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Cyril Aventures
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Commentaires de trajets blablacar, tranches de vie et carnets de route. Pour tous les massives qui aiment les aventures un peu foirées
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cyrilaventures · 7 years ago
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#blablacar Rodrigue 36 ans, Lille-Amiens, samedi 5 janvier 2019 17h30, Gare Lille Flandres, côté Euralille
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cyrilaventures · 7 years ago
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Claire 57 ans, Lille -Paris, Vendredi 12 octobre 2018, rdv Gare Lille Europe, 12H30
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cyrilaventures · 7 years ago
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#blablacar Elisabeth 49 ans, Paris - Lille, Vendredi 5 octobre 2018,  rdv station Total, porte de Clignancourt,  18H30
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cyrilaventures · 7 years ago
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📝 La copa del Pino 🍷 J5 : Auvilliars - Beaune -Savigny - Marsannay On arrive déjà au 5ième jour de notre séjour au pays du pif et du frometon. Pour le petit déjeuner, nous avons réinviter l’époisse et le langres de la veille en regrettant que le soumaintrain et le brillat-savarin n’aient pas survécu jusque là. 10:30. Direction Beaune et ses hospices. Grosse beauté avec sa toiture en mosaïque de tuiles huilées jaune vert noir. Au nombre de vieux en casquette sac banane qui squattent le lieu un jour de canicule, la qualité touriqtique du lieu est solide. Et grâce à ses hectares de vignes, qui assureront une grosse partie des revenus au fil des siècles, les hospices arrivent à vendre du Pouilly-fuissé 2014 dans la boutique souvenir du musée. Avouons que c’est quand même plus cool que les répliques miniatures de sculptures en crotte de nez de certains musées d’art contemporain. Alerte Passion Vieilles Bagnoles. Si vous voulez voir des Abarth GT en augmentant vos gamma GT, il n’existe qu’une adresse sur la planète, et pour le bien de l’humanité nous l’avons visitée. Le chateau de Savigny : plus de 50 voitures de l’écurie Abarth et plusieurs milliers d’hectolitres de vin produit au Chateau. Comme le zinzin de la collectionnïte du lieu, Philippe Pont, n’en avait pas assez avec ses bagnoles et son raisin, il a aussi accumulé des avions de chasse, des motos et des camions de pompier. La scénographie du musée est nul à chier, mais restons objectifs, l’endroit vaut le détour. On goûte les productions du château. Petit big up pour le Meursault Genevrières 1er cru de 2011. Les amortisseurs arrière de la BMW se souviendront de cette dégustation. L’accueil chez Jean Charles à Marsannay-la-côte est sympathique mais on sent l’animal sur la réserve. L’arrivée fenêtres ouvertes avec Patrick Sebastien à fond dans l’autoradio a dû l’effrayer. Le coup de la bouteille de blanc à 16€ pour regardez le foot dans son salon en mangeant des pizzas n’a pas rien arrangé. Ne parlons pas du check-out tardif. Un bowling à 30 minutes à pied d’ici ? mission acceptée ! Avec mes 180 points sur la première partie et 1,80 grammes dans chaque bras, la joie de mes strikes auraient pu faire passer les célébrations de but sur Fifa pour des séances de méditation. La honte n’a pas de prix pour le reste il y a la mastercard d’Antoine. Et quand c’est fini, y’en a encore. Pour le prix d’un écran de Samsumg Galaxy S8, Benjamin et Philippe s’offre un bain de minuit sauvage dans la piscine du balladins du coin. Encore une journée sans fin.
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cyrilaventures · 7 years ago
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📝 La copa del Pino 🍷 J4 : Auberive - Dijon - Nuits St Georges - Auvillars Vous avez déjà dormi dans un gant de toilette tiède ? nous oui et même si la literie n’a pas démérité le repos n’est pas complet. Les degrés montent en même temps que le volume des grillons, il est temps partir et rouler 30 minutes vers la cascade d’Estuf fermée pour travaux. Après notre petit pèlerinage à Dijon nous descendons à Nuits St Georges pour déguster les cadeaux de ses coteaux. « Note de crème de cassis au 1er nez, le vin renarde au 2ieme nez, les arômes en bouche libère un goût poivre et de réglisse sur la gencive ». Ok Caro. La commerciale du domaine comprend assez vite qu’elle est en train de vendre des toiles de maîtres à une bande d’aveugles mais elle reste bien polie. C’est quand elle nous a conseillé de respirer dans nos teeshirts pour « se nettoyer le nez » que notre dignité s’est évaporée. Nuit au camping 1 / nuits st Georges 0. Fou rire de l’enfer. On ne sait pas boire mais on sait rire. La grande idée de la journée nous vient d’Antoine : aller sauver un oiseau la patte coincée dans le mur du hangar de stockage. À 5 mètres de hauteur après une dégustation de 8 vins, ça aurait pu remplir une colonne de faits divers, ça remplira nos verres de l’apéro avec la bouteille offerte par le patron pour servir rendu à la nation moineau. Etienne MacLeod et ses 87 ans nous accueille dans les dépendances de son château de 1428. Éleve du Corbusier, directeur de l’ecole d’architecture des beaux arts de Lille en 1969, c’est aussi lui qui a vendu Jeanne D’arc aux anglais et assistait Napolélon dans la collecte des impôts pour son armée Italienne. La vraie mauvaise idée de la journée c’était de l’inviter à prendre l’apéro. Quand t’as vécu 6 siècles, t’as beaucoup trop de trucs chiants à raconter.
