Tumgik
cryptoscammersnews · 2 years
Text
L'ex-député Laurent Louis vend des fausses cryptos depuis Lyon
Malgré une instruction judiciaire ouverte à son encontre à Charleroi, l'ex-député Laurent Louis continue de vendre de fausses cryptomonnaies. Pour mener ses activités, il s'est délocalisé en France.
Lancien député fédéral Laurent Louis est incorrigible. Malgré une instruction judiciaire ouverte à son encontre dans un dossier tentaculaire de fraude aux cryptomonnaies, l'homme continue de mener ses activités douteuses en toute impunité. Nous avons retrouvé sa trace dans le département de l'Isère, en France. Il réside dans un village situé entre Lyon, Grenoble et Champéry. De là, il vend de fausses cryptomonnaies à des gens de la région, mais aussi à toute une communauté d'investisseurs recrutée en ligne, composée majoritairement de Français et de Belges.
Recrutement sur YouTube
Il recrute ses clients via des vidéos sur les réseaux sociaux, notamment via YouTube où il vante les mérites de "produits financiers alternatifs" permettant de générer "des revenus passifs." Il ne manque jamais de rappeler son passage au Parlement fédéral belge. Élu en 2010 sur les listes du Parti Populaire de Mischaël Modrikamen, il a siégé jusqu'en 2014. Ce mandat de député sert aujourd'hui à asseoir sa crédibilité et à mieux convaincre les investisseurs du sérieux de son discours.
Ces dernières années, l'ancien député s'est notamment spécialisé dans la vente d'un produit financier plus que douteux: OmegaPro. Le site web faisant la promotion d'OmegaPro a fait l'objet d'une mise en garde de la part de la FSMA en mai 2021. Il est mentionné sur la liste des plateformes de trading frauduleuses, régulièrement mise à jour par le gendarme belge du secteur financier. "Le programme d’affiliation auquel cette entité a recours présente les caractéristiques typiques d’un système pyramidal. La FSMA a reçu une trentaine de signalements et demandes en lien avec cette entité", explique Mathieu Saudoyer, porte-parole de la FSMA.
Les clients séduits par ce "produit" qui se présente comme une crypto - mais qui n'en est pas une - sont invités à rejoindre un groupe WhatsApp animé par Laurent Louis. Ce groupe, dénommé "Omega Pro Union Team", compte environ 80 personnes. Le vendeur y promet des rendements compris entre 8% et 12 %. Magique. "Tu peux savoir que j'ai mis plus de 100.000 euros dans ce produit. C'est dire si je sais que ça fonctionne ;)", écrit Laurent Louis dans un message à l'un de ses "clients".
Relation de confiance
"J'ai commencé par mettre 5.000 euros dans ce produit. Au début, tout fonctionnait bien, je touchais mensuellement 5% de la somme. J'étais dans une relation de confiance. Il m'a ensuite convaincu de placer 10.000 euros dans un autre produit, Daxio, qui était censé produire 10% d'intérêts mensuels", explique Mélanie (prénom d'emprunt). Cette Française a rejoint le groupe WhatsApp de Laurent Louis quelque temps après l'avoir rencontré à un séminaire.
Pour acheter les "produits financiers" promotionnés par l'ex-député, Mélanie a utilisé différents procédés. Elle a notamment envoyé des virements sur un compte en banque français ouvert au nom de la femme de Laurent Louis. Nous avons pu consulter un message envoyé par le vendeur de fausse crypto, qui confirme le procédé: "Je te propose de passer par un simple virement sur le compte de mon épouse (RIB français). Il faut juste mettre en communication 'achat le bon coin', comme ça on évite les contrôles et les questions en tous genres."
Achats en cash
Mélanie a également rencontré Laurent Louis en personne afin de lui acheter les produits en cash. Au total, elle a déboursé près de 18.000 euros. Elle n'a récupéré qu'une petite partie en rentes mensuelles, qui se sont arrêtées au bout de quelques mois. "C'est une grosse perte pour moi. Cela représentait toutes mes économies", souligne Mélanie. Elle reconnaît avoir été "sous emprise" pendant des mois. "Pendant la crise sanitaire, je me rebellais contre le système. Je regardais des vidéos complotistes sur YouTube. Je me suis retrouvée dans une forme d'isolement. J'étais à la recherche de solutions alternatives. Le discours de Laurent Louis m'a séduite."
Action en justice
L'investisseuse fait partie d'un second groupe WhatsApp animé par Laurent Louis autour d'un autre produit peu recommandable, Daxio. Ce groupe compte environ 60 personnes. Mélanie est désormais persuadée que ces produits vendus par Laurent Louis ne sont rien d'autre que des arnaques. Elle est entrée en contact avec quatre autres victimes. Ensemble, ils examinent la possibilité d'agir en justice pour récupérer tout ou partie de leur mise. L'un des membres de ce groupe a contacté un avocat.
