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Le Petit Prince
Le Petit Prince est une œuvre de langue française, la plus connue d’Antoine de Saint-Exupéry. Publié en 1943 à New York simultanément à sa traduction anglaise, c’est une œuvre poétique et philosophique sous l’apparence d’un conte pour enfants.Traduit en trois cent soixante et une langues, Le Petit Prince est le deuxième ouvrage le plus traduit au monde après la Bible.
Si depuis presque 80 ans «Le Petit Prince» connaît un telle succès, c’est en parti grâce a ses illustrations réalisé a l’aquarelle par Saint-Exupéry lui-même qui à permis à l’ouvrage de se crée une vrai identité visuelle qui fait de nos jours partie de notre inconscient collectif à tous.
Dans l’œuvre originale, les aquarelles et pastels aux couleurs tendres donnent une atmosphère de douceur qui est celle de l’enfance. Le choix de l’aquarelle parait alors parfaitement adapté à l’œuvre, autant dans son sens que dans sa poésie. Le Petit Prince est connu pour être un ouvrage de poche, et comme Le Petit Prince, l’auteur voyage beaucoup et donc comme son ouvrage, le matériel d’aquarelle est plus facile à transporter.
Si les illustrations paraissent autant remplis d’émotions et de poésie, cela s’explique par le fait que Saint-Exupery les à crée en s’inspirant de ses souvenirs personnels (par exemple, le renard est inspiré par un fennec apprivoisé dans le désert de Mauritanie, en 1928). Ces références intimes donnent une signification plus poignante encore au texte. Il demandera même à ses amis de poser pour lui pour qu’une attitude soit plus proche de la réalité.
Illustrer un texte permet de le rendre plus compréhensible, en ajoutant des images, mais c’était aussi le rendre plus beau. Si en plus c’est la même personne qui écrit et illustre, comme dans Le Petit Prince, le rapport entre le texte et les images se complexifie et rend la lecture de l’ouvrage encore plus intéressante.
L’œuvre de Saint-Exupéry est particulière car le texte est écrit pour fonctionner avec les images c’est-à-dire que le texte et les images construisent un univers qui a besoin des deux dimensions pour exister. Contrairement aux livres d’enfants traditionnels, les images du Petit Prince dépassent le statut de décor. Elles sont vraiment au centre du texte, et non à côté.
Dans une bande-dessinée, les images font partie de l’intrigue : il est difficile, voir impossible de comprendre l’histoire sans les images mais on peut tout à fait la comprendre en regardant uniquement les images. Or, dans l’œuvre originale de Saint-Exupéry, les aquarelles de l’auteur dialoguent avec le texte, au point de faire progresser l’action.
Fanch Pouliquen & Clément Walter
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La porte d’Ishtar
La porte d’Ishtar était une des huit portes de la cité de Babylone. Elle était consacrée à la déesse Ishtar, déesse de l’amour et de la guerre, de la vie et de la mort.
La porte est décorée de dragons, animaux sacrés du dieu de la cité Marduk et de taureaux, animaux fétiches du dieu Adad, divinité de la foudre et de l’orage.
L’enceinte de la cité intérieure est percée de huit portes qui sont inventoriées dans la cinquième tablette de Tintir. Un nom de « cérémonie » est attribué à chacune de ces portes et garantit à la ville la protection divine. De chacune des portes partent les voies processionnelles des divinités les plus importantes.
L’un des monuments les plus caractéristiques subsistant de Babylone est l’une de ces huit grandes portes d’accès, située au nord de la cité : la porte d’Ishtar.
Il s’agit d’une imposante structure, en briques décorées de rangées de figurations des animaux emblématiques des divinités. Placés comme des sentinelles, ils sont censés intimider et refouler les esprits maléfiques et protéger la cité et ses habitants.
Cette porte, érigée vers 575 av J.-C., est dédiée à la déesse éponyme Ishtar, déesse de l’amour physique et de la guerre. Elle apparait comme le symbole même de Babylone. Son nom de «cérémonie» est ishtar Sakipat Tebisha ou «Ishtar est victorieuse de ses ennemis». La porte d’Ishtar est bâtie sur le principe de la double porte, c’est-à-dire prise entre un mur extérieur et un mur intérieur. Bien que les fouilles n’aient pas permis de retrouver les vantaux des portes, des textes anciens, comme la tablette de commémoration, les décrivent comme étant réalisés en bois de cèdre avec des bandeaux de bronze.
- La première porte (extérieure) fait environ 48 m. de long sur 15 à 18 m de haut, flanquée de deux tours de part et d’autre du passage. C’est celle exposée au Pergamon Museum de Berlin.
- La deuxième porte (intérieure) est la plus grande. Elle est insérée dans le rempart intérieur et dotée elle aussi de deux tours. Entre les deux tours se trouve une cour ouverte. Les contraintes de la structure du Pergamon Museum n’ont pas permis de reconstituer cette deuxième porte.
Les archéologues estiment qu’il y eu différentes phases de constructions qui ont chaque fois modifié son décor :
- La première phase est caractérisée par un décor émaillé et la dernière phase par des bas reliefs en brique émaillée et colorée. Sur les murs des portes, on trouve des rangées de taureaux et de «dragons-serpents» (mushkushu). Le taureau symbolise le dieu Adad (dieu de l’Orage ou du Temps). Le lion, symbole d’Ishtar, n’est pas présent sur les murs de cette entrée. À proximité de la porte on peut également noter la présence d’une inscription (partiellement restaurée) de Nabuchodonosor rapportant les détails de sa construction (extrait) :
« J’ai (Nabuchodonosor) jeté les bases de la porte vers le niveau des eaux souterraines et les ai construites en pierre bleue…sur les murs de la chambre intérieure de la porte se trouvent des taureaux et des dragons, que j’ai magnifiquement ornés avec un éclat de luxe pour tous les hommes…dans la crainte »
Les entrées de la cité intérieure témoignent de cette recherche du grandiose qui trouve une magnifique expression dans la porte monumentale d’Ishtar.
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La poésie de l’image - Maus

