Don't wanna be here? Send us removal request.
Text
Everything Sucks is a sweetness.
C’est un petit bonbon, pas trop long, pas trop cliché. Et comparé à tord à Stranger Things. Oui c’est une série Netflix. Oui c’est rétro. Oui c’est des minots. MAIS ce n’est pas le même format, ni la même tonalité.
C’est comme si vous compariez Stranger Things à Riverdale. Everything Sucks ressemble selon moi plutôt à American Vandal. En particulier quand la caméra fait des plans hasardeux et que l’on se croit dans un mockumentary (de drôles de zooms dans les gros plans).
La série repose en partie sur l’idée de se situer dans les années 90. Et c’est une bonne idée : pas de technologies modernes actuelles, qui ne sont pas si télégéniques. L’absence de portables simplifie la mise en scène des relations entre les protagonistes. Les vieilles VHS (pour nous, homo sapiens du XXIe siècle) avec le matériel du club vidéo permettent de développer énormément d’aspects dans l’histoire. C’est un ressort dans le déroulement du récit.
Enfin, étant née dans les années 1990, la nostalgie ne m’a pas frappé. Il ne faudrait pas que cela nous obnubile, comme cela peut être le cas chez ces trentenaires, voir quarantenaires qui ont découvert Stranger Things à l’automne 2016. Cette série m’a permis notamment de découvrir une chanteuse qui m’était jusqu���alors inconnue. Peut-être est-ce la preuve que les années 80 ont surpassé les années 90 dans la pop culture actuelle.
Puis beaucoup vont parler du fait que la série aborde l’homosexualité. Mieux encore, celle entre femmes, que l’on peut retrouver dans des séries comme Glee, DC’s Legends of Tomorrow, ou encore The Fosters (liste non exhaustive). Mais cela reste ici un peu la thématique au cœur de la série, enfin en particulier le fait de découvrir celle-ci, cette sexualité. Et là j’ai alors lu, au détour d’un article de presse, des comparaisons notamment avec la série, génialissime, Skins, qui abordait alors pleinement cette thématique. MAIS, si mes souvenirs sont bons, Naomi accompagne Emily dans son outing alors qu’ici, dans Everything Sucks, Kate n’a pas de personnage ouvertement gay dans son entourage. Cela change la dynamique. Et le ton est complétement différent entre les deux séries. Skins était alors une série innovante dans ce qu’elle osait montrer, raconter et qui marque mes souvenirs de spectatrice comme quelque chose de fou.
Everything Sucks est plus innocente. Elles ne sont pas comparables. C’est pour cela qu’il ne faut pas regarder cette série avec des a priori.Sinon vous passerez à côté. Inévitablement, elle se rapproche de Freaks and Geeks. Luke et ses copains sont des geeks, et des petits nouveaux dans le lycée. Ils sont dans le club vidéo, ou son équivalent. Et Luke veut bien sûr tourner un film, qui est alors aussi un prétexte pour le récit, et pour créer un rapprochement entre certains personnages, en particulier aux ceux du club d’art dramatique. Leur implication nous raccroche à l’idée usuelle que nous avons des séries qui se déroulent dans les High School américain. Certes, la série ne fait pas le cas d’une équipe sportive, ni de football, ni de lacrosse, ou autre sport très local.
Là encore, l’idée de réaliser une production filmée rapproche un peu plus la série avec American Vandal.
Cette petite série, en temps et en nombre d’épisodes, se bingewatch, merci Netflix pour ce format. Les épisodes ne dépasse pas les 25 minutes, et dès le troisième l’attachement envers les personnages se développe. Envers Luke et Kate bien sûr. Mais très vite le principal et la mère de Luke, Sherry, par leur tendresse, retiennent notre attention.
Everything Sucks ne se foulent pas de complexité, et n’a d’ailleurs pas eu droit à une énoooorme couverture médiatique, mais elle a le mérite d’être agréable et attachante.
Format : 25 mn ; Diffuseur : Netflix
Statut : saison 1 unique
PS: J’avais commencé à écrire mes ressentis sur cette série il y a quelques temps déj��, et notamment à y poser des mots présents dans cet écrit, et je suis toujours en accord avec mes mots, malgré le recul et l’annulation de la série.
Photo by Scott Patrick Green/Netflix
1 note
·
View note
Text
Regardez la 3ème saison de The Magicians ! (enfin si vous voulez, hein...)
