compterlessourires

[compterlessourires]

Il y avait un arbre

Il y avait un arbre dans le parc qui était plus gros que les autres. C'était un chêne. Il avait été le premier à être planté quand le parc avait été construit. Cet arbre avait une histoire. De nombreux couples y avait gravé leurs initiales, on avait caressé son tronc, on avait touché ses feuilles. Jade,elle, adorait s'asseoir contre son tronc et lire. C'est précisément ce qu'elle faisait quand Olivier est entré dans sa vie.

-Molière,hein? Dis-donc,t'es une intellectuelle toi! lança le jeune homme à la demoiselle qui se trouvait au pied de l'arbre.

De cet angle, il pouvait admirer ses toute nouvelles Converse turquoise.

Jade leva ses yeux verts vers lui. Elle lui lança un regard reprocheur.

-Je préférerais de loin lire un derrière de boîte de céréales, rétorqua-t-elle en posant le livre par terre. Ce malade imaginaire, il m'énerve!

Olivier sourit.

-Moi c'est Olivier, dit-il, en lui tendant la main.

-Jade. Tu veux vraiment que je te sers la main?

-En fait, j'aimerais plutôt que tu te lèves, qu'on puisse faire connaissance comme il se doit.

Jade laissa échapper un soupir puis d'une agilité rare, se releva sans son aide.

-Non seulement tu lis des livres de nerd, tu est agile aussi. Intéréssant.

-Des années de ballet classique. Que veux-tu, je suis parfaite!

Olivier laissa encore échapper un sourire.

-Je viens d'emménager dans le coin. Je faisais le tour du quartier. C'est très joli.

Jade laissa soudainement retomber le sourire qui venait à peine de se dessiner sur ses lèvres.

-Ah, non! Non non non!

Elle se laissa retomber par terre.

-C'était la maison de ma meilleure amie, Ève. Ses parents sont morts dans un accident de voiture et on l'a envoyée chez sa tante, à Québec.

-Oh, je ne savais pas. Je suis désolé.

Olivier hésitait à lui dire que en ce moment, ses parents étaient en train de repeindre des murs verts éclatants, sans doute l'ancienne chambre d'Ève.

-T'inquiètes, je dois rentrer chez moi.

Jade se releva donc d'un trait et sans regarder derrière, laissa un Olivier perplexe seul dans le parc.

***

[compterlessourires]

critique de livre #1

Les ailes d’Alexanne tôme 1: 4h44

La saga d’Anne Robillard commence avec une petite fille qui est chez elle et qui apprend que ses parents sont morts dans un accident de voiture, elle doit donc aller vivre avec sa tante. 

Peu de temps après, elle apprend qu’elle a des pouvoirs magiques. Ça vous rappelle quelque chose? Moi aussi. 

Contrairement à la saga de J.K. Rowling, notre héroïne, Alexanne, ne passe pas son adolescence dans une école de magie mais apprend tout de sa tante Tatiana Kalinovsky. 

J’ai bien aimé le début de l’histoire, qui comporte à ce jour 7 tômes, La plume de l’auteure est légère et facile à lire. Il est certain que le public cible de ces histoires sont les adolescents mais je crois que l’histoire pourrait convenir autant aux ados qu’aux adultes. 

Anne Robillard y aborde des thèmes comme l’orphelinat, l’amour, mais aussi d’autres thèmes fantastiques comme le pouvoir de guérison, les anges, la réincarnation etc. 

Dans l’ensemble, un bon début pour une saga qui promet de nous en faire voir de toutes les couleurs! 

[compterlessourires]

est-ce que je vais envie pouvoir commencer un livre et le finir?

Probablement pas. En tout cas pas tout de suite.

Depuis plusieurs années j’ai une idée en tête et j’essaie de la mettre sur papier mais on dirait que je me suis un peu perdue. 

J’ai perdu qui j’étais

La fille qui pouvait lire quatre romans par jour ne se rappelle même plus de la dernière fois où elle a terminé un livre pour le plaisir. Je me lance donc un défi: je pars ce blogue. 

Mon but: un livre par deux semaines (pour commencer)

Depuis que les réseaux sociaux ont envahi ma vie, j’ai délaissé ma passion et c’est triste. En 2018 je vais donc me retrouver pour de bon.  Je vous propose donc une liste de livres que j’ai déjà en ma possession que je lirai pour en faire la critique. Ceci est d’abord pour moi mais aussi pour vous. Surtout n’hésitez pas à me faire vos suggestions! :)

[compterlessourires]

Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; la littérature n’est jamais à l’heure.

Bernard-Henri Lévy