Tumgik
dailynewscameroon · 5 years
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Révolution: Après LE CODE, la Brigade Anti Sardinard, voici le mouvement ‘Opération Coup de Grâce’
Révolution: Après LE CODE, la Brigade Anti Sardinard, voici le mouvement ‘Opération Coup de Grâce’
Comme à l’habitude de ces nouveaux mouvements révolutionnaires, c’est par les réseaux sociaux qu’ils annoncent à la fois leur création et leur plan d’action. Après LE CODE, la Brigade Anti Sardinard, voici le mouvement « Opération Coup de Grâce ».
D’après les instigateurs de cet autre mouvement de révolte, c’en est terminé pour le régime BIYA. Ils se disent prêts à revendiquer jusqu’au bout, le départ du Chef de l’Etat camerounais. Et pour y parvenir ils se donnent comme plan de bataille, l’occupation quotidienne et permanente du Palais de l’Elysée en France à partir du 18 mai prochain. Là ils tiendront des meetings, des concerts géants, des kermesses patriotiques agrémentées de chants révolutionnaires. Un véritable bal en plein air pour « le chassement du pouvoir de Yaoundé ».
Pour mener ce qu’ils appellent pompeusement « le dernier combat », ils attendent plus d’un million de citoyens devant la présidence française pour cette action dont ils attendent les résultats à Yaoundé. Ces nouveaux révolutionnaires comptent mobiliser toutes les autres forces dites du changement existantes sur le territoire Européen en ce moment. Ils souhaitent fédérer autour de leurs actions tous les camerounais grincheux et désirant à tout prix la démission du Président de la République du Cameroun. Les maitres à penser de ce mouvement invitent les participants à prévoir leur matériel de campement. Car disent-ils, c’est une action à durée indéterminée.
A la question de savoir pourquoi le choix de l’Elysée, les tenants de la campagne « Opération Coup de Grâce » répondent qu’il s’agit d’une analogie. Pour eux, l’Elysée ici représente LA POSTE CENTRALE de Yaoundé. De plus, ils estiment qu’il s’agira pour eux d’aller initier une nouvelle négociation avec le bourreau du Cameroun. Selon eux « nous allons à Paris dire au lion (la France) que nous sommes de meilleures intermédiaires et interlocuteurs pour la future coopération entre la France et le Cameroun ». Ils affirment clairement être prêts à concéder 60% des richesses de notre pays aux occidentaux pour n’utiliser que les 40% restantes pour la construction des routes, hôpitaux, écoles, barrages, infrastructures d’eaux et autres.
En réalité, loin de vouloir une véritable alternative pour le changement au Cameroun, ces politiciens d’un nouveau genre travaillent pour se positionner comme prochain interlocuteur éventuel au cas le Chef de l’Etat ne serait plus au pouvoir.
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dailynewscameroon · 5 years
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Cameroun: Le conflit séparatiste anglophone a fait 1850 morts en 20 mois (ONG)
Cameroun: Le conflit séparatiste anglophone a fait 1850 morts en 20 mois (ONG)
Le conflit séparatiste anglophone, qui sévit depuis octobre 2016 dans les régions camerounaises du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, a déjà fait 1850 morts, 530.000 déplacés internes et des dizaines de milliers de réfugiés en 20 mois, selon le rapport publié jeudi par l’organisation non gouvernementale (ONG) International Crisis Group (ICG).
Le rapport dont APA a obtenu copie met en lumière l’intransigeance des belligérants qui, selon les rapporteurs, «risque de générer de nouvelles violences et de prolonger le conflit, qu’aucun camp ne semble en mesure de remporter militairement dans la courte durée».
À en croire ICG, sept milices armées sont actuellement en position de force dans la majorité des localités rurales des deux régions, contre un pouvoir refusant toute discussion sur la forme de l’État et la réforme des institutions, proposant en revanche une décentralisation qui ne confère ni un financement adéquat, ni une autonomie suffisante aux collectivités territoriales décentralisées (communes et régions), et prévoit d’organiser les premières élections régionales de l’histoire du pays cette année.
Le conflit en cours, selon l’ONG, met également en lumière les carences du modèle de gouvernance centraliste camerounais, et interpelle les autorités gouvernementales sur la nécessité d’une meilleure prise en compte des minorités, des héritages coloniaux et des spécificités culturelles, ainsi que le besoin d’une redistribution plus juste et équitable des richesses du Cameroun.
Entre la sécession voulue par les séparatistes et la décentralisation en trompe-l’œil que propose Yaoundé, des solutions médianes doivent, selon ICG, être explorées pour conférer plus d’autonomie aux régions, les Nations Unies, l’Union africaine, l’Église catholique et la Suisse semblant les mieux placées pour jouer ce rôle, les parties au conflit les percevant comme moins partisanes.
Acteurs camerounais et internationaux devraient ainsi pousser les deux camps à des concessions, en menaçant de sanctions ceux qui feraient obstacle au dialogue et en récompensant les moins intransigeants, le gouvernement devant à terme améliorer, pour sa part, le cadre légal de la décentralisation afin d’accorder une plus grande autonomie aux communes et régions.
La combinaison de pressions internes et internationales, insiste le rapport, pourrait amener le gouvernement et les séparatistes à de telles concessions en même temps que, au niveau international, l’idée serait de récompenser les parties qui acceptent de modérer leurs positions et de sanctionner celles qui maintiennent une ligne plus raide. Si certains séparatistes se montrent intransigeants, d’autres, estime l’ONG, pourraient accepter un dialogue avec l’État camerounais en présence d’un médiateur international, sur le fédéralisme ou une décentralisation effective, qui conférerait une autonomie et un financement adéquat aux régions, et garantirait le respect des spécificités anglophones en matière judiciaire et éducative.
De même, si le gouvernement camerounais semble exclure le fédéralisme, il pourrait en revanche consentir au régionalisme ou à une décentralisation effective, qui passerait par une modification du cadre législatif. Mercredi, note-t-on, la Conférence épiscopale du Cameroun (Cenc) avait déjà, à l’ouverture de la 44ème session de son assemblée plénière à Yaoundé, la capitale du pays, dénoncé le refus du président de la République, Paul Biya, de recevoir les évêques pour une médiation dans la crise anglophone.
Le président de ladite institution, Samuel Kléda, a ainsi déploré le manque de volonté politique du pouvoir dans la recherche d’une solution pacifique audit conflit armé.