L’œuvre de Art Spiegelman s’inscrit dans le monde littéraire, plus précisément celui de la BD comme étant une icône du genre. Écrit et dessiné entre 1980 et 1991, Maus nous relate la vie du père de Spiegelman durant la seconde guerre mondiale en tant que juif. Plusieurs ouvrage relate les faits de ces événements tragiques, mais là où Maus est original c’est qu’il n’utilise pas d’humain mais personnifie l’espèce par des animaux et notamment par des souris, chiens ou encore des insectes mais pas que car les nazis eux sont représenté par des félins. Cette animalisation des êtres humains dans cette BD nous fait ressortir l’animalité de l’homme, les souris représentant les juifs étant un animal peureux avec un fort instinct de survie, et son prédateur naturel le chat, chasseur expert avec un côté fourbe voir sadique comme sont représenté les nazis. Art Spiegleman avec cette métamorphose de l’humain nous dépeint une œuvre à la fois lourde de sens, avec un côté presque onirique de cette animalisation. L’homme étant redevenus bêtes l’instinct reprend le pas sur la raison, et cela nous montre encore plus l’animalité des actes commis durant cette guerre. Le fait que ce récit soit une interview d’une victime de cette facette de l’histoire, apporte une véritable sensibilité historique mais nous permet aussi nous lecteurs d’apprécier l’étendue du récit de cette homme qui à vue et raconte aujourd’hui sont histoire. Entre les pages noir et blanc qui apporte ce côté authentique et les interventions de l’auteur qui brise le 4ème mur, Maus est un monument poétique de la Bande-Dessiné nous mélangeant l’horreur de la guerre, humour noire et un sens morale profond qui donne un coup de fraîcheur sur le sujet de la seconde guerre mondiale qui commencé à devenir répétitif.
Lauriane Erhart
Gaël Paugam
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La poésie de l’image - Le goût du Chlore
La poésie, présente dans le quotidien, nous amène à nous questionner, à nous souvenir, à ressentir des choses parfois oubliées tellement celles-ci sont simples.
J’ai choisi de travailler sur Le goût du chlore de Bastien Vivès. Cette Bande Dessinée est parue chez Casterman en mai 2008. D’un genre sentimental, le thème est adolescent et amoureux mais c’est aussi ce que l’on pourrait appeler un roman graphique.

L’histoire est simple : Un jeune homme dont on ne connaitra jamais le nom se remetdifficilement d’une scoliose le faisant souffrirdu dos. Son kinésithérapeute l’envoie alors avec insistance nager. D’abord perdu au bord de l’eau, ses gestes sont maladroits. Mais dans le bassin, anonyme et rassurant, les individus ne deviennent plus que des corps qui nagent. Alors qu’il nage il fait la connaissance d’une jeune fille, telle une sirène dans son milieu naturel, au corps et sourire séduisants. De cette rencontre inattendue va naitre une relation toute en silence, esquives, gestesesquissés et grande pudeur. Qui finira par une disparition de la jeune femme, fin inattendue et difficile à la fois pour le personnage et pour le lecteur.
C’est une bande dessinée nous exposant un réel passage de l’enfance à l’âge adulte et son monde pas toujours rose. Celle-ci nous laisse un goût d’inachevé par cette relation s’arrêtant du jour au lendemain. L’ouvrage offre une légèreté dans la narration qui passe la plupart du temps par l’image. Toute en nuances et en non-dits cette histoire qui semble faire résonner en nous tous une histoire passée, laisse le lecteur penseur.
Tout au long de la narration notre oeil est bercé par des nuances de bleu et de verts d’où se détachent les corps des deux protagonistes si différents l’un de l’autre. Le jeune homme est frêle alors qu’elle est championne de natation. Tous deux apparaissent sur un 2nd plan de décors réduits au stricte minimum voire à peine esquissés ramenant le lecteur toujours à l’histoire pudique à laquelle il assiste. L’univers est clair, repmpli de variations dans le dessin, à un effet de huis clos dans cette piscine qui fait écho à la relation des personnages.
Dans cette bande dessinée ce sont 135 planches qui sont à la fois simples par le dessin et détaillées à l’excès dans la narration, d’une romance jamais commencée, laissantun personnage principal seul face à une fininattendue, mais grandit, tout comme le lecteur.
Bibliographie
https://www.amazon.fr/goût-du-chlore- Bastien-Vivès/dp/2203012161
https://www.actuabd.com/Bastien-Vives- Je-voulais-expliquer-comment-on-tombe- amoureux
https://www.casterman.com/Bande- dessinee/Catalogue/albums/le-gout-du- chlore
Héloise Weber
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Poésie de l’image : le récit poétique en image vu par Hugo Pratt
Corto Maltese est un marin aventurier, une série de bande dessinée d'aventures éponyme raconte ses aventures. Créée par le dessinateur et scénariste italien Hugo Pratt en 1967. En soit vingt-neuf aventures, dont le cadre interne s'échelonne de 1904 à 1925, se façonnent les multiples facettes de la personnalité de Corto Maltese qui, s'il reste insaisissable, revêt l'aspect de l'aventurier mystérieux, romantique et anarchiste ; mais aussi libertaire, séducteur, lucide et ironique. Il traverse son époque comme un témoin toujours en retrait des événements. Cependant il lui arrive d'épouser une cause souvent sous la pression de ces mêmes événements, comme dans Les Celtiques. Qu'elles soient vénitiennes, celtes, sud-américaines, africaines ou orientales, on retrouve dans ses aventures de fréquentes références aux légendes et aux traditions populaires. Pratt était un grand admirateur de Rimbaud, dont il a même illustré un recueil de poèmes. Il créa une planche associant ces vers avec des images de guerre créant une ambiance mystérieuse. L'ensemble parait avoir un sens mais il est presque impossible de le définir avec des mots. Heureusement, Pratt ne laisse pas longtemps son lecteur dans l'expectative. La page suivante donne immédiatement un sens concret à cette association curieuse.

Par l’Art du langage visuel, Pratt vise à exprimer ou à suggérer quelque chose par le rythme (le vers en poésie), l'harmonie et l'image qu’il choisit de nous montrer. En effet par souci de réalisme, Hugo Pratt situe les aventures de son personnage dans l'espace et le temps, si bien qu'il est possible de reconstituer la biographie de Corto Maltese. Celui-ci est l'un des quelques héros de bandes dessinées dont la date de naissance soit connue : le 10 juillet 1887, à Malte. Après avoir passé son enfance dans le sud de l'Espagne, il devient marin, et en 1904, est témoin de la guerre russo-japonaise en Mandchourie (Chine). Cette aventure est relatée dans l'album La Jeunesse, qui n'est toutefois pas le premier de la série. Il entreprend dans Corto Maltese en Sibérie un long périple de novembre 1918 à avril 1920 à travers la Chine, la Mongolie et la Russie.

