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carreimperial · 6 months
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carreimperial · 7 months
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Napoléon 1er, campagne de Russie 1812
01/10/1812 : "Si l'armée se reploie sur Smolensk, est-il sage d'aller chercher l'ennemi et de s'exposer à perdre, dans une marche qui aurait l'air d'une retraite, quelques milliers d'hommes devant une armée con­naissant bien son pays, ayant beaucoup d'agents secrets et une nom­breuse cavalerie légère ? Quoique l'armée française soit victorieuse, le mouvement qu'elle ferait se trouverait tel, qu'elle aurait l'infé­riorité, puisqu'une troupe d'arrière-garde perd chaque jour des hommes, tandis qu'une avant-garde en acquiert, et qu'enfin l'arrière-garde est destinée à abandonner chaque jour le champ de bataille, perd ses blessés, ses traîneurs et ses maraudeurs".
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carreimperial · 7 months
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Napoléon 1er, campagne de Russie 1812
01/10/1812 à Moscou : "Voulant se replier pour passer ses quartiers d'hiver sur la Pologne, vaut-il mieux se reployer directement par la route sur laquelle nous sommes venus ? On n'aurait pas l'ennemi sur soi; on connaît bien la route et elle est plus courte de cinq marches ; nous pouvons aller aussi vite que nous voudrons ; nous pouvons même recevoir à mi-chemin nos convois venant de Smolensk. L'armée por­terait d'ailleurs facilement quinze jours de farine, et on arriverait à Smolensk sans être obligé de marauder. On pourrait même s'arrêter à Viazma, le temps que l'on voudrait ; on y trouverait des subsistances et des fourrages, en s'étendant de droite et de gauche".
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carreimperial · 8 months
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Allocution de l'Empereur Napoléon
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carreimperial · 8 months
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"Il ne suffit pas qu'un peuple dise, je veux être libre de la liberté que prêchent les apôtres du libéralisme; il faut qu'il en soit digne par son éducation" Napoléon le Grand
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carreimperial · 8 months
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carreimperial · 8 months
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Paroles remarquables de Napoléon, Russie 1812
"Les hommes que la nature n'a pas trempés assez fortement pour être au dessus de toutes les chances du sort et de la fortune parurent ébranlés, perdirent leur gaieté, leur bonne humeur, et ne rêvèrent que malheurs et catastrophes ; ceux qu'elle a créés supérieurs à tout conservèrent leur gaieté et leurs manières ordinaires, et virent une nouvelle gloire dans des difficultés différentes à surmonter".
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carreimperial · 8 months
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Lettre de Napoléon, après la bataille de la Bérézina
29 novembre 1812, à Lanivki, près de Zembin, rive droite de la rivière Bérézina (Biélorussie).
à M. Maret, duc de Bassano, ministre des affaires extérieures, à Vilna.
Monsieur le Duc de Bassano, j'ai reçu votre lettre du 25 novembre, où vous ne me parlez pas de France, et ne me donnez aucune nouvelle d'Espagne. Il y a cependant quinze jours que je n'ai reçu aucune nouvelle, aucune estafette, et que je suis dans l'obscur de tout.
Je marche sur Vileïka. Il est convenable que Wrede et autres s'y réunissent pour en assurer les ponts et en construire un ; ayez-y des outils et ce qui est nécessaire pour cela.
Nous avons eu hier une affaire très chaude contre l'amiral Tchitchakof et Wittgenstein. Nous avons battu le premier, qui nous a attaqués par la rive droite, sur la chaussée de Borisof. Le second, qui voulait forcer les ponts sur la Berezina, a été contenu. Nous avons fait 6,000 prisonniers ; mais nous sommes fort affligés de la perte d'une brigade de 3,000 hommes du général Partouneaux, qui, s'étant trompée de chemin, s'est égarée et apparemment a été prise. Nous n'avons pas de ses nouvelles depuis deux jours. Le duc de Reggio et beaucoup de généraux ont été blessés.
L'armée est nombreuse, mais débandée d'une manière affreuse. Il faut quinze jours pour les remettre aux drapeaux, et quinze jours, où pourra-t-on les avoir ?