«Maintes fois, nous avons appelé les acteurs de la crise dans les régions du Nord-Ouest et le Sud-Ouest pour se parler. Nous avons constitué une équipe d’évêques. Nous n’avons jamais été écoutés. Nous avons demandé à être reçus par les autorités du pouvoir. Nous n’avons jamais été reçus par la plus haute autorité de ce pays. Tout dialogue est rejeté. La situation qui prévaut dans notre pays fait terriblement peur aux Camerounais. Sachons-le, le Cameroun avant la crise ne sera pas le Cameroun après la crise», a conclu le non mois évêque de la métropole économique, Douala, appelé dès cette semaine à passer la main à la présidence de la CENC.
FCEB/te/APAnews
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dailynewscameroon · 5 years
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Zuckerberg présente un nouveau Facebook, «plus privé»
Zuckerberg présente un nouveau Facebook, «plus privé»
Le premier réseau social au monde veut se recentrer sur les messages privés et les groupes plutôt que sur les fils d’actualité publics. « L’avenir sera privé », assure Mark Zuckerberg qui est en train de transformer progressivement le modèle économique actuel de Facebook basé sur la publicité ciblée grâce aux données des utilisateurs.
Avec notre correspondant à San Francisco, Eric de Salve Avec son nouveau visage, Facebook espère contourner ses deux problèmes principaux. D’abord les deux années de scandales liés à l’utilisation frauduleuse des données privées de ses abonnés. Ensuite, la désaffection des jeunes utilisateurs dans les pays riches.
Le réseau social aux 2,5 milliards d’inscrits poursuit donc sa nouvelle stratégie : plus d’échanges privés, moins de partages publics sur lesquels reposent pourtant ses 56 milliards de chiffre d’affaires de 2018, provenant presque exclusivement de la publicité ciblée.
Groupes privés et achats en ligne
A l’avenir Facebook mise plus sur le commerce et le paiement en ligne. Dans son nouveau design dévoilé par son PDG à la conférence F8 des développeurs, le bleu disparait, le fil d’actualité est largement réduit au profit des messageries, des groupes d’intérêts, des fonctionnalités d’achat en ligne et de vidéo à la demande. Une version de Messenger pour Mac et Windows sera bientôt lancée, elle permettra de dialoguer plus facilement avec des groupes de personnes partageant les mêmes intérêts. La fonctionnalité permettant d’acheter directement des produits depuis Instagram sera étendue.
Et pour garder ses abonnés, Facebook se dote aussi d’une nouvelle fonctionnalité de rencontre. A l’image du célèbre Tinder, « Secret crush » permettra de sélectionner dans une liste secrète neuf amis avec lesquels on aimerait aller plus loin. Si l’un de ses neuf amis vous a aussi sélectionné, alors c’est le « match » et les deux utilisateurs seront notifiés de leur attraction commune.
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dailynewscameroon · 5 years
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President Weah back in office after snake scare
President Weah back in office after snake scare
Liberia’s President and former international football star George Weah, has resumed working from his official office, exactly two weeks after he abandoned it because two snakes were found in the building where it is located.
The building had to be thoroughly fumigated before the president was advised to return on Wednesday.
One of the first persons to visit President Weah at the office was former Vice-President Joseph Boakai, who lost to him in the 2017 presidential election.
Mr Weah briefed him on his government’s efforts to “protect the tenets of democracy”, and to attract foreign investment to boost the economy, a statement posted on the presidential website said.
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dailynewscameroon · 5 years
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UN human rights head in Cameroon amidst violations in Anglophone regions
UN human rights head in Cameroon amidst violations in Anglophone regions
The United Nations High Commissioner for Human Rights Michelle Bachelet is in Cameroon for a four-day working visit with the country’s authorities. Mme Bachelet who arrived Cameroon on May 1 has been received by the Prime Minister, Head of Government Philemon Yang.
During her stay in Cameroon, she will meet with civil society actors, members of government, political actors as well as the media.
The crisis in the North West and South West regions of Cameroon is expected to be top of her agenda in discussions with the various actors as serious concerns of human rights violations continue to be raised in that part of the country.
Pressure has been mounting on the government of Cameroon to permit investigators access the Anglophone regions and investigate allegations of human rights violations.
The call was even louder during the last council session of the the UN Human Rights Commission held in Geneva and it is in that light that the UN High Commissioner for Human Rights is coming to Cameroon.
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dailynewscameroon · 5 years
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Cameroon: Professional Football League – Members Adopt Play-Offs Schedule
Cameroon: Professional Football League – Members Adopt Play-Offs Schedule
The board of administrators of the LFPC met in Yaounde on Tuesday, April 30, 2019. The play-offs for the national Ligue One (L1) and Ligue Two (L2) football championships begin on May 12, 2019. This is one of the major resolutions taken during the board of administrators meeting of the Cameroon’s Professional Football League (LFPC) that held at the LFPC headquarters in Yaounde on Tuesday April 30, 2019 and Wednesday May 1, 2019.
The competition will determine the winners of the championship title and the teams that will be relegated to the inferior league. At the end of the two-day meeting, the President of the LFPC, Pierre Semengue said the playoffs will kick off on Sunday May 12, 2019 and will take place only in one phase.
He said matches for the L 1 and L 2 winners will take place in Yaounde while those for relegation will take place in Limbe. The LFPC also adopted the rules of the play-offs. The members decided that next season the L1championship will have 20 teams and 16 in L 2.
Three clubs will be relegated to the regional league from the Second Division while the LFPC hopes to add four more teams to make 16 teams. Concerning the case of Union Sportive of Douala, Pierre Semengue said the Homologation Committee of the LFPC decided that Union Douala will play the L 1 relegation play-offs.
Union Douala lost one point for fielding three players without valid licences and identification in the match against APEJES of Mfou on the 16th playing day. Union of Douala is among the last three teams in Group A with PWD of Bamenda and New Stars of Douala. In Group B the teams for relegation are Astres Douala, Unisport Bafang and Fovu of Baham.
Union’s management however has disputed the allegations made by APEJES and promised to take the matter to FECAFOOT. According to the official classification table from the LFPC, Coton Sport, Dragon and APEJES of Mfou from Group A and Feutcheu, Stade Renard and Yong Sports Academy from Group B will compete for the L1 championship tile.
Read the original article on Cameroon Tribune.
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dailynewscameroon · 5 years
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Sérail: Paul Biya refuse de recevoir les Évêques du Cameroun
Sérail: Paul Biya refuse de recevoir les Évêques du Cameroun
La 44ème Assemblée Plénière des Évêques du Cameroun se déroule en ce moment à Yaoundé centre Jean 23 de Mvolyé.
