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Challenge 52
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Chroniques du dimanche (2016)
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challenge52 · 8 years ago
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Episode #52 : Devenir du matin, selon Hal Elrod. (3 min) Clap de fin 👏🏻 Parmi les contenus qui m’ont le plus marqués cette année, il y a ce livre. Il répond à une question simple : comment trouver du temps pour soi ? La réponse a de quoi rendre perplexe : devenir (très) matinal. Pourtant ce livre est un best-seller international et les adeptes du "lève tôt" se multiplient. Ils sont aidés par les nombreuses personnalités qui affirment commencer leur journée dés l’aube: Tim Cook, Richard Branson, Jack Dorsey, Marissa Mayer, Oprah Winfrey…. Comment faire pour devenir la meilleure version de soi-même ? Probablement en explorant des thématiques qu’on aime et en travaillant sur soi. Le problème est que ces investissements sur soi sont souvent les variables d’ajustements de nos vies bien remplies. On remet tout au lendemain et on se laisse aspirer par le quotidien. La seule façon de s’accorder du temps est de se l’imposer. Vous allez me dire : "Je ne suis pas du matin". Figurez-vous que moi non-plus. J’ai testé l’expérience durant un trimestre en 2016 et ça c’est bien passé. Le corps s’adapte à tout, c’est son rôle. Les premiers jours n’ont pas été simples certes, mais lorsqu’on réalise qu’on se lève pour soi, on fini par y mettre un peu plus d’entrain chaque matin. Autre benefice : on (ré)apprend à se coucher tôt. Que faire entre 06h00 et 08h00 ? De mon côté je me suis contenté de faire du sport et d’augmenter mon temps de lecture. C'était déjà énorme. Pour 2017 mon objectif est de retrouver ce rythme. Notamment pour la lecture. Les recherches liées à ces épisodes hebdomadaires m’ont fait découvrir un grand nombre de personnalités et de livres que j’ai très envie d’approfondir. C'est d'ailleurs par cette résolution que se termine ce challenge de 52 publications. J’ai pris beaucoup de plaisir à les rédiger chaque semaine. Merci pour vos pouces bleus et surtout : merci pour toutes les conversations qui en ont découlé. C'était probablement la partie la plus intéressante de ces chroniques. Je n’ai plus qu’à vous souhaiter un joyeux noël et une belle année 2017 à venir.
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challenge52 · 8 years ago
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Épisode #51 : Ne pas vivre comme si c'était notre dernier jour. (1 min) Vivre comme si allait mourir demain ? Nombreuses sont les personnalités de premier plan à relayer ce conseil de vie. Pourtant cette idée m'a toujours dérangé. Je ne crois pas que l'on doive faire UNIQUEMENT des choses qu'on aime. On apprend rarement en choisissant la voie de la facilité. On grandit aussi, et surtout, en sortant de sa zone de confort. Sans compter que c'est tourner le problème vers soi. Puis un jour j'ai entendu cette approche de James Altucher dans un de ses podcasts. (Article :https://goo.gl/F3x56U) D'un point de vue statistique la probabilité que l'on meurt demain est assez réduite. En revanche, la probabilité que quelqu'un de notre entourage meurt, elle, est bien plus élevé. Voici une façon plus simple, pour moi, d'apprécier chaque journée.
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challenge52 · 8 years ago
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Épisode #50 : La nouvelle économie par Oussama Ammar. (55 min)
Dans cette video, le co-fondateur de TheFamily, explore 3 nouveaux paradigmes qui sont en train de changer notre société :
- Le premier est qu'on ne définit plus les gens par ce qu'ils sont mais par ce qu'ils font. Les nouvelles technologies permettent de tuer la distance entre "la volonté et la réalisation". Cela peut paraître léger, mais ca remet bien en cause notre passion Française pour les titres et les étiquettes.
- Le deuxième bouleversement est la banalisation de quelque chose qui avait encore de valeur il y a 30 ans : l'information. Internet est probablement en train de former, en une génération, plus de personnes qui ne l'ont jamais été dans l'Histoire de l'humanité. Ce n'est pas un changement innocent. La valeur de l'information ne se trouve plus dans sa détention mais dans sa transformation (en action). L'école va devoir se ré-inventer.
