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Day 5 - Same old travail
Levé de bonne heure, métro (bus), boulot, dodo. Ou presque. Journée de freelance pour mon plus ancien client français, mais ici à SF pour changer. Burrito à midi. Passage devant le 888. Beau temps. Rencontre d’autres français en quête de rêve américain pour leur startup. Fin de journée vers Union Square et à un meetup de préparation aux entretiens techniques. Fatigué mais content.
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Day 4 - Let’s go to the centre commercial
Temps mitigé aujourd’hui. Dimanche. Sandwich un peu décevant. Direction la zone commerçante de Union Square. Vêtements, chaussures. Un coup d’oeil aux séances de cinéma. Retour à l’appartement. Un peu de préparation professionnelle pour les jours à venir.
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Day 3 - Top of the colline
Foursquare, Souvla, Grec, Hayes St., Golden Gate Park, randonnée, lecture. Hop-on / hop-off bus. En fait la ville est superbe. Juste très inégalement répartie. Les quartiers sont vivants, ont leur identité propre. Les transports en commun sont vétustes, mais fréquents, et la desserte excellente. L’alternance des maisons en bois et des gratte-ciels fascine. Et surtout, qu’est-ce qu’on mange bien ! Les gens aussi sont intéressants. Beaucoup parlent tout seuls. La plupart sont incroyablement aimables et serviables. Certains sont grincheux.
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Day 2 - Call me peut-être
AT&T vs. T-Mobile. T-Mobile. Echec à la première boutique. Bank of America. US Postal Services. P.O. Box. Internet Café. Echec de P.O. Box. Succès chez T-Mobile. J’ai désormais un numéro de téléphone mobile californien ! Mais pas de compte en banque. L’adresse de mon Airbnb fera l’affaire pour le reste.
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Day 2 - Power haut
Visite à l’Apple Store de Union Square pour changer de voltage. Wow. Immense, et avec un nombre infini de Genius au mètre carré. Un artiste grisonnant découvre que la vente et le port d’arme sont exceptionnels en France. Moi je découvre que les forfaits mobiles sont incroyablement plus chers ici !
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Day 2 - Rain on moi
Aujourd’hui il pleut. Apparemment ça arrive souvent. Premier arrêt au Fresh Brew Coffee, une minuscule sandwicherie à deux pas de chez moi pour un excellent petit-déjeuner et le meilleur Chai que j’ai jamais bu. Une gentille cliente me renseigne sur la façon de laisser un pourboire. Une autre sur la météo.
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Day 1 - Super size moi
Le burrito était énorme. Le thé glacé gigantesque. J’ai déjà pris 20 pounds en quelques heures. Soit 10 kilos ? La douche n’a qu’un seul bouton pour régler la chaleur ; la pression elle est toujours à fond. Impossible de distinguer le vrai du faux ici. Je me surprends à remarquer le manque de goût, de classe, de confort. C’est bruyant, c’est sale, c’est vieux, c’est pauvre. Peut-être c’est pile ou face. Le vivre bien doit coûter cher. Très cher. L’Amérique c’est l’Amérique, et même San Francisco. C’est comme les photos Airbnb. Et moi ?
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Day 1 - Lost in un quadrillage
Je pensais faire le tour du “bloc”, c’est raté. Je me retrouve au Pier 39. Tout n’est pas perdu. Je dis bonjour aux Otaries, au Pont, et à Alcatraz. Un burrito s’impose. La température baisse subitement. Carl le brouillard est absent, mais son parfum flotte dans l’air. Un bus me ramène à travers la ville. Il semble sorti des années 80, tout comme son chauffeur, qui me crie qu’il ne rend pas la monnaie. La passagère suivante qui a l’appoint me rend la différence. On s’arrange ici ! Le décor change du tout au tout d’une rue à l’autre. Pas encore trouvé la