Lebledparle a appris de l’archevêque de Douala et président sortant de la conférence épiscopale nationale du Cameroun que le Président de la République refuse de recevoir les Evêques du Cameroun pour avoir leur point de vue sur la crise anglophone.
« Maintes fois, nous avons appelé les acteurs de la crise dans les régions du Nord-Ouest et le Sud-Ouest de se parler. Nous avons constitué une équipe d’évêques. Nous avons n’avons jamais été écroué. Nous avons demandé à être reçu par les autorités du pouvoir. Nous n’avons jamais été reçu par la plus haute autorité de ce pays. Nous nous posons donc des questions sur les dessous de ce cette crise. Des camerounais se retrouvent au Nigéria. Des citoyens vivent en cachés en forêt leur maisons ont été incendiée. Pensons aux enfants qui ne vont pas à l’école depuis trois ans. La fin des hostilités ne s’annonce pas pour demain. Tout dialogue est rejeté. Faisons notre les pleurs de Rachelle face à la perte de son enfant. La situation qui prévaut dans notre pays fait terriblement peur aux camerounais. Sachons-le, le Cameroun avant la crise. Ne sera pas le Cameroun après la crise », a déclaré Mgr Samuel Kleda ce mercredi à l’ouverture officielle de l’assemblée plénière de la CENC.
Prenant la parole, le Nonce Apostolique du Vatican au Cameroun et en Guinée Equatoriale pense que seul le dialogue peut aboutir à une issue favorable de sortie de crise. « Seul le dialogue peut nous faire grandir et porter des fruits en Dieu Pour cela le dialogue doit avoir une franchise », précise Mgr Julio Murat.
Pendant son Mot de bienvenue, l’Archevêque métropolitain de Yaoundé indique qu’ils sont solidaires des frères des régions anglophones qui sont obligés de fuir pour trouver refuge dans d’autres villes du Cameroun à l’instar de Yaoundé. « Nous saluons avec joie les voies de l’espérance que nous offre le Ressusciter. Yaoundé qui vous accueillent devenue une ville cosmopolite et surpeuplé. Plus de trois millions d’habitants. Sur cette population est due entre autres aux crises qui se vit dans les régions du Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Nous sommes solidaires de ceux qui souffrent. (…) Pour les populations de Yaoundé. Le bien commun et sa gestion et le nom de la paix », souligne Mgr Jean Mbarga.
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dailynewscameroon · 5 years
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Je gagnais 120 milles F CFA en France – Aurelien Chedjou
Je gagnais 120 milles F CFA en France – Aurelien Chedjou
Dans un documentaire réalisé par nos confrères de So Foot, Aurélien Chedjou s’est longuement confié sur son passé, son actualité et son avenir. Voici quelques phrases phares de ses confidences.
“Imaginez un garçon de 15 ans qui avait sa routine, ses potes, sa famille, quitter le Cameroun pour l’Espagne. Je ne suis pas arrivé en France quoi ! Je suis arrivé en Espagne, je ne connaissais rien en espagnol. Même si à l’école, j’avais des cours d’espagnol, ce n’était pas ça. En plus, je suis arrivé en plein hiver. C’était en février 2000. C’était très difficile. Je me rappelle, après ma première séance d’entrainement, je suis allé plonger ma main dans l’eau chaude parce que j’avais extrêmement froid. On a fait huit mois sans jouer. Pour appeler la famille, il fallait se déplacer à une cabine et au Cameroun, il fallait que la famille se déplace à 22 ou 23 heures. C’était vraiment difficile pour donner les nouvelles à la famille. Je me rappelle, mon premier coup de fil c’était deux mois et demi après mon départ. Ma maman était inquiète, elle pleurait et tout. Mais lorsque je l’ai appelé, elle était un peu tranquille.”
“En France, je me retrouve en national, on me dit que je n’ai pas de niveau. Je joue avec des mecs qui ont déjà roulé leurs bosses. Chaque week-end, c’est la même chose et je me retrouve en DH où je touchais 200 euros. Les jeunes doivent savoir que c’est très difficile. Aujourd’hui, vous nous voyez à la télévision mais il faut savoir que nous avons vraiment galéré.”
“L’entraineur qui m’a donné ma chance c’est Claude Puel. C’est le premier qui a cru en moi et qui m’a lancé dans le grand bain contre Marseille. C’était mon premier match en ligue 1. Ce que je retiens chez lui c’est cette rigueur. A chaque séance d’entrainement, il faut être à fond. Lui aussi, il participe aux séances, il fait les tacles, il fait les abdos. Il m’a vraiment marqué.”
“J’ai envie d’être agent de joueur pour aider mes jeunes frères camerounais, leur donner ce que le football m’a donné, leur donner la possibilité d’embrasser une carrière professionnelle.”
“Il y’en a qui se disent agents et qui vont escroquer les familles et laissent les enfants dans les rues en Europe. Ce qui n’est pas humain. C’est méchant de leur part. Il faut savoir qu’en Afrique qu’en un gamin vient en Europe, c’est vraiment l’espoir de la famille. Nous qui avions réussi par exemple, nous nous occupons des frères, des sœurs et de la famille toute entière.”
“C’est vrai qu’on ne dit jamais jamais mais la politique ce n’est pas truc. Je ne la ferais jamais. Je ne comprendrais jamais les politiciens. Je préfère aider les gamins à aller à l’école et d’avoir l’eau potable. Il faut savoir que mon village (Bamendjou) est assez retiré et il y a des coins au Cameroun où les populations n’ont pas d’eau potable. Je préfère ce genre d’actions sociales que d’être politicien.”
” Je ne suis pas du tout pour la VAR. Parce que même avec, ça n’améliore rien. Y a ce coté du foot où les gens se disputent entre eux pour voir s’il y avait but ou pas, ça fait partie de la beauté du jeu”.
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dailynewscameroon · 5 years
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South Africa: Cameroonian Refugees in Cape Town Can’t Get Legal Status
South Africa: Cameroonian Refugees in Cape Town Can’t Get Legal Status
Home Affairs was ordered by the courts to open a centre over a year ago for new asylum seeker applicants A Cameroonian family seeking asylum, who arrived in South Africa on 3 April by entering through Lesotho, are struggling to legalise their status. The three brothers, together with two women and five children, say they fled their country because they were caught in the conflict between the English and French-speaking population, which erupted in 2017. The family wishes to remain anonymous and say they fear for their lives.
