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courrierdecomm · 2 years ago
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SÉANCE #14 - Un pas en arrière pour le numérique, un pas en avant pour les analphabètes ?
Alors que les services numériques prennent de plus en plus de place dans nos quotidiens, et facilitent la vie de la majorité d'entre nous, une partie importante de la population, les analphabètes, voient leur vie affectée négativement par ces changements drastiques.
Un centre de services dédié aux personnes analphabètes ou en processus d'apprentissage a décidé de démocratiser les problèmes reliés à leur clientèle, en leur permettant de témoigner de leur réalité face au virage numérique (Communiqué L'Avantage, 2023, parag. 4). Lysane Picker-Paquin, agente de développement communautaire, explique que « la fermeture des points de service en personne a un gros impact sur les gens qui participent à [leurs] ateliers. La plupart n'ont pas accès à internet à la maison et ont du mal à se servir des outils technologiques sans soutien. Quand un service est uniquement offert en ligne, on les exclut automatiquement et on brime leur droit d'accès à ce service » (Communiqué L'Avantage, 2023, parag. 4).
Je crois fermement qu'il faut ouvrir nos yeux aux différentes réalités présentes dans nos communautés. En offrant plus de choix numériques au consommateur moyen, nous ne devrions pas réduire les choix hors numériques. Cela crée sans équivoque des fractures numériques qui collaborent à creuser un fossé encore plus profond entre les personnes alphabétisées et ceux qui ne le sont pas.
Mais le problème ne s'arrête pas là. La réduction de services en personne nuit également aux personnes âgées, qui ne connaissent pas nécessairement les fonctionnalités numériques, aux personnes à faible revenu, qui ne peuvent pas toujours se permettre d'acquérir les outils technologiques nécessaires à la connexion numérique, aux personnes handicapées pour qui la motricité fine nécessaire pour accéder au web n'est pas disponible.
La solution : continuer d'augmenter les services numériques, tout en gardant des points de service en personne à des endroits stratégiques. Il faut également impérativement offrir davantage de support et de moyens financiers aux organismes à but non lucratif qui luttent afin de permettre à tous d'accéder au web. Tous ensemble, nous pouvons faire la différence afin de guérir cette fracture numérique !
Bibliographie :
Communiqué L'Avantage. (2023, 3 avril). Semaine de l'alphabétisation populaire sous le thème des fractures numériques. Le Laurentien. https://www.lelaurentien.ca/article/2023/04/03/semaine-de-l-alphabetisation-populaire-sous-le-theme-des-fractures-numeriques
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courrierdecomm · 2 years ago
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SÉANCE #13 - Une révolution du marketing politique grâce aux médias sociaux
Depuis les élections de 2012, les partis politiques envahissent les plateformes de médias sociaux lors des campagnes électorales. Véritable moyen de communication exponentiel, les réseaux sociaux tels que TikTok, Twitter et Facebook permettent de rejoindre une grande quantité d'électeurs difficilement rejoignables autrement, soit les jeunes adultes (De Rosa, 2022).
Sachant que les 18 à 30 ans sont l'avenir de la politique et les électeurs majoritaires de demain, il est impératif de savoir les rejoindre de manière intéressante pour eux. Représentant une génération phobique des appels téléphoniques et des rencontres en personne, les médias sociaux sont un moyen de les rejoindre sans les coincer. En effet, un électeur qui visionne une publicité d'un parti politique sur une plateforme telle que TikTok le fait de façon plus volontaire, du moins selon lui.
Quel moyen révolutionnaire de faire connaître ses intentions politiques que d'utiliser les réseaux sociaux ! Ils permettent de cibler précisément l'électeur que nous désirons rejoindre, que ce soit par l'âge, le sexe, le secteur géographique ou même les intérêts les plus personnels de chacun. Encore faut-il savoir l'utiliser à bon escient et de manière rafraîchissante pour le récepteur, qui pourrait se désintéresser rapidement vu la quantité d'informations disponible du bout des doigts.
Le choix du média social est également un aspect très important à tenir en compte : on utilisera Facebook pour rejoindre les personnes plus âgées, Twitter pour les journalistes et les personnes impliquées politiquement, et Instagram et TikTok pour la population plus jeune (De Rosa, 2022, parag.9).