- Enfin, le troisième paradigme (qui est aussi la thèses principale de sa société d'investissement) est l'avénement d'un "Age Entrepreneurial" au détriment de "l'Age Industriel". Alors qu'au siècle dernier il fallait produire et vendre, aujourd'hui (avec une simple page web) on peut vendre avant même de produire.
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challenge52 · 8 years ago
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Épisode #49: L'authenticité plutôt que la transparence. Par John Maeda. (4 min) On vit dans une société obsédée par la transparence : tout doit être dit, tout doit être su. Je ne suis pas sûr du bien fondé de cette quête. Comme cette citation (lue icihttps://goo.gl/xM4PK7), je ne crois pas que 100% de l'information aide quiconque à avoir 100% de la compréhension. Bien au contraire, c'est plutôt le chaos et la porte ouverte à de fausses interprétations. Je crois que la jute ambition serait d'aller vers l'authenticité. C'est à dire cette forme d'honnêteté envers nous même et les autres. Mais une authenticité où nous sommes libres de choisir ce qu'on dévoile, de ce qu'on garde pour nous. Si le récepteur du message a toujours la liberté de son opinion, l'émetteur devrait également avoir le libre arbitre de son expression. Je crois au jardin secret qu'est la vie privée. Il est précieux : c'est le dernier refuge d'un monde connecté. L'idée que des entreprises, ou un Etat, sache tout de nous, m'effraye un peu. Alors, certains diront "Mais si on a rien à cacher, pourquoi s'inquiéter ? " C'est justement ce qu'a mis en relief le film Citizenfour dans ce court extrait (https://goo.gl/LqaOaw) où Edward Snowdenexplique pourquoi cette phrase est dangereuse, et cet argument, était déjà utilisé par la propagande Nazi : "La vie privée n'est pas à cacher mais à protéger. Elle est qui nous sommes, ce que nous croyons, ce que nous volons devenir. [...] Sans cette frontière on perd notre capacité à faire des expériences, à faire des erreurs, à être nous même. [...] La liberté d'expression n'aurait pas beaucoup de sens sans un espace de silence." J'espère que ces enjeux seront au coeur des débats publiques de ces prochaines années.
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challenge52 · 8 years ago
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Episode #48 : Et si l'argent n'existait pas ? Par Alan Watts. (3 min)
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challenge52 · 8 years ago
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Épisode #47: S'observer avant de décider. (1 min) Si il est vrai que nos émotions nous jouent parfois des tours, pouvons-nous pour autant vivre sans ? Evidement non. Elles font partie de nous. Elles nous servent de révélateurs intérieurs et donnent, à la vie, toute sa densité. En revanche nous ne sommes pas obligés de les subir. Plutôt que "d'être" nos émotions; nous pouvons être la personne qui décide de les observer.
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challenge52 · 8 years ago
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Épisode #46: Le discernement selon Rumi. (3 min) S'indigner ou accepter ? S'accrocher ou renoncer ? Je ne connais pas de phrase qui résume mieux la vie. Tout est là. Cet équilibre auquel on est confrontés chaque semaine, chaque jour. Dans les grands événements, comme dans les petites décisions. C'est un aller-retour permanent entre volonté et lâcher prise. C'est comme une respiration : un va et vient. Le discernement comme clef de voute. C'est un équilibre qu'on choisit ou qu'on subit. Quelle part de nous est dans une volonté de contrôle ? Quelle part de nous est dans une acceptation des choses ? Pas évident. Pour ma part j'emploie une méthode simple: séparer ce qui est changeable de ce qui n'est pas changeable. Je tends à employer mon énergie sur les événements (et les décisions) pour lesquels je peux avoir un impact : apprendre, m'impliquer, m'organiser, donner... Tout le reste, c'est à dire ce qui est en dehors de ma portée : la mort, les rencontres, l'avis des autres, recevoir... j'essaye de ne pas m'y attarder et accepter les événements tels qu'ils me sont présentés. Pourquoi se préoccuper et dépenser de l'énergie pour des choses qui nous échappent totalement ? Je préfère me concentrer sur les événements que je peux changer. Pour le reste, j'ai tendance à accepter et lâcher prise. C'est facile à dire, je sais. Il faut aussi dompter ses émotions (pas toujours cohérentes par définition), mais aussi certains désirs, ceux qui nous éloignent de l'essentiel. Encore une fois on en revient au discernement. Marcus Aurelius -- à qui on attribue cette citation -- résume parfaitement la situation: "Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé; le courage de changer ce qui peut l'être; mais aussi la sagesse de distinguer l'un de l'autre."
