/ou touche à mon corps que les vernis étaient la dernière catégorie à laquelle je ne m’étais pas encore attaquée. 

Depuis, je conserve mes ongles comme avant, bien sur, et je suis curieuse de découvrir des marques qui proposent des vernis non chimiques même si je trouve que les ongles naturels sont les plus beaux.

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La bouffe que j’adore.

- Tout ce qui est pâtes. Les nouilles, les dumplings et les raviolis fourrés aux légumes, les spaghetties, les penne... 

- Les sushis. J’ai appris à les faire l’année dernière et quel régal ! Ma spécialité c’est concombre-avocat avec une sauce vinaigrette japonaise et un peu de soja.

- Le crumble aux pommes. J’adore les pommes d’une manière générale (d’ailleurs, n’importe qui qui fait de la compote est mon ami). Le crumble c’est un peu le dessert de mon enfance, l’odeur du four lorsque ça grille, aaah...

- Le taboulé. Celui que j’ai mon père l’été avec la menthe du jardin est l’une des choses qui me manquent le plus lorsque je suis loin de la maison. 

- Les tajines. J’avoue, j’ai longtemps adoré le tajine au poulet avec de la semoule... Cela dit, je serais curieuse de goûter à une recette végane. 

- Pomme-banade-beurre de cacahuètes. Avant c’était mon petit déjeuner mais depuis je me suis calmée et c’est devenue une gourmandise dont je me régale parfois à l’heure du thé.

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La femme.

Musical genre: Surf, new wave, rock, electro.

Where from: Biarritz, Bretagne, Marseille et Paris. La France, quoi. 

How many albums? Deux.

How long have I known them for and how: La femme c’est par une amie rencontrée à Édimbourg que je suis tombée dedans. 2015, donc. Pour moi, ils étaient complètement inconnus au bataillon. Apparemment, non. 

Three songs I can’t stop listening to? À une époque, c’était Antitaxi, Welcome America ou encore Sur la planche 2013. Mais je crois que je les ai beaucoup trop écoutées. Maintenant, disons Tatiana, SSD, Nous Étions Deux et puis quand je marche, j’écoute tous les morceaux sans paroles de leur premier album, Psycho Tropical Berlin.

Their most beautiful song? Beautiful, je sais pas. Septembre est très mignonne, je trouve. Je trouve que Elle ne t’aime pas est, bien sur, triste mais le rythme est beau, et puis c’est poétique. Toussa.

Have I seen them live? Non, apparemment, ils sont horribles en live mais en fait, je serais vraiment curieuse de voir ce que ça donne en vrai.

Why I love their music. La femme c’est typiquement le genre de groupe qui m’aurait terrifiée plus jeune, leur deuxième disc représente quand même un vagin caché dans les cheveux d’une femme. Le malaise, quoi. Sauf qu’en fait, non. Aimer ce groupe c’est toujours une grosse surprise pour moi parce qu’ils sont complètement zarbi, parisien-zarbi en plus. Le truc c’est que je n’ai jamais écouté un son pareil et ça marche complètement. Les paroles sont complètement dégantées. Et puis je prends beaucoup de plaisir à chanter leur chanson en français, une grosse bouffée d’air frais. J’adore l’anglais, les groupes anglo-saxons, mais parfois brailler en soirée dans sa langue maternelle, ça fait un bien fou !

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L’art de la lettre.

Je suis de celles qui, parfois, écrivent des lettres. 

Parfois, les cartes postales sont un medium trop bref, bien que joli, alors la lettre s’impose. J’en écris à mes grands-mères pendant de longs séjours. Je n’envoie pas de “mail de vacances” parce que ce n’est tout simplement pas une habitude dans ma famille. 

J’aime l’art de la lettre. C’est en partie dû au fait que l’on écrit. Pour une fois, on prend un stylo et on utilise de l’encre. Dans ces moments, je redécouvre mon écriture avec un peu d’étonnement car, ne nous voilons pas la face, j’écris tellement peu que parfois je me sens maladroite avec un stylo. 

Je pense que c’est apprécié de recevoir une lettre, on la lit attentivement, on la conserve chez soi. Elle devient une sorte d’objet un peu vieillot, appartenant au passé. C’est le genre de pratique qui me rend très nostalgique !

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Unpopular opinions #3

J’adore les remake live-action des films Disney. Tout y est absolument parfait et quel plaisir d’y retrouver les histoires que l’on connait si bien !

Je ne me sens pas particulièrement proche des animaux. Je suis pour leur préservation et j’aime les regarder. En revanche, je me sens bête quand j’essaie de caresser un chien car je n’ai jamais eu d’animal de compagnie donc j’ai l’impression de ne pas avoir la ‘fibre’.

Je ne supporte pas que la plupart des gens gardent leur portable à table. Je ne pense pas être la seule à déplorer ça, et pourtant, bien des personnes le font et ont toujours une excuse... C’est irrespectueux et complètement oublieux de l’importance de l’instant présent et des véritables conversations face à face.