The family went to immigrant-rights activist group PASSOP. Like many asylum seekers they are battling to get documented in Cape Town because Home Affairs closed its doors in 2012 to new applicants.
The Legal Resources Centre (LRC) and the Scalabrini Centre took Home Affairs to court and, after a long battle in September 2017, the Supreme Court of Appeal ordered the department to open and maintain the Cape Town office by 31 March 2018. But Home Affairs has still not complied, though it has been reported that a new Cape Town Refugee Reception Office will be opened in June 2019 on new premises in Maitland.
Currently, there are only four centres – in Musina, Pretoria, Durban and Port Elizabeth – where new asylum applications can be lodged.
“We are relying on someone we grew up with in Cameroon [but is now in Cape Town]. She is not a blood sister; it would be too much to ask her to finance the trip to PE, including food and accommodation,” said the eldest brother.
“Even if they manage to raise the money to go and apply outside Cape Town, renewing is also going to be a problem, as the family will need to travel to renew at where they have originally applied,” said Tendai Bhiza of PASSOP. “We have a case of a woman who has travelled from Pretoria to renew here in Cape Town because Home Affairs is refusing to transfer her file.”
Life has been a daily struggle for the family from Cameroon since they arrived in South Africa. The ten-year-old girl had already missed a year of school and is still not in school. “Every school I have been to here in Cape Town is asking for either a study permit or asylum document in the child’s name,” said the eldest brother.
“Life is expensive in Cape Town. I have a big family. I need to stand on my feet and give my sister and her family space but I don’t know how without a document,” he said. He is however grateful that his family is out of danger, but he is worried about what the future holds. Without documents, he cannot open a bank account. He will struggle to find work or start a business. The family will struggle to get medical care and schooling. And every day, he lives in fear of being arrested.
Read the original article on GroundUp.
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dailynewscameroon · 5 years
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Bénin : heurts aux abords du domicile de Boni Yayi, le pouvoir nie avoir voulu arrêter l’ex-président
Bénin : heurts aux abords du domicile de Boni Yayi, le pouvoir nie avoir voulu arrêter l’ex-président
De violents heurts ont éclaté à Cotonou quelques heures après l’annonce des premiers résultats des législatives, marquées par un taux d’abstention historique.
Cotonou a vécu plusieurs heures de vives tensions mercredi 1er mai. Craignant l’arrestation imminente de l’ancien chef de l’État Thomas Boni Yayi, dont le domicile était encerclé par la police, des opposants béninois se sont soulevés dans les rues de la capitale économique. Les manifestants ont scandé des slogans hostiles au président Patrice Talon, promettant de « le faire partir », avant d’être dispersés par des jets de gaz lacrymogène. Ils ont mis le feu à une station-service proche du palais présidentiel et ont incendié des commerces ainsi que des banques. Des soldats armés, des chars, et d’importants effectifs de police ont été déployés à travers la ville, et particulièrement dans le quartier de Cadjehoun, où réside Boni Yayi, de même qu’autour des sièges des grands médias.
Démenti des autorités
Face à ces manifestations impromptues, la capitale économique du pays s’est vidée en une heure. « Nous ne reconnaissons pas notre pays », a expliqué un jeune manifestant, Abdul Wahab. « Apres l’arrestation des journalistes et des acteurs politiques, c’est le tour des anciens chefs d’État, mais Talon nous aura sur son chemin. On ne laissera pas sa dictature prendre le pays en otage », a-t-il indiqué à l’AFP. De son côté, le ministre de l’Intérieur, Sacca Lafia, a démenti toute intention d’arrêter l’ancien président « C’est une fake news », a-t-il martelé lors d’un point de presse, assurant que les forces de l’ordre avaient été déployées pour empêcher des rassemblements de manifestants. Selon une source à la présidence contactée par Jeune Afrique mercredi après-midi, ce déploiement policier avait été décidé car l’ancien président « souhaitait organiser une marche surprise dans la ville ».« Il n’y avait aucune marche prévue aujourd’hui. Le pouvoir panique », avait rétorqué un cadre de l’opposition présent au domicile de Boni Yayi et joint par JA.
Ultimatum
Boni Yayi, qui avait appelé au boycottage des élections, avait lancé lundi un ultimatum pour demander au président Patrice Talon d’interrompre le processus électoral, qualifié de « coup d’État institutionnel ». Seuls deux partis proches du pouvoir étaient en lice lors des législatives du 28 avril, l’opposition n’ayant pu présenter de candidats pour des raisons administratives. Internet avait par ailleurs été coupé pendant 24 heures, une première au Bénin.
Lundi soir, alors que les résultats des législatives se faisaient attendre, Boni Yayi avait appelé le peuple « à se défendre ». « Talon marchera sur nos corps » avant d’entériner ce nouveau Parlement, avait-il ajouté. Quelques heures avant que la police n’encercle son domicile, la commission électorale avait annoncé mercredi matin les résultats préliminaires des législatives, marquée par une participation d’à peine 23%. Depuis 1990, jamais le taux de participation à des élections n’était descendu sous la barre des 50%.
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dailynewscameroon · 5 years
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Trois ados meurent happés par un train en faisant des selfies sur une voie ferrée
Trois ados meurent happés par un train en faisant des selfies sur une voie ferrée
Le drame s’est produit à Panipat, dans l’Etat septentrional de Haryana, en Inde.
Quatre adolescents faisaient des selfies sur une voie ferrée lorsqu’un train est arrivé.
Ils ont alors sauté sur une deuxième voie ferrée sans réaliser qu’un autre train arrivait sur cette voie là.
Trois d’entres ont été happés par la locomotive, tandis que le 4ème a réussi à sauter à temps en dehors des rails.
Les trois victimes, âgées de 18 à 19 ans, sont mortes sur le coup. Elles étaient venues à Panipat pour assister à un mariage.
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dailynewscameroon · 5 years
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Tweet de Paul Biya: Le Chef de l’Etat invite ses compatriotes, surtout ceux de la diaspora, à ne plus détruire et saccager pendant les manifestations.
Tweet de Paul Biya: Le Chef de l’Etat invite ses compatriotes, surtout ceux de la diaspora, à ne plus détruire et saccager pendant les manifestations.
Dans un nouveau tweet ce jeudi 2 mai 2019, le président de la République invite ses compatriotes mécontents à s’exprimer sans dresser de barricades et sans saccager.
Dans un nouveau tweet ce jeudi 2 mai 2019, le président de la République invite ses compatriotes mécontents à s’exprimer sans dresser de barricades et sans saccager.
