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L'AFFAIRE SK1 (de Frédéric Tellier).
DRAME, POLICIER. Date de sortie : 07 janvier 2015. Réalisé par : Frédéric Tellier. Avec : Raphaël Personnaz, Nathalie Baye, Olivier Gourmet, Adama Niane. Durée : 2h00. Pays de production : France. Année de production : 2013. Titre original : L'Affaire SK1.

Bien le bonjour, et bienvenue sur Chroniques filmiques ! Nous revoici avec un troisième film, très actuel celui-ci puisque présent dans les salles depuis moins de quinze jours... L'Affaire SK1. C'est Benedict que nous retrouvons aujourd'hui pour parler de ce film. Bonjour Benedict, et bienvenue parmi nous. Bonjour, bonjour. En effet, me voici tout droit sorti d'une - petite - salle de cinéma dans laquelle je viens de passer deux heures. C'est l'affiche qui m'a attiré au premier abord. Pas par ses textes ni par son titre mais plutôt par l'image. C'est une belle image, avec de belles couleurs et une jolie mise en scène. Le contraste entre l'affiche et le film est d'ailleurs remarquable, sans pour autant venir mentir sur la qualité de l'oeuvre. Bref, une belle affiche qui m'a aussitôt poussé dans les salles.
Oui, belle affiche qui a bien du mal à passer inaperçue. Tout comme le sujet du film d'ailleurs, puisque celui-ci retrace des événements réels, pas si vieux, et qui sont sans doute toujours en mémoire pour beaucoup de Français. Je ne peux pas me prononcer sur ce dernier point, étant trop jeune pour garder de quelconques souvenirs de cette époque, mais c'est en effet une enquête réelle, avec des personnes réelles, qui sont évoquées. Pour vous éclairer, voici le synopsis : « Paris, 1991. Franck Magne, un jeune inspecteur fait ses premiers pas à la Police Judiciaire, 36 quai des Orfèvres, Brigade Criminelle. Sa première enquête porte sur l’assassinat d’une jeune fille. Son travail l’amène à étudier des dossiers similaires qu’il est le seul à connecter ensemble. Il est vite confronté à la réalité du travail d’enquêteur : le manque de moyens, les longs horaires, la bureaucratie… Pendant sept ans, obsédé par cette enquête, il traquera ce tueur en série auquel personne ne croit. Au fil d’une décennie, les victimes se multiplient. Les pistes se brouillent. Les meurtres sauvages se rapprochent. Franck Magne traque le monstre qui se dessine pour le stopper. Le policier de la Brigade Criminelle devient l’architecte de l’enquête la plus complexe et la plus vaste qu’ait jamais connu la police judiciaire française. Il va croiser la route de Frédérique Pons, une avocate passionnée, décidée à comprendre le destin de l’homme qui se cache derrière cet assassin sans pitié. Une plongée au cœur de 10 ans d’enquête, au milieu de policiers opiniâtres, de juges déterminés, de policiers scientifiques consciencieux, d’avocats ardents qui, tous, resteront marqués par cette affaire devenue retentissante : « l’affaire Guy Georges, le tueur de l’est parisien ». » (AlloCiné)
Un film... Presque un documentaire en réalité. Presque, oui. On y suit en parallèle le travail du 36 quai des Orfèvres et celui de l'avocate. D'un côté, on ignore encore qui est le tueur, on voit l'enquête piétiner, avancer pour reculer, devenir fouillie. On suit, on comprend même, l'incompréhension des enquêteurs, on s'interroge avec eux, on se pose des questions similaires. On est littéralement happé par cette traque acharnée dont on connait pourtant le dénouement. De l'autre, on suit l'avocate, ses questions. Là aussi, on partage ses sentiments mais on fait également la connaissance de l'assassin. Qui lui aussi laisse perplexe. Joué à la perfection par Adama Niane, ce Guy Georges parvient quasiment à être pris en pitié.
Deux histoires pour le prix d'une ? Oui, et non. Bien que celle de l'avocate étant la suite de celle de « Charlie », on les vit en parallèle, alternant entre les deux, faisant un bond dans le temps pour finalement faire marche arrière. J'avoue au début avoir été quelque peu sceptique mais Frédéric Tellier a bien fait son truc, il a pensé à tout. Les deux histoires se recoupent finalement pour n'en former plus qu'une. Une haletante, épuisante, éclatante de réalisme. La tension grandit au fil des scènes, l'histoire nous avale, nous tient en haleine pendant deux heures. On a beau connaître la fin, déjà savoir, on reste suspendu devant le film.