Né sur l'île de Malte en 1887, d'une mère Gitane (la « Niña » de Gibraltar) et d'un père Britannique, Corto Maltese est un capitaine de la marine marchande et un grand aventurier. Ses périples le mènent à Antigua, à Hong Kong, ou à Venise et le mènent en différents lieux exotiques du monde où il est souvent spectateur d’événements historiques du début du XXe siècle. C'est une sorte d'anti-héros, solitaire, individualiste, égocentrique et ironique. Il se définit lui-même comme un « gentilhomme de fortune ». Corto Maltese fait souvent preuve d'une noble désinvolture qui le caractérise. Hugo Pratt nous fait part de ses lectures à travers Corto. Corto est le double de Pratt, un homme qui aime voyager. Certainement un double qu’aurait aimé être Hugo Pratt. Corto a du caractère et est ambitieux. Ce caractère, Pratt nous le montre et nous le décrit par ces dessins vivants, mouvementés et colorés. Corto n’est pas seulement un « grand aventurier », c’est aussi un poète. Un poète qui sait s’exprimer. Pratt le représente comme quelqu’un d’audacieux, et nous raconte son histoire qu’elle soit dure, agressive, douce, vive, etc. Pratt veut nous présenter quelqu’un qu’il connaît très bien, puisque même ses défauts sont apparents. C’est un homme comme les autres, ayant un franc parlé et de subtiles répliques. Sa mère lui a transmit son côté gitan, il grandit dans un milieu baigné de magie, de l'art de lire le passé et l'avenir dans les cartes ou les lignes de la main. Il grandit dans un milieu modeste espagnol. Son père, originaire d'une terre de pirates, de sorciers, de fées, une terre de canaille, il lui communiqua involontairement des bribes du monde celtique. Il passa une grande partie de son enfance et de son adolescence à dévorer des romans d'aventure comme ceux de Stevenson ou de Melville. Puis, vers vingt ans, il partit vivre lui-même les aventures qu'il n'avait fait que lire jusqu'à présent ; il fit la connaissance de Jack London; auteur dont s’inspire Pratt jusqu’à l’y intégrer à son histoire. La mort de Corto a été située par l'auteur dans le cadre de la guerre d'Espagne, ce qui est symbolique en fait de l'effondrement d'une certaine perception du monde : c'est le signal de l'avènement d'un fascisme européen de droite, et d'une dictature soviétique en URSS.
Pratt nous dévoile un personnage à son image et fictif, mais touchant du bout des doigts la réalité vis-à-vis de ce qu’il vit, découvre et apprend. A l’image de son personnage, Corto Maltese nous est représenté dans un crayonné vif, rapide, vivant, hachuré. Corto est singulier, sa personnalité est particulière, le rendant unique bercé de vers poétiques.
Antoine Saïsset
BIBLIOGRAPHIE
· https://www.bedetheque.com/serie-6375-BD-Corto-Maltese.html
· https://fr.wikipedia.org/wiki/Corto_Maltese
· https://www.babelio.com/liste/5340/Les-ecrivains-et-La-Litterature-dans-les-Aventures
· https://www.bedetheque.com/serie-6371-BD-Chansons-et-poemes-en-bandes-dessinees.html
· http://lectraymond.forumactif.com/t677-poesie-et-bande-dessinee
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D’autonome à automate
Ma lecture du texte concernant Léa et tous ces capteurs a provoqué plusieurs réactions chez moi : tout d’abord la notion de confort qu’apportent toutes ces technologies, qui d’une certaine manière nous privent de l’effort de réfléchir nous-même à notre bien-être et santé physique. Ceci nous mêne à la deuxième émotion, plus forte et négative, qui rappelle l’enfermement, l’absence de libertés, de choix et d’individualité, la perte totale du contrôle de sa propre vie, dirigée, millimétrée et mesurée par les technologies. En découle la troisième sensation : la perte, l’oubli de la notion de vie privée, d’intimité, la disparition quasi complète du libre arbitre et du « jardin secret » (ex. Léa réfléchi à comment détourner les analyses de ses appareils pour paraître moins stressée au travail et d’une certaine manière ne plus recevoir les messages automatisés de compassion provenant gefühlt de la terre entière, dans le but unique de la rendre plus productive et ainsi plus utile à la société dans laquelle elle évolue.)
Finalement, ce texte me renforce dans ma position mitigée quant aux évolutions technologiques que pourront apporter les sciences au service du transhumanisme. Certes, un certain confort et niveau de vie élevé pourrait être apporté à la population, et encore, on sent bien dans le texte que pour que ces technologies ne soit pas couteuses il faut y laisser encore plus de libertés, et qu’une certaine tranche de la population aisée reste dans une position de force et de corruption par rapport à une autre tranche de la population, il réside donc une forme de clivage social, qui pourrait au final être encore plus important qu’aujourd’hui. Par ailleurs, l’idée de l’humain perdant de son individualité et de son autonomie, filant droit vers une forme de robotisation et d’automatisation, est à mon sens plutôt inquiétante vis-à-vis du rôle et de la valeur qu’a notre vie dans ce monde : le temps qui nous est accordé sur cette planète est-il mieux utilisé au service de la société ou plutôt au service de notre propre existence, expérience et joie de vivre ? Cette question est bien évidemment ironique et satirique, pour moi le choix n’est pas compliqué, notre vie devrait nous être entièrement consacrée.
Le flou éthique
L’article paru dans Libération, fort de son ton critique, soulève les questions morales de façon bien plus directe. Y sont abordées, certes, les notions de confort et d’amélioration de la santé, longévité, dont les aspects positifs sont souhaitables par une majorité de la population, affirmations appuyées par des chiffres, mais aussi et surtout les questions éthiques, le clivage social, l’amélioration ou modification du génome, avant et après la naissance, l’implantation d’appareils connectés, potentiellement piratables ou du moins bavards sur notre routine quotidienne.
Encore une fois cet article rejoint ma position partagée, il souligne pertinemment le problème : où s’arrêtent les bénéfices et où commencent les désavantages de ce type de pratiques ? La frontière est floue, d’autant plus qu’une partie de la population pourrait voir certaines évolutions technologiques d’un bon oeil tandis qu’elles nuirait à une autre. La clé serait de trouver un moyen de réguler et de rendre accessible à tous les avancées médico-technologiques, et le paramètre de transparence tient une place primordiale. En effet, les transhumanistes gagneraient à expliquer et annoncer chaque démarche, chaque projet et ce qu’ils pensent apporter de bon à l’humanité. Laisser le citoyen lambda les accompagner sur ce chemin, pour que tout le monde y gagne. Malheureusement il semblerait que cette idée soit utopiste, tant l’Homme peut posséder des caractéristiques parfois mauvaises, malveillantes. Il faut avouer que l’enjeu est grand : priver la grande majorité de ces avancées technologiques et de cette évolution augmentée et conserver ce droit pour
une tranche de la population attentivement sélectionnée pourrait en effet lui conférer le pouvoir ultime et la souveraineté absolue.
Le centaure/cyborg, symbole d’une évolution pas si évolutive
L’image fait référence à la fois au passé et au futur, dans l’imaginaire collectif. La demoiselle représentée prend effectivement la forme d’un centaure : un buste humain sur un corps de cheval, figure symbolique de la mythologie grecque, trésor conservé depuis l’Antiquité. Néanmoins la partie « cheval » n’est pas si « cheval » que ça : elle est constituée de membres mécaniques, tel un robot. C’est donc un centaure/cyborg. Elle semble heureuse ainsi, à gambader, probablement pas dans les champs qui auront disparus d’ici là... C’est une illustration satirique qui pousse à se questionner sur les bienfaits personnels que pourraient nous apporter les NBIC. Seront-nous réellement plus heureux à vivre 170 ans, à sauter plus vite et plus haut, à additionner des chiffres tel une calculatrice ? Où seront-nous surtout plus performants, donc plus utiles à la société ? Même question, même réponse : à mon sens, notre vie nous appartient, elle est assez courte par rapport au monde qui nous entoure pour être vécue pleinement. Alors oui, pourquoi pas avec quelques améliorations « gadgets » moralement acceptables et distribuées à toutes les classes sociales de façon juste et équitable, mais pas pour devenir une sorte de robot insensible, dépendant des technologies et nourrissant une société visant à éliminer l’individualité et la liberté de penser.
Les apports cinématographiques nous montrent que l’humain fantasme autant qu’il ne craint ce que pourrait nous apporter les technologies mêlées aux sciences dans le futur. Tout fut imaginé, on oscille entre fin heureuse et apocalypse, une chose est certaine, je ne suis pas la seule à entretenir un rapport distant et partagé vis-à-vis du transhumanisme.