Désormais abonné fidèle des réseaux sociaux, le Chef de l’Etat Camerounais a fait un nouveau tweet ce jeudi 2 mai 2019 pour faire prendre conscience aux opposants à son régime qui expriment souvent leurs revendications de façon violente.
« La liberté doit servir des causes justes. On peut parfaitement s’exprimer sans dresser des barricades, sans détruire, sans saccager. » Il ne fait aucun doute que l’homme au pouvoir depuis 37ans, s’adresse particulièrement à la diaspora camerounaise en occident.
Depuis la publication des résultats de l’élection présidentielle du 07 octobre 2018, certains camerounais en Europe, aux Etats-Unis et au Canada manifestent presque tous les week-ends pour exiger le départ du pouvoir de Paul Biya. Le 26 janvier 2019, les manifestations ont conduit au saccage des Ambassades du Cameroun en Allemagne et en France.
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dailynewscameroon · 5 years
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Cameroun: Une chercheuse de Human Rights Watch interdite d’entrée
Cameroun: Une chercheuse de Human Rights Watch interdite d’entrée
communiqué de presse
Nairobi — Le gouvernement camerounais a refusé de laisser une chercheuse de Human Rights Watch entrer dans le pays le 12 avril 2019. Cette mesure du gouvernement tente d’entraver l’émission de rapports sur les abus des forces de sécurité, mais Human Rights Watch continuera à documenter et faire connaître les violations des droits humains au Cameroun.
« Interdire à notre chercheuse d’entrer sur le territoire constitue clairement un pas en arrière pour le Cameroun », a déclaré Philippe Bolopion, directeur adjoint du plaidoyer mondial au sein de Human Rights Watch. « Le gouvernement cherche à dissimuler aux yeux du monde les abus qu’il est en train de commettre, mais il n’y parviendra pas. »
Le 12 avril, les agents de l’aéroport international de Douala ont interdit à Ilaria Allegrozzi, chercheuse senior de Human Rights Watch sur l’Afrique centrale, d’entrer dans le pays. Ilaria Allegrozzi s’était pourtant vu délivrer un visa de trois mois le 25 mars. Dans sa demande de visa, elle avait expliqué qu’elle comptait se rendre dans les régions anglophones du pays pour mener des recherches au nom de Human Rights Watch sur les abus commis à la fois par les forces du gouvernement et des séparatistes armés, ainsi que sur l’impact de la crise sur les personnes handicapées. À Douala, on n’a fourni à Ilaria Allegrozzi aucune explication sur le refus d’entrée sur le territoire camerounais.
Malgré plusieurs demandes d’explications, Human Rights Watch n’a reçu aucune clarification de la part du gouvernement sur le motif de sa décision de lui interdire l’entrée.
Human Rights Watch a commencé à travailler sur les droits humains au Cameroun en 1998. Depuis 2018, Human Rights Watch a publié un certain nombre de rapports sur les violations des droits humains commises aussi bien par les forces de sécurité gouvernementales que par les séparatistes armés, notamment un rapport exhaustif en juillet 2018 et plusieurs autres en 2019. Deux jours avant qu’on interdise à Ilaria Allegrozzi d’entrer au Cameroun, le 10 avril, Human Rights Watch a publié un court rapport sur l’attaque meurtrière menée le 4 avril par des soldats, des gendarmes et des membres du Bataillon d’intervention rapide (BIR) contre le village de Meluf, dans la région du Nord-Ouest du pays, tuant cinq hommes civils, dont l’un avait un handicap mental, et blessant une femme.
Les régions anglophones du Cameroun sont en proie à une crise qui a démarré fin 2016, lorsque des activistes anglophones, qui se plaignent depuis longtemps de ce qu’ils perçoivent comme la marginalisation de leurs régions par la majorité francophone, ont mobilisé une grande partie de la population anglophone afin d’exiger soit plus d’autonomie politique, soit la sécession. Les forces du gouvernement ont violemment réprimé de grandes manifestations au milieu de l’année 2017, tuant plus de 20 manifestants.
Depuis, l’émergence de groupes séparatistes armés s’est accompagnée d’attaques sur les civils, à la fois par les forces gouvernementales et séparatistes, ainsi qu’une militarisation croissante des régions anglophones. Les troubles ont déplacé près d’un demi-million de personnes.
Cette « crise anglophone » a lieu alors même que le pays fait face aux conséquences humanitaires d’attaques commises dans la région de l’Extrême-Nord par le groupe armé Boko Haram. Aussi bien Boko Haram que les forces de sécurité ont commis de graves atteintes aux droits humains et violations du droit international humanitaire. Ces violences interviennent alors que le gouvernement a intensifié sa répression de l’opposition politique. En janvier, la police a arrêté Maurice Kamto, leader du parti d’opposition Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), ainsi que près de 200 de ses membres et sympathisants. Ceci s’inscrit dans un contexte d’intolérance accrue envers la divergence d’opinion et le droit de réunion. Les manifestations du MRC ont été interdites dans tout le pays en avril.
Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme – qui dispose d’un siège à Yaoundé, la capitale, mais pas d’un mandat pour observer les violations des droits humains – n’a pas été autorisé à enquêter sur les abus commis dans les régions anglophones.
Les organisations nationales et internationales de défense des droits humains ont un rôle important à jouer pour observer et rapporter la situation des droits humains, non seulement au Cameroun mais dans le monde entier. En laissant les organisations de défense des droits humains fonctionner sans entraves, le Cameroun ferait preuve de sa volonté de soumettre à un regard rigoureux et indépendant les efforts qu’il accomplit pour se conformer au droit international relatif aux droits humains.
Les partenaires internationaux du Cameroun devraient placer dans leurs priorités les questions urgentes liées aux droits humains qui rongent le pays, et insister pour qu’il laisse entrer sans obstacles les observateurs internationaux des droits humains.
« La spirale descendante du Cameroun en matière de droits humains est particulièrement inquiétante dans le cas d’un pays qui est récemment entré au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies », a conclu Philippe Bolopion. « Sa stratégie d’intimidation et d’obstacles n’aboutira pas. Nous exhortons le gouvernement à dialoguer, à permettre à Human Rights Watch de faire son travail et à s’efforcer de mettre fin aux abus des acteurs étatiques et non étatiques. »
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dailynewscameroon · 5 years
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Cameroun: Une ignoble farce appelée “Opération Épervier” – Etienne Sonkin
Cameroun: Une ignoble farce appelée “Opération Épervier” – Etienne Sonkin
Au mépris des potentielles mesures préventives plus efficaces. L’actualité nationale reste encore marquée, entre autres, par la bruyante interpellation et incarcération de l’ex tout-puissant ministre Edgard Alain Mebe Ngo et de son épouse au nom de la fameuse “Opération Épervier”, laquelle n’a cessé de bourrer les principales prisons du pays dont celle très réputée de Kondengui (Yaoundé), de grosses légumes du régime au pouvoir à Yaoundé depuis 37 ans.