Le froid, les privations ont débandé cette armée. Nous serons sur Vilna : pourrons-nous y tenir ? Oui, si l'on peut y tenir huit jours ; mais si l'on est attaqué les huit premiers jours, il est douteux que nous puissions rester là. Des vivres, des vivres, des vivres ! Sans cela, il n'y a pas d'horreurs auxquelles cette masse indisciplinée ne se porte contre cette ville. Peut-être cette armée ne pourra-t-elle se rallier que derrière le Niemen.
Dans cet état de choses, il est possible que je croie ma présence à Paris nécessaire pour la France, pour l'Empire, pour l'armée même. Dites m'en votre avis.
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carreimperial · 8 months
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Bonjour. Où peut on retrouver les articles de carré impérial? Ils ont tous disparu.
Bonjour. Ils ont effet tous disparu. Tout se centralisera progressivement ici sur Tumblr.
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carreimperial · 9 months
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Les chevaux en Russie (1812) Partie 2
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(suite partie 1)
Ça passe ou ça casse ?
La perte des dépôts de chevaux et des stocks de fourrage profitait à l'ennemi et allait compromettre la ligne opérationnelle Vilna-Minsk-Smolensk.
Napoléon fut contraint d’abandonner Smolensk, et de se replier en direction de Minsk. Il partit le 13 novembre, et l'arrière garde du maréchal Ney le 17 à minuit.
L’itinéraire Smolensk­-Orcha fut un risque des plus dangereux : 120 km entre 4 et 6 jours, les marches nocturnes, une chute de la température passant de -10°C à -16-18°C, les chemins verglacés, la fatigue, le manque de vivres, puis le combat de Krasnoï.
Ces contraintes additionnées allaient décimer les chevaux : une perte de 30000 chevaux, surtout ceux originaires de France et d'Allemagne. L'attelage étant diminué, l'ordre est donné de détruire une partie des pièces de canon et des munitions, et de brûler les caissons, bagages et charrettes inutiles.
L’armée de repli devint temporairement quasi aveugle les éclaireurs à cheval se limitant à 2 km delà des troupes.
Ça passe ! "Hourra !"
Mais malgré cette semaine noire, le passage du fleuve Borysthène s'effectua.
Il n'y avait pas d'ordre de bataille, à ce moment, sur l'axe Smolensk-Orcha. Il n'y a qu'un combat sur Krasnoï pour la sauvegarde de la ligne opérationnelle.
Les corps d'armée sous le commandement de Napoléon étaient en mouvement et espacés de 1 à 3 jours. Les corps d'armée russe sous commandement de Koutuzov n'avait pas les moyens de livrer bataille suite à leurs défaites de la Moscowa et à Maloiaroslavets. Les Russes n'essaieront que de suivre, attaqueront uniquement les unités vulnérables et les trainards.
L'avant-garde (VIIIe corps) de Junot, le Ve corps (polonais) de Poniatowski, la Garde, la cavalerie Murat, le IVe corps d'Eugène, et le Ier corps de Davout ont su protéger leur ligne opérationnelle, ont repoussé les quelques attaques de l'avant garde russe, ont pu passer le fleuve Borysthène à l'Ouest, et rejoindre Orcha en sécurité.
Ne restait que le IIIe corps de Ney, formant l'arrière-garde, isolé en position vulnérable à l'Est de Krasnoï. Il allait subir les attaques et de lourdes pertes des avant-gardes russes en supériorité numérique. De là, suit un épisode d'aventures où seuls les audacieux et braves survivent. Ney et les rescapés réussirent à esquiver en passant sur l'autre rive Nord du Borysthène. Les marches intensives de nuit avaient finalement permis de distancer l'armée de Kutuzov de 3 jours.
Entre temps, la division Dombrowski laissa la ville de Minsk aux mains du corps russe Tchitchagov, ce qui coupa la ligne opérationnelle entre Vilna-Borissof-Orcha. Dombrowski fut contraint de partir sur Borisof pour rejoindre Napoléon.
Les 19­-20 novembre, à Orcha, Napoléon réorganisa les corps d'armée I, III, IV, V et VIII.
