Tumgik
crashanddust · 6 months
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It's been a while since the last time we saw you
Les jours, puis les semaines sont passées à une vitesse depuis la publication de mon dernier poste.
Et quelque choses d'étrange s'est produit pendant ce laps de temps. J'ai commencé à aller mieux. J'ai commencé à me redécouvrir des passions. J'ai commencé à me ressentir moi, et surtout à me sentir libre.
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crashanddust · 7 months
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Ça veut dire quoi grandir ?
Après tout j’ai 31 ans et pourtant j’ai toujours l’impression de ne pas être une adulte.
I got my shit together most of the time, don’t get me wrong, mais quand j’avais 10 ans et qu’on me demandait “qu’est ce que tu seras quand tu auras 30 ans”, j’aurai certainement répondu un truc du style “ je travaillerais à la sncf et je serais mariée et j’aurais 3 enfants. On vivra dans une grande maison et un aura un très beau chien”.
Désolé de te décevoir, ma petite Léa, mais nous ne cochons aucunes de ces cases.
Nous on a 31 ans, on vient de se séparer pour la deuxième fois, on n’a pas de maison si ce n’est les 12,5% dont on a hérité à la mort de papa (ah oui… papa est mort…), et niveau taff on n’en parle même pas. On traîne avec des jeunes de 20 ans, on fait moins la bringue mais on a quand même un petit penchant pour les ricard. On aime regarder des vidéos YouTube, traîner sur internet, passer du temps avec nos amis, et la question des enfants n’est pas vraiment au programme pour le moment. D’ailleurs à ce propos, tu n’es même pas vraiment sûre d’en vouloir.
Je suis désolé Léa de 10 ans, on n’a pas vraiment emprunter le chemin que tu avais en tête pour nous. Et ça nous fait nous poser beaucoup de questions tu sais.
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crashanddust · 7 months
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Partir ou rester ?
Retrouver ses racines ou partir à l’aventure ?
S’éloigner pour mieux se connaître ? Se découvrir ?
Avoir peur de rentrer et que tout ça n’ai servi à rien.
Avoir peur de partir et de perdre un temps précieux auprès des gens que j’aime.
Comment y voir clair dans ce brouillard ?
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crashanddust · 8 months
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Chapitre 9 : La peine
Aujourd'hui, Simon est venu me voir. Il m'a écrit il y'a deux jours " Coucou, je peux passer te voir cette semaine ?". Je ne savais pas quoi répondre, une partie de moi disait : "certainement que non, il croit quoi lui?", mais l'autre ... a répondu " je ne peux pas mercredi, mardi?".
Alors Simon est passé ce soir. Il m'a offert un petit cadeau pour mon anniversaire. Ça m'a touché, et puis... ça m'a chamboulé. C'est comme si j'avais une pierre au fond de l'estomac qui était apparue. Il avait les yeux humides. Et j'ai senti sa détresse. Et j'ai eu envie de le prendre dans mes bras, de l'embrasser, de l'enlacer, de lui dire "vient on arrête toutes ces bêtises et on reprend tout comme avant". Sauf que je suis restée sur ma chaise. Sa main dans la mienne. C'est tout ce que je peux donner.
Et puis je me suis sentie coupable. Coupable d'aller bien. Coupable de pas être aussi mal que lui. Coupable d'avoir enclenché cette décision qui le rend si triste. Il m'a dit " tu sais parfois je réfléchis, et j'étais pas malheureux". Je l'ai regardé et je lui ai répondu " mais tu n'étais pas heureux non plus".
J'avais devant moi un petit garçon. Et quelque part c'est moi qui l'ai rendu comme ça. J'ai été maternante et maternelle, j'ai voulu être le centre de son monde. J'ai tout fait pour ça. Je lui ai fait promettre "à la vie, à la mort". Je m'en suis occupée comme s'il était la chaire de ma chaire. Alors comment lui en vouloir quand ses beaux yeux noir, embués me regarde avec tout cet amour et ce désarroi.