Et du côté des acteurs ? C'est du lourd. Raphaël Personnaz campe un Franck Magne très convaincant, dont on constate l'évolution au fil des scènes. Et ça, ce n'est pas déplaisant. Il a su jouer avec son physique pour montrer que oui, il vieillissait au fil de ces dix années (cela dit, les hommes ont l'avantage d'avoir une barbe pour cela !), on voit qu'il s'épuise, que cette enquête le ronge. Je pense toutefois que ce dernier point aurait peut-être mérité une petite accentuation supplémentaire mais on entre là dans le domaine du scénario et de la place du personnage là-dedans. Bref, un Raphaël Personnaz très bon. Nathalie Baye nous offre une avocate plutôt convaincante elle aussi, qui doute de la justesse de ses actes, qui montre une douceur surprenante vis-à-vis de son client... Tout en gardant une certaine distance, une certaine froideur. Appréciable aussi. Mention spéciale à l'adresse d'Adama Niane, incarnant Guy Georges. Son interprétation parvient à être touchante, sans tomber dans le cliché, et la nuance qu'il apporte au personnage est intéressante. Le fait qu'il soit presque un parfait inconnu est très bien (on l'aura seulement peut-être croisé dans Julie Lescaut ou Plus belle la vie, double mention pour son interprétation d'un tueur en série du coup !), Frédéric Tellier a vu juste sur ce coup-là. Le reste du casting est excellent, avec des acteurs ni trop parfaits (physiquement) ni trop jeunes. C'est appréciable, on reconnait là la touche européenne. Leur jeu est toujours juste, même si certains dialogues m'ont semblé un peu bancaux. Un peu clichés peut-être. Mais ils restent rares. Bref, une bonne troupe de comédiens.
Quelque chose à dire sur les bons points du film ? Il est nuancé. C'est un très bon point selon moi. Que ce soit Guy Georges, les autres personnages... Rien n'est tout noir ou tout blanc, tout est nuancé d'une façon ou d'une autre. Ensuite... La façon dont il est filmé. Je ne parle pas ici de cette alternance entre le trajet de l'avocate et celle de Charlie (mais c'est un point à retenir quand même, car il est intéressant) mais plutôt de ce grain apporté. Je m'explique : les premières scènes tournés du côté de Charlie ont du grain, comme si on les avait réellement tournées à l'époque. Ce grain va en disparaissant quand on progresse dans les années. Ce n'est qu'un détail apporté par le réalisateur mais ça donne un certain charme, une certaine originalité au film. Enfin... La tension. Rien ne se relâche jamais dans le film. Même dans des scènes plus personnelles de Charlie, quand il est chez lui par exemple, on continue à percevoir cette tension qui nous habite pendant deux heures et qui va crescendo. Chapeau bas pour cela. Et puis pour final, le jeu des acteurs évidemment.
Un film à voir ? J'imagine, oui.
Vous ne semblez pas très convaincu. C'est un bon film, avec des qualités réelles. Il est bien fait, de façon intelligente, avec de bons comédiens. Mais il est aussi très réaliste et pour cause : il colle à la véritable histoire, certaines images montrées sont assez... Éprouvantes. Il y a une tension, apportée très correctement, mais une tension réelle. Mais ce qui est dérangeant, c'est l'ancienneté de l'affaire.
Guy Georges a finalement été condamné en 2001. Exactement ! Et nous sommes en 2015. Attendre seulement quatorze ans pour en faire un film, je trouve ça court. Alors je ne sais pas s'il y a des délais pour ce genre d'affaires, si on prend l'avis des familles concernées, si... Mais c'est bref. Si on regarde uniquement le film, oui, c'est un film à voir. Un bon film. Si on élargie un peu son champ de vision, je ne sais pas trop quoi en penser. En faire un film, pourquoi pas. En faire un film si rapidement, je suis assez mitigé. Surtout quand on voit l'effort fait pour qu'il soit visible. Aussi belle que soit l'affiche, elle est partout. Le soir quand je rentre chez moi, impossible de la rater. Chaque abri-bus en accueille une, on en parle à la télévision, dans les journaux... Normal, c'est un film, il doit se vendre, il doit être vu. C'est l'objectif. Mais c'est trop récent pour être ainsi mis en avant, pour être exploité, pour... Vous voyez ?