Le 22 novembre, à Tolotchine, ils trouvèrent de la farine considérable et une grande quantité d'eau de vie dans les magasins. Les soldats et les chevaux ont pu se remettre en état.
Les IIe corps d'Oudinot, IXe corps de Victor et la division Dombrowski allaient se joindre aux cinq corps de Napoléon, et allaient apporter une bonne quantité de chevaux...
Arrivé le 23 novembre à Bobr, Napoléon réorganisa, une nouvelle fois, la cavalerie : on brûla la moitié des charrettes, et 200 chevaux allèrent compléter le parc d'artillerie.
Le 24 novembre, le IIe corps d’Oudinot fit 2000 prisonniers au corps d'armée russe de Tchitchagov, et récupéra 6 pièces de canon, 500 voitures de bagages, et un nombre non négligeable de chevaux.
Les manuscrits du secrétaire particulier de l'Empereur indiquent : "une file d'artillerie de 250 bouches à feu, leurs approvisionnements, 300 voitures qui passent tranquillement la rivière Bérézina le 26 novembre. Sans compter les passages du 27 et 28 novembre, nous serions impressionnés du nombre de chevaux de traits présents…"
Et les chevaux de selle furent, semble-­t­-il, assez nombreux, les 28-29 novembre, pour culbuter et achever les avants des corps russes de Tchitchagov et de Wittgenstein, sur la rive droite, et rive gauche de la Bérézina.
Bataille de la Bérézina, victoire française qui permettra de sécuriser la retraite et de distancer de plusieurs jours l'armée russe.
(Txt LB)
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carreimperial · 9 months
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Les chevaux en Russie (1812) Partie 1
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Sans trop aller dans la sociologie, il y a des similitudes entre le comportement des suiveurs de matchs sportifs et les suiveurs de documentaires napoléoniens agréés par la papauté tulardienne.
En effet, il est commun d’aimer le "spectacle", et on retiendra facilement la finale, les actions offensives, les "buts" et les marqueurs. Il n’y a qu’à voir, par exemple, à quel poste "jouent" les derniers vainqueurs du "ballon d’or".
Dans les campagnes militaires, on retient aussi tout ce qui est spectaculaire, on se focalise sur les batailles, les charges de cavalerie, car ce sont elles qui captivent, culbutent les défenses adverses et annoncent la victoire finale. Voici donc les visiteurs venus contempler les héros placés au centre des immenses tableaux, mais aucun ne s’interrogera sur les moyens techniques utilisés par l’artiste.
Loin d’être sous les feux des "projecteurs", des milliers de cavaliers eurent des missions vitales comme, par exemple, transmettre les courriers sur la ligne opérationnelle… Également, la logistique et son grand nombre de chevaux de trait indispensables pour tracter les centaines de canons, les milliers de caissons contenant trésors, imprimeries, armes, munitions, matériels divers, vivres, habits, et bagages.
Chevaux en juin 1812
L’organisation de l'Armée sous le commandement de Napoléon est bien faite. Il y a des rapports, matin et soir, des effectifs présents et absents. Le nombre précis de cavaliers dans chaque corps de cavalerie avant chaque "départ" est donc consultable au Service Historique de la Défense (SHD), à moins que… ["Les rapports ont étrangement disparu, Monsieur" (Vous êtes trop curieux, Monsieur)].
En revanche, il est difficile d’évaluer le nombre de chevaux de selle à un instant t, car les officiers pouvaient avoir entre 1 à 18 chevaux chacun, suivant leur grade ou leur fonction. Le SHD indique environ 107 000 chevaux de selle en juin 1812. La proportion approximée cheval/homme est d’un cheval pour quatre hommes.
Le nombre de chevaux de trait est également difficile à évaluer, cela varie entre 1, 2, 4 et 6 chevaux pour chaque caisson, canon, et voiture, suivant leur poids. Le SHD indique 49 816 chevaux de trait en juin 1812.
On remarque que, durant les campagnes, rien n’est laissé au hasard sur le nombre des effectifs. Il y a un équilibre des forces et une règle des pourcentages ou proportionnalité. Par exemple, les chevaux de trait représentent un peu moins de la moitié des chevaux de selle (45%), et il faut un peu plus de la moitié (55%) de ces chevaux de trait pour l’artillerie, 27 300 chevaux.