0 notes
cryptoscammersnews · 2 years
Text
Imputado el fundador de la plataforma de criptomonedas Kuailian por una presunta estafa piramidal
La compañía de inversiones deja un saldo de 65.000 afectados y un perjuicio económico de 500 millones de euros.
El juez de la Audiencia Nacional Joaquín Gadea ha imputado por una presunta estafa piramidal a David Ruiz de León, el fundador de la plataforma de inversión en criptomonedas Kuailian, una compañía acusada de haber perpetrado supuestamente una estafa piramidal que habría afectado a 65.000 personas y provocado un perjuicio económico de 500 millones de euros.
que el magistrado de refuerzo del Juzgado Central de Instrucción Número 6 ha acordado este viernes tomar declaración al propio Ruiz de León el próximo 27 de mayo a partir de las 10.00 horas.
Esta decisión del magistrado llega después de escuchar a cuatro responsables de Kuailian que fueron detenidos el pasado miércoles y que, según apuntan las mismas fuentes, han quedado en libertad. Se trata, en concreto, de Javier H., Carlos R. G., Daniel J. M. y Esteban A. A..
Y, todo ello, a pesar de que la Fiscalía pidió prisión provisional eludible con fianza de 20.000 euros para los cuatro detenidos. Finalmente se ha acordado la libertad de todos ellos con prohibición de salida del territorio nacional, retirada de pasaporte y comparecencia en sede judicial cada quince días.
Un sistema radicado en Estonia
Las víctimas de este supuesto esquema piramidal se querellaron en la Audiencia Nacional por hechos que podrían ser constitutivos de delitos de estafa, blanqueo de capitales, falsedad y contra la Hacienda Pública.
En el auto de abril de 2021 que dio inicio a la investigación judicial, Gadea explicaba que los cuatro querellados idearon Kuailian, un sistema de inversión en criptomonedas radicado en Estonia pero que operaba desde España.
Los querellados lo publicitaban por redes sociales ofertando un producto denominado "kuais" con un contrato de 1.000 días de duración. Los interesados invertían en kuais con la criptomoneda ethereum, aunque para ello previamente debían tener un monedero con ese tipo de divisa alternativa.
Red de "captación masiva"
Los clientes también podían captar nuevos afiliados recibiendo el 10% de la inversión de los nuevos captados en un primer nivel. Se generaba así "una red exponencial de captación masiva que ha llevado a un número indeterminado de personas a la plataforma".
"La captación de nuevos inversores alimentaría la base de la pirámide, permitiendo la restitución y el abono de beneficios a los inversores iniciales, sin que la operativa responda a un negocio real", indicaba el instructor.
Los querellantes denunciaron un incumplimiento de las condiciones pactadas y que se les estaba negando el reembolso de los rendimientos convenidos. "Se informa de que han solicitado la devolución del importe de la moneda virtual invertida, sin respuesta por parte de los responsables de la compañía", añadía el auto.
0 notes
cryptoscammersnews · 2 years
Text
L’AN imputa el fundador de la plataforma d’inversió en criptomonedes Kuailian
El jutge de l’Audiència Nacional Joaquín Gadea ha imputat David Ruiz de León, el fundador de la plataforma d’inversió en criptomonedes Kuailian, una companyia acusada d’haver perpetrat suposadament una estafa piramidal que hauria afectat 65.000 persones i provocat un perjudici econòmic de 500 milions d’euros.
que el magistrat de reforç del Jutjat Central d’Instrucció número 6 ha acordat aquest divendres prendre declaració a Ruiz de León el 27 de maig a partir de les 10.00 hores.
Aquesta decisió del magistrat arriba després d’escoltar quatre responsables de Kuailian que van ser detinguts dimecres i que, segons apunten les mateixes fonts, han quedat en llibertat. Es tracta, en concret, de Javier H., Carlos R. G., Daniel J. M. i Esteban A. A.
I tot això, malgrat que la fiscalia va demanar presó provisional eludible amb fiança de 20.000 euros per als quatre detinguts. Finalment, s’ha acordat la llibertat de tots quatre amb prohibició de sortida del territori nacional, retirada del passaport i compareixença en seu judicial cada 15 dies.
Les víctimes d’aquest suposat esquema piramidal es van querellar a l’Audiència Nacional per fets que podrien ser constitutius de delictes d’estafa, blanqueig de capitals, falsedat i contra la Hisenda Pública.
En la interlocutòria de l’abril del 2021, que va donar inici a la investigació judicial, Gadea explicava que els quatre querellats van idear Kuailian, un sistema d’inversió en criptomonedes establert a Estònia però que operava des d’Espanya. Es tracta d’una causa que, de moment, està sota secret de sumari.
Els querellats el publicitaven a les xarxes socials oferint un producte anomenat ‘kuais’ amb un contracte de 1.000 dies de durada. Els interessats invertien en ‘kuais’ amb la criptomoneda ethereum, tot i que per fer-ho prèviament havien de tenir un moneder amb aquest tipus de divisa alternativa.