J'ai peur pour lui, tellement peur. Et je l'aime, encore, tellement. En fait c'est ça le plus dur. C'est que l'amour qu'on a pour une personne il ne disparait pas. Et tous ces petits gestes plein de tendresse m'obligent à me dire "mais comment je vais faire pour rencontrer quelqu'un d'aussi bien que lui? Et si c'était lui? Pas un autre? Et que je faisais une énorme connerie et n'essayant pas de rallumer la flamme?"
Et puis je regarde ce petit garçon et ma tête me dit "tant qu'il aura ce regard de petit garçon, rien ne sera possible entre vous". Les séparations, ça craint.
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crashanddust · 8 months
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Chapitre 8 :
Pendant près de 6 ans, mon avenir était tracé. Simon et moi allions passer notre vie ensemble, mourir ensemble à la même minute, de la même heure, du même jour, de la même année pour ne jamais vivre l'un sans l'autre. Tout mon être avançait dans cette direction, se fondait dans cette relation, et me dirigeait vers cet unique but de ne jamais vivre sans lui.
Ce que je n'avais pas prévu, c'est que la vie avait un tout autre plan pour moi, et un drôle de sens de l'humour. Qu'elle avait mis sur mon chemin cet amour incroyable pour m'apprendre une leçon.
"La vie s'acharne à mettre sur nos chemins les mêmes épreuves pour nous forcer à les surmonter". C'est ce que Pierre m'avait écrit sur un post-it, au tout début de ma crise existentielle, et que j'ai précieusement gardé. Parce que c'était vrai, parce que la leçon je ne l'avais pas encore comprise et encore moins intégrée.
Une leçon simple et évidente pour beaucoup mais pas pour moi. La leçon qu'avant de se lancer dans une relation à deux, il faut se connaitre soi-même. Se faire confiance, s'aimer, et surtout, ne pas compter sur l'autre pour combler le vide affreux que l'on ressent. Que deux personnes qui s'aiment ce sont deux personnalités qui s'ajoutent et pas qui se soustraient.
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crashanddust · 8 months
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Une semaine après ce soir de juillet, je pensais que le pire était derrière moi. Je pensais que rien ne ferait plus mal que d’entendre de la bouche de Simon qu’il n’était plus amoureux. Que cette plaie béante qui était apparue à ce moment là se refermerait petit à petit, tout doucement avec le temps.
J’étais loin de la réalité. Les séparations, ce sont des montagnes russes, des vagues sans fin qui amènent avec elles à chaque fois des émotions différentes. Un jour ça va, on se sent léger et on pense qu’on avance et puis d’un coup, le lendemain matin rien ne va plus, le manque se fait sentir, et le doute surgit.
Reconstruire sa vie après une séparation ça aussi je n’y étais pas préparé. On dit que le temps guérit toute les blessures, c’est sûrement vrai. Parfois j’aimerais juste que le temps aille un peu plus vite…
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crashanddust · 8 months
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Chapitre 7 : La peur
La peur d'être seule, celle de ne pas être assez, ou d'être trop. Celle qui contre tout nos meilleurs jugements nous paralyse, nous rend malade. Celle qu'on intériorise, qu'on somatise, qu'on évite d'affronter et qui pourtant, se rappelle à nous.
Celle qu'on ne veut plus jamais ressentir car elle tord les tripes, l'estomac, et nous brouille la vision. Cette tension entre les omoplates qu'on a du mal à calmer.
Celle qui nous plonge dans un trou noir, un tunnel duquel on pense ne jamais sortir. Et puis au loin un point.
Celle qui nous fait sentir vivant, contre toute attente. Celle qui nous rempli d'excitation, nous pousse à tenter de nouvelle choses.
Celle qu'on arrive à vaincre, et qui nous rend fier.
Celle qui nous fait avancer, contre vents et marées, malgré nous, celle qui est plus forte que tout, et nous rend à la vie.
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crashanddust · 8 months
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Chapitre 6 : Les vagues
Ce n'est pas constant. Ça vient par vague. Très longues. Qui ont du mal à se retirer. Et qui reviennent aussi tôt.