Chevaux à Moscou
Le 29e bulletin de la Grande Armée du 3 décembre 1812 indique une perte de plus de 30 000 chevaux en peu de jours, avec un pic entre le 14 et le 16 novembre. Cependant, cela n’a pas empêché d’avancer, de faire un combat et une bataille quelques jours après, puis de semer les armées russes à la Bérézina, ce qui veut dire qu’il restait un nombre suffisant de chevaux – sans, toute l’armée française aurait été prisonnière.
Essayons de trouver un nombre approximatif de chevaux durant le début du repli Moscou-Smolensk. À Moscou, au 18 octobre 1812, l’addition des effectifs des cavaliers des corps de cavalerie et de la Garde impériale correspond à 10 300 hommes. L’effectif de l’armée combattante correspond à 105 000 hommes, mais si on ajoute la gendarmerie, le quartier général, les grands parcs d’artillerie et du génie, les équipages, les ambulances, on atteint au total 116 000 hommes.
Si on respecte la règle du pourcentage 1/4, on peut estimer au minimum 29 000 chevaux, ce qui correspondrait à 20 000 chevaux de selle + 9 000 chevaux de trait, dont 5 000 pour l’artillerie.
Cependant, l’addition des bouches à feu (569) et des caissons d’artillerie (2070), début octobre, est de 2639, un nombre qui semble trop important pour l’équilibre du mouvement des forces. Admettons que l’on puisse les tracter par la moyenne de 3 chevaux, cela ferait 7 917. Ces 7 917 d’artillerie par 100/55 donneraient un total de 14 394 chevaux de trait. Additionnés aux 20 000 chevaux de selle, cela donne au maximum 35 000, un nombre plausible, compte tenu de la perte annoncée.
À Moscou, il y avait aussi 4 000 cavaliers démontés, non pas du manque de chevaux, nous l’avons constaté précédemment, mais du fait que leurs chevaux pouvaient être plus utiles ailleurs, par exemple, pour tracter les caissons civils supplémentaires ou comme réserve en cas de pertes imprévues.
Cause des pertes
La cavalerie des corps d’armée revenant de Moscou était encore très belle au 6 novembre 1812. Le temps passa du soleil aux nuages gris avec vent du nord, les premiers flocons commencèrent à recouvrir les chemins, puis la température chuta un peu jusqu’à -10 degrés la nuit. Rien de dramatique, mais pour atteindre la garnison de Smolensk, il restait encore deux à trois jours de marche pour l’avant-garde (Ve et VIIIe corps d’armée), quatre à cinq jours pour l’arrière-garde (Ier et IIIe corps d’armée), 7 jours pour le IVe corps d’armée du vice-roi Eugène…
Le verglas ralentissait l’allure, fatiguait, blessait et plusieurs centaines de chevaux mourraient chaque nuit au bivouac. Il semble que des cavaliers inexpérimentés avaient persisté dans leur indiscipline et avaient négligé de ferrer à glace les sabots de leurs chevaux, ce qui est la base dans cette situation.
Aussi, la logistique manquait de traîneaux pour tirer les canons et les caissons de munitions, de vivres et d’effets personnels. La perte générale des chevaux n’était pas due au froid, contrairement à ce que colportent les bavards des salons parisiens, mais aux marches successives et au peu de fourrage et d’avoine à certains endroits. Le cheval résiste très bien au bivouac et au froid glacial à condition qu’il soit bien nourri.
Constatons, aussi, que durant un repli, les pertes à un endroit de la marche ne sont pas des pertes définitives. À l’arrivée dans une garnison, il y a un dépôt de cavalerie qui recompléte les unités. Il y a également quelques combats et escarmouches qui permettent de récupérer des chevaux et des caissons…
Smolensk
Le séjour à Smolensk du 8 au 16 novembre était salutaire pour tous, l’essentiel était de reposer les chevaux, de recompléter la cavalerie grâce aux dépôts, et d’approvisionner en fourrage.