Un bon film, mais peut-être pas fait au bon moment. Il fait écho à l'actualité, notamment avec les attentats de 1995 évoqués et le héros qui s'appelle Charlie, cette tension permanente, ces inquiétudes. Sur ce point-là, si, c'est le bon moment. Pour l'histoire, peut-être pas. C'est trop récent. D'un point de vue, euh... Éthique, je trouve ça assez discutable. Après, comme dit plus haut, je ne sais rien des coulisses. Les familles ont-elles eu leur mot à dire ? La possibilité de refuser ce film ?
Bon, et finalement ? Sans aborder tout ce qu'il y a « autour » du film, c'est à voir. Même s'il y a quelques longueurs de temps en temps, quelques passages un peu justes, l'ensemble reste très bon. Le film met en lumière l'enquête, ses difficultés, le peu d'effectif (l'affiche est mensongère à ce propos : quatre milles policiers ? Où a-t-on vu quatre milles policiers, sauf peut-être lors de l'interpellation finale de Guy Georges ?) et les rivalités existantes. « Remarquable et impressionnant » a dit Bertrand Tavernier. C'est vrai.
Sur l’échelle du père noël, vous le placeriez plus proche de la cheminée et du feu ardent près à le consumer ou davantage auprès du père noël, sur son confortable traîneau plein de jouets et de récompenses ? Bonjour monsieur le père noël, je suis juste là, sous le traineau. Le film n'est pas une perle, pas tout à fait. Mais on est très très très loin du navet.
Un dernier mot ? Mais qu'est-ce qu'ils peuvent fumer dans ce film ! La moitié du budget a dû être déboursé en clopes !
Très bien, c'est noté ! Et merci à vous Benedict pour ce partage. Il s'agit ici de notre première critique d'un film encore dans nos salles, c'est un bon petit pas pour Chroniques filmiques. Envie de passer au cinéma ? Sachez que l'Affaire SK1 n'attend que vous... Tout en étant toutefois pour un public avertit. Chroniques filmiques vous souhaite un excellente dimanche après-midi et une bonne fin de week-end ! Tout à fait, bonne fin de week-end.
– Benedict, aka notre chroniqueur des films français.
Ah, et voici la bande-annonce, sait-on jamais. ♥
#L'Affaire SK1#Raphaël Personnaz#Franck Magne#Nathalie Baye#Frédérique Pons#Guy Georges#Adama Niane#Frédéric Tellier#2014#Personnaz#SK1#Critique
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HARRY POTTER À L'ÉCOLE DES SORCIERS (de Chris Colombus, adapté du roman de J.K. Rowling).
FANTASTIQUE. Date de sortie : 05 décembre 2001. Réalisé par : Chris Colombus. Avec : Daniel Radcliffe, Rupert Grint, Emma Watson. Durée : 2h22. Pays de production : Royaume-Uni. Année de production : 2001. Récompenses : 10 nominations (donc trois oscars). Titre original : Harry Potter and the Philosopher's Stone.

Bonjour, bonjour ! Nous voici aujourd'hui réunis autour d'un second film. Film que nous connaissons tous bien aujourd'hui et pour cause : il s'agit quand même du premier de la saga des Harry Potter. Mais nous allons laisser la place à notre invité du jour. Bonjour Isidore, et bienvenue sur le - minuscule - plateau des Chroniques filmiques. Vous avez récemment revu le premier film de cette longue saga et vous vous proposez aujourd'hui de venir en bavarder avec nous. Bonjour à tous ! Effectivement, j'ai été pris d'une grande nostalgie en rangeant mes cassettes (et je parle bien de cassettes, celles qu'il fallait encore rembobiner avant de pouvoir les revoir, ce qui nous permettait en passant de voir le film à l'envers) et je suis retombé par hasard sur celle d'Harry Potter à l'école des sorciers. Adaptation du roman du même nom (du moins dans la version anglophone, car les Français ont choisi de faire original en modifiant le titre), on retrouve dans ce premier volume les premières aventures de Harry dans le château de Poudlard, grande école de magie. J'imagine que vous connaissez tous le synopsis ?
