Tumgik
classyflyingsamurai · 11 months
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classyflyingsamurai · 2 years
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Seul face à ces sons qui percent ma cervelle.
Les cieux ce soir ont décidé de s'exprimer et, semblables à mon esprit fissuré par mes pensées, se sont scindés en des sons étincelants et fracassants. Jusqu'à ce que sonne le glas de ces incessantes aberrations, ces absurdités qui saccadent en excès l'atmosphère affolée, jusqu'à ce que cesse cet orchestre glaçant mes sens et m'assaillant de sons acerbes et acérés, ces sommités blanches brusques et colossales, je ne saurais trouver la consolation du néant, la berceuse du silence qui sait adoucir mes songes.
Et pourtant, singulièrement passionné par ces immondes insanités, ces immondices du ciel fatigué, je ne peux souhaiter que passe la sottise de cette inconscience et que disparaissent ces souffrances. Je me complais tristement dans ce vacarme assourdissant, comme si la répression était une nécessité, comme si la sanction des cieux sur ce sol esseulé était une récompense, comme si la détresse remplaçant la rationalité était un fait admissible, comme si la destruction était acceptable.
Il faut certes assumer que ces actions sont nécessaires, que celles-ci doivent passer, que celles-ci sont des affres enracinés de circonstances capricieuses ; il faut certes assumer qu'elles sont la source du fossé qui s'est affaissé sous le poids de la pression d'un passé saccagé, d'une relation échaudée brisée par les percussions d'une puissante force assassine. Mais je suis lassé de tout cela, le temps s’étend et me laisse las.
Je sais que je ne dois me laisser posséder par ce spectacle, que rien ne sert de fantasmer une existence quand sont imposées les notions d'un destin qui ne saurait s'éluder, que ce spleen se devra de s'évaporer. Je sais que tout doit s'arrêter, que tout cela cessera bientôt -ou que cela le devrait. Et pourtant, je ne peux évincer cette tendance personnelle, je ne peux progresser sans me laisser séduire par ces afflictions qui transpercent un ciel déjà sombre. Je n'arrive pas à avancer, je suis seul, paralysé, stupéfié, devant ces anéantissements ensorcelants, et je suis passif, subissant le sort et le suppliant de m'aspirer dans sa passion destructrice. Je dois avancer, laisser la frénésie glisser au-dessus de ma tête.
Mais je n'y parviendrai pas, tout est terminé, tout est mérité. Et je suis fatigué.
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classyflyingsamurai · 4 years
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Animvs aka Animvs Studio - Untitled, Drawings: Ink
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classyflyingsamurai · 4 years
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Art by Peter Mohrbacher
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classyflyingsamurai · 4 years
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classyflyingsamurai · 4 years
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classyflyingsamurai · 4 years
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Bloodmoon! | daniel_weissenhorn
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classyflyingsamurai · 4 years
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Seduction
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classyflyingsamurai · 4 years
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classyflyingsamurai · 4 years
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the blue forest by Bri.buckley
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classyflyingsamurai · 4 years
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Markéta Stroblová
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classyflyingsamurai · 4 years
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classyflyingsamurai · 4 years
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Reign In Blood by Kaellthass on DeviantArt
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classyflyingsamurai · 4 years
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Nevermore by mynameistran
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classyflyingsamurai · 4 years
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SYML | Where’s My Love
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classyflyingsamurai · 4 years
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La Cadence infinie des Saisons.
Bohème et insouciant s'exprime le Printemps, Qui, sous le constant écho des bourdonnements, Se pavane et chantonne et gambade et gazouille Jusqu'à ce que se fasse se muer en dépouille.
A ces sons accomplis résonne le clairon D'un Été qui nous assomme de sa chanson, Il somme d'airs chauds ses cigales sentinelles De veiller jusqu'à la fin de sa ritournelle.
Se tait la cantate de l'Été pour l'Automne, Qui brandit en refrains sa nouvelle couronne, Souverain des temps qui se meurent, sa complainte Meut les prémices d'une lassitude étreinte.
Retentit enfin la mélopée de l'Hiver, Et frémit dans le froid un tout dernier concert, Sonne le glas de cette éternelle agonie Pour que renaisse une nouvelle symphonie.
Ainsi vont les gammes de ces chants récurrents, Enchaînées inchangées par les rythmes du temps, Mais chaque année nous est partagée leur chanson, Chanson de la Cadence infinie des Saisons.
Mikael Kozicavad
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classyflyingsamurai · 5 years
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Tapestry of sculptures, II.
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