Des saisons de 13 épisodes, que vous pouvez rattraper. Vous pouvez vous lancer dans cette 3ème saison de The Magicians qui nous offre à quasi chaque épisode un moment d’exceptionnalité.
Le dernier en date, dans le S03E08, nous avons eu droit à 10 minutes magiques de silence, bien intégrées dans le récit et qui donne au spectateur une scène, un récit tellement un inhabituel.
Les épisodes ne sont pas parfaits de bout en bout, mais il y aura toujours une scène, une réplique, un tour de mise en scène qui vous marquera. Souvent, Margo vous donne une réplique méritant d’être notée et réutilisée, parfois les scénaristes nous écrivent une storyline qui nous met du baume au cœur mais qui relance aussi certaines relations entre les personnages. Dès le premier épisode, une scène entre Margo et Elliot, deux personnages principaux, se transforme en une énumération de références à la pop culture pour coder leurs propos. Cette scène est du pain béni pour les fans de la série, mais cela montre également un certain jeu dans l'écriture.
The Magicians ce sont des jeunes adultes qui entre dans une école de magie. Enfin presque tous. Attention, nous ne sommes pas dans un remake d’Harry Potter avec des personnages plus âgés. L’ambiance de la série en est bien loin. Certains sont festifs, d’autres plein de noirceur. La première saison présente cet univers, ces personnages, mais surtout la quête vers Fillory, le monde magique décrit dans des romans pour enfants. La saison 3 se déroule dans un univers déjà établi. Il n’y a pas besoin d’avoir des scènes descriptives et explicatives pour donner du sens au déroulement scénaristique.
Cette saison n’est pas indépendante des précédentes, car la situation initiale de celle-ci est le résultat de la seconde saison. Le postulat est alors la perte de la magie dans le monde, dans le multiverse. Il s’agit alors de se réinventer pour des Magiciens, sans magie. Chacun réagit à sa manière, et cela aboutie à une quête pour retrouver celle-ci.
La série est même parvenue à réussir son épisode musical, alors que souvent quand les acteurs poussent la chansonnette, cela de s’intègre pas complètement aux autres épisodes, ou il s’agit alors d’un rêve ou d’une hallucination. L’épisode ne cherche pas la facilité scénaristique et se situe dans la continuité du récit développé tout au long de la saison.
Nous avons dépassé la moitié de la saison et j’espère réellement qu’elle va continuer sur sa lancée. A chaque fin d’épisode, j’aimerai sincèrement qu’il continue.
Format : 45 minutes ; Diffuseur : Syfy
Statut : renouvelée pour une 4ème saison !

©Syfy
0 notes
Text
Qu’en est-il du rôle ?
Burt Chance est un personnage parmi mes préférés de la télévision. Adorable et drôle, le père de Raising Hope (Granpa de la dite Hope) est attachant. Mais dernièrement Garret Dillahunt, qui avait donc ce rôle de 2010 à 2014, joue dans The Gifted.
Et là il s’agit d’un rôle latéralement différent. Dans cette série de la chaîne Fox, il incarne le grand méchant, celui qui manigance et envers qui l’on a que de l’aversion. Même le second méchant a droit à une histoire touchante à propos de sa fille, pour lequel on peut développer de la compassion en tant que spectateur. Mais le personnage de Garret Dillahunt est complètement détestable. Et moi je n’arrive pas à oublier Burt à chaque scène où il est présent dans The Gifted.
Cela pose la question du rôle qui colle à la peau, ou qui correspond parfaitement à l’acteur. C’est un phénomène auquel je suis rarement sujette car j’essaie le plus possible d’en faire abstraction, notamment dans le respect du travail de l’acteur/actrice. Il/Elle ne mérite pas de se traîner comme un boulet tout au long de sa carrière l’étiquette d’un type de personnage en général ou d’un rôle en particulier.
Après, il faut prendre en compte que Raising Hope est une de mes séries préférées que je peux visionner plus que régulièrement. Peut-être que j’aurais du mal, par exemple, à voir Ted Mosby (Josh Radnor) en superhéros Marvel par Netflix, sombre et ténébreux, torturé par la vie ? (Big fan of HIMYM)
Pourtant, restons toujours avec HIMYM, Neil Patrick Harris (Barney) est très bon dans les Désastreuses Aventures des Orphelins Beaudelaire (A Series of Unfortunate Events) dans son interprétation du Comte Olaf. Barney n’est pas Olaf. Au premier abord du moins car il serait possible d’observer quelques traits ressemblants.