Le rappeler serait sans doute une excellente chose, le film date quand même de 2001. Eh eh, c'est vrai qu'il commence à dater le petit. Déjà plus de dix ans... Et dire que je flippais devant à l'époque. Bref, je pique celui de AlloCine : « Harry Potter, un jeune orphelin, est élevé par son oncle Vernon et sa tante Pétunia qui le détestent. Alors qu'il était haut comme trois pommes, ces derniers lui ont raconté que ses parents étaient morts dans un accident de voiture. Le jour de son onzième anniversaire, Harry reçoit la visite inattendue d'un homme gigantesque se nommant Rubeus Hagrid. Celui-ci lui révèle qu'il est en fait le fils de deux puissants magiciens et qu'il possède lui aussi d'extraordinaires pouvoirs. C'est avec joie que le garçon accepte de suivre des cours à Poudlard, la célèbre école de sorcellerie. Il a enfin la chance de se faire des amis. Blâmé par le professeur Severus Rogue qui lui enseigne les potions et protégé par Albus Dumbledore, le directeur de l'établissement, Harry va tenter d'élucider le mystère de la pierre philosophale. »
Oh, je retombe en enfance en relisant tout ça. Oh, rassurez-vous, moi aussi. À l'instar d'Harry écoutant ses oncle et tante lui raconter des âneries à propos de ses parents, je n'étais pas plus haut que trois pommes quand j'ai vu ce premier volet. Suffisant pour m'effrayer, à l'époque. Bon, soit dit en passant, les parents de Harry sont des sorciers, pas des magiciens (bien que dans cet univers, les sorciers fassent de la magie et non pas de la sorcellerie, mais c'est un détail auquel personne n'attachera de réelle importance).
Bien, maintenant que vous avez bien remis le film dans son contexte, voyons tout cela plus en détail. Que pouvez-vous nous dire de plus dessus ? Premier d'une longue saga, Harry Potter à l'école des sorciers est sans nul doute un film sympa, quoi que très basique dans son déroulement. Mais c'est normal ! Il est l'adaptation d'un livre conçu à l'origine pour les enfants et il suit très bien cette idée ! On retrouve des décors qui font rêver, des personnages ou sympathiques ou pas du tout amicaux mais qui sont tous assez simples à comprendre au fond. Harry, le gentil garçon maltraité par ses oncle, tante et cousin va faire un voeu le jour de son anniversaire, jour où un personnage presque paternel comme Hagrid fera irruption dans sa vie. Comme dit un peu avant, les décors font rêver, avec des couleurs, de l'animation, des bonbons par milliers. Bref, on se retrouve donc devant un univers assez enfantin, avec des personnages dont les caractéristiques sont parfois poussées à l'extrême. Si tous ces détails sont invisibles aux yeux des enfants et qu'ils participent au bon déroulement de l'histoire et de l'enchaînement des situations, ils peuvent devenir un peu lourds pour des spectateurs plus âgés.On est toutefois devant un assez bon film, qui retranscrit très bien la magie habitant déjà les pages du roman, et qui met en scène très fidèlement l'histoire. Il est certain qu'on ne peut pas être déçu de l'adaptation puisqu'elle reste très proche du roman. Si certaines scènes ont disparu dans le montage (j'aurais adoré croiser Peeves au détour d'un couloir, même pour quelques secondes, ou voir Harry et Ron partir en excursion dans la salle des trophées pour un duel contre Drago Malefoy), on suit quand même un rythme dynamique qui ne laisse pas le temps à l'ennui de s'installer.
Le film remplie donc parfaitement son contrat en s'adressant aux spectateurs de tout âge mais également en restant divertissant et sympathique à revoir. Si certaines choses sont un peu grosses/peu crédibles/poussées à l'extrême/caricaturales, c'est simplement parce qu'on s'adresse en premier lieu à un public d'enfants et que ça permet à l'histoire de suivre un certain fil logique. (Après tout, si Harry n'était pas exceptionnel, il serait mort à cinquante reprises dans le film, fin de l'histoire.)
Ah ah ah, c'est bien vrai tout ça. Mais un film ne serait pas un film dans les acteurs incarnant les personnages. Que peut-on dire là-dessus ? Eh bien... Puisqu'il s'agit d'un film portant sur des personnages assez jeunes, il en va de même pour la majorité des acteurs, forcément. Côté jeu, il y a forcément des passages qui ne sonnent pas très justes, mais c'est excusable. Et puis du côté du casting adulte, on reste quand même avec d'excellents comédiens (notamment pour Severus Rogue et Minerva McGonagall). Bref, on reste sur une bonne troupe de comédiens pour incarner les habitants de l'école de sorcellerie Poudlard et c'est un bon point supplémentaire pour le film.