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challenge52 · 8 years ago
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Episode #45 : La communication idéale selon Jason Fried (2 min)
Jason Fried fait partie des entrepreneurs et penseurs majeurs des nouvelles technologies. C’est le fondateur de 37Signals, l'entreprise à l'origine de l'outil de collaboration en ligne Basecamp.
Dans une interview avec le site Product Hunt, il se montre pourtant assez critique envers le "temps réel" dans nos échanges. D’après ses mots, être connecté à un tchat au travail, c’est comme avoir "une réunion ouverte toute la journée, sans connaissances du nombre de participants et de l’ordre du jour". Il croit plutôt en une communication asynchrone (non "Live") aidant à la réflexion, limitant l’interruption et évitant la peur permanente de passer à côté de quelque chose si on n’y participe pas ; la fameuse FOMO (Fear Of Missing Out).
Pour lui la communication idéale serait :
- En temps réel, parfois. - Asynchrone, la plupart du temps. - Contextuelle, à chaque fois.
Personnellement je rejoins cet équilibre. Si la communication instantanée peut être utile, elle doit rester ponctuelle. Attendre une réponse instantanée de quelqu’un devrait être utilisé avec précaution. Elle perturbe ce qu’on a de plus précieux : notre attention dans la journée
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challenge52 · 8 years ago
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Épisode #44: Les biais cognitifs. (3 min)
On pense être rationnels alors nous prenons nos décisions de façon totalement irrationnelle. Pourquoi ?
Nous sommes influencés par ce qu'on appelle "des biais cognitifs". Nous en sommes tous victime. Il en existe des dizaines. En voici 3 particulièrement communs:
- L'ancrage. C'est la difficulté pour notre cerveau de se débarrasser de sa première impression. C'est une technique bien connue dans la vente et particulièrement dans la restauration. La meilleure façon pour un établissement d'être sûr d'écouler un plat, est de le placer (en termes de prix) entre le plus cher et le moins cher. Le consommateur va penser que ce n'est pas raisonnable de prendre le plat le plus cher, mais de la même façon, il ne va pas "oser" choisir le moins cher; surtout si il est en groupe (une autre influence). Imaginons maintenant que vous êtes dans un marché, lorsque vous négociez, vous utilisez toujours le prix annoncé comme référence. Vous aurez l'impression d'avoir fait une bonne affaire en obtenant une réduction, alors que le vendeur savait à l'avance où il voulait vous emmener. Tout est parti du prix annoncé où l'ancrage s'est fait dans votre cerveau. Dans une négociation le premier qui parle annonce le champ des possibles.
- Le biais de confirmation. C'est notre tendance à nous conforter dans nos croyances afin d'éviter toute contradiction qui viendrait bousculer notre vision du monde (aka vivre une "dissonance cognitive"). Nous croyons raisonner comme des scientifiques alors que nous pensons comme des avocats: nous ne sommes pas en accord avec une thèse car elle est juste, mais parce que c'est la notre. Ce qui nous amène à voir des relations "cause à effet" partout, même là où il n'y en a pas. Nous cherchons absolument à faire coïncider des informations que nous absorbons avec des opinions que nous avons. Ce biais nous empêche d'évaluer certaines hypothèses car nous les rejetons avant même d'avoir eu une chance de les évaluer objectivement. En période électorale, inutile de dire que ce biais est pleinement exploité.