Avant ce soir de juillet, tout était clair, tout avait un sens. J'avais une routine que je suivais parfaitement. Un script très précis, de ce qu'il fallait que je fasse, et quand. J'avais regardé assez de séries, lu assez de livres, entendu assez d'histoire de mes amis pour savoir ce qu'il fallait faire dans un couple. Non?
On avait suivi le scénario à la lettre : on s'était plus, on était tombé amoureux, on avait décidé de vivre ensemble, on avait acheté des meubles, on s'était trouvé des intérêts communs, et puis on avait trouvé un rythme.
Comment on fait quand tout ça est parti en fumée ? Ça laisse un vide terrible à combler. Ce même vide que je cherchais à combler quand j'ai rencontré Simon.
Le manque, l'absence, les questions, ce n'est pas constant c'est par vague. Des vagues qui s'acharnent, qui m'empêchent de dormir, qui me terrorisent tellement que j'ai peur de me coucher le soir. Et pourtant, il fait meilleur dormir et rêver que de ressentir ces vagues, insatiables, qui n'ont de cessent de s'acharner contre moi.
Parfois je me dis qu'il est préférable de ressentir ça, plutôt que de ne rien ressentir du tout... Mais la confusion, la peur de l'échec, l'angoisse de faire les mauvais choix, tout ça devient tout de suite beaucoup plus difficile à porter quand on est seul.
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crashanddust · 8 months
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Parfois j’aimerais que le temps s’arrête. Rien qu’une minute. Le temps de reprendre ma respiration. Un instant de paix et de calme.
Une fois la poussière retombée, je pensais y voir plus claire. Malheureusement, j’ai l’impression d’être encore plus perdue.
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crashanddust · 8 months
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Chapitre 5 : And who am I without you?
Am I brave or confident ?
What's the sound of my laugh when he's not for you?
Do I like reading, writing, singing, dancing ?
Can I be clever, interesting, funny?
It is hard enough to get to know someone, no one told me how hard it was to get to know yourself.
I'm affraid of my own thoughts and desires. Sometimes I dream of this woman I could be, and I am so intimidated to actually think that it could be me. Not just a projection of my own imagination. Not just a sweet dream I link to dream about time to time.
But the way to get there is terrifying. How many difficult choices do I have ahead of me ?
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crashanddust · 8 months
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Chapitre 4 : L'absence
C'est cet appartement rempli de vide où règne le silence.
Ce sont ces objets qui me rappellent tous ces souvenirs, ces moments de vies à deux.
C'est un grand lit froid dans lequel j'ai du mal à me coucher le soir mais que je ne veux pas quitter le matin.
C'est réapprendre le "Je" plutôt que le "Nous".
C'est le manque, la fatigue, la dépression.
C'est se demander si on sera à nouveau heureux. Si seulement c'est possible...
C'est te sentir toujours à mes côtés alors que tu n'es plus là.
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crashanddust · 8 months
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Chapitre 3 : I wish I was special
Depuis aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours eu le sentiment d'être légèrement en décalage avec le reste du monde. Comme si j'avais un cran de retard. J'étais le genre de fille à comprendre ce qui était cool après tout le monde. Je me sentais mal à l'aise entourée de mes amis, comme si je devais toujours défendre ma place. Toujours en parti là, mais jamais tout à fait. J'avais l'impression de vivre dans des cages en verre. Je pouvais voir mes copines faire leur vie, expérimenter, prendre des risques. Et moi je les regardais en me demandant comment elles faisaient tout ça.
J'étais la bonne copine, rigolote malgré moi, assez maladroite, assez banal. J'étais moyenne à l'école, moyenne en sport, moyenne en musique. J'ai passé ma vie à osciller entre les deux extrêmes sans être jamais tout à fait dans l'un ou dans l'autre.
Je regardais le monde autour de moi et je me demandais "comment ils font tous? Pour savoir quoi dire au bon moment ? Pour savoir comment s'habiller sans que ça fasse forcé? Pour avoir l'air si à l'aise dans ce qu'ils font?".
La plupart du temps, je me trouvais nulle, inintéressante et surtout pas intelligente. J'étais dure avec moi même. Et je le suis encore.