Camille Obrecht
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L’hyper-saisonnalité, des alternatives de consommation ?
L’hyper-saisonnalité La société dans laquelle nous vivons pousse le plus souvent à la consommation voire à la surconsommation. Dans ce système nous ne réflechissons plus à ce que nous achetons, ni comment nous l’achetons. Avons-nous réellement besoin de tout ce que nous ceci, devrions-nous consommer moins ? Mais surtout, avons-nous la possibilité de consommer mieux ? L’hyperréalité se définit comme une perte de conscience et de distinction entre ce qui est réel et ce qui relève de l’imaginaire. Lorsque celle-ci est commerciale, elle nous rendrait incapables de différencier ce que nous achetons, comment nous l’achetons voire même pourquoi nous l’achetons. J’ai voulu m’attarder sur nos habitudes alimentaires, surtout celles concernants les fruits et légumes. En effet aujourd’hui tous les fruits et légumes sont presques disponibles toute l’année. Mais qu’est-il arrivées à nos bonnes vieilles saisons ? Elles sont les seules manquantes à l’appel sur les étalages. Prenont l’exemple des tomates, alors que celles-ci ne poussent qu’en été nous les trouvons même pendant le plus froid des hivers dans nos hypermarchés. Nous n’avons plus la moindre idée de la saisonnalité des fruits et légumes que nous achetons. Pourtant acheter de saison ça a du bon. Moins polluants, plus locaux, d’un bien meilleur goût, et surtout répondants à nos besoin physiologiques liés au temps qu’il fait, les produits de saison ont tout ce qu’il nous faut. Mais cet oubli des saisons n’existe pas seulement dans notre alimentation. Les loisirs sont aussi impactés par ces envies soudaines de choses que l’on ne devrait pas avoir sous la main dans la saison dans laquelle nous sommes. Nous pouvons penser aux pistes de ski intérieures. Ces pistes de ski sont ouvertes toute l’année et nous permettent donc de skier en été, mais il en existe une bien plus folle : Dubaï. Le ski au milieu du désert, c’est l’idée de cette piste de ski indoor dans ce pays où la neige ne tombe que très rarement. L’hyper-saisonnalité Cette impatience face à la neige que celle face aux produits d’été en hiver et d’hiver en été. Et si on changeait pour prendre soin de nous comme de notre planète ? Malheureusement changer des habitudes n’est pas toujours chose facile. C’est l’idée de certaines associations qui tentent de nous aider à mieux manger tout en pensant à la planète. L’AMAP, Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne, est présente dans toute la France. Cette association crée un lien direct entre paysans et consommateurs qui permet à ces derniers de mieux rémunérer les agriculteurs et d’avoir accès à des produits de qualité et de saison. Cette alternative à la consommation traditionelle permte tant au consommateur qu’au paysan d’y trouver son compte. Ce type d’association existe aussi à l’étranger. En effet le Japon fait partie des pays les plus en avance sur ce type de question. En effet le Teikei est un système d’associations pour le maintien d’une agriculture paysanne au Japon. Étroitement lié à l’agriculture biologique locale à petite échelle, ce système est très largement suivi par des millions de Japonais. Nous avons aujourd’hui la possibilité de changer nos habitudes pour mieux consommer tout en respectant la nature grâce à des associations de plus en plus présentes sur le territoire. L’hyperconsommation n’est pas une finalité, nous avons le choix d’y adhérer ou non et de changer nos habitudes pour renouer avec une nature proche de nous pour nous faire du bien. Par ces petits changements de comportements nous pouvons freiner le culte de l’abondance de la société dans laquelle nous vivons pour réapprendre à profiter des petits plaisirs que nous offrent la saisonnalité.

Bibliographie - https://fr.wikipedia.org/wiki/Teikei - http://www.lefigaro.fr/conso/2018/04/27/20010-20180427ARTFIG00001-alimentation-l-amap-est-une-forme-de-resistance-a-la-folie-de-l-hyperconsommation.php - https://fr.wikipedia.org/wiki/Association_pour_le_maintien_d%27une_agriculture_paysanne - http://www.reseau-amap.org - http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/pourquoi-et-comment-privilegier-une-alimentation-de-qualite-de-proximite-et-de-saison/ - https://www.google.com/url?sa=i&rct=j&q=&esrc=s&source=images&cd=&ved=2ahUKEwiw4M3K1p_hAhViDGMBHbDwCUkQjRx6BAgBEAU&url=https%3A%2F%2Fwww.bibamagazine.fr%2Flifestyle%2Fsante%2Fmanger-des-fruits-et-legumes-rend-heureux-58240&psig=AOvVaw2qhPN5Ixq1kEuyZjV_KHHs&ust=1553685193769687
Héloise Weber G2
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Cheval de Guerre
Résumé : Joey, un poulain, grandit dans une ferme, protégé de la dureté des travaux des champs par l'amitié du fils de la maison, Albert. La Première Guerre mondiale éclate. Le père d'Albert sait qu'il y a quelque argent à gagner en vendant son cheval à l'armée britannique. Albert, désespéré, tente de rejoindre Joey, puis, faute de pouvoir le libérer, décide de s'engager. Trop jeune, il est refusé.