- L'aversion à la perte. C'est le fait de préférer ne pas perdre avant même de vouloir gagner. Etrange non ? Pour une raison probablement liée à notre survie sur Terre, notre cerveau déteste perdre, il associe certainement cet événement à quelque chose de fatal. Ce biais a particulièrement été étudié sur les marchés financiers : lorsque une action perd de sa valeur, les investisseurs préfèrent prendre le risque d'une perte plus importante ultérieure, plutôt que perde de façon certaine et réduite immédiatement. En d’autres termes on est prêt à prendre beaucoup plus de risques pour éviter des pertes plutôt que pour réaliser des gains.
La liste entière des biais cognitifs est disponible sur Wikipedia: https://goo.gl/ERQAnm
Ce qu'il faut retenir est que notre cerveau est imparfait. On croit prendre des décisions rationnelles alors qu'en fait, on se fait avoir par notre propre machine. Comment s'en défaire ? À part en avoir conscience, je n'en ai pas la moindre idée.
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challenge52 · 8 years ago
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Épisode #43: Habitudes > Objectifs. Par James Clear (5 min)
Cet article n'est pas à l'origine de cet exercice hebdomadaire que je me suis imposé (l'ayant lu en Mars 2016), mais je ne peux que y adhérer.
L'auteur y défend une idée simple: les habitudes sont plus puissantes que les objectifs.
On est souvent tentés de prendre de nouvelles résolutions. Ce qui est positif: cela traduit une envie de progresser. Le problème avec les résolutions survient lorsqu'on se fixe des objectifs, souvent chiffrés. Que se passe-t-il ? Deux scénarios: au mieux ils sont atteints, et après quoi ? Au pire (et dans la grande majorités des cas) ces objectifs ne sont pas remplis et on est malheureux/ découragés.
L'alternative ? Plutôt que d'avoir des objectifs, nous ferions mieux de construire des habitudes.
Les objectifs nous mettent un poids énorme sur les épaules, ce qui peut nous effrayer, tandis que les habitudes (peu importe leur durée ou intensité) nous offrent la satisfaction immédiate de leur accomplissement. Les objectifs supposent également que nous ayons une pleine maitrise du futur, ce qui est évidement faux.
Fait est mieux que parfait.
C'est impressionnant de voir ce qu'il est possible de faire lorsqu'on s'accroche à une habitude: sport, lecture, écriture, musique... peu importe ce que vous avez envie de faire, une habitude offre un espace privilégié où la créativité et la productivité peuvent se libérer.
Evidement il y a des jours avec et des jours sans. Mais ce n'est pas ce qui compte: l'important étant de progresser chaque semaine.
Ce qui ne veut pas dire, non plus, qu'il ne faut pas mesurer ses progrès. Au contraire: ce qui se mesure s'améliore. Il est intéressant de suivre quelques chiffres clés pour prendre conscience de nos progrès. Mais cela ne devient plus la raison centrale de notre engagement.
Si les objectifs peuvent nous aider à PLANIFIER nos progrès, organiser nos habitudes permet de FAIRE des progrès.
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challenge52 · 8 years ago
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Épisode #42: Le temps (et beaucoup d'autres choses) avec Wait But Why. Ce dessin (extrait de l'article suivant >https://goo.gl/eazkjg) fait particulièrement réfléchir. Voici, sur un simple carré, la totalité des mois que les plus chanceux d'entre nous auront probablement la chance de vivre... ça donne envie de se bouger. Son auteur, Tim Urban, est intervenu à TED​ en Février 2016 pour parler de la procrastination:https://goo.gl/CdCSE2. Évidement, il n'a pas manqué d'illustrer ses propos par ces petits dessins simplistes qui font le succès de son blog. Malgré une course chronique après le temps (que j'essaye de soigner), j'ai un amour inconsidéré pour ce qu'on appelle les "long reads". Ce sont ces articles qui prennent la peine de rentrer en profondeur dans un sujet. Le champion toutes catégories de ce format est incontestablement le blog Wait But Why. Ses articles sont souvent des claques de perspective sur la vie, les technologies et les comportements humains.