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cyrilaventures · 7 years ago
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📝 La copa del Pino 🍷 J3 : Auxerre - Chablis - Auberive Petite cueillette de produits emballés dans le monoprix du centre et en route pour Auberive et son abbaye cistercienne fondée en 1135. L’oubli de mon sac de voyage sur le parvis du chateau d’Hervé a retardé les premiers mouvements du Gueule Deub Club mais rien de grave au final. On s’arrête dans la boutique du domaine Laroche à Chablis pour une dégusplication. Sur la rive droite des coteaux de Chablis : la parcelle mont mains produit un premier cru sur un sol calcaire de 50 millions d’années. 100% chardonnay, le vin offre une « superbe minéralité avec une belle longueur en bouche ». Cause toujours Patrick tant que tu remplis les verres. On a quand même attendu les tarifs avant de choisir nos bouteilles préférées. Culture comptoir : c’est le colonel pinard, responsable logistique du raisin fermenté qui ravitaillait les troupes françaises pendant la première guerre mondiale qui a donné son petit surnom à la boisson des vacances. On est resté dans le village pour se faire pourrir notre France Danemark par un vieux con. La voix de Jean Pierre Marielle, la vulgarité d’Alkapote, 90 minutes encore plus chiantes que celles sur le terrain. Le goûter Chaource Gougères Ricard ne sauvera pas le moment. Sur la route d’Auberive, fenêtres grandes ouvertes, nous naviguons dans l’océan de champs de blé. On laisse le village de Chaource derrière nous, on se rapproche de Langres. J’ai l’impression qu’on roule sur un plateau de fromages géant. Et plus on roule, plus j’ai faim. Et plus on roule, moins on voit de commerces. Et plus on roule, plus le temps passe, nous assurant de trouver portes closes à la moindre supérette du coin. Ça serait complètement con de devoir sucer le tube de mayo monoprix du picnic du midi dans un des plus beaux garde manger de France. C’est ce qu’on a expliqué à Mireille et sa dépression quand elle nous a dit qu’elle ne servait plus. Et quand elle nous a offert une bouteille de vin à la fin du repas, c’est qu’on avait bien fait insisté. Antounéo nous a réservé une nuit chez « Jean Yourte », un Zadiste bourguignon. Même s’il fait un peu froid dans la tente géante, on devrait s’en sortir. Philippe rassure tout le monde : « J’ai passé 3 ans avec une meuf frigide, c’est pas une nuit à 2 degrés qui va me tuer ».
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cyrilaventures · 7 years ago
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📝 La copa del Pino 🍷 J2 : Mourmelon Le grand - Auxerre Des 34 283 habitants d’Auxerre, il y en a un qui nous attend plus que les autres c’est Hervé, notre hôte d’aujourd’hui et son hotel particulier des années 1850. Même s’il doit lâcher un smic à chaque chaque facture de gaz, ça a quand même plus de gueule que les constructions Foncia du fond de ma rue. Le restaurant de la Tour nous permet d’expérimenter une nouvelle forme de tourisme. La visite inversée : plutôt que d’aller dans les caves pour regarder des bouteilles vieillir, on a invité quelques bouteilles à visiter notre tube digestif. Pour ce voyage au bout de la vessie, nous avons convié l’Irancy, un rouge qui a poussé à 15 km de son lieu de dégustation. 2 cépages : le pinot noir et le romain, typique du coin m’explique difficilement Wikipedia. On n’a pas pu inviter les 6600 hectolitres de la production de l’année mais ce vin pourra dire fièrement qu’il connait bien nos foies. L’apéro au château nous réserve quelques belles surprises. Au dela des discussions autour du pot d’échappement de plus de 20 ans, Hervé nous apprend que sa fille prend des cours de chant avec un fils de Michel Legrand et qu’il n’y a pas si longtemps, il était le banquier de Djibril Cissé, interdit bancaire aka « Chèque en bois, tibia en carton », selon Philippe, notre footeux de la bande. À cette heure la soirée, nous c’est plus foie en mousse que mousse de foie.
