Ăa sent le sapinâŠ. Petite rando matinale, Ă©videment sous la pluie, sur les hauteurs de BraĆov. Et puis câest le retour dans les faubourgs de lâaĂ©roport de Bucarest, oĂč lâon mâavait conseillĂ© dâaller faire un tour aux « thermes » de la ville. Ăa nâa pas le charme de ceux de Budapest, câest mĂȘme assez cher, mais quand la tempĂ©rature et la mĂ©tĂ©o nâautorisent pas grand chose dâautre, ça nâest pas dĂ©plaisant : des piscines, intĂ©rieures/extĂ©rieures, des saunas thĂ©matiques (dont un avec cinĂ©ma Dolby!), des bars flottants, des lampes UV, infrarouges, violettes,⊠de quoi passer le temps avant de rentrer.
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Je vogue toujours sur les contreforts des Carpates du sud, entre averses glacĂ©es et Ă©claircies. Le plafond nuageux est toujours trĂšs bas et les tempĂ©ratures sont Ă lâavenant : les randos, câest fini. Je visite donc un nouveau monastĂšre du cĂŽtĂ© de Brasov, encore dâarchitecture saxonne. Mais cette fois, lâensemble des cellules monastiques sont autant de piĂšces aux fonctions dĂ©finies : Ă©cole, poste de dĂ©fense, stockage des rĂ©coltes, ateliers divers,⊠une dĂ©couverte !
Dans lâaprem, visite du chĂąteau de Bran, dans lequel Bram Stocker a situĂ© son Dracula. La petite ville creuse le filon Ă mort : Camping Vampire, Auberge Dracula, MusĂ©e des tortures. Manque plus que le restaurant Lâempaleur, avec addition coup de bambou.
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Walking in Bucarest 4K 13ÂŽÂŽ
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Mon arrivĂ©e Ă Bucarest hier soir Ă©tait presque un soulagement. Ătait-ce la moiteur ressentie en dĂ©ambulant le long des avenues barrĂ©es aux voitures, le plaisir sadique du piĂ©ton que jâĂ©tais, le bonheur dâavoir un appartement pour quelques jours ⊠avec une machine Ă laver Ă disposition, e frisson de la capitale ? Un peu de tout ça.
Bon ce matin, le soufflet retombe : lâautomne vient dâarriver avec moi, ça meule, avec le mistral local en prime. Je me laisse emporter au musĂ©e dâhistoire roumaine oĂč git une collection dâartefacts bien dorĂ©s, mais surtout une authentique copie de la colonne trajane du forum de Rome, quâil mâest enfin donnĂ© de lire. En rĂ©sumĂ©, Trajan vainc les Daces (en plusieurs saisons), le roi Dace se suicide, Trajan est proclamĂ© empereur. Mine de rien, la langue roumaine neo-latine quâon parle ici aujourdâhui vient de lĂ .
Lâaprem, je visite une aile de lâancienne rĂ©sidence royale, aujourdâhui palais prĂ©sidentiel. En 17h je nâai plus les jambes pour le musĂ©e dâart national. Repos bien mĂ©ritĂ© si jâen crois ma tĂȘte.
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JournĂ©e de transition, de Transylvanie, Ă la Valachie. Bienvenue Ă Bucarest đ„ł
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A Turda, il y a un truc Ă voir, un truc Ă©norme: la mine de sel. Bien quâelle ne soit plus exploitĂ©e depuis 1930, elle sert tjs. Au badaud comme moi (et ça grouille lĂ dedans), mais aussi aux curistes en manque dâiode qui viennent y passer 4-5h par jour pour se requinquer. Et pour les occuper, il y de tout et du trĂšs Ă©tonnant : un petit bowling, des tables de ping-pong, un mini golf, des billards, un auditorium, âŠune grande roue ! ⊠et un petit lac oĂč lâon peut louer des barques đ€Ż qui sont dâailleurs presque en lĂ©vitation dans leur saumure tant le taux de salinitĂ© est Ă©levĂ©.
Ambiance irrĂ©elle, parfois futuriste Ă la vision de cette petite ville sous terre. Le sel est partout, bouffe peu Ă peu tout ce que lâhomme a voulu mettre sur son chemin en prenant tantĂŽt des formes douces, organiques, tantĂŽt inquiĂ©tantes. Une expĂ©rience inoubliable.
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Je quitte Reghin (rien Ă voir, et rien Ă voir non plus avec Giono) pour une via ferrata Ă la fraĂźche pas trop loin dâici. En Ă©tĂ©, des billetteries conditionnent lâaccĂšs aux petites gorges quâon parcourt Ă©galement Ă pied, mais on sent bien que la saison est terminĂ©e : je ne croise pas Ăąme qui vive. Enfin si, quelques chiens errants (une plaie en Roumanie), un rien agressif. Et un panneau qui mâinforme que des ours sont dans le secteur. .. ce qui mâamĂšne donc Ă passer les 2h suivantes a crier rĂ©guliĂšrement pour me signaler. Solitude âŠ
La via ferrata (avec des barreaux đ) est finalement rapide et tant mieux car je reçois quelques gouttes alors que jâarrive au sommet.