Ecrivant sur cette thématique, il me vient à l’esprit que Sabrina (Shannon Woodward) de Raising Hope est dans Westworld et que je devrais regarder à nouveau cette première saison dans laquelle je m’étais attachée à son personnage (bien que secondaire). Là également se pose la question : aimons-nous les personnages quand leurs acteurs ont aussi tenu des rôles majeurs dans nos séries favorites ? (Tout ceci en essayant de maintenir une certaine, bien qu’impossible, objectivité, because I’m not a fanagirl !)
a.i.
Raising Hope - 4 supers saisons - sitcom - format : 25 mn - statut : terminée
How I Met Your Mother - 9 saisons - sitcom - format : 25 mn - statut : terminée
The Gifted - format : 45 mn - diffuseur : Fox - statut : renouvelée pour une S2
A Series of Unfortunate Events - format : 50 mn - diffuseur : Netflix - statut : renouvelée pour une S2
Westworld - format : 60 mn - diffuseur : HBO - statut : renouvelée pour une S2
Raising Hope ©Fox 2013
1 note
·
View note
Text
American Vandals
Netflix produit trop de séries, trop de films, trop de documentaires. Le temps nous manque alors pour tout regarder il en est certain, mais surtout parfois pour simplement prendre connaissance d’un programme. Parfois des personnes nous servent d’intermédiaires dans la sélection de ce qui va avoir l’honneur d’entrer dans notre interminable liste de séries principalement qui vous permettent de procrastiner en toute relaxation.
Il se trouve qu’au détour d’un tweet, de Dana Schwartz, j’ai découvert une de ces séries parmi tant d’autres : American Vandal. Cette journaliste d’Entertainment Weekly exprimait alors son incompréhension face à la non-existence de phénomène autour de cette série. D’ailleurs, elle est ma seule occurrence dans les médias & les réseaux sociaux. Dans ce monde où l’on est n+7 de tout le monde (littéralement), American Vandal n’est parvenu jusqu’à moi que par ses tweets et les articles qu’elle y a consacrés.
Mais penchons nous d’un peu plus près sur la série. Si vous voulez la résumer rapidement, c’est une histoire de pénis. Comme bien souvent. Il s’agit surtout d’un mockumentary, reprenant les codes du podcast Serial.
Le point de départ est alors un acte de vandalisme. Quelqu’un a tagué des pénis sur les voitures des professeurs du lycée. La série suit alors les deux geeks du journal du lycée qui font un documentaire sur cet évènement majeur de leur communauté, et notamment dans l’idée de mener leur propre enquête sur ce qu’il s’est réellement déroulé cet après-midi là.
Le coupable est tout désigné et déjà exclu. Un récidiviste de l’art graphique (ou graffique) du pénis.
Et c’est là que nous rentrons dans une description de la conception sociale clichée de chacun. La typique représentation du lycée avec ces pompons girls, ces sportifs, ces geeks et ces misfists. Ici le coupable nous fait penser au personnage de James Franco ou de Seth Rogen dans Freaks and Geeks de Paul Feig, et série produite par Apatow. Il mène un groupe de ce dont on pourrait qualifier de marginaux de la vie sociale lycéenne, qui ne respectent que peu les codes et les règles.
Son cas est simple : il a des antécédents, un témoin de la scène, et un alibi inexistant.
Ce sont ces éléments qui vont servir de cadre au cheminement des deux apprentis journalistes menant cette recherche de la vérité. Leur questionnement débute avec le maintient par l’accusé de l’affirmation de son innocence.
La série est un pastiche, et se veut satyrique, mais au fil des huit épisodes, la recherche, cocace, de la vérité nous emporte et nous accroche. L’univers High School rappelle qu’il s’agit d’une teen série avec notamment ces codes sociaux, mais celle-ci se rapproche alors plus de Glee que de Riverdale. American Vandal repose sur un détournement et une mise en dérision de cet univers adolescent américain, que l’on retrouve régulièrement dans l’univers des séries télé, que ça en soit le cadre ou une simple évocation.
Format : 35 mn ; Diffuseur : Netflix.
Statut : Renouvelée pour une Seconde Saison

0 notes