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cyrilaventures · 7 years ago
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📝 La copa del Pino 🍷 J1 : Lille - Mourmelon Le grand Pour ce début d’été, on teste la recette simplifiée des vacances : 4 gars plutôt drôles dans une vieille BMW pour un road trip dans les vignobles du nord de la Bourgogne. Préparation : 10 minutes. Cuisson : 5 jours. Les points de chute pressentis de ce tour de pif bourguignon : Chablis, Beaune, Nuit St George, Pommard. Sur le papier ça va être beau, dans le gosier aussi. Le premier arrêt se fait dans les vignes de la vallée de la Marne, à Hautvillers, berceau du champagne, cadeau de Dom Perignon, moine des années 80 (mais du XVII siècle). L’Elon Musk de la bulle comme on pourrait l’appeler : le bouchon qui saute, c’est lui, le cul creux et le verre épais pour protéger de la casse, c’est lui aussi, le pressurage rapide des raisins noirs, c’est le même type. Avec sa coupe de cheveux de merde et sa robe de bure qui gratte, s’il avait su que 4 siècles plus tard, DJ Khaled passerait son temps à vider des magnums à 10k€ dans sa piscine, il aurait peut être brûler tous ses écrits. Après avoir insulté un conducteur de Citroën Xm sur une bonne dizaine de kilomètres, on s’est posé sur la terrasse du village, petites flûtes en verre pour ouvrir notre symphonie de la picolade. Pour notre première nuitée, on s’arrête « chez Max », l’établissement des parents de notre Benjamin Brochot que les hypeux pour pourrait classer dans la catégorie Bistronomie. Jeu de fléchettes, apéro et tout le bastringue. Le fou rire général de la blague de la pute noire qui suce 2 bites officialise clairement le lancement de ces vacances.
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cyrilaventures · 7 years ago
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📝 La copa del Pino 🍷 J1 : Lille - Mourmelon Le grand Pour ce début d’été, on teste la recette simplifiée des vacances : 4 gars plutôt drôles dans une vieille BMW pour un road trip dans les vignobles du nord de la Bourgogne. Préparation : 10 minutes. Cuisson : 5 jours. Les points de chute pressentis de ce tour de pif bourguignon : Chablis, Beaune, Nuit St George, Pommard. Sur le papier ça va être beau, dans le gosier aussi. Le premier arrêt se fait dans les vignes de la vallée de la Marne, à Hautvillers, berceau du champagne, cadeau de Dom Perignon, moine des années 80 (mais du XVII siècle). L’Elon Musk de la bulle comme on pourrait l’appeler : le bouchon qui saute, c’est lui, le cul creux et le verre épais pour protéger de la casse, c’est lui aussi, le pressurage rapide des raisins noirs, c’est le même type. Avec sa coupe de cheveux de merde et sa robe de bure qui gratte, s’il avait su que 4 siècles plus tard, DJ Khaled passerait son temps à vider des magnums à 10k€ dans sa piscine, il aurait peut être brûler tous ses écrits. Après avoir insulté un conducteur de Citroën Xm sur une bonne dizaine de kilomètres, on s’est posé sur la terrasse du village, petites flûtes en verre pour ouvrir notre symphonie de la picolade. Pour notre première nuitée, on s’arrête « chez Max », l’établissement des parents de notre Benjamin Brochot que les hypeux pour pourrait classer dans la catégorie Bistronomie. Jeu de fléchettes, apéro et tout le bastringue. Le fou rire général de la blague de la pute noire qui suce 2 bites officialise clairement le lancement de ces vacances.