Date de sortie: 22 Février 2012
Réalisateur: Steven Spielberg
Acteurs : Emily Watson, David Thewlis, Peter Mullan, Jeremy Irvine, Tom Hiddleston, Benedict Cumberbatch, Niels Arestrup
Photo: Janusz Kaminski
Récompenses: Satellite Award de la meilleure photographie
Analyse synthétique
L’auteur nous montre la place du cheval avant et pendant la Première Guerre mondiale et démontre toute l’importance du cheval d’abord en tant que force de travail, ensuite en tant que compagnon de combat. On y trouve la tristesse des paysans face à la mobilisation des chevaux et les expériences traumatisantes vécues par les soldats confrontés à la mort massive et particulièrement violente des chevaux sur les champs de batailles.
Dans un premier, tout au long du film, le cheval sert l’homme. Du champ à cultiver au champ de bataille, de la course à la guerre, le cheval endosse, et souvent endure, plusieurs rôles.
Pour le travail des champs, un cheval de selle n’est d’aucune utilité. C’est pourtant pour un cheval de selle qu’un fermier se ruine, aveuglé par l’idée de prendre le dessus sur son propriétaire lors de la vente aux enchères du cheval. Albert, le fils du fermier, se met alors en tête d’atteler Joey afin d’en faire un cheval de labour et sauver ainsi ses parents de l’expulsion. Au terme d’un long travail de dressage, qui créera une complicité puissante entre le cheval et son maître, Joey parviendra à labourer le champ.
Spielberg commence donc par mettre le cheval au cœur du travail de la terre, obligeant ainsi Joey à passer d’une classe à l’autre : le cheval de selle devient un cheval de labour, tirant la charrue, retournant la terre, se blessant... Il devient outil de travail au service de l’homme. Plus encore, il sauve l’homme et lui donne de l’espoir alors que personne n’y croit. Toutefois, il ne pourra rien contre les forces de la nature, rien contre la pluie qui inonde et saccage les récoltes. Enfin, au moment où la guerre éclate, il servira de monnaie d’échange et permettra au père d’Albert de garder la ferme. Ce sera un véritable déchirement pour Albert.
Ensuite Steven Spielberg oppose le jeune Albert au fils du propriétaire à travers une course « cheval contre voiture ». La course s’improvise, mais son résultat semble capital : pouvoir et séduction en sont les enjeux. Spielberg laisse le cheval prendre de l’avance, mais Joey ne peut franchir un obstacle et fait tomber son cavalier (il serait donc moins fiable que la machine).
Au moment où la guerre éclate, Joey est réquisitionné par l’armée anglaise. Car c’est à cheval que l’on fait la guerre, sabre à la main, en rang serré. Les Anglais comptent sur leurs chevaux et leur vitesse. Mais le sentiment de puissance sera de courte durée. Si les Allemands sont surpris par cet assaut, ce sont pourtant les Anglais qui n’en réchapperont pas...Dès la première bataille, Spielberg fait disparaître les assaillants : ils ne peuvent faire le poids face aux canons et aux mitrailleuses des Allemands. C’est très clairement la fin d’une époque et la naissance de nouvelles manières de mener le combat que Steven Spielberg exprime : une guerre qui va peu à peu mettre fin au corps à corps au bénéfice de la distance et de la technologie. Le cheval fait désormais partie du passé et il ne peut faire face aux armes de guerre. Un plan d’ensemble en plongée nous montre ce désastre : au sol, des centaines de cadavres d’hommes et de chevaux...Si le cheval ne peut plus mener le combat, il reste toutefois très utile ! C’est lui qui tire l’artillerie, mais aussi les ambulances pour les blessés, et donne son mouvement aux armées. Joey se retrouve finalement dans la même position que dans les labours. Ce qu’il faut souligner, c’est qu’il a non seulement changé de classe, mais aussi de camp : il est désormais au service des Allemands.
Pour conclure ce film dénonce la cruauté de la première guerre, mais aussi une forte amitié d’un homme et de son cheval, c’est un combat perpétuel. C’est un récit qui a reçu l’Oscar de la meilleure photographie en 2012, c’est un film fort en poésie de l’image.

Morgane Maurer
Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Cheval_de_guerre_(film)
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Une Histoire cousue de fil doré

La tapisserie de Bayeux est une oeuvre narrative brodée de fils de laine sur une toile de lin. Tissée pour la Cathédrale de Bayeux en 1077, elle retrace les évènements épiques de la bataille d’Hastings où Guillaume, duc de Normandie, devint roi roi d’Angleterre en 1066. Elle fait parti de ces oeuvres qui racontent les récits en images ou par des visuels.
Précieux témoin d’Histoire, elle est le fil rouge d’un fragment d’une époque nous paraissant, aujourd’hui, fort lointaine. Guerriers, Drakars, traîtrise et adjuvants, cette broderie narre, suggère les différentes étapes de l’épopée avec le discret éclat du charme roman.
Les images narratives prennent une dimension d’autant plus précieuse et riche qu’elles ont été brodées. Les créateurs ont participé, de par leur coups d’épingles et leurs passages de fils, au tissage d’une partie de l’histoire, ils ont été les artisans d’un témoignage, les pères d’un support qui apporte le relief nécessaire à un récit aussi dense que ce dernier. La poésie de la technique et l’écriture par la matière habille, sublime le lieu de son accueil . Il n’est d’ailleurs pas étonnant que la mode contemporaine de cette création était de décorer son intérieur par de grandes tapisserie aux motifs épiques et aux scènes de genre.
C’est la magie du visuel et des images, c’est la représentation psychique qu’on se fait à partir d’indices (vêtements, armes, lieux) de l’histoire racontée qui agissent en nous et en notre imagination. Toute cette agitation de notre pensée agit sur les rêves et les fantasmes que l’on pouvait avoir à propos de ces combats héroïques, de ces grandes aventures et de ces fabuleux personnages.
En outre, c’est la fascination qui est installée par le pouvoir de ces représentations sur notre esprit qui mettent l’accent sur les grands désirs humains : l’amour, le courage et la loyauté.
De plus les couleurs, les matières et les typographies utilisées nous immerge, nous, spectateurs modernes, complètement dans cette histoire et dans ce monde chevaleresque pour lequel les petits garçons et les petites filles que nous étions et que nous sommes encore accordent mystère et curiosité.
Il ne nous reste plus qu’à nous rendre sur les lieux d’accueil cette fabuleuse création en espérant qu’elle sera jusque là, préservée des rayons de lune, mère des marrées, destructrice des tapisseries.
Ninon Jardini
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Lait et miel