Aussi, Napoléon en profita pour réorganiser les troupes, en particulier la cavalerie : ordre de créer un corps actif de 6000 cavaliers en réunissant la cavalerie des cinq corps d’armée présents à Smolensk, et qui serait chargé de la protection des cantonnements d’hiver - Et oui, à ce moment-là, il était encore possible d’installer les quartiers d’hiver en Biélorussie, entre Vitebsk et Mohilof.
En plus, 5000 chevaux de Pologne étaient en partance pour Smolensk, et 30000 chevaux avaient été commandés au ministre des Relations extérieures Hugues-Bernard Maret, duc de Bassano.
Étranges imprévus
Malheureusement, des imprévus « étranges » arrivèrent au même moment :
Le ministre Maret, à Vilna, avait tardé à faire les commandes de chevaux – 1 mois – irréparable.
Échecs des VIe, IIe et IXe corps d’armée (maréchaux Gouvion Saint-Cyr, Oudinot et Victor), chargés de protéger le nord de la ligne opérationnelle, perte des villes de Polotsk et de Vitebsk avec dépôts et combat perdu à Czasniki… La victoire française était pourtant indubitable, au moins de rejeter l’armée russe de Wittgenstein au delà du fleuve Dvina.
La ville de Minsk – avec dépôts et 2 millions de rations – était menacée. Les VIIe et XIIe corps d’armée (généraux Reynier et Schwarzenberg) chargés de protéger le sud de la ligne opérationnelle, étaient comme par hasard absents à plusieurs jours de marche.
Perte du dépôt de cavalerie de Gorki.
à suivre...
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carreimperial · 9 months
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Wurschen
Au souvenir de la marche bicentenaire début aout 2013, 250 km...
+++
Campagne de Saxe, Wurschen le 22 mai 1813
Lettre de Napoléon 1er à François 1er, Empereur d'Autriche.
"Monsieur mon frère et très cher Beau-Père, j'ai livré bataille le 20 et 21 à l'armée russe et prussienne, retranchée au camp de Bautzen et de Hochkirch. La providence m'a accordé la victoire. Je m'empresse d'informer Votre Majesté que ma santé est fort bonne, comptant sur l'intérêt qu'elle me porte".
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carreimperial · 9 months
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Napoléon & Joséphine : Mariage arrangé
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Le dimanche 21 septembre 2014, lors d'une vente aux enchères à Rueil-Malmaison, le Musée des lettres et des manuscrits de Paris avait acquis pour 350000 euros (437500 euros, taxes comprises) le contrat de mariage liant le général Napoléon Bonaparte à Marie-Josèphe Rose Tascher dite Joséphine. Cet exemplaire est celui de l'Impératrice Joséphine. Les Archives nationales conservent celui de Napoléon. Le 24 mars 2013, la bague de fiançailles était adjugée à 896400 euros à la maison Osenat de Fontainebleau.
Date : 9 mars 1796
Lieu : mairie du 2e arrondissement de Paris, à l'hôtel Mandragon, rue d'Antin.
Début février 1796, le général Napoléon Bonaparte et Joséphine (Marie-Josèphe Rose Tascher) décidèrent de se marier - publication du 7 février, 17 ventôse an IV.
A l'époque, l'annonce de ce mariage surprit et dérangea l'entourage à cause de leurs différences : Joséphine, âgée de 32 ans, veuve du général Alexandre de Beauharnais, mère de deux enfants. Napoléon, âgé de 26 ans, sans enfant.
Bien que fort séduit, Napoléon comprit aussi tout l'avantage de s'unir avec l'amie de Paul Barras, l’homme fort du gouvernement de la Première République française. Le 9 mars, après 22h00, le mariage fut prononcé à la mairie du 2e arrondissement de Paris, à l'hôtel Mandragon, rue d'Antin. Le 18 mars, le contrat fut enregistré et les copies authentiques destinées aux époux furent envoyées.
Autorités présentes
Collin-Lacombe, commissaire ;
Maurice-Jean Raguideau de La Fosse, notaire ;
Étienne-Gabriel Jousset, notaire.
Témoins des mariés
Paul Barras, membre du directoire exécutif ;
Capitaine Jean Lemarois, aide-de-camp de Napoléon ;
Jean-Lambert Talien, membre du corps législatif ;
Étienne-Jacques-Jérôme Calmelet, homme de loi.