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cyrilaventures · 7 years ago
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#blablacar avec Laurence 51 ans, Amiens-Lille,  Lundi 11 avril 2018, Porte d’Arras - Gare d’Amiens 9h00
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cyrilaventures · 7 years ago
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🇷🇺 Jour 6, défilé sur Nevski prospekt et stations de métro Le Dvorok, une sorte de faisselle séchée, est le fromage à tout faire de nos amis les russes. C’est moyen bon, carrément dégueux quand il est pris avec de la confiture au petit déjeuner. Ça m’apprendra à vouloir tout goûter. La ballade au marché de la rue Sadavaïya, l’autre nom du rendez du mauvais goût, me permet de comprendre où les russes s’approvisionnent en teeshirts à tête d’ours, tigres, bergers allemands et autres animaux méchants. Je comprends aussi pourquoi la moitié de la ville ressemble à une armée de figurants prêts à tourner dans un film des années 80. Et comme l’autre moitié de la ville est en formation mannequinnat, ça ne laisse pas beaucoup place pour les normcores. Et pour nous rappeler qu’en matière de fringues ils ont toujours eu un certain sens de la déconne, on assiste au défilé de l’avenue Nevski qui retrace 315 piges de looks improbables du pays. Outfits de policiers y compris. Le tout mis en musique par l’harmonie municipale de St Peterbourg, vos applaudissements. Après avoir écouté tous les audioguides de la ville, nous sommes heureux de remettre la palme de plomb à l’audioguide de la cathédrale St Isaac. Enregistré la veille du suicide du comédien dans une salle de bain avec un micro de caisse de supermarché. Bravo à toute l’équipe technique pour cet exploit de médiocrité. On ne s’arrêtera malheureusement pas au killfish discount bar avec sa 1ère pinte à 200 roubles, sa 2ieme à 150, sa 3ième à 100 et sa 4ième à 50 (80cts d’euro). On peut pas tout faire en vacances avec sa mère. Les dessous de St Petersbourg valent leur coup d’oeil, parait-il. Nous nous engouffrons donc dans la station Sadovaya pour parcourir la ligne rouge, construite dès 1940. Nous descendons pendant 2 longues minutes un premier escalator puis un deuxième de 2 autres minutes encore plus longues. A l’arrivée de chaque escalier roulant se trouve une femme dans une guérite dont le seul métier semble d’attendre un maigre salaire. À 71 mètres de profondeur, le hall de quais est énorme, à vue de nez je dirais 2 fois la gare de Seclin. La chevauchée électrique de l’après-midi va nous en foutre plein les mirettes. Et vas y que je te fous du marbre dans toutes les stations, et viens que je te colle des lustres en cristal sur le plafond. T’en as pas assez ? Bim, mosaïque géante dans le fond de la station. Pas de panneau publicitaire, pas de musique, un garde à vous au service de la beauté. Note pour plus tard : je deconseille vivement le photobombing de selfie russe, l’humour ne fait pas partie de la panoplie de base du citoyen russe. Avec un peu de recul, ça se comprend un peu. Juste après le restaurant au dessert à l’aubergine vanillé et juste avant le feu d’artifice qui clôturera nos vacances et ce weekend anniversaire de la ville, nous posons nos lourdes jambes dans un bar rococco à 2 pas de l’Ermitage. Une vodka miel poivre à 1,10€ dans le gosier, nos yeux s’écarquillent devant la Tv du bar qui diffuse la vidéo de surveillance de la rue qui l’espace d’une quelques secondes laisse filer un scooter de livraison de pizza en willing. Mais que cette ville est folle.
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cyrilaventures · 7 years ago
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🇷🇺Jour 5, le défilé canin, le musée Erarta et l’île Pierre et Paul Des nombreux évènements organisés pour le weekend des 315 ans de la ville, il y en a un qui m’a excité plus que les autres : le défilé canin. Tout le monde n’était pas d’accord avec l’idée et l’argument douteux du « ça fera un super cadeau pour la fête des mères » n’a pas su convaincre. J’ai dû pleurnicher et assurer l’équipage du côté exceptionnel de ce genre de manifestation. J’avoue, j’ai un peu survendu l’évènement. Une petite heure plus tard nous nous sommes retrouvés entourés d’une quarantaine de tekels trop pipou en costume de cosmonaute, petit ange, clown, militaire et j’en passe. Le tout bien accordé avec le costume de leur maître. Mon chouchou, le tekel plongeur avec son masque de plongée et sa mini bouteille d’oxygène sur le dos. Quand je serai grand j’aurai un chien. On enchaîne la journée avec le musée d’arts contemporain Erarta. Je vous conseille vivement le dessert chocolat praliné sur sa mousse à l’oignon rouge confit du restaurant du musée. Sans aucun doute une des plus belles oeuvres du lieu même si l’étage Art Brut Russe vaut largement le déplacement. La suite de la journée se passe sur la petite île de Petrogradskaïa. Connue pour le fort Pierre et Paul, et largement moins pour ces gros exhibitionnistes en string qui profitent des larges bandes d’herbes au bord de l’eau pour bronzer et proposer aux milliers de touristes leurs corps gonflés de créatine et vanité. À cause de cette connerie de défilé canin que ma mère voulait absolument voir la visite du lieu doit se faire au pas de course, la prison Troubetskoï qui accueillit entre autres le frère de Lenine, la sublissime cathédrale Saint Pierre et Saint Paul et son plafond tendance aux couleurs pastels. Ca ne m’étonnerait pas qu’on le retrouve dans le magazine Leroy Merlin de la rentrée sur les peintures pour réinventer son intérieur. Pour les gros curieux, il faut lire la page wikipedia de Nikolaï Morozov et ses 29 ans de zonzon. Dingue. Dans le hasard d’un détour du fort nous découvrons une compétition de Gorodski, un savant mélange de molky et de bowling avec une baramine de 70 cm en guise de « projectile ». Ah ces russes. Le crochet par la résidence étudiante de ma cousine Gaëlle nous montrera que St Peterbourg n’est pas qu’une enfilade de palais et de cathédrales. Des kilomètres de barres d’immeubles de 15 étages au béton douteux, c’est l’autre côté de la Russie. Le dîner du jour sera assaisonné par le chant d’un sosie de Zanglief., fameux personnage de streetfighter. Ça braille Aloe Blacc et tout le top 50 international des années 2010 avec la voix de Johnny Halliday fatigué. Ah ces russes.