Connue grâce à Instagram, Rupi Kaur, une jeune femme d'origine Indienne raconte en poésie ses petits tracas du quotidien. Très engagée dans la lutte contre les discriminations faites aux femmes, elle a notamment fait le buzz avec une photo d'elle évoquant les menstruations. Rupi Kaur publie en 2015 le recueil "Lait et miel" qui traite de sujets tels que la maltraitance, la violence, l'amour et la perte de féminité. Ce dernier a été inscrit parmi la liste des best-sellers du New York Times pour s'être écoulé à plus d'un million quatre cent mille exemplaires.
Sa passion pour l'écriture a débuté pendant sa jeunesse où elle participe a de nombreux concours de discours et de rédactions.
"Lait et miel" est un livre de poèmes composé de quatre chapitres: "the hurting", "the loving", "the breaking" et "the healing". Ceux-ci exposent différents passages de sa vie personnelle qu'elle raconte au travers de vers en prose et d'illustrations qu'elle réalise.
Le recueil peut donc se lire comme un journal intime. Ces poèmes courts font part d'une énergie et de souffrance que l'auteure a vécue. Également, la sexualité féminine est évoquée sans tabou. Dans la section "the hurting", Rupi Kaur fait part des abus, des violences subies par une femme émigrée de couleur. En revanche dans le chapitre "the loving", nous pouvons y découvrir un certain droit au plaisir ainsi que le désir féminin. Elle s'ouvre curieusement sur un poème dédié a l'amour paternel. Il est ici largement question de la nature des relations humaines, de leur commencement à leur dénouement, avec toutes les difficultés que cela sous-entend. La poétesse évoque d'ailleurs souvent les relations intimes, les relations sexuelles, et surtout la place à laquelle la femme est sans cesse reléguée quand il s'agit de ces relations. A l'énonciation de ce qu'est le viol, le harcèlement, sa clairvoyance est admirablement traduite, sa manière d'en parler est crue, sans filtre. L'écrivaine est une victime qui relate des faits difficiles et fait ressentir le mal, le préjudice des actes imposés.
Cette simplicité dans l'art poétique s'accompagne également d'illustrations qui donnent tout leur sens aux poèmes.
Effectivement, ces dessins réalisés à la main, au feutre noir viennent apporter une touche davantage artistique au recueil. Cela adouci également les propos abordés dans les poèmes. C'est par cette différence que Rupi Kaur est parvenue a devenir une des plus grandes influenceuses et source d'inspiration pour de nombreuses femmes. Parce qu’elle a partagé ses textes et ses dessins de la manière la plus désintéressée et franche possible, Rupi Kaur rassemble les femmes, les invite à s’engager pleinement sur “le chemin” de l’expression libre et de la reconstruction suite à un traumatisme.
Ce livre est décrit comme "à avoir sur sa table de chevet". Cet ouvrage parait au premier abord simpliste mais finalement, par sa profondeur et sa charge d'émotion parle à n'importe qui grâce aux différentes thématiques qui touchent chacun d'entre nous par notre propre vécu.
Elisa R.
Source : https://www.laitetmiel-rupikaur.com/
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Poésie de l’image
Francis Ponge est un poète du 20ème siècle qui porte un regard neufsur « les choses ».
Ila renouvelé la poésie, notamment dans son recueil poétique en 1942, Le Parti pris des choses. Il consacre son écriture aux objets familiers qui nous entourent (tels que le pain, le cageot, l'huître), et cherche à révéler la dimension secrète,le merveilleux du quotidien. Son indépendance à l'égard de tout mouvement littéraire et sa liberté vis-à-vis des codes de la poésie lui valent d'être incompris en son temps, mais il est aujourd'hui reconnu comme l'un des poètes majeurs du siècle dernier.Francis Ponge transforme des récits pratiques en image comme support d'écriture et de création.
Le Parti pris des choses est un recueil de poèmes en prose de 32 courts textes poétiques. Les choses décrites, objets sans conscience, banals et quotidiens, ne peuvent prendre parti. Il refuse le lyrisme et l'utilisation d'un langage artificiel. La poésie doit venir de l'objet décrit, en support d'écriture et de création.
Le poète révèle également les richesses inaperçues des choses (telles que l’huître, le cageot, le savon, le pain, etc.) par une contemplation patiente, naive et créative. Puis, dans un langage précis et transparent, quasi scientifique, le poète transforme « les choses » en paroles, il recherche des équivalents verbaux à travers le support d'écriture qu'est la poésie.
Dans ses poèmes, il utilise une multiplicité d’images : métaphores, comparaisons, oxymores (l'huître est « brillamment blanchâtre »), métonymies, pour tenter de restituer aux objets une originalité créative. Les personnifications donnent, elles, vie à l'objet : le cageot est « ahuri » et « sympathique ».
Il réalise dans tous ses poèmes une progression de l'extérieur vers l'intérieur et du général au particulier, également marquée par une taille de paragraphe assez courte. Francis Ponge se focalise sur des éléments de plus en plus précis. Il part avant tout de l'objet et ce sont les particularités de cet objet qui l'amènent à une symbolique, il se propose de voir l'objet sous un angle plus créatif, mais en s'imposant toujours de partir de l'objet lui-même.
La mission du poète ne consiste pas à étaler ses sentiments, mais à atteindre au plus juste la matérialité d’un objet, d’une « chose ». Il est le poète des objets les plus banals.Pour lui, les choses ont une existence propre et deviennent objets poétiques, dès lors qu’on les observe attentivement. Son recueil Le Parti pris des choses expliquent complètement son projet.
Linden Célia et Wolf Georgia.
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L’ hyperréalité de l’offre commercial
L’ hyperréalité de l’offre commercial Aujourd’hui la société est poussée à consommer de façon abondante, quelle sont les moyens mis en place pour assurer cette société de consommation, devrait on nous méfier de l’ hyperréalité de l’offre commercial. Eurodesiney, est une société qui exploite le complexe de loisirs Disneyland Paris depuis (1989). Avec 13,4 millions de visiteur en 2016 Eurodesiney a su faire preuve d’inventivité pour assurer la venus d’autant de monde. La Magical Pride pour célébrer la diversité, Electroland pour se défouler avec des DJs mondialement connus, Disney’s Fairy Tale Weddings pour vivre les comte de notre enfances a deux, il y en a pour tout les goûts, et tout les ages. Tout les éléments sont réunis pour faire du parc un temple de la consommation, on peut s’y divertir, s’y restaurer, y faire du lèche-vitrines, jouer... Comme les rayonnages d’un supermarché. Le parc Disneyland est organisé en cinq thèmes différents chacun a son propre décor, sa propre mise en scène, sa propre rationalité : musique, costume, attraction, restaurant, magasin, bruits, odeurs, objets. Chacun comportant sont univers tous est fait en sorte de créer un rêve perpétuelle, de plus les différentes parades et évènements comportant les personnages iconiques de Disney renforce ce rêve que les enfants et les parents chercher, l’idée d’un échappatoire a la réalité. Que ce soit par les feux d’artifice, les confetti, les musique les consommateur rentre dans une bulle merveilleuse. Les séjours à moitié prix ou les réductions pour les enfants en bas âges contribues a la consommation, les différents hôtels décorer dans le style des différents grand film de leur facture, au grand hôtels dans le château de luxe, permet de faire vivre les consommateurs dans leurs film ou univers préférer. Les événements ce renouvelle souvent pour offrir aux clients de nouvelles expérience, bien évidemment il y a les attractions iconique et parfois de nouvelles attraction sont proposer pour permet de renouveler la clientèle, de faire en sorte de ramener de nouvelle personne et de ramener les personnes déjà familiariser avec leur parc et leur univers. Ainsi cella permet de créer une clientèles fidèles et qui ce renouvelles souvent, de plus le parc offre des expériences cinématographique sur les effets spéciaux, le montage la création des films, cella permet aux clients de mieux comprendre l’univers qui l’entoure et de mieux s’immiscer dans celui-ci. La restauration sur place propose de tout, entre les petit restaurant pas cher, les grandes enseignes de Fast Food et de restaurant, au grand restaurant. Disney sait comment faire venir ses clients et comment les faire revenir, en proposant un parc qui est fait pour tous le monde dans un univers magique ou tous le monde peut y trouver sont compte, aussi bien les enfants que les adultes. Disney avec sont univers cinématographique a conquis un grand publique, le fait de réunir ses différents univers dans un parc permet a tous le monde de vivre le rêve Disney dans l’univers de leur film préférer, c’est pour sa que Disney Land Paris est un parc qui marche et qui continuera de marcher, car l’usine a rêve ne s’arrête jamais
Paugam Gaël Erhart Lauriane
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L’Hyperréalité commerciale dans le trompe l’œil