Exposer son parti politique sur les réseaux sociaux peut toutefois être un couteau à double tranchant : Une danse de Dominique Anglade, ex-cheffe du parti libéral, publiée le soir du Débat des Chefs, avait enflammé la plateforme TikTok avec plus d'un million de visionnements. Toutefois, les commentaires n'allaient pas dans le sens voulu de la publication. Parmi les commentaires les plus aimés, on y retrouve « Le silence et le bruit de talons is sending me en psychose » (sic) ou encore « Aweille met du black eye peas ca va pogner aek les jeunes » (sic) (DomAnglade, 2022)
La leçon à tirer de cette catastrophe publicitaire est qu'il est impératif d'engager une équipe complète de marketing numérique pour réussir sa campagne politique en ligne. À Dominique Anglade, je vous suggèrerais la chose suivante : À chacun son métier !
Bibliographie :
De Rosa, N. (2022, 27 août). Les médias sociaux, un outil de campagne indispensable pour les partis politiques. Ici Radio-Canada. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1907176/medias-reseaux-sociaux-partis-politiques-quebec-tiktok-2022
DomAnglade. (2022, 22 septembre). À quelques minutes d'entrer sur le plateau du #débatdeschefs à Radio-Canada. 😉  [vidéo]. TikTok. https://www.tiktok.com/@dominiqueanglade/video/7146388563532270853
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courrierdecomm · 2 years ago
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SÉANCE #9 - Le modèle d'affaires du journal numérique est-il soutenable ?
À l'ère des licenciements par vagues dans les salles de nouvelles et des disparitions des versions papier de plusieurs journaux, il est nécessaire de se questionner sur la viabilité, ou plutôt sur la survivabilité, du modèle d'affaires actuel des quotidiens québécois.
Dans cet article de La Presse publié le 26 février dernier, on y déplore avec alerte les grands bouleversements que l'industrie de la presse écrite rencontre depuis les dernières années. (Cardinal, 2023). Il est connu que les lecteurs migrent de plus en plus vers les plateformes numériques pour consommer l'actualité. Toutefois, on remarque que le taux de lecteurs n'a pas diminué, contrairement à la croyance populaire, mais est passé de 85 % à 86 % entre 2012 et 2022 (Cardinal, 2023, parag. 5-6). Qu'est-ce qui explique alors que la plupart des industries de quotidiens ont de la difficulté à joindre les deux bouts et à faire subsister leur journal ? Est-ce que le modèle d'affaires relié au virage numérique des quotidiens est responsable de cette baisse de profits notable ? Selon moi, les raisons sont multiples.
Depuis la montée en flèche de l'industrie numérique, les annonceurs ont un choix exponentiel de plateformes afin de publier leurs annonces. Ils sont, au détriment des quotidiens, moins présents sur les plateformes numériques des grands journaux qu'ils ne l'étaient à l'époque du journal papier.
De plus, lorsque le journal s'imprime encore, mais en quantités moindres, cela amène des coûts supplémentaires à l'entreprise (Cardinal, 2023, parag. 21-22). Effectivement, l'impression de quotidiens occasionne de nombreux coûts de bases, qui sont les mêmes peu importe le nombre d'exemplaires produits. Comme le journal se vend le même prix peu importe le nombre produits, l'entreprise réalise moins de profits.
Finalement, le web d'aujourd'hui est un véritable Far West : tout le monde s'arrache l'information et la consomme sans se questionner. Les fausses nouvelles se multiplient et la propagande est monnaie courante. Contrairement à la presse écrite papier, qui est davantage contrôlée et encadrée, tout peut se dire en ligne, et il n'est pas toujours facile de différencier la vérité du mensonge. Quel défi pour l'industrie des quotidiens ! Il ne serait pas indécent de croire que les journaux numériques en sont victimes, devant se résoudre à partager leur lectorat entre d'innombrables sources, pas toujours si fiables.
Pour conclure, je continue à me questionner par rapport à la subsistance du quotidien, dans sa forme actuelle. En analysant les chiffres d'affaires des principales entreprises de la presse, on ne peut que se préparer au pire. Que leur réserve l'avenir ?
Source : Cardinal, F. (2023, 26 février). Dans le calepin de l'éditeur adjoint : La fin du papier ? La Presse. Dans le calepin de l’éditeur adjoint | La fin du papier ? | La Presse
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courrierdecomm · 2 years ago
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SÉANCE #10 - Les journalistes sont-ils une espèce en voie de disparition ?
Chat GPT, le nouvel outil d'intelligence artificielle d'Open AI, pourrait être à la poursuite de nos futurs emplois.
En temps qu'étudiante au baccalauréat en communication publique, je me questionne présentement face à mon avenir professionnel. Avec l'arrivée de l'intelligence artificielle et des générateurs de texte automatisés, est-ce que l'emploi et la formation de journaliste restent aussi vitaux à notre société démocratique ?