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cyrilaventures · 7 years ago
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🇷🇺 jour 4, Le palais Peterhof Même si les gars ne peuvent pas s’empêcher de tout dorer à l’or fin, l’option du palais Peterhof et ses jardins, résidence d’été chillax du Tsar Pierre Legrand nous semble l’option la plus cool de la journée. Après l’orgie visuelle d’hier un peu de verdure au bord du golf de Finlande nous fera le plus grand bien. Avec 140 fontaines réparties sur 607 hectares, de la grande cascade et s1 quarantaine de statues dorées cracheuses d’eau aux plans d’eaux gigantesques, les mecs ont inventé ici, en pompant clairement les jardins de Versailles, leur center parc d’époque, un aquaboulevard pour les yeux. Après la salade de betterave du resto self de l’orangerie, la promenade digestive nous fait visiter toutes les fontaines du parc. On pourrait trouver ça magnifique mais en plein concours international de selfie, notre attention est vite détournée. Vivement qu’Instagram facture la mise en ligne de photo. Ça va refroidir la plupart de surcharger les serveurs de photos foirées. Quand on sait qu’une recherche google envoie 7 grammes de carbone dans l’atmosphère, un selfie à chier, c’est au moins 300g. Stocker en ligne autant de clichés ratés, ça devrait faire réfléchir. Sans plus attendre j’en profite pour faire mon top 5 des selfies débiles : * Le selfie contre jour. C’est quand même pas compliqué : avec le soleil dans le dos, c’est l’impossibilité d’avoir le visage éclairé. Pas besoin d’être un des frères lumières pour piger ça, non ? * Le selfie à l’ipad. Sans commentaire. * Le selfie pris par le petit copain trop moche pour être sur la photo. Souvent en combo avec la duckface ou les bras serrés qui font les gros seins. * Le selfie « tu peux dégager de la vue parce que tu prends pas de photo tu fais juste regarder», c’est du vécu. * Le selfie stick, un autre moyen que le tatouage sur le front en toutes lettres « je suis un gros bof » pour dire qu’on est un gros bof Fin d’après midi, retour au bercail, la dernière mission du jour sera de dégotter une bonne table qui présentera la betterave rouge autrement que les autres. Après quelques réservations ratées, la table du Taste to Eat nous comblera de joie. Soupe de trucs, préparations de machins. Tout était tellement bon qu’on a carrément poussé jusqu’au dessert, une meringue faite maison sous nos yeux dans l’azote liquide. Mes compliments au chef. Dans les toilettes, comme un bon nombre de restaurant à St Petersbourg, un haut parleur diffuse des contes pour enfants. Pourquoi ? et pourquoi pas j’ai envie de dire. C’est toujours plus sympa que la compilation du meilleur de l’electroswing de la salle à manger. On termine la soirée tranquillement sur une terrasse tout à côté de la maison. Les récentes aventures de Gaëlle, en voyage pour Riga, et son chauffeur en slip qui met des coups d’extincteurs dans le moteur de son bus toutes les 30 minutes clôtureront cette belle journée dans l’hilarité générale.