A titre de rappel, et ce à l’attention de ceux-là bien nombreux qui l’auraient oublié ou en ignoreraient la genèse, l’Opération Épervier est une fuite en avant du pouvoir en place, déclenchée le 07 septembre 1999 avec l’arrestation l’ancien Ministre des Postes et Télécommunications de l’époque, feu Mounchipou Seidou pour ne pas le nommer. L’évolution du temps et des faits nous révèle aujourd’hui qu’il ne s’agissait, en son temps, que d’un très savant camouflage mis en oeuvre par ce pouvoir pour voler la vedette aux tous premiers députés SDF à l’Assemblée Nationale (mandature 1997/2002), lesquels, à travers une offensive musclée sans précédent, avaient farouchement ébranlé cette fameuse chambre parlementaire, pour vigoureusement réclamer la création d’une commission d’enquête parlementaire aux fins d’auditer la gestion calamiteuse de cet «illustre» mis en cause. Une gestion cavalière caractérisée, çà et là, par de volumineux détournements grossiers des deniers publics mis à la disposition de ce baron du régime au titre du budget de son département ministériel.
Par sa démarche osée, le SDF voulait ainsi confondre Biya qui n’avait sans cesse demandé aux nombreux dénonciateurs de lui présenter les preuves à l’appui de leurs récurrentes accusations de détournements de la fortune publique portées contre ses hommes. Par une ruse à lui propre, suite aux pilonnages nourris des députés SDF, le manitou avait donc pris sur lui de faire interpeller aussitôt l’accusé susnommé pour court-circuiter la démarche de ces élus hors-pairs, afin de laisser croire à l’opinion publique qu’il réagissait plutôt de son propre chef en guise de concrétisation spontanée de l’éblouissant slogan « rigueur et moralisation » sous le signe duquel il avait placé son mandat de départ.
Malheureusement pour la nation, la gestion pour le moins intrigante de cette opération n’en a fait et ne continue d’en faire qu’une manigance intelligente de plus servant seulement à embrouiller les esprits peu éveillés. Ceci pour dire, en termes simples, que les détournements des fonds publics sous le Renouveau alias Grandes Ambitions alias Grandes Réalisations alias Grandes Opportunités, ne sont en fait que des symptômes pathologiques caractéristiques de la gouvernance mafieuse de ce régime, chose destinée à servir les besoins de sa cause, notamment sa pérennité.
Pour s’en convaincre, si l’on peut évaluer sommairement à plusieurs milliers de milliards de francs CFA le volume ahurissant desdits détournements depuis l’accession de Paul Biya au pouvoir, il y a lieu tout de même de se demander quel montant en aura été recouvré en revanche à la faveur de cette fameuse opération affichée depuis lors comme panacée ou solution fétiche contre cette pandémie. Ne serions-nous que des idiots du village pour nous contenter de ces hideuses coutumières mises en scène théâtrales que sont ces arrestations et incarcérations spectaculaires pourtant sans retombées conséquentes ?
L’Opération Épervier”, au bout du compte, s’apparente à ce que les professionnels de la santé qualifient de traitement symptomatique, c’est-à- dire un simple calmant pour prétendre soigner une maladie pourtant grave voire mortelle, cela en lieu et place de ce qui devrait en être le traitement étiologique, c’està- dire le traitement de la cause la maladie qu’est l’agent pathogène (le microbe). En fait, peut-on traiter le paludisme ou la typhoïde avec du paracétamol qui n’a pour effet que de calmer que la fièvre et les courbatures, et pour combien de temps d’ailleurs ? Le temps pour le mal de s’enliser et s’empirer, n’est-ce pas !
Comment comprendre que près de 60 ans (âge de grand-père) après l’indépendance et ceci au mépris, entre autres, de l’avènement des nouvelles technologies de l’information et de la communication, un gouvernement des temps modernes en soit encore à une gestion rudimentaire (manuelle) des finances publiques ? Qu’après un « service fait » ou une « fourniture livrée » et dûment réceptionné(e) conformément à la réglementation en vigueur (c’est-à-dire par les agents habiletés ou par la commission compétente), l’on en soit encore à « suivre » quotidiennement son dossier ou sa facture, d’un bureau à l’autre, moyennant d’interminables pourboires mal à propos et autres stupides rétro-commissions ?
Ceci au lieu de rester plutôt tranquillement chez soi pour recevoir dans quelques jours ou semaines plus tard, une notification pourquoi pas via son téléphone portable annonçant le virement en banque du règlement de sa créance ? C’est ici le lieu de rappeler que lors de l’élection présidentielle d’octobre dernier, le candidat du SDF, Joshua Osih, avait présenté un programme salvateur comportant, parmi bien d’autres innovations, deux offres majeures et pertinentes en la matière : le fédéralisme et la numérisation de la gestion, notamment la dématérialisation des procédures administratives, financières, budgétaires et fiscales, toutes choses qui semblent avoir échappé à l’attention ou à la compréhension de beaucoup d’acteurs et d’observateurs.
En effet, s’agissant du fédéralisme qui, entre autres bienfaits, consacre la séparation constitutionnelle effective des pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire), ce système anéantit pratiquement la monopolisation desdits pouvoirs (pleins pouvoirs) par un seul bonhomme (Président de la République) qui en abuse allègrement, comme c’est le cas actuellement. L’information claire et nette . Et comme beaucoup l’ignorent, la plupart de fléaux dont nous souffrons de nos jours (le tribalisme, la corruption, le népotisme, le favoritisme, le trafic d’influence, … ), et plus particulièrement les détournements massifs et grossiers des fonds publics, ne sont autre chose que les dégâts collatéraux de la concentration des pouvoirs entre les seules mains de l’exécutif, à savoir le Président de la République.