Et puis j'ai rencontré Simon et je me suis sentie tout à coup spéciale. Il m'a fait me sentir comme la personne la plus formidable du monde. Comme si je pouvais tout accomplir, que si tout était à ma portée. Il m'a apporté cette lumière qui me permettait enfin de me regarder avec plus de tendresse et d'amour. Après tout, si j'avais réussi à intéresser quelqu'un comme lui c'est que peut-être, finalement, je n'étais pas si banale ? Non ?
Et puis un jour, il est parti. Il avait repris cette lumière bien avant notre séparation. Il ne me regardait plus, je pense qu'il ne me voyait même plus. Je faisais partie des meubles. J'étais là, j'étais confortable et pratique. Parfois je me rappelais à lui de la même manière que notre table basse se rappelle à nous quand on s'y cogne le petit orteil. Parce que je faisais trop de bruit, ou parce que je l'ennuyais.
Depuis ce moment j'ai l'impression d'être redevenue cette jeune fille de 16 ans. Comme si encore une fois, j'étais passée de l'autre côté de la barrière. À regarder les autres vivre leur vie, réussir à lui donner un sens, et avancer. Et moi, je me retrouve à nouveau ,bloquer dans mon aquarium.
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crashanddust · 8 months
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Chapitre 2 : Take me back to the night we met
C'est l'une de ces premières soirées d'été. À Londres elles sont précieuses. Je sirote ma caïpirinha tout en écoutant attentivement Louise qui nous raconte encore l'une de ses histoires à dormir debout dont elle seule à le secret. En plein milieu de sa phrase, elle lève les yeux pour dire bonjour au couple qui vient d'arriver. Mon regard suis le sien, et c'est impatiente de retourner à son histoire que je lance un 'hey, nice to meet you' rapide et désinvolte. Le soleil s'est couché depuis un petit moment maintenant, la chaleur de la journée accumulée par le béton commence à se dissiper. On enchaine les verres, on rigole, la musique du bar commence à se faire de plus en plus entrainante. Je revois ce jardin, les guirlandes de lumières, le mobilier coloré. J'entends encore les rires, le brouhaha des gens qui se retrouvent, se rencontrent, chantent.
La soirée avance, l'excitation monte, l'envie de continuer à profiter de cette belle soirée d'été nous pousse vers un autre bar qui lui à l'avantage de fermer encore plus tard. L'alcool continue de couler, la soirée bat son plein quand le couple qui avait interrompu Louise plus tôt disparait. Et puis tout à coup lui reparait, il est seul. Elle a disparu.
Une autre fermeture de bar, la nuit qui s'allonge, et l'envie d'encore continuer cette douce soirée. Julio propose d'aller chez lui. C'est dans un autre quartier d'East London, et à cette heure-ci pas d'autres moyens d'y aller que de commander un uber.
"Tu as l'adresse ? " me dit une voix à côté de moi. Je lève les yeux de mon téléphone. C'est lui. Celui du couple de tout à l'heure. Pour la première fois je prends le temps de le regarder. Il a les cheveux coupé très court, presque à blanc. Une barbe bien entretenue, un piercing à la lèvre, et des yeux rieurs.
"Oui, c'est du côté de Stratford. Le postcode c'est E153JQ".
"Super, merci!" Et il retourne vers son groupe d'ami.
Il est 3h du mat et Ève et moi on s'embarque dans cet appartement, chez ce mec qu'on connait depuis à peine 2h, entouré d'ailleurs de tous ces mecs qu'on ne connait tous que depuis 2h. Louise elle doit partir, elle travaille tôt demain.
Arrivée à l'appartement, l'ambiance de la soirée change. Pour la première fois de ma vie je vois des assiettes passer de main en main, dessus, de fines lignes blanches. La musique se fait plus forte, les discussion plus intenses. Ça fait cet effet la coke, mais ça je le saurais plus tard.
Et puis le mec de tout à l'heure est toujours là. La soirée avance, il est 5h. Je commence à fatiguer. Je m'assoie sur l'accoudoir du canapé, en attendant je ne sais pas trop quoi.