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cyrilaventures · 7 years ago
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🇷🇺 Jour 3, Eglise du Sauveur-sur-le-Sang-versé et Ermitage En 1990, les heureux bambins français sortaient du Mac Donald, le pin’s cadeau de leur Happy Meal bien planté dans le sweat-shirt. Comme la collection faisait le tour de grandes villes du monde, j’avais eu le pin’s Moscou avec ces 3 tours d’église orthodoxe. Voilà exactement ce que m’évoquaient les coupoles colorées des lieux de culte de Russie, un pin’s Macdo. On a la culture qu’on mérite, j’étais plutôt team ketchup que team sang du Christ dirons nous. Ceci dit, rien ne m’interdisait de visiter LE monument de St Peterburg, la fameuse église du Sauveur-sur-le-sang-versé. Mais on peut se demander ce qu’il y a de si dingue pour en faire le 1er spot à voir dans la ville ? L’équivalent d’un terrain de foot en mosaïque représentant les plus grandes scènes de la bible sous 13 mètres de plafond ? Bah ouais, tout simplement. Bon ben comme j’ai l’oeil qui mouille au rayon carrelage de Castorama, je vois raconte l’émotion quand je compris où je venais de foutre les pieds. J’ai pas le courage de chercher tous les synonymes de magnificence, mais ils ont tous leur place dans cette phrase. Prévoir un petit budget baume du tigre pour le torticolis. Fun fact, ce lieu de culte a servi de lieu de stockage pour les légumes après la seconde guerre mondiale. Certains diront que ça n’a pas changé, pas faux, il y’a quand même beaucoup plus de têtes grises que de couches culottes, soyons honnêtes. Comme tout le monde, je remplis à fond la carte mémoire de l’appareil photo de clichés ratés et nous partons vers le second rendez vous de la journée, le musée de l’Ermitage. Mention spéciale pour le russe qui portait fièrement un teeshirt Philippe Plein, un probable cousin russe de Calvin Klein. Nan mais Philippe Plein quoi, j’en reris rien qu’à réécrire cette ligne. Alors pour situer un peu le musée de l’Ermitage, entièrement peint couleur vert d’eau, c’est le plus gros musée du monde, bien devant le Louvre (celui de Paris hein, pas celui de Lens, ni d’Abu Dabi). La plus grosse collection de zgeg en marbre du monde. On va voir du beau mais on le sait bien, ça va être compliqué de garder un taux d’émerveillement maximum toute l’après midi. 360 salles à visiter, 66000 m2 d’exposition, on va craquer un moment. Bon j’avoue, j’ai secrètement espèré qu’il y ait quelques centaines de m2 sur les meilleurs meme d’internet. Chou blanc, évidemment. L’escalier du Jourdin qui mène au premières pièces du musée est complètement dingue. Jamais moins de 200 touristes dedans, c’est pour dire comme il est dingue. On doit facilement tourner à 2000 photos minutes en heure de pointe, certainement la plus grosse géolocation d’instagram dans la ville. La première pièce à visiter propose l’expo temporaire du hongrois Mihály Munkávsy, qui n’est pas sans rappeler le travail de Jean François Millet dont j’ai eu la chance de voir la retrospective l’année dernière dans un minuscule musée de ma ville, de mémoire c’était le palais des Beaux des Arts. Comme prévu les pièces s’enchainent aussi vite que notre enthousiasme décroît. Au fil des heures, les bips d’alerte et les engueulades des vigiles nous ont peu à peu convaincu. On se décide à quitter l’endroit et la fin d’après midi se transforme en escape game gratuit. Le dernier musée de la journée sera celui de la vie. Petit best of des zinzins rencontrés sur le retour : un enfant avec une réplique grandeur nature d’une mitraillette Ak47 tapant la pose devant l’appareil smartphone de sa grosse mère. Une top modèle amatrice/instagrammeuse/influenceuse (comme la moitié des filles du centre ville) qui catwalke le passage piéton surblindé. Si on a pas vu le petit copain photographe au départ des bandes blanches, on peut trouver ça mega chelou. Là c’est juste chelou. Pour la soirée, nous avons pris une paire de tickets pour un concerto de Brahms d’un petit salon de musique classique. Tout le monde a sorti les chemisiers du dimanche et comme personne n’éteint la lumière pour le concert, y’en avait autant à voir sur scène que dans le public. On en a vu des trucs aujourd’hui. J’en ai presque oublié les lapins angora en cage des toilettes du resto de ce midi.