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challenge52 · 8 years ago
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Épisode #41: Les technologies selon Michel Serres​. (1h05 min)
Historien des sciences, philosophe et Académicien, Michel Serres délivre dans cette conférence magistrale, une brève histoire des 3 révolutions technologiques majeures qui ont bouleversées en profondeur notre civilisation humaine.
Il commence par expliquer que tous les êtres vivants: cellules, tissus, organes, individus... stockent (1), traitent (2), émettent (3) et reçoivent (4) de l'information.
Ce postulat étant fait, il peut alors démarrer l'Histoire du couplage "support-message", à laquelle il accorde 3 grandes phases.
À l'époque du stade oral, au sens de la transmission, le support ET le message ne faisaient qu'un: le cerveau, la voix et la mémoire. La totalité du corps humain réalisant les 4 fonctions citées précédemment.
La première grande révolution de ce couplage support-message a lieu avec l'invention de l'écriture. Ce fut la première extension du corps humain. Il la situe autour du premier millénaire avant J-C.
Dès lors dans nos civilisations, tout change. À commencer par les villes. Une cité ne peut être organisée que par l'écriture, car (en plus de la signalétique) elle entraîne le Droit, lui permettant d'être (enfin) stable. La ville entraîne la métropole, qui elle-même entraîne l'État. Probablement que "l'État est fils de l'écriture", dit-il.
Aussitôt, intervient une autre invention majeur: la monnaie. Elle permet de représenter n'importe quelle valeur et facilite le commerce. Mais ce n'est pas tout : apparaît au VIIeme siècle avant J-C, l'invention de la géométrie. Plus encore, dans la région du proche-orient, au coeur du croissant fertile, naissent alors les religions monothéistes, qu'on appèle également les "religions des livres".
Politiquement, juridiquement, commercialement, pédagogiquement, scientifiquement on voit à quel point nos civilisations actuelles sont influencées et liées par cette première grande révolution qu'est l'écriture.
Mais ce couplage support-message va connaître une seconde révolution deux mille ans plus tard: l'invention de l'imprimerie au XVeme siècle. Cette nouvelle technologie amplifie considérablement l'écriture. La période de la Renaissance fait naître le capitalisme, la science expérimentale, mais aussi une crise au sein des religions : Luther (père fondateur du Protestantisme) aurait dit : "Tout homme est désormais un pape, bible à la main" , plus besoin de se référer une autorité organisée. Grâce à l'invention de l'imprimerie, chacun est libérée "de écrasante obligation de se souvenir d'une information", désormais disponible au plus grand nombre.
Enfin il décrit comme troisième révolution majeure celle que nous vivons actuellement au début de ce XXIeme siècle. Puisque les ordinateurs et Internet modifient considérablement ce couplage support-message, il prédit une nouvelle transformation majeure de notre civilisation.
Il en veut pour preuve de nombreux changements, notamment au niveau de l'Espace: nous sommes passé d'un espace euclidien (métrique) à un espace topologique (sans distance). Il prend l'exemple du mot "adresse" qui a un sens physique et numérique. Lorsqu'on désigne un endroit, on évoque un espace géométrique, mais aussi un espace de "droit" ("en-droit"), donc juridique. Changer d'espace implique donc de changer de droit et de politique. Toute transition d'espace amène selon lui un espace de "non-droit". C'est que nous vivons actuellement avec le Web. Mais il explique que le nouveau droit ne pourra naître que de cet espace de non-droit. Il prend l'exemple du moyen-âge où les forêts étaient justement des espaces de non-droits, où se cachaient notamment bandits et prostitués, et où, très peu de personnes, osaient s'aventurer. Selon la légende la justice était faite par un certain "Robin des bois", revêtant une cape, symbolisant la robe du magistrat du nouveau droit. De la même façon, Rome est née de cette périphérie de non-droit, puisque la légende décrit que les frères fondateurs (Romulus et Rémus) sont nées d'un louve, du latin "Lupa", signifiant littéralement "prostituée".