En effet, sous un système fédéral, le pouvoir judiciaire jouissant d’une indépendance effective, en cas de détournement avéré de la fortune publique comme l’ont souvent établi des institutions (actuellement budgétivores) telles la CONAC, la Chambre des Comptes de la Cour Suprême, le Contrôle Supérieur de l’Etat, … ., l’instance judiciaire (par l’entremise du Procureur de la république) est directement saisie ou se saisit spontanément du dossier et agit sans possibilité pour le mis en cause de bénéficier de l’empêchement ou de l’arrêt des poursuites tel qu’ordonné actuellement de temps à autre par le « Magistrat Suprême » alias Président de la République. Ce système (fédéral), le cas échéant, lequel dispose d’ailleurs de nombreux outils de bonne gouvernance et de contrôle hyper-efficaces, de manière préventive, coincerait ou mettrait d’office sur leurs gardes tous les gestionnaires de crédits en général et en particulier ceux souffrant du réflexe d’indélicatesse.
Pour sa part, la dématérialisation des procédures administratives, financières, budgétaires, comptables et fiscales, avec la mise en réseau des équipements informatiques et d’autres connexes, mettrait les usagers, les fournisseurs ou les prestataires à l’abri de multiples contacts incestueux avec des agents véreux chargés du traitement de leurs dossiers ou factures ; ces agents qui de nos jours gèrent les usagers comme leurs « gibiers ». Par conséquent, en mettant en place ces outils managériaux des temps modernes, les « protégés » du régime d’aujourd’hui seraient désormais désarmés, exposés, vulnérables et dont très méfiants, cela au grand bénéfice de la protection de la fortune publique, de la sérénité de la nation et de tous les citoyens partisans du principe du « pain gagné à la sueur de son front ».
Mieux que la théorie, le fonctionnement des banques en dit long à titre d’exemple quant aux avantages inhérents à l’usage desdits moyens. En conclusion, les détournements des derniers publics perdurent chez nous parce qu’ils sont voulus et organisés par les gouvernants, cela comme artifice pour leur maintien au pouvoir via la manipulation, la paupérisation, la clochardisation, l’asservissement , l’instrumentalisation, la corruption et l’achat des consciences en toute circonstance et plus particulièrement lors des échéances électorales, mais aussi via l’entretien des réseaux mafieux tapis dans l’ombre, payés au prix fort et qui protègent le pouvoir « par tous les moyens ». Comprenne qui pourra.
Lire l’article original sur Camer.be.
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dailynewscameroon · 5 years
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The Cameroon government denied a Human Rights Watch researcher entry to the country
The Cameroon government denied a Human Rights Watch researcher entry to the country
The Cameroon government denied a Human Rights Watch researcher entry to the country on April 12, 2019. The government’s action is an attempt to curb reports of abuse by security forces, but Human Rights Watch will continue to document and publicize human rights violations in Cameroon. “Denying entry to our researcher is a clear step back for Cameroon,” said Philippe Bolopion, deputy global advocacy director at Human Rights Watch. “The government is doing everything it can to keep the world in the dark about its ongoing abuses, but it won’t succeed.”
Officials at Douala international airport refused to allow Ilaria Allegrozzi, a Human Rights Watch senior researcher on Central Africa, to enter the country on April 12. Allegrozzi had received a three-month visa on March 25. Allegrozzi explained in her visa application that she planned to travel to the Anglophone regions of the country to conduct research for Human Rights Watch on abuses committed by both government and armed separatist forces, as well as the impact of the crisis on people with disabilities. In Douala, Allegrozzi was given no explanation for denying her entry.
Despite several attempts to obtain explanations, Human Rights Watch has received no clarification from the government on the basis for its decision to block access. Human Rights Watch started working on human rights in Cameroon in 1998. Since 2018, Human Rights Watch has issued a number of reports on human rights violations by government security forces as well as armed separatists, including a comprehensive report in July 2018 and several others in 2019. Two days before Allegrozzi was denied entry, on April 10, Human Rights Watch published a short report on a deadly attack by soldiers, gendarmes, and members of the Rapid Intervention Battalion (BIR) on the North-West region village of Meluf on April 4, killing five civilian men, including one with a mental disability, and wounding one woman.
Cameroon’s Anglophone regions are in the grip of a crisis that began in late 2016 when Anglophone activists, who have long complained of their regions’ perceived marginalization by the Francophone majority, mobilized significant segments of the Anglophone population to demand more political autonomy or secession. Government forces violently suppressed large demonstrations in mid-2017, killing more than 20 protesters.
Since then, the emergence of armed separatist groups has been accompanied by attacks on civilians by both government and separatist forces, and a growing militarization of the Anglophone regions. The unrest has displaced nearly half a million people. The Anglophone crisis has unfolded as the country deals with the humanitarian consequences of attacks in the Far North region by the armed group Boko Haram. Both Boko Haram and security forces have committed serious human rights abuses and violations of international humanitarian law. This violence comes as the government has increased its crackdown on the political opposition. In January, police arrested Maurice Kamto, the leader of the opposition party, Cameroon Renaissance Movement (MRC), as well as about 200 of its members and supporters. This occurred against a backdrop of increasing intolerance against dissent and the right to assemble. MRC demonstrations were banned across the country in April.
The Office of the United Nations High Commissioner for Human Rights – which has a base in Yaoundé, the capital, but no mandate to monitor human rights violations – was not granted permission to investigate abuse in the Anglophone regions. National and international human rights organizations have an important role to play in monitoring and reporting on the human rights situation, not only in Cameroon but in other countries around the world. By enabling human rights organizations to operate without hindrance, Cameroon would demonstrate its willingness to allow rigorous, independent scrutiny of its efforts to adhere to international human rights law. Cameroon’s international partners should make the urgent human rights issues plaguing the country a priority and insist on unimpeded access to Cameroon for international human rights monitors. “Cameroon’s downward spiral on human rights is of special concern for a country that recently joined the UN Human Rights Council,” Bolopion said. “The strategy of intimidation and roadblocks will not succeed. We urge the government to engage, allow Human Rights Watch to do its job, and strive to end abuse by both state and non-state actors.”
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dailynewscameroon · 5 years
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Cameroon’s Anglophone Crisis: How to Get to Talks?
Cameroon’s Anglophone Crisis: How to Get to Talks?
After twenty months of clashes, the government and the separatists are both refusing to give ground. Both sides must explore compromise solutions aimed at a level of regional autonomy somewhere between the secession the separatists yearn for and the fake decentralisation proposed by Yaoundé.