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cyrilaventures · 7 years ago
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🇷🇺 Jour 2, St Petersbourg, le musée Fabergé et la cathédrale Smolny Le musée Fabergé ouvrira les festivités de cette deuxième journée chez les russes. Pour le fan de tête d’animaux pot de fleur en céramique acheté 90 centimes en braderie, je suis sûr que l’expérience va me plaire. Surchaussons en plastique, audioguide en français, la grande attraction de la babiole à 5 millions d’euros peut commencer. Les gars ont foutu le paquet dès la première pièce (si on ne compte pas l’énorme escalier en marbre blanc et moquette rouge de l’entrée), dans ce salon aux murs bleus, que les gars ont décidé d’appeler le salon bleu, sont disposés 14 oeufs de Pâques signés de la main de Karl Fabergé. Ces oeufs là ont été commandés par Alexandre 3 et Nicolas 2, derniers tsars de Russie. Ça brille, ça claque, ça sent le coeur à l’ouvrage. Un des plus fous est certainement l’oeuf à l’oranger offert par Nicolas 2 à sa mère Marie Feodorovna pour fêter ses 30 ans de règne. Big Up Maman. Les 275 feuilles d’oranger taillées dans la néphrite de sayan, pierre précieuse verte du sud de la Russie forment un buisson boule posé sur un tronc lui même installé dans une boite blanche. L’ouvrage d’une vingtaine de centimètres s’ouvre via un petit mécanisme qui laisse apparaitre un mini rossignol empaillé mécanique qui tourne, ouvre le bec et chante ! Je ne sais pas à quelle moment l’humanité à décider de remplacer toute cette beauté par une boule de graisse d’huile de palme et un jouet chinois en plastique foireux qu’on appelorio Kinder Surprise mais quelqu’un à oublier de signer le hors jeu, soyez en sûrs. S’enchaineront pendant de longues et émerveillantes minutes de cette visite une queuleuleu d’objets d’arts de la table des grands de Russie. Soupières 80 litres en étain avec poignées double tête d’ours, cruches à vin géante en émail signée des frères Gratchev, couteau lunettes en pierres précieuses, étuis à cigarette en porcelaine et autres boites à merde trop stylées. Vers la fin de la visite, avec mon pin’s plaqué toc de Jean Pierre Papin période OM 90-91, je me sentais vraiment dans mon élément. J’ai presque eu peur de devoir expliquer au vigile qui était JPP et pourquoi ce pin’s, aussi beau soit il, ne pouvait pas être une pièce de la collection Fabergé. Midi s’affiche sur l’iphone, on décide de se faire la cathédrale Kazan avant d’aller déjeuner. Dans la rue, je cass la faim en mangeant mon mini concombre comme les jeunes d’ici, c’est frais, rafraichissant et ça me rappelle qu’il faut que je trouve ce fameux Sprite au concombre. Dans l’énorme cathédrale Kazan, inspirée de l’énorme basilique St Pierre de Rome, musée de l’athéisme pendant les grandes années du communisme (lol), les chrétiennes orthodoxes voilées font la queue pour embrasser une relique et une sacrée paire de loulous se collent le gras de front sur les vitres des tableaux de leurs saints préférés. Je ne sais pas si c’est la fatigue ou les relents de beauté Fabergé mais tout ce petit manège m’émeut. Petit big up pour le ninja du signe de croix. A l’évidence, violence et repentance peuvent vivre main dans la main. Encore un restaurant à la carte à rallonge. Pizzas, salades, soupes, poissons, viandes, fromages, tout, toutes les formes et toutes les couleurs, j’ai l’impression que la spécialité d’ici est de ne pas en avoir. Incroyable tout de même. J’opte pour une entrée à base betterave, un des légumes préférés du pays. On la retrouve ici broyée et mélangée à de la poudre de noix et de la coriandre finement ciselée. Elle se présente en boulettes et le cuisto a du trouver drôle d’y planter 2 grains de grenade pour qu’elles ressemblent à des têtes. Avec cette histoire de mini oiseau Fabergé, j’étais prêt à ce qu’elles se mettent à parler. La purée épicée géorgienne d’haricots rouge finira le moment gastronomique de notre déjeuner. On retrouve Gaëlle sur la perspective Nevsky. Elle a cours à 15h et comme son université se situe dans les couvents de la sublime cathédrale Smolny, on décide d’en faire une destination de choix pour notre après-midi. Habillé de blanc et bleu ciel, le gigantesque édifice de 93,7 mètres de hauteur ressemble à un maillot de foot rayé de l’équipe de Marseille version baroque. Pour ma 2ième fois, mon pin’s Jean Pierre Papin fait sens. Quel heureux hasard. Il nous faudra une bonne heure pour se rassasier de la beauté de cette cathédrale. A la surprise générale, l’intérieur sent l’enduit de lissage en pot de chez Leroy Merlin. Bah oui, quand on rentre dans sa 270ième année, on n’hésite plus à passer chez le chirurgien esthétique pour se refaire une beauté. La longue ballade du retour sera ponctuée de visites d’églises aux noms à rallonge. Le point kamoulox de la journée sera atteint sur le parvis de la cathédrale du sauveur-sur-le-sang-versé avec un sosie d’un des Bee Gees en short claquettes chaussettes short jouant l’air de Titanic sur une scie musicale. C’est à ce moment là qu’on s’est dit qu’on avait suffisamment rempli notre journée. Il restait tout juste la place pour 2 verres de vin blanc, 6 olives et le visionnage du clip Come to Daddy d’Aphex Twin. Ma mère était passée à côté.