Je ne vais pas vous détailler ici toute la video, je ne peux que vous conseiller de la regarder. L'ironie est que c'est un monsieur de plus de 80 ans, fort de ses connaissances et de sa perspective, qui nous invite à nous réjouir des nouvelles technologies. Rien que pour cela, ça fait du bien.
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challenge52 · 8 years ago
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Épisode #40: Le temps, le coeur et l'action par Ziad K. Abdelnour​. C'est l'histoire de ces 3 éléments. Le premier nous ne le maîtrisons pas, à notre plus grand désespoir. Le second, est notre capacité à nous écouter intérieurement ; parfois c'est un évidence, parfois c'est un murmure, il faut être attentif. Le troisième est le prolongement du second, son incarnation dans la réalité.
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challenge52 · 8 years ago
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Épisode #39: Boucs émissaires, les diables du Diable. (12 min)
Ce texte paru dans Le Monde diplomatique est ressurgi en accès libre il y a quelques mois lors des récents attentas en France. De nouveau bloqué par abonnement, je me permet de le publier entièrement ici, tant il est d'utilité publique dans la compréhension des quelques prises de paroles publiques que nous subissons en France.
Si il se trouve que cela porte préjudice au mensuel où à l'auteur, évidement, je le retirerai. Bonne lecture.
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challenge52 · 8 years ago
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Épisode #38 : Life.
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challenge52 · 8 years ago
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Épisode #37 : Le passé comme rétroviseur. (1 min)
Cette citation attribuée à Václav Havel (premier président de la République tchèque) m'a fait penser à un extrait du discours de Steve Jobs​ à l'Université de Stanford en 2005 (http://goo.gl/DmO0TB) :
"On ne peut prévoir l'incidence qu'auront certains événements dans le futur; c'est après coup seulement qu'apparaissent les liens. Vous pouvez seulement espérer qu'ils joueront un rôle dans votre avenir."
Ce bon vieux Soren Kierkegaard disait déjà au XIXeme siècle: "La vie ne peut être vécue qu'en allant de l'avant et comprise en regardant en arrière."
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challenge52 · 8 years ago
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Épisode #36 : Les podcasts, bibliothèque audio. (3 min)
Se nourrir d'un récit Historique, de l'expérience de certaines personnalités, de l'intelligence et l'humour d'autres, tout cela de façon asynchrone ? C'est possible grâce à la magie des podcasts.
L'audio connaît une véritable renaissance (http://goo.gl/Ucl2ne). La même transformation "à la demande" qu'a connu le petit écran avec la VOD et le développement de services comme Netflix.
Pour une raison simple: l'attention disponible par nos yeux commence à être saturée. Écrans de téléphones, ordinateurs, tablettes ou TV atteignent les limites d'un espace visuel déjà bien pollué. Spécialement si on habite un environnement urbain, comme Paris.
D'un point de vue personnel, la grande force des podcasts réside à pouvoir absorber du contenu à forte valeur ajoutée tout en réalisant des tâches banales de la vie quotidienne: prendre les transports, faire le ménage, patienter dans une salle d'attente, cuisiner (oui, oui).
J'utilise Overcast (gratuit) pour synchroniser et lire le tout. J'en suis ravi. Si vous me demandez mes podcasts favoris:
USA : ceux de Product Hunt, Tim Ferriss et James Altucher pour tout ce qui touche à l'entrepreneuriat, les startups et la productivité. Vu la richesse des invités, je choisi systématiquement d'écouter les interviews de personnes que je connais (au moins de nom), pour avoir un peu de contexte sur les propos.
France : sur les ondes françaises j'apprécié particulièrement "Au coeur de l'Histoire" de Franck Ferrand, incroyablement riche et instructif. "Ça va pas la tête" de Ali Rebeihi sur des sujets passionnants liés à la psychologie et la sociologie. (Malheureusement uniquement disponible l'été). Enfin occasionnellement, une dose des brillantes chroniques de Daniel Morin Official Fan Club pour des écoutes plus légères.
Si vous avez des bons plans, je suis (plus que) preneur.
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