J’ai beaucoup de mal avec les comédies musicales. Les personnages qui s’arrêtent toutes les dix minutes pour se mettre à chanter, ça ralenti le rythme du film qui fini par durer bien trop longtemps et en plus, c’est souvent nunuche. 

Même si j’ai adoré feuilleter mes vieux Vogue lorsque je me suis prise à les trier une bonne fois pour toute, je ne m’intéresse pas à la mode, j’ai un style finalement assez sobre et confortable et je trouve ridicule que la plupart des vêtements soient importables. 

J’adore le beurre de cacahuète. Je l’achète avec 100% arachides et pas un gramme de sel ou d’huile. Un délice.

Souvent, je ne suis pas en état d’excitation avant d’aller voir un film d’animation. Ce n’est que lorsque le générique commence que je frétille dans mon siège. 

J’adore tout ce qui est taille haute. J’ai eu beaucoup de mal avec la mode des jeans tailles basses qui n’allaient pas à grand monde et je suis fane des culottes bien grandes et confortables qui arrivent jusqu’au nombril. 

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Trucs que j’ai accomplis.

Vivre à l’étranger. Plus particulièrement dans les trois pays qui m’attiraient le plus. Évidemment, s’expatrier, même pour six mois, apporte son lot de questions et de remises en question.

Étudier le cinéma. Écrire, réaliser, produire des films. J’en rêvais et ne m’en croyais pas capable. Et puis je suis aller à l’école tenter ma chance. Je n’en ferais peut-être pas une carrière et ça me suffit.

Tomber dans la marmite du bien-être. Pas n’importe quel bien-être, celui de l’essentiel, de l’amour de soi, de la compassion. J’ai l’impression d’avoir ouvert une porte qui mène à la vérité, de ce dont j’ai vraiment besoin et ça fait un bien fou.

Devenir plus sage. J’ai beaucoup évolué depuis mes dix-huit ans pour réussir à me décoller de cette carcasse de mal-être enfoui. J’ai encore énormément à régler mais je me sens quand même mieux que durant mon adolescence.

Découvrir Saint-Pétersbourg l’hiver. J’avais une sorte de fantasme russe mais sans du tout savoir comment le réaliser. Et puis les circonstances ont fait que.

Écrire un roman. C’était en 2013 que j’ai terminé un bouquin que j’avais commencé treize mois plus tôt et je ne l’ai jamais relu depuis, je pense que c’est pas très bon mais je l’ai terminé. Maintenant, j’espère être en route pour un deuxième, bien meilleur. 

Repartir à Londres. Ça faisait des années que j’y songeais et j’y suis revenue en automne dernier. Un séjour solitaire comme je les aime dans cette ville que j’adore.

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Harry Potter Special.

- Favorite book: The Prisoner of Azkaban.

- Hogwarts House: Every time I take the test, I end up in Gryffindor. But d’you know what, I feel like I have the warm vibe of a Hufflepuff with the independence of a Ravenclaw. I recently read that the house you belong to doesn’t represent who you are but what you value and I value bravery the most because it’s the ultimate challenge for me so I guess I quite fit in Gryffindor. 

- We know you can’t choose one favorite character so pick several: Ginny Weasley because she is so amazing, Oliver Wood who I find endearing, I love the essence of a character like Luna Lovegood, Hermione Granger because you know, she such a role model, Neville Longbottom, one of the most relatable, Greg and Forge (do I need to say why?). By the way, Charlie Weasley, though a completely background character is super cool. Adult-wise, I dig Sirius, I love every time McGonagall appears, Dumbledore, always so wise, Arthur Weasley and his little charming eccentricities... 

- Which character do you have a secret crush on? I’m all over Oliver Wood. And probably Charlie Weasley if he had more “page time”.

- Favorite film: I quite enjoy the first two because they remind of my very early childhood and Christmas. Recently, I thought The Order of the Phoenix was a very good adaptation, faithful and really enjoyable. 

- Favorite moment from the books: Every time Harry is happy. The half hour when Harry believes he’s leaving the Dursleys for ever to live with Sirius. When they win the Quidditch Cup, Harry’s first Christmas, when he reconciles with Ron after the First Task, when he realizes he is seriously into Ginny...

- What are your thoughts on Severus Snape? Ah, Snape... Every time I read the books I think he’s unnecessarily such an a**hole. You can’t deny the man’s clever, talented, brave and all that but come on.

- How many times have you read the series: I think about nine times.

- What Quidditch position would you play? Beater sounds like fun but I’d probably be a Seeker because I’m a loner when it comes to sports.

- Which deathly hallow would you choose? The Invisibility Cloak.

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Ce que j’aime... les vieilles maisons.

Dans ma ville, il y en a partout et c’est l’une des choses qui m’ont le plus manquer lorsque j’étais à Vancouver où quasiment tout est moderne...

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You didn’t ask, but... #10

Random Life Advice #10

Aérer une pièce ne demande que cinq minutes d’air frais, que vous pouvez maximiser en ouvrant une autre fenêtre afin de le faire circuler !