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cyrilaventures · 7 years ago
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🇷🇺 St Petersbourg, jour 1. St Philippe de Martinez a entendu nos prières, ma mère et moi venons d’arriver à la porte L33 du terminal 2F de l’aéroport Roissy CDG sans qu’aucune minute de grève n’aie été annoncée. Calés dans notre airbus 318 dont l’espace entre chaque rangée de fauteuils de la classe éco n’excède pas les deux tiers de mon fémur, nous attendons le décollage, la sieste et le petit dej, quelque soit l’ordre. Si seulement je pouvais surclasser mes jambes, juste mes jambes. Notre passage aux douanes se passe bien mieux que celui du couple d’américains qui s’est trompé d’une journée sur son visa tourisme. Le douanier vient de leur annoncer qu’ils devront attendre une dizaine d’heure avant de pouvoir sortir de l’aéroport. À côté, l’annulation de notre Airbnb 2 jours avant le départ parut bien moins compliquée à gérer. En même temps, je n’ai pas le bagage génétique suffisant pour prévoir plusieurs mois à l’avance l’expiration de carte bleu entre deux paiements airbnb. 13h45 heure locale. Sandalettes en cuir, chaussettes noires, sac banane, faux polo ralph lauren et oreillette bluetooth vissée dans le crâne, derrière le volant de sa renault Fluence, notre chauffeur de taxi à la tête d’Edward Norton dans Fight Club, s’est mis sur son 31 roubles pour nous accueillir. Franchement, ça le fait. On roule sur des avenues géantes bordées d’immenses immeubles et sur les ondes de radio taco passent à peu près dans cet ordre : Robert Miles et son tube « Children », l’ « Ainsi soit je » de Mylène Farmer et « Mademoiselle chante le blues » de Patricia Kaas. On est pas arrivés depuis 30 minutes que je me sens à l’aise (sauf pendant le solo de trompette de Mademoiselle chante le blues). Intelligemment guidés par ma cousine Gaëlle, sur place depuis quelques mois, le top départ aux activités touristiques est donné. C’est l’homologue russe du bateau mouche parisien qui ouvre cette semaine de culture. Un bon bol d’air et de diesel plus tard, les monuments de la ville sont placés sur la carte, le théâtre Mariinski, la cathédrale Saint Isaac, le musée de l’Ermitage, le pont Anitchkov et la supposée tête de Napoléon gravée sur une couille de cheval sont tous là. Ils n’attendent que des présentations en bonne et due forme. On prendra le temps de mieux se rencontrer pendant la semaine. On remonte la perspective Nevski, aka l’avenue Neva, les champs Elysées d’ici et nous choisissons l’option rooftop d’un restaurant branchouillard pour notre repas du soir. Le moment poilade du repas, c’est la préparation du guacamole façon crêpes suzettes resto étoilé. Un jeune russe, l’oreillette de son talkie tombée sur l’épaule, genre stagiaire du KGB, nous présente les ingrédients du guacamole avant de péniblement les écraser tous ensemble. S’il avait pas fait tomber l’énorme poivrière en partant, on l’aurait applaudi. Je choisis la soupe Solianka comme aventure culinaire principale, « une soupe épaisse et épicée qui comprend certains composants du chtchi (chou, smetana) et de la rassolnik (cornichons), des condiments tels que des olives, des câpres, des tomates, du citron, du jus de citron, du kvas, et des champignons » selon Wikipedia. Un délicieux jus chaud qui pique fort selon le gastronome fatigué que je suis à cette heure là. Avant de fermer les yeux, j’apprends l’existence d’un sprite au concombre. Soyons en sûr, je ne repartirai pas d’ici sans avoir déclenché un diabète sucré type 2 avec ce précieux nectar.
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cyrilaventures · 7 years ago
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#blablacar Lille - Paris, Mardi 24 avril 2018. Alain D, 46 ans, rdv Gare Lille Flandres - 13H20
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