Et il s'assoit à côté de moi. Je ne sais plus ce qu'il me dit à ce moment là. Je crois que j'ai un peu trop bu. On commence à parler. De tout, de rien, de papa, de la vie. Il est drôle. Pas mon style, mais il y'a quelque chose. Il m'apprend que la fille de toute à l'heure ce n'est pas sa copine.
Si j'avais su. Si j'avais su que ces quelques minutes de discussion allait profondément changer le cours des mes six prochaines années. Que de ce garçon quelconque j'allais tomber follement amoureuse. Que pour lui j'allais être prête à tout. À tout quitter, à tout abandonner, même mes principes. Qu'à ce garçon j'allais tout donner, le meilleur de moi-même, peut-être même mes plus belles années... Et que malgré tout l'amour qu'on allait se porter, six ans plus tard, nos chemins allaient se séparer. Qu'est-ce que je ferais?
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crashanddust · 8 months
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Chapitre 1 : Rendez-vous chez la psy
"Qu'est-ce qui vous amène aujourd'hui Lina ?". À ces simples mots, je m'effondre. Ce qui m'amène, j'en sais rien. Tout ce que je sais c'est qu'il y'a ce vide en moi qui n'a de cesse de grandir. Au départ ce n'était rien. Rien qu'une petite bille au creux de l'estomac, qui se manifestait de temps en temps. J'avais appris à vivre avec, je l'avais même acceptée comme étant une partie de moi. C'était comme ça.
Et puis un jour, l'estomac ne lui a plus suffit. Elle s'est étendue à mon torse entier, mes bras, mes jambes, ma gorge... D'un coup j'étais là, incapable de bouger, recroquevillée sur le sol de ma chambre, ne sachant plus très bien depuis combien de temps. Elle était loin la petite bille, elle était devenue une boule de démolition qui avait tout dévastée sur son passage. Jusqu'à ce 31 mai.
Je me revois encore, nue, sur le sol, pleurer et implorer de l'aide. Je regarde mon plafond et je supplie mon père de m'aider. Qu'il fasse quelque chose, je l'en supplie. Je ne peux plus continuer comme ça. C'est trop dur. Quelque chose cloche, je le sens, je le sais. Ce n'est pas normal d'être comme ça et de vivre dans cette douleur constante. Alors je regarde mon plafond, et je supplie mon père de m'aider.
Ce 31 mai, c'est l'anniversaire de la mort de mon père. Cela fait 6 ans qu'il est parti. Papa s'est donné la mort. Je pense que cette bille, il ne la connaissait que trop bien, l'ayant côtoyé trop longtemps. Depuis que Papa est parti, je lui parle. Enfin, je lui demande de l'aide plutôt. Et ce jour là ne déroge pas à la règle. C'est vers lui, encore une fois que je me retourne. "Papa, je t'en supplie, aide-moi". Et je pleure. Je pleure sa mort, je pleure le manque, je pleure l'absence. Et puis je me relève. Je vais à la douche. Et c'est la nuque encore humide de cette rapide ablution que j'ouvre doctolib et que mes doigts tapent le mot "psychologue". J'en sélectionne plusieurs, regarde les rendez-vous. Il m'en faut un, aujourd'hui. Et d'un coup son nom apparait "Corinne". Un créneau horaire est libre cette après-midi même. Je le prends.
Et voilà comment j'en arrive à cette question " Qu'est-ce qui vous amène aujourd'hui Lina ?".
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crashanddust · 8 months
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How did it all begin?
Depuis cette discussion au milieu de la nuit, dans cette cuisine mal éclairée, assise sur cette chaise peu confortable, je ne peux m'empêcher de me demander "comment on en est arrivé là ?".
Pourtant nous nous sommes aimés ; c'était vrai, c'était fort, c'était beau. J'en suis sûre qu'on s'est aimé plus que tout. To the moon and back qu'on se disait, en se regardant dans les yeux.
Alors à quel moment on a arrêté ? À quel moment on a baissé les bras ?
En boucle dans ma tête, je me refais le film de "nous". Jusqu'à cette cuisine. Ce mauvais éclairage. Cette chaise pas confortable. Et puis ce dernier mauvais baiser. Et cette certitude de savoir que c'était fini.
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