Toutes les modifications et étrangetés
Pour se conformer aux mœurs de l'époque, les âges des mariés ont été modifiés. Joséphine est rajeunie de quatre ans, soit 28 ans, et Napoléon est vieilli d'un an, soit 28 ans, né le 5 février 1768 au lieu du 15 aout 1769 (cette date est antérieure au 15 mai 1768, date du traité de Versailles attestant l'occupation et l'administration de la Corse par le Royaume de France).
L'adresse du domicile de Napoléon n'est pas rue d'Antin, mais rue Neuve des Capucines, aujourd'hui rue des Capucines.
Napoléon est désigné comme général en chef de l’armée de l’Intérieur, alors que le 2 mars, il fut nommé commandant en chef de l’armée d’Italie.
La minute du contrat fut signée le 8 mars devant les notaires Raguideau de La Fosse et Jousset et en présence du capitaine Lemarois.
Charles-Théodore-François Leclercq, officier public de l'état-civil du 2e arrondissement du canton de Paris, est désigné comme autorité du mariage, mais il partit avant et fut remplacé par le commissaire Collin-Lacombe.
L'article 1er du contrat indique que les époux ne seront nullement tenus des dettes et hypothèques l’un de l’autre, mais 3 ans plus tard, le 18 avril 1799, une apostille du tribunal civil de la Seine vint se joindre au contrat, attestant l’inscription d’un acte privé sur un registre public. En effet, pendant que Napoléon était en Orient, Joséphine demanda la séparation des biens avant son achat du château de Malmaison. Elle emprunta pour cela des sommes que son mari rembourserait personnellement à son retour.
Extrait original
Article 1er. Il n'y aura aucune communauté de biens entre les futurs époux… en conséquence les futurs époux ne seront nullement tenus des dettes et hypothèques l’un de l’autre.
"Par devant les notaires à Paris soussignés, furent presens Napolione Buonaparte, général en chef de l’armée de l’Intérieur, demeurant à Paris, rue d’Antin…, originaire d’Ajaccio en Corse, fils de défunt
Charles Buonaparte et de Letizien Ramolini, son épouse, actuellement sa veuve, stipulant pour lui et en son nom, d’une part, et Marie Josephe Rose Tascher, veuve d'Alexandre François Marie Beauharnois, duquel elle a deux enfans, Eugène et Hortense, demeurant à Paris, rue Chantereine…, la dite citoyenne née en l’isle Martinique du mariage de Gaspard Tascher, capitaine de Dragons et Rose Claire Des Vergers, son épouse, stipulant pour elle et en son nom, d’autre part, lesquelles parties, dans la vue du mariage proposé entre elles en ont arrêté les conditions civiles ainsi qu’il suit.
Article 3e. Chacun des futurs époux contribuera pour moitié aux charges du mariage.
Article 2e. Chacun des futurs époux jouira à part et divisément des biens, droits et actions tant meubles qu’immeubles lui appartenant et pouvant lui appartenir par la suite à quelque titre et à quelque cause que ce soit et en quoi qu’ils puissent consister… la future épouse ne restant tenue de recourir à l’autorisation de son mari que pour les actes qui emporteroient aliénation de ses capitaux. Le futur époux autorise d’ailleurs la future épouse à continuer les fonctions de la tutelle qui lui a été déférée des deux enfans mineurs issus de son premier mariage…
Article 4e. Le futur époux constitue à la future épouse un douaire de quinze cens livres de rente annuelle et viagère, valeur ancienne…
Article 6e. La future épouse déclare et le futur époux reconnois que les meubles, linges, l’argenterie, et généralement tous les biens meubles corporels dont la future épouse est maintenant en possession appartiennent à la communauté qui a subsisté entre elle et son premier mari et qui a continué avec ses enfans, faute par elle d’avoir fait faire inventaire dans le délai prescrit par la loi. Que la future épouse fait actuellement procéder à cet inventaire et qu’il est sur le point d’être mis à fin. Qu'elle, future épouse, ne peut déclarer maintenant le montant de sa fortune parce que tout dépend de la question de savoir si elle acceptera la communauté ou si elle y renoncera, ce à quoi elle ne peut se déterminer qu’après la confection dudit inventaire…"
Article 5e. Arrivant la dissolution du mariage, la future épouse et ses héritiers reprendront : 1° les habits, linge, hardes, dentelles, argenterie, bijoux et diamants à l’usage personnel de ladite future épouse, 2° tous les meubles et autres objets mobiliers et quelqu’espèce qu’ils soient que la future épouse ou ses héritiers justifieront avoir été acquis par elle ou autrement lui appartenir.