Una xarxa de «captació massiva»
Els clients també podien captar nous afiliats rebent el 10% de la inversió dels nous captats en un primer nivell. Es generava així «una xarxa exponencial de captació massiva que ha portat un nombre indeterminat de persones a la plataforma».
«La captació de nous inversors alimentaria la base de la piràmide, permetent la restitució i l’abonament de beneficis als inversors inicials, sense que l’operativa respongui a un negoci real», indicava l’instructor.
Els querellants van denunciar un incompliment de les condicions pactades i que se’ls estava negant el reembors dels rendiments convinguts. «S’informa que han sol·licitat la devolució de l’import de la moneda virtual invertida, sense resposta per part dels responsables de la companyia», afegia la interlocutòria.
Tot i que en la resolució judicial es deia que el nombre d’afectats per Kuailian «està per determinar», les fonts consultades per Europa Press consideren que aproximadament 65.000 persones podrien haver caigut en la presumpta estafa i que el frau pot rondar els 500 milions d’euros.
0 notes
cryptoscammersnews · 3 years
Text
Las presuntas estafas con criptomonedas inundan la Audiencia Nacional
Los jueces investigan a cuatro empresas que pudieron defraudar cientos de millones de euros a miles de afectados
Las presuntas estafas con criptomonedas como bitcoin o Ethereum, han irrumpido con fuerza en los tribunales españoles, donde se acumulan denuncias y querellas de miles de afectados que han visto evaporarse cientos de millones de euros mediante esquemas piramidales. Las criptomonedas o criptodivisas son monedas virtuales que se basan en códigos encriptados de seguridad para certificar transacciones electrónicas de compra y venta de bienes y servicios, y de ellas existen ya cerca de 5.000, aunque sólo 40 de ellas presentan liquidez dentro del mercado. En septiembre de 2020, la capitalización total de este mercado era de 336.000 millones de dólares.
De momento, en España el mayor presunto fraude por volumen defraudado es el de Algorithms Group, empresa de inversión en bitcoin radicada en Londres que podría haber defraudado más de 280 millones de euros a cerca de 3.000 inversores y que ya investiga la Audiencia Nacional. La querella, presentada por Zaballos Abogados, enumera una serie de presuntos delitos como estafa, intrusismo, blanqueo de capitales, delitos societarios, apropiación indebida y asociación ilícita, y se dirige contra Javier Biosca -en busca y captura desde el pasado 10 de mayo-, su mujer Paloma Gallardo, y su hijo Javier.
La abogada Emilia Zaballos, presidenta de la Asociación de Afectados por Inversiones en Bitcoins, aboga por la creación de tribunales especializados en estas operativas, y lamenta la desidia que, a su juicio, han mostrado tanto la Comisión Nacional del Mercado de Valores (CNMV) como el Banco de España, que advierten sobre estos chiringuitos financieros pero no les impiden operar.
Estafa piramidal
Por debajo del volumen presuntamente defraudado por Algorithms figura Nimbus, que según un informe forense de la Guardia Civil habría estafado cerca de 136 millones de euros. Tras una denuncia en un juzgado de Huelva del despacho Aranguez Abogados, la Audiencia Nacional debe pronunciarse sobre su competencia, después de que el juzgado se inhibiera. El cerebro de la trama es A. Z., que entre 2009 y 2016 fue responsable del área de riesgos de Oriente Medio del Banco Mundial. En 2020 creó Nimbus en Malta, y en octubre de ese año la sociedad ya dejó de hacer frente a los compromisos con sus inversores, alrededor de 4.000.
Según consta en la denuncia, Nimbus seguía un esquema de estafa piramidal o de Ponzi, mediante el cual en vez de comprar y vender criptoactivos, en realidad no desarrolló ningún tipo de actividad financiera sino que se limitó a abonar los intereses de los primeros inversores con el capital ofertado por los siguientes. La operativa de Nimbus, que garantizaba retornos de entre el 7 % y el 15 % mensuales, podría ser constitutiva de los delitos de estafa, blanqueo de capitales y organización criminal.
Blanqueo y organización criminal
Otro de los casos que ya investiga la Audiencia Nacional es el de Arbistar 2.0, cuyo perjuicio económico supera actualmente los 41 millones de euros pero podría ascender hasta los 100 millones. El titular del Juzgado Central de Instrucción número 4, José Luis Calama, aceptó la inhibición de un juzgado de Tenerife al entender que los investigados, dirigidos por Santiago Fuentes Jover, podrían haber incurrido en presunta estafa agravada, organización criminal y un delito continuado de falsificación en documento mercantil.
Arbistar habría urdido presuntamente una trama defraudatoria prometiendo a los inversores rentabilidades de entre el 8 % y el 15 % mensual, pagándoles semanalmente -siempre los sábados- y dándoles la opción de sumarlo a las cantidades iniciales invertidas o bien optar por el reembolso. Al igual que en el caso de Nimbus, lo que presuntamente ocurrió fue que utilizaron una parte del dinero obtenido de los inversores para entregarlo a otros anteriores en pago de los altos intereses convenidos, señala el juez.
1 note · View note