Oh, et quels sont les différents bons points du film ? Mmh... Les décors, déjà. Toute la magie qui s'en dégage, les repas dans la Grande Salle (j'adorerais avoir une telle table avec autant de choses à manger dessus), les couloirs du château... Le Chemin de Traverse est également génial. Étroit, regorgeant de monde, avec des chouettes des hiboux, des chauve-souris, des chaudrons... Si j'avais l'occasion d'y vivre, je me ferais aussitôt construire un appartement au-dessus d'une boutique, oui oui. Ensuite, il y a la musique. Ô John Williams, tu as réussi à créer une BO tellement belle, tellement adaptée ! Le Hedwage's theme est vraiment magnifique, et on le retrouve dans bien la moitié des scènes, chaque fois dans une version différente. Différente mais reconnaissable. Le casting est aussi quelque chose de réussi, autant par le jeu des acteurs que par leur tête. McGonagall, Rogue et Dumbledore sont juste parfaits selon moi. J'aimais bien la bouille du trio principal à cette époque aussi.
C'est donc un bon film ? C'est un film simple, qui sait tirer partie de ses qualités pour masquer les quelques défauts qui se sont glissés dans ce premier opus. Côté caméra, il n'y a rien de sensationnel, ça reste basique. Disons que voilà, c'est un bon film, qui reste classique mais qui conserve le mérite d'avoir quelques belles qualités salvatrices. Il ne faut pas oublier qu'il ne s'agit que du premier film, qu'il ne met en place que l'univers et les différents protagonistes y évoluant.
Vous le conseilleriez ? Bien évidemment. C'est un film qui a bercé mon enfance et j'espère qu'il continuera à faire rêver une multitude de petits sorciers et petites sorcières en herbe. Et puis, c'est un bon film à voir en famille, tranquillement. Les parents apprécieront (surtout ceux de la génération Harry Potter, hein) et les enfants tout autant. À ne pas rater, au moins pour se faire son propre avis sur la question. On passe toujours un agréable moment en compagnie des sorciers de Poudlard.
Sur l’échelle du père noël, vous le placeriez plus proche de la cheminée et du feu ardent près à le consumer ou davantage auprès du père noël, sur son confortable traîneau plein de jouets et de récompenses ? Hum. Bien qu'un bon film au final, il possède quand même quelques défauts. Je dirais à mi-chemin entre les deux. Ce n'est pas une perle à proprement parler, mais on ne peut pas dire qu'il soit mauvais (vu le nombre de gens qu'il a fait rêver, ce serait une sacrée insulte que de le faire cramer dans un cheminée). Donc voilà, pas très loin du traîneau, mais incapable de se hisser au rang de perle. Accroche-toi, petit film, tu as fait du bon boulot : celui que l'on attendait de toi !
Très bien, merci Isidore pour ce partage ! Un film familial et magique, bercé de poésie et de décors somptueux, porté par une excellente musique ? C'était bel et bien Harry Potter à l'école des sorciers sur Chroniques filmiques ! Envie de passer un Samedi soir tranquille et sans prise de tête ? Vous savez quoi voir (ou revoir, ou re(...)revoir) à l'occasion. Passez un bon Mercredi après-midi ! Voilà, bon Mercredi à vous et en espérant repasser vous parler des opus suivants !
– Isidore, aka notre chroniqueur spécialisé en films Harry Potter.
Oh, et voici la bande-annonce rien que pour vous. ♥
#Harry Potter#Ron Weasley#Hermione Granger#Voldemort#Harry Potter and the philosopher's stone#Harry Potter à l'école des sorciers#Rupert Grint#Emma Watson#Daniel Radcliffe
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J'AI TUÉ MA MÈRE (de Xavier Dolan).
DRAME.
Date de sortie : 15 juillet 2009.
Réalisé par : Xavier Dolan.
Avec : Xavier Dolan, Anne Dorval, Suzanne Clément, François Arnaud.
Durée : 1h40.
Pays de production : Québec.
Année de production : 2009.
Titre original : J'ai tué ma mère.
Bien le bonsoir à vous et bienvenue sur Chroniques Filmiques. Ici présent notre invité du jour venu tout droit de sa campagne natale pour nous parler de sa dernière aventure cinématographique. Bonsoir Terrence. Vous êtes ici ce soir pour nous parler de J'ai tué ma mère, tout premier long-métrage de Xavier Dolan ?
Bonsoir à vous. Eh bien oui, me voici effectivement pour ce film. Je lisais quelques textes sur le Festival de Cannes de l'an passé et je me suis dit qu'il était temps que je m'intéresse à ce réalisateur, tant critiqué qu'apprécié. Et puisqu'il faut bien commencé quelque part, j'ai choisi de débuter mon marathon Dolan par son tout premer film. Je rappelle le synopsis, j'imagine ?