J'ai appris aujourd'hui que le groupe Axel Springer a prévu de licencier une grande partie de ses 3 400 journalistes, dans le but d'augmenter son chiffre d'affaires de 100 millions, au courant des trois prochaines années. Leur solution pour combler ces postes est l'utilisation de Chat GPT, principalement afin de corriger, faire la mise en page et même rédiger des articles (RFI, 2023, parag. 4).
À première vue, cette nouvelle me fait l'effet d'une bombe : Est-ce que mon futur métier est en péril ? Suis-je remplaçable ?
Selon moi, la réponse n'est pas noire ou blanche. Certainement, le métier de journaliste tel que nous le connaissons aujourd'hui risque de se voir bouleversé. Les articles génériques et internationaux pourraient être presque entièrement produits par ces générateurs de texte, voire même aller jusqu'à supprimer le besoin d'avoir un journaliste pour couvrir certains types de nouvelles. Toutefois, les reportages, les articles scientifiques, les entrevues, et plus encore, ne pourront être réalisés par l'intelligence artificielle. Ce type de rédaction nécessite de l'investigation et de l'émotion de la part du journaliste. En d'autres mots, nous devons nous investir dans notre métier. Chat GPT n'est pas en mesure d'accomplir cette demande, puisqu'il ne possède pas de capacité de réflexion ou d'altruisme.
Pour terminer, nous aurons toujours un pas d'avance sur ces intelligences artificielles, puisque nous possédons quelque chose qu'ils n'arriveront jamais à obtenir : nous sommes humains.
Source : RFI. (2023, 4 mars). Le groupe allemand Axel Springer va supprimer des postes au profit de l'intelligence artificielle. RFI. Le groupe allemand Axel Springer va supprimer des postes au profit de l'intelligence artificielle (rfi.fr)
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courrierdecomm · 2 years ago
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SÉANCE #7 — Le public à la recherche d'OVNI ?
La plateforme Zooniverse (www.zooniverse.org) révolutionne le monde de la science et de la recherche. Toute personne intéressée peut s'inscrire au site et faire partie de ce que l'organisation nomme le "people-powered research", traduit littéralement par "recherche alimentée par le public". En effet, les utilisateurs sont amenés à effectuer du travail de recherche (identifier, nommer, classifier, traduire, etc.) afin de faire avancer des recherches scientifiques, qui seraient impossibles sans cette aide massive et gratuite.
Il y a quelques jours, le UCLA SETI a lancé un nouveau programme via la plateforme, visant à rechercher des signes de vie extraterrestres via des signaux de radio. Chacun des signaux radio sont vérifiés par de nombreux utilisateurs, afin de valider les résultats et s'assurer d'éliminer les fausses réponses (Gunn, 2023).
Il s'agit d'un exemple parfait de travail amateur qui contribue à l'avancée des travaux de professionnels. Le public, passionné par l'astronomie et voulant faire une différence dans la recherche, peut contribuer directement, dans le confort de son foyer.
Toutefois, cela m'amène à me poser des questions par rapport à ces pratiques scientifiques.
Premièrement, est-ce que ce travail, qui ne peut être entièrement supervisé et dont la formation n'est que facultative, pourrait entraîner des résultats plus brouillons ou une qualité de travaux plus discutable ? Le domaine de la science est réputé pour être précis, véridique et fortement contrôlé. Comment pouvons-nous nous assurer de cette précision de laboratoire, lorsque les assistants de recherche travaillent de leur salon, dans des conditions non-vérifiables ?
Deuxièmement, il va sans dire que la question de la rémunération entre en cause également dans les questions éthiques. Est-ce que le travail amateur effectué via la plateforme est considéré comme une sorte de bénévolat, de don de temps et d'expertise, ou est-ce une main d'oeuvre de bon marché, utilisée afin de ne pas avoir à payer des assistants de recherche ? Avec le développement de la plateforme et de ses différents programmes, ces questions seront automatiquement soulevées et des débats seront de mise.
Pour conclure, avec l'arrivée de ce nouveau programme ouvert à tous, où s'arrête le travail du professionnel, et où commence celui de l'amateur ? Peuvent-ils cohabiter de façon harmonieuse, pour le bien de la science ?
Source :
Gunn, D. (2023, 14 février). Are we alone in the universe? UCLA astronomers enlist the public to find out, with support from The Planetary Society. The Planetary Society. Are we alone in the universe? UCLA… | The Planetary Society
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