What’s new??The conflict in the Anglophone regions of Cameroon is deadlocked. There is no dialogue between Yaoundé and the separatists, who are both refusing to give ground: the government is counting on a military victory and refuses to discuss the form of the state; the separatists demand independence. Why does it matter??In the last 20 months, the conflict has left 1,850 dead, 530,000 internally displaced and tens of thousands of refugees. The intransigence of the belligerents threatens to generate further violence and prolong the conflict, which neither can win in the short term.
What should be done??Cameroonian and international actors should encourage the two sides to make concessions by threatening to sanction those who stand in the way of dialogue and rewarding the less intransigent. Ending the conflict will eventually require changes in the legal framework for decentralisation to grant greater autonomy to communes and regions. Executive Summary Cameroon’s Anglophone crisis is deadlocked. Twenty months of clashes have killed 1,850, displaced 530,000 and led tens of thousands to seek refuge abroad, but the government and the separatists are sticking to their irreconcilable positions. The separatists continue to dream that independence is just around the corner. In Yaoundé, the government still wrongly believes it can win a quick military victory. Meanwhile, moderates and federalists, who enjoy majority support, are unable to organise. To break the deadlock, Cameroonian and international actors should put pressure on the government and the separatists. Both sides must explore compromise solutions aimed at a level of regional autonomy somewhere between the secession desired by the separatists and the fake decentralisation proposed by Yaoundé. The socio-political crisis that began in October 2016 in the Anglophone Northwest and Southwest regions mutated into armed conflict at the end of 2017. Seven armed militias are currently in positions of strength in most rural areas. The security forces reacted slowly, but since mid-2018 have inflicted casualties on the separatists. They have not been able, however, to regain full control over rural areas nor prevent repeated separatist attacks in the towns. There is currently no dialogue between Yaoundé and the separatists. The latter are calling for talks to hammer out the practical details of independence in the presence of an international mediator. The government refuses to discuss the form of the state or reform of institutions. It proposes instead a decentralisation model that grants neither adequate funding nor sufficient powers to local authorities (communes and regions) and intends to organise the country’s first regional elections later this year. Far from resolving the conflict, this half-baked proposal risks provoking further violence.
Local initiatives to promote dialogue are emerging. In July 2018, Anglophone religious leaders (Catholic, Protestant and Muslim) announced a plan to hold an Anglophone General Conference as a first step toward an inclusive national dialogue. A majority of Anglophones are in favour of this initiative. Initially reluctant, some separatists now seem to be more open to the idea on condition that it prepares the way for a referendum on self-determination that would give the choice between federalism and independence. Faced with opposition from the government, the conference organisers have already had to postpone it twice: from August to November 2018 and then to March 2019. It still has not taken place. Although some separatists will refuse to give ground, others might accept a dialogue with the Cameroonian authorities, in the presence of an international mediator, to discuss federalism or genuine decentralisation that would grant autonomy and adequate funding to the regions and that would guarantee respect for the specific features of the Anglophone judicial and education systems. Similarly, although the Cameroonian government seems to rule out federalism, it might consent to regionalism or genuine decentralisation, which would involve changes to the legislative framework.
To clear the path to talks, the belligerents must each make concessions in order to establish a minimum degree of trust and reverse the spiral of violence. The government should support an Anglophone General Conference in order for Anglophones to appoint representatives to a national dialogue while at the same time providing non-separatist Anglophones with the opportunity to express their point of view. Cameroon’s president should adopt a conciliatory stance and recognise the existence of the Anglophone problem and the legitimacy of the Anglophones’ demands; order investigations into abuses by the security forces; make provision for reparations to victims and the reconstruction of affected areas; and release the hundreds of Anglophone activists currently in detention, including important members of the separatist movement. The separatists should renounce their strategy of Monday “ghost towns” (general strikes) and their school boycott and expel combatants guilty of abuses against civilians.
A combination of internal and international pressures could lead both the government and the separatists to make such concessions. International actors could reward the parties who agree to moderate their positions and sanction those who remain intransigent. The Europeans and Americans, in particular, should consider targeted sanctions against government leaders and senior army officers who continue to obstruct dialogue (travel bans, asset freeze) and separatists who encourage or organise violence (judicial proceedings). The International Criminal Court prosecutor should open preliminary examinations into abuses committed by both sides, to underline that the pursuit of violence will have judicial consequences. International actors are divided, however, on what position to adopt and what measures to take and should first reach a common position, at least among Western countries.
Internally, Cameroonian Francophones and Anglophones who advocate compromise should mobilise to put pressure on the separatists and the government. In particular, federalists should work together to strengthen their position in the talks. They should continue to dialogue with the separatists and encourage them to moderate their positions, and increase the pressure on the authorities to open up to the less intransigent separatists. Finally, they should conduct an international campaign to promote peaceful solutions. Once trust has been established, preliminary talks between government, federalist and separatist representatives will be necessary. These should take place outside the country. During this process, international actors, especially the U.S., Switzerland, the Vatican, the UN, the EU (especially France, Germany and the UK) and the African Union (AU) should continue to encourage the government to dialogue and offer funding and support for the talks.
In the event of a dialogue taking place, they could also help to fund compensation payments to victims of abuses, the reconstruction of Anglophone regions, the return of refugees and internally displaced persons and the disarmament and demobilisation of former combatants. Given the level of acrimony between the parties, the presence of an international mediator will be necessary during the preparatory discussions and then during the national dialogue. Several countries and international institutions and organisations have offered to mediate since the start of the conflict. The UN, the AU, the Catholic Church and Switzerland seem best placed to play this role, because the parties to the conflict perceive them as relatively neutral. Substantive talks between the three parties should take place in Cameroon, which would require the government to guarantee safe passage for separatist representatives. During these talks, the government should indicate its readiness to amend the Constitution in order to grant greater autonomy to the regions and develop the legal framework for decentralisation. This could include direct elections for the regional councils and these councils’ presidents; the establishment of regional structures with substantial financial and administrative power; and an increase in the powers and resources allocated to communes. The government could also reform institutions and governance in order to take account of the specific features of the educational and judicial systems in the Anglophone regions.
More broadly, the conflict highlights the shortcomings of Cameroon’s centralised governance model and raises two crucial issues that the government must address: the need to improve the way the state handles minority rights, colonial heritages and cultural specificities; and the need for a fairer and more equitable redistribution of the country’s wealth. A lasting solution to the conflict requires dialogue and consensus, which are indispensable to undertake the institutional and governance reforms that Cameroon needs. Nairobi/Brussels, 2 May 2019
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Ambazonia: Sisiku Ayuk Tabe Dissolves current IG Leadership, Announces His Come-Back
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