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Où vivre.

C’est la question qui me tourmente depuis que j’ai réalisé que je ne me voyais pas vivre en France sur le moyen terme.

Par moyen terme, j’entends sur dix ans environ. Bon, je n’ai pas fait de plan pour revenir vivre dans mon pays natal à partir d’un certain âge. 

Mon désir de l’ailleurs réside dans le fait que je ne me vois pas me limiter à une région ou un pays sous prétexte que j’y suis née et que j’y ai grandi. Le monde est tellement plus vaste que ce que à quoi on est habitué. Je veux transcender mon existence d’expériences inédites, de rencontres que je n’aurais jamais faite ailleurs, de coutumes et connaissances qui nourrissent mon monde intérieur. 

J’y ai pris goût car j’ai acquis cette expérience de l’expatriation court terme (de six mois à plus d’un an) à trois reprises, ce qui me donne confiance en moi pour pousser le bouchon toujours plus loin. La pensée de vivre à l’étranger fut longtemps à la fois un fantasme et une grande peur en moi quand j’étais plus jeune. J’en rêvais mais je ne me croyais pas capable d’y arriver. 

Aujourd’hui, j’ai évolué sur cette pensée et je recherche un coin de monde dans lequel je me sens bien. Par mes expériences, j’en ai appris un peu sur ce que je recherchais dans un pays et c’est vrai que ça rend les choix un peu complexes car on ne trouve pas de tout partout.

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La douceur des pages.

D’une manière générale, j’ai un peu de mal avec les innovations. Surtout quand elles remplacent des choses auxquelles je suis très attachée.

Prenez la tablette. On ne pas nier son utilité. Personnellement, ça m’aurait bien arrangé d’en avoir une lorsque j’ai essayé de caler tous mes livres avant de partir vivre loin pour longtemps. 

Pourtant, ne plus pouvoir tourner les pages de mes romans, ne plus pouvoir suivre la progression physique de ma lecture, sentir l’odeur du papier de temps en temps... Pour moi c’est impossible.

Si ça se trouve, mon moi futur rit bien de mon opinion actuelle et peut-être que j’aurai une tablette dans dix ans, mais pour l’instant, rien que d’y penser ça me donne des frissons.

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Suited.

Ç’aurait pu faire partie de la catégorie ‘ce que j’aime’. Ce costume c’est le vêtement de la classe ultime. Et j’ai décidé d’en faire un petit article.

Je ne parle ici du tailleur que l’on voit partout et qui n’avantage ni le corps féminin, ni son allure générale. Je n’aime pas sa coupe classique qui, à part de rares exceptions, donne des seins énormes, souligne trop la taille, encombre les cuisses et dont les jambes se terminent en pattes d’éléphant. 

Pour moi, le smoking que portent les femmes est d’une beauté infinie. C’est un vêtement finalement passe partout car il est fonctionnel tout en dégageant un style incroyable. Je parle bien sur du costume taillé comme pour un homme mais qui, dans les détails, met si bien en valeur la femme.

J’aime les smokings qui sont suffisamment lestes pour créer de grands mouvements, qui s’ouvre sur les habits de dessous pour révéler un collier, une chemise ou un foulard, des bracelets, que sais-je...

La touche ultime c’est l’addition du nœud pap’, le détail charmant !

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One-song-bands #2

Tour d’horizon de quatre groupes dont je n’écoute qu’une ou quelques chanson(s)… tout le temps. À défaut du reste de leur discographie !

Gamesofluck / 2016 / Parcels

Parcels, c’est le genre de vibe made in Australia que j’adore. Et Gamesofluck est vraiment une chanson magnifique. Malgré tout, j’ai aussi écouté quelques uns de leurs autres titres et je n’ai pas été convaincue. Mais je suis sûre que de futures créations me combleront !

The Leftovers / 2015 / AaRON

L’intensité d’AaRON, duo connu depuis belle lurette est appréciable. Ils ont un talent fou. J’apprécie aussi beaucoup We Cut The Night. Il y a une ambiance définitivement profonde, sombre et nocturne dans leur musique qui rend idéal toute marche intense en plein désarroi émotionnel. 

Destination Breakdown / 2016 / Digitalism

Comme son nom l’indique, le duo est un peu à fond dans la musique électronique. Ce qui en soi devrait un peu me rebuter parce que ça va pas loin dans les basses. Sauf qu’au moment où je les ai découvert avec Pogo de l’album Idealism sorti en 2007 j’ai été complètement conquise. Avec Mirage, ils ont remis le couvert avec quelques titres, notamment Shangri-La que je n’écoute plus mais qui m’a longtemps suivi, Battlecry et puis le titre sus-mentionné, bien sur. Après, il faut pas trop pousser, ça reste de l’électro sans basse.

Blue Monday / 1983 / New Order

Mention spéciale, quand même. Les groupes pré-XXIe siècle sont souvent écoutés pour leurs chansons les plus connues. J’aime le style, cela va sans dire, tout comme leurs grands classiques tels Ceremony ou encore Age Of Consent.