Apostille du tribunal civil de la Seine datée du 18 avril 1799 : "Insinué à Paris au bureau établi près le tribunal civil du département de la Seine le vingt neuf germinal an sept (18 avril 1799)… et transcrit
tout au long les articles premier et cinq au registre de forme dudit tribunal… à la réquisition du porteur qui a signé sur ledit registre et a été averti de la déclaration à faire dans les six mois du décès du prémourant et de réitérer l’insinuation de l’article premier relatif à la non communauté au greffe du tribunal civil…"
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carreimperial · 9 months
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Le devoir de l'historien
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Extrait du mémorial de Sainte Hélène - Napoléon 1er
"Mes détracteurs auront beau retrancher, supprimer, mutiler, il leur sera bien difficile de me faire disparaître tout à fait. Un historien honnête devra me rendre quelque chose, et sa tâche sera aisée, car les faits parlent, ils brillent comme le soleil.
J’ai refermé le gouffre anarchique et débrouillé le chaos. J’ai purifié la révolution et ennobli les peuples. J’ai excité toutes les émulations, récompensé tous les mérites, et reculé les limites de la gloire ! Tout cela est bien quelque chose !
Et puis sur quoi pourrait-on m’attaquer, qu’un historien ne puisse me défendre ? Serait-ce mes intentions ? Mais il démontrera qu’elles visaient toujours le bien public. Serait-ce mon despotisme ? Mais il démontrera qu’une ferme autorité était une absolue nécessité. Dira-t-on que j’ai gêné la liberté ? Mais il prouvera que la licence, l’anarchie, les grands désordres, étaient encore au seuil de la porte. M’accusera-t-on d’avoir trop aimé la guerre ? Mais il montrera que j’ai toujours été attaqué. M’accusera-t-on d’avoir voulu la monarchie universelle ? Mais il fera voir qu’elle ne fut que l’oeuvre fortuite des circonstances, que ce furent nos ennemis eux-mêmes qui m’y conduisirent pas à pas.
Enfin sera-ce mon ambition ? Ah, sans doute, il m’en trouvera, et beaucoup, mais de la plus grande et la plus haute qui fût peut-être jamais ! Celle d’établir, de consacrer enfin l’empire de la raison et le plein exercice, l’entière jouissance de toutes les facultés humaines. Et ici l’historien se trouvera conduit à devoir regretter qu’une telle ambition n’ait pas été totalement accomplie.
En bien peu de mots, voilà pourtant toute mon histoire."
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carreimperial · 9 months
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Debout tous (txt 2011)
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On reproche souvent aux Français leur arrogance, leur prétention, leur chauvinisme, et Napoléon en serait la cause.
Sous la Révolution, il fut l’antidote de l’anarchie. Sous le Consulat et le Premier Empire, il devint le génie civil et militaire. Il avait cette noble ambition d’apporter l’espoir, la réussite, l’honneur et l’amour de la patrie. Sous son impulsion, le peuple retrouva vertus antiques, et franchit les limites du possible et de la gloire. De là, est né ce sentiment d’invincibilité...
Or, Napoléon ne fut que de passage, un soldat parvenu. Il savait qu’il ne pouvait garder sa constance indéfiniment et que l’Empire ne survivrait pas aux coalitions successives et déloyales. Depuis sa défaite de Waterloo et son abdication en 1815, la France est orpheline. Elle abdique à son tour, et son peuple se condamne à mourir en silence. La perfide Albion avait réussi sa revanche sur la guerre de cent ans au prix d’un endettement colossal. L’ère de la domination anglo-saxonne débutait. La société post-empire allait se soumettre à leur système commercial, se formater à sa langue et en devenir consommatrice.