Je passe le reste de la journĂ©e en Viscri et Sighisoara, en terre germaniques puisque des colons allemands ont occupĂ© ce territoire pendant prĂšs de 600 ans, avant de massivement rentrer au pays de leurs ancĂȘtres dĂšs la chute de la dictature. Les noms des villes ont leurs correspondances en allemand, les lettres gothiques sont omniprĂ©sentes, et Ă©videmment, pleins de touristes allemands dans le secteur.
Sighisoara est une ville de taille moyenne, Ă©galement dâorigine teutonne, et donc particuliĂšrement propice Ă la consommation de biĂšres en terrasse. Ah tiens, Vlad Dracul (lâempaleur), le mĂȘme qui a inspirĂ© Dracula (le suceur), serait nĂ© ici. Et jâapprends que lâĂźle-monastĂšre que jâai visitĂ© le deuxiĂšme jour serait sa sĂ©pulture. Ils sont forts ces allemandsâŠ
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Réveil aux matines pour arriver tÎt en Moldavie (pas le pays, mais la région roumaine) et découvrir un autre chrétienté, un autre monde. Dans un décor mi-Wyoming, mi-Lozere, une collection de monastÚres moldaves du XVieme siÚcle aux églises fréquentées, vénérées, et ornées de fresques contant la genÚse ou le jugement dernier. Inédit à mes yeux éblouis !
Ah et puis tiens, puisquâon ne sâennuie pas en Bucovine, un petit musĂ©e des Ćufs peints me tend les bras : 11.000 Ćufs exposĂ©s ici, une dinguerie, opĂ©rĂ©e par une dingue et multimĂ©daillee (si si, câest une discipline). Je devine aussi une championne de lâomelette⊠et avec tous les champignons quâon trouve dans les forĂȘts du coin, ça doit pas ĂȘtre triste.
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RĂ©veil super tardif Ă Sibiu, et pour cause, le soleil a lui aussi oubliĂ© de se lever. Il pleut lentement et jâespĂšre voir les nuages se lever pour la fin de matinĂ©e mais les derniĂšres prĂ©visions Ă©voluent dans le mauvais sens. Tant pis, je recycle mes photos dâhier soir⊠Sibiu câest le petit bijou de la Roumanie. Les maisons ont des visages, et des yeux qui surveillent. FondĂ©e, construite, dĂ©fendue par une communautĂ© allemande, ça dĂ©tonne vraiment avec le reste du pays⊠mĂȘme la banlieue de la ville semble avoir oubliĂ© le communisme et les barres dâhabitation grises et dĂ©labrĂ©es.
Je tergiverse sous lâaverse mais je quitte finalement Sibiu vers midi pour prendre la route du nord, oĂč les cieux sont plus clĂ©ments. En route, je mâoffre mon premier frisson. La via ferrata roumaine, câest comme la Dacia, câest sans option : pas de marche, pas de prise, juste le cĂąble. Pas un panneau, pas une direction, jâhĂ©site longtemps avant de trouver la voie (merci open maps). Le principe est de sâĂ©lever du fond dâune gorge vers le sommet, en passant notamment au travers dâune double arche particuliĂšrement exposĂ©e aux courant dâair. Superbe !
Ce soir je fais Ă©tape Ă Baia Mare, point dâentrĂ©e du pays Maramures.
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CâĂ©tait mieux sur le dĂ©pliant.
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Rapide ballade matinale Ă RoussĂ© : câest mort un dimanche matin, et puis câest vite fait. La « petite Vienne » mĂ©rite bien son adjectif.
Je laisse donc la Bulgarie derriĂšre moi en perdant presque une heure pour passer la frontiĂšre (on a oubliĂ© les bienfaits de Schengen) avant de traverser le lit Danube sur prĂšs dâun km.
Et puis ça me saute au yeux dĂšs les premiĂšres minutes : la Roumanie, ça fait trĂšs chic quand on vient de Bulgarie⊠les routes sont de meilleures qualitĂ©, les villages ruraux sont un alignement de jolies maisons basses aux toits de tĂŽles rouillĂ©s mais aux murs riches en couleurs, aux petites clĂŽtures de bois, dont chacune exploite son petit verger pour joindre lâutile au revendable.
Je roule longtemps avant dâemprunter la Transfagarasan, la grande route qui traverse les Carpates, au prix dâun chantier titanesque. A 1900m je sors de ma voiture (il fait 8 degrĂ©s âŠ) pour grimper rapidement 2 sommets du coin⊠le temps que jâarrive la haut, je traverse le plafond nuageux⊠grosse dĂ©ception. Lâavantage des nuages, câest quâon nâa pas le vertige en marchant sur la ligne de crĂȘte ! Je ne mâinterdis pas de revenir avant de quitter le pays.
Je passe la soirĂ©e Ă Sibiu, ⊠qui pourrait surpasser Bratislava dans mon cĆur. On verra demain.
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