L’hyperréalité représente une réalité, différente de la réalité objective, matérielle et perceptible, qui conduit à ne plus pouvoir faire la différence entre le « vrai » et le « faux ».
Dans le trompe l’œil l’hyperréalité à eu de nombreuse fois sa place, ainsi cet art du faux manipule l’espace et les sens du spectateur. En décoration murale, le trompe-l’œil crée une illusion de profondeur comme au Palazzo Spada à Rome par exemple. Francesco Borromini y peint une galerie qui semble réelle alors qu’il ne s’agit que d’une image plate en deux dimensions. Ainsi de nos jours, les murs des villes s’ornent de peintures murales en trompe-l’œil qui bien souvent ne trompent personne et ne sont qu’un clin d’œil amusant cachant un mur aveugle.
Nous pouvons alors penser à l’avenue George V à Paris, le trompe-l’œil prend une autre dimension. Il ne s’agit plus de reproduire une perspective objective qui se substituerai au réel mais de pervertir cette perspective en la déformant. Ce n’est pas une copie du monde tel qu’il est mais un rêve hallucinatoire, qui peux rappeler les montres molles de Salvador Dali. Où est-ce une allusion à l’effet du réchauffement climatique qui nous menace? Les villes vont-elles fondre sous le soleil?
C’est alors le groupe Bleeker qui est à l’origine de se trompe l’œil, en octobre 2007, ils ont demandé à la socièté Athem d’imaginer une bâche d’échafaudage pour son immeuble en travaux. Pierre Delavie a photographié l’immeuble existant, déformé l’image par ordinateur puis l’a fait imprimer sur d’immenses toiles. Pour plus de réalisme, ou de surréalisme, des corbeaux et des corniches en polystyrène, sculptés par Frédéric Beaudoin, sont collés sur le trompe-l’œil donnant un effet de relief surprenant. «Nous voulions surprendre et en même temps avoir un acte citoyen en choisissant le surréalisme urbain pour sensibiliser le passant à son environnement»,dit-on chez Athem
Cet énorme bâche de 2500 mètres carrés remplit alors ses objectifs, premièrement elle cache un chantier disgracieux, puis elle anime la rue, en effet le leurre fonctionne en surprenant les passants et parfois les automobilistes, en enfin elle fait beaucoup parler d’elle, ainsi la bâche prétendue surréaliste était devenue une attraction touristique.
En résumé, Le trompe l’œil est une excellente opération de marketing. Même si la démarche est commerciale, le résultat vaut le déplacement et attire les touristes qui se questionnent sur ces monuments.

Guidat Clémence
sources:
http://archeologue.over-blog.com/article-27278927.html
https://www.lemonde.fr/vous/article/2007/05/23/le-trompe-l-oeil-de-george-v_913838_3238.html
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L’hyperréalité au service du Marketing.
Problématique : « L’hyperréalité de l’offre commerciale : ivresse ou effroi ? »
Le terme d’hyperréalité illustre un symptôme de société qui caractérise la façon dont la conscience interagit avec la réalité. En effet la conscience commence à perdre sa capacité à distinguer la réalité de l’imaginaire et opte pour des simulations artificielles et des reproductions sans fin d’apparences fondamentalement vide.
Aussi cela rends difficile de définir et de distinguer le « réel », en effet si l’on place des grains de sables un à un sur une table ce grain de sable va devenir un « plusieurs grains » puis « un tas de sable » à un moment complétement arbitraire.
D’après Walter Benjamin l’hyperréalité influe sur la représentation de l’objet et le fait devenir une « valeur-objet » indiquant ainsi quelque chose sur son propriétaire dans un contexte sociale. Par exemple la couronne d’un roi n’a de valeur que pour son symbole ainsi sur le même schéma la société de consommation détermine de X marque est à la mode et que Y voiture identifie une clientèle plus ou moins riche. La réalité devient alors de moins en moins importante alors que l’échange de « valeurs-signes » prend l’ascendance.
L’hyperréalité est donc utilisée dans le commerce et le marketing afin d’inciter le client à l’achat. En effet on retrouve l’hyperréalité dans plusieurs domaines commerciale.
D’après Graillot et Badot il existe deux types d’hyperréalité, le premier étant une copie authentique mais souvent « améliorée » de la réalité matérielle. Il substitue au réel des signes qui renvoient ou font référence à une réalité désirable. Par exemple en art les peintres hyperréalistes qui reproduisent précisément une simulation en 2D d’une réalité en 3D, et appliqué au marketing les boutiques à thèmes comme les boutiques Lush et Nature & Découverte qui essaie de reproduire un aspect très naturel.
Le deuxième type est une copie qui ne possède pas de version originale et qui ne renvoie à aucune réalité matérielle. Ainsi cela crée un artefact ni réel ni faux, réel et imaginaire constitue une même totalité. Par exemple la création de parfum de boisson ou autre produit alimentaire qui n’existe pas naturellement (baies glacées, Stumpf etc.)
Ce même principe se retrouve lors de fête locales visant à valoriser un lieu ou un produit en immergent le public dans un univers précis et le faisant oublier la réalité des choses. Par exemple la fête de la bière utilisée comme plan « marketing » pour vendre au client de la bière et des « produits du terroir » qu’il pense locaux etc. mais qu’il ne le sont pas forcément et qu’il n’achèterait pas habituellement cependant l’univers de cette fête le pousse à la consommation.
A une autre échelle il en ait de même dans le demain des loisirs et du divertissement ainsi que les habitudes du quotidien. En effet il a été prouvé que dans la société occidentale un individu moyen passe plus de temps à se divertir qu’ travailler et que c’est son travail qui le pousse à devoir se divertir. Ainsi le business du divertissement tout public a explosé ces dernières années et a commencé à devenir payant. De cette façon l’individu moyen se trouve dans une situation où il se diverti pour pouvoir assumer ses journées de travail pour travaille pour pouvoir payer ces divertissement, l’illusion de plaisir est donc placer devant la réalité du travail.
Sur ce même schéma on retrouve aussi l’illusion placée devant de nombreux produit de la grande consommation, comme par exemple les produits issus de surexploitation animale, d’exploitation de jeunes ou de personnes défavorisées ou encore tous les produits nécessitant une production non écologique et dangereuse pour la planète. Devant tous ces produits sont placé des illusions à l’aide d’hyperréalité afin que le consommateur ne remette pas en question sa consommation est continue d’acheter ces produits.
Nous pouvons donc nous demander jusqu’où la société est prête à pousser l’hyperréalité au détriment du consommateur ?
Sources :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hyperr%C3%A9alit%C3%A9
http://www.psy-luxeuil.fr/article-le-monde-moderne-dans-le-piege-de-l-hyper-realite-121268703.html
https://consomarketing.wordpress.com/2016/07/11/hyperrealite-type-1-2/
Meyer Lauryne
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L’hyperréalité commerciale dans la promotion du terroir