Oui, ce serait probablement une bonne chose.
Alors le voici : « Hubert Minel n'aime pas sa mère. Du haut de ses 17 ans, il la jauge avec mépris, ne voit que ses pulls ringards, sa décoration kitsch et les miettes de pain qui se logent à la commissure de ses lèvres quand elle mange bruyamment. Au-delà de ces irritantes surfaces, il y a aussi la manipulation et la culpabilisation, mécanismes chers à sa génitrice. Confus par cette relation amour-haine qui l'obsède de plus en plus, Hubert vague dans les arcanes d'une adolescence à la fois marginale et typique -découvertes artistiques, expériences illicites, ouverture à l'amitié, sexe et ostracisme- rongé par la hargne qu'il éprouve à l'égard d'une femme qu'il aimait pourtant jadis. »
Dites-moi Terrence, J'ai tué ma mère est un bon film ?
J'admets avoir été plutôt sceptique à la lecture du synopsis sur Allocine.fr mais le film se lançait déjà et je n'avais rien à perdre en ce Jeudi plutôt sinistre. Eh bien, je n'ai pas été déçu ! Drame d'un réalisme frappant, beaucoup se reconnaîtront dans cette violence adolescente et les conflits qui surviennent alors avec nos parents à cet âge. J'ai particulièrement apprécié l'enchaînement des scènes entrecoupées de passages un peu plus personnels sur le héros. Ces scènes viennent d'ailleurs apporter de bonnes nuances dans les relations entre les différents personnages. Je regrette cependant l'absence – parfois – de suite entre les séquences. On se retrouve face à une suite de situations sans réel rapport autre que les conflits entre le fils et la mère.
On est donc bien face à un bon film, qui sait toucher le spectateur, qui prend le temps de l'immerger dans son univers sans rien omettre et qui parvient à souligner au plus juste les émotions de chacun des protagonistes de l'histoire.
Bon, mais si Dolan s'est occupé de la plume pour ce film, il s'est aussi pleinement investi devant en choisissant d'incarner son personnage principal, Hubert. Qu'en est-il des acteurs ?
Effectivement, le jeu des acteurs est important pour qu'un film soit réussi. Choisissez un mauvais casting, peu importe si votre scénario est bon ou plein de qualité, cela ne transpirera pas à l'écran. Ici, chacun des comédiens parvient à interpréter son personnage au plus juste, à trouver la nuance qui fait que pour rendre l'ensemble réaliste et tel qu'il devrait être rendu. J'ai eu un peu peur dans les premières scènes, je l'avoue, avec tous ces cris... Mais il n'y a pas d'excès, le ton s'adapte parfaitement à chacun des dialogues. Chapeau sur ce point-là.
On est donc face à un film disposant de réelles qualités ?
Les comédiens sont très bons, le scénario, quoi que parois un peu incohérent et maladroit, reste très intéressant et compréhensibles. Chacune des scènes sonne vraie, juste, et les dialogues ont ce petit quelque chose qui... On pourrait les entendre dans la vie réelle ou même avoir prononcé ces paroles soi-même. Un film qui n'est pas commun avec un scénario qui reprend pourtant quelque chose de terriblement banal.
Vous le conseilleriez ?
Absolument. Je ne me suis pas encore penché sur le reste des films de Dolan mais je le ferai avec grand plaisir après cette première bonne expérience. À voir au moins une fois dans sa vie.
Sur l'échelle du père noël, vous le placeriez plus proche de la cheminée et du feu ardent près à le consumer ou davantage auprès du père noël, sur son confortable traîneau plein de jouets et de récompenses ?
Étrange question mais, euh... Sans doute plus près du traîneau que du feu ardent. C'est un film qui, malgré ses quelques défauts, mérite d'être vu et d'être apprécié à sa juste valeur. Le père noël peut bien lui offrir un bout de place à ses côtés quand même.
Très bien ! Donc un film à voir au moins une fois, selon Terrence. Encore merci Terrence d'être venu partager cette expérience cinématographiques sur Chroniques Filmiques. En espérant vous recroiser à l'avenir pour nous faire découvrir d'autres films méritants – ou pas d'ailleurs. Passez une excellente soirée !
Bonne soirée et au plaisir de vous recroiser également entre deux films et séries. !
– Terrence, aka notre chroniqueur en herbe concernant les films francophones.
#Xavier Dolan#J'ai tué ma mère#I killed my mother#François Arnaud#Anne Dorval#Critique#Chroniques filmiques
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