L’héritage matériel
Il reste une architecture civile et militaire : Le code civil, le code pénal, le code du commerce, la cour des comptes, le lycée, le baccalauréat, l’université, l’école spéciale militaire de Saint-Cyr, la Légion d’honneur, la banque de France, les prud’hommes, les grands monuments tel l’Arc de triomphe de l'étoile, puis il y a l’art avec ses tableaux, manuscrits et armes que les collectionneurs s’arrachent.
L’héritage spirituel
La société du Premier Empire était héritière des Vercingétorix, Charles Martel, Roland, Du Guesclin, Jeanne d’Arc et soldats révolutionnaires, toujours à se lever face à l‘oppression et à défendre avec honneur les intérêts d’une nation libre et indépendante. Mais les guerres du XXe siècle aux folies destructrices ont fini par raréfier la descendance et ont apporté des conséquences désastreuses. Beaucoup de familles n’ont pu recevoir le savoir de leurs aïeux et subissent des traumatismes inavoués. Elles se résignent, perdant l’honneur et la volonté de résister. Certaines finissent par brader leur héritage pour un besoin financier.
Et il y a ces arrogants, prétentieux et chauvins... ces grognards, rescapés de ce déclin, qui gardent au fond de leur esprit la flamme d’espoir, cette empreinte de la glorieuse Histoire de leurs ancêtres. Ils la recherchent, la retrouvent puis la relatent, d’autres la jouent et se prennent pour les héros le temps d‘une reconstitution de bataille. Ce n’est pourtant qu’une illusion, un souvenir, un sentiment nostalgique, une réaction qui n’est, en réalité, que l’ultime souffle avant l’extinction.
Le changement
N’avez-vous point remarqué que vous ne savez que peu de choses sur vos ancêtres ? N’avez-vous point remarqué que des familles se désunissent ? N’avez-vous point remarqué les dérives de l’enseignement et de l’éducation ? N’avez-vous point remarqué le désintérêt pour l’Histoire et la suppression de certaines périodes d’histoire de France du programme scolaire ? N’avez-vous point remarqué la modification de la langue française ? N’avez-vous point remarqué que la France n’a plus son indépendance et sa liberté, qu’elle se met aux crochets d’un nouveau système ?
L’arrivée en masse de communautés étrangères est la volonté des colons modernes, une nouvelle forme d’esclavage à moindre coût pour répondre à l’hyperconsommation. Ces communautés pourraient s’intégrer à notre héritage matériel ou pas, mais il est certain qu’elles ne se lieront pas à notre héritage spirituel, puisqu’un arbre ne peut renier ses racines. Les tronçonneuses républicanistes couperont jusqu’à la guerre civile et la société uniforme sans frontière prendra place.
Que feront les héritiers ?
Résister et s’installer dans des réserves ou accepter de se fondre dans la masse. La démocratie est cruelle, puisque c’est le plus grand nombre qui assoit sa domination. Les paroles prophétiques de Napoléon se réaliseraient-elles ?
“Vivez avec les idées de votre siècle. Vivez pour elles, elles vous entraînent ; vivez contre elles, elles vous renversent”.
Le destin de la “société nation” serait donc d’accepter de disparaître au profit d’une société apatride, ou cosmopolite, ou de consommation, ou individualiste ou peut-être le tout à la fois. À moins qu’un miracle ne se produise, qu’un chef, resté jusqu’à présent observateur, apparaisse et intervienne pour la renaissance.
Que peut-on transmettre aux générations issues de l’ancienne France qui avancent dans ces méandres avec insouciance, rébellion et sans boussole ? Elles ne survivront que si elles retrouvent leurs racines… leur passé, leur origine, leurs vertus antiques, leur terre natale. Elles doivent être attachées aux institutions et coutumes de leurs ancêtres pour qu’elles soient dignes et garantes de leur avenir.
L’heure n’est plus à l’observation et au silence, mais à la parole et à l’action. Fidèles de la nation libre et indépendante, réveillez-vous de votre léthargie, renaissez de vos cendres et soyez debout ! Soyez comme ces arbres millénaires qui ont connu bien des tempêtes, ils restent debout grâce à leurs racines.
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