L’hyperréalité commerciale est quelque chose de présent dans notre société sans que nous en soyons vraiment conscient. Les fêtes locales sont des évènements qui attirent des centaines voir des milliers de personnes. Elles facilitent l’exploration d’une ressource patrimoniale telle que les produits du terroir. Également, la fête est au cœur du plan de valorisation des lieux tant pour les locaux que pour les touristes. Mais quelle est vraiment la place de ceux-ci dans la promotion d’un territoire ?
Situé entre la Drôme et la cité des papes, Rasteau est un village dans le Vaucluse. Celui-ci compte près de 20 caves de viticulteurs indépendant mais également une coopérative. Fondée en 1925 elle est une des plus anciennes de la Vallée du Rhône. 50% des vins de l’appellation « Rasteau » sont produits par la Cave de Rasteau, ce qui représente 27 000hl par an.
Chaque année, depuis 33 ans, la « Nuit du vin » est l’évènement annuel majeur de ce petit village comptant près de 700 habitants. L’A.O.C Rasteau est la seule appellation à organiser une fête du vin nocturne. Lors de ce dernier, le syndicat des vignerons du village propose leur production à la dégustation ainsi qu’à la vente. Cette manifestation gratuite permet la mise en avant les caves indépendantes mais aussi des produits du terroir grâce aux différents stands présents sur le parcours (huile d’olive, macarons, charcuterie, miel, biscuits, glaces et confiseries artisanales, foodtrucks locaux, buvette…). La soirée s’accompagne évidement d’un bal, d’animations parfois insolites avec des saltimbanques, des clowns, une fanfare ainsi que d’un repas organisé par le syndicat en collaboration avec la commune. Grâce à l’action de la centaine de bénévoles, l’exact reflet du village est donné, un idéal de générosité et de solidarité, dont le partage de moments intenses et le plaisir de vivre font la singularité. Au gré de ses envies, chacun se laissera aller à flâner dans les rues pavées du vieux village et découvrira les trésors de Rasteau au travers de dégustations : AOC Rasteau rouge, vins doux naturels Rasteau, Côtes-du-Rhône blancs et rosés.
Ce moment d’échange et de convivialité attire près de 10 000 personnes chaque année. De plus, attiré par le soleil de la région de nombreux touristes venus de Belgique, d’Allemagne ainsi que des Pays-Bas sont présent. Cela permet de faire connaître l’appellation Rasteau à l’étranger et donc de permettre un export dans ces pays.
En effet, depuis quelques années la Cave de Rasteau participe à des salons viticoles notamment en Allemagne comme par exemple le ProWein qui est un salon international des vins et spiritueux à Düsseldorf.
L’image de Rasteau s’est créée autour de la viticulture qui est le secteur d’activité majeur de la commune. Cette fête à permis de développer celle-ci et de faire venir davantage de touristes. Ces derniers postant et partageant leurs souvenirs de vacances sur les réseaux sociaux font la promotion indirectement de l’évènement. C’est pour cela qu’en 2018, pour la 32e édition, le syndicat des vignerons du village ont mis en place un concours photo « Mon vigneron coup de cœur » sur Facebook et Instagram où le but étant de publier son plus beau cliché pris pendant la soirée. Ainsi le jury a décerné 5 prix et la promotion de l’évènement a été faite dans les différents pays d’où proviennent les personnes participantes.
La « Nuit du vin » à participé à la renommée de Rasteau qui a eu deux de ses vins classés en « crus » en 1944 pour les Vins Doux Naturels et en 2010 pour les vins rouges secs. C’est un évènement préparé et attendu toute l’année par les habitants qui n’hésitent pas à donner de leur temps et de leur personne pour que la fête mette en valeur le patrimoine du village. Effectivement, pendant la période estivale d’été, nombreux sont les touristes étrangers en vacances dans le pays des Voconces et ceux-ci dépensent plus facilement sans compter lors de ce moment de détente. C’est pour cela qu’il est capital pour des petites communes avec un secteur d’activité conséquent de promouvoir leur savoir faire et de profiter pour faire voyager la marque.
Elisa R.
Source : https://avis-vin.lefigaro.fr/magazine-vin/o41023-laoc-rasteau-organise-sa-27eme-nuit-du-vin
https://www.francebleu.fr/loisirs/evenements/en-direct-france-bleu-vaucluse-est-en-direct-du-village-vigneron-de-rasteau-ce-dimanche
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L’attrait des parcs d’attractions

L’hyper-réalité dépend de l’offre commerciale, qu’en bon consommateur, chacun accepte sans réfléchir. Cela expliquent que les centres commerciaux, les parcs d’attractions, la télévision présentent un idéal d’une mémoire « rose » qui exclut les conflits, les oublis ainsi que les contradictions du réel. Seulement lorsque le loisir apparait comme un objet de consommation construit selon les normes du marketing. On va alors se poser la question suivante: l’hyper réalité de l’offre commerciale dans les parcs d’attractions, est de l’ivresse ou de l’effroi ?
En prennent comme exemple Europa parc, comme dans la plus part des parcs d’attractions celui-ci est en constante évolution, de nouveaux manèges jeux, restaurants, hôtels, zones, et autres jeux virtuels y sont ajouté chaque année pour faire venir de nouvelles personnes et revenir ceux qui connaissent déjà, pour créer un perpétuel émerveillement du public. Avec des animations à thème comme à halloween et à Noel, pour attirer aussi bien les touts petits et les petits grands.
Toujours du sensationnel et du plus sensationnel, il faut créer de l’émotion, de la surprise. Il faut que les gens aient l’impression d’y avoir laissé leurs tripes, avec un sentiment d’être comblé, d’avoir passé la meilleur journée de leur vie, de ne plus penser à la réalité du travail, de la vie de famille, un sentiment de s’être complètement vidé la tête, de s’être évader l’espace d’un instant et d’avoir vécus des expériences inattendues et extraordinaires.
Tous les sens son comblés, gustatif, auditif, visuel, les gens sorte de là avec des étoiles pleins les yeux et la tête qui tourne.
Peu importe le prix, c’est un palais dédié à la consommation, les gens ne compte plus il se jette dedans, tout est fait pour faire sortir le porte-monnaie, et endormir le comptable !
Les professionnels du tourisme de ce parc jouent sur l’extraordinaire.
Pour conclure les parcs d’attractions, tel que Europa Park utilise les normes de consommations de manière à ce que le consommateur devienne presque accros/ivre, du parc. Ce qui va lui donner toujours envie de revenir une nouvelle fois.
MAURER Morgane
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Calvin Klein s'associe à la Fondation Andy Warhol


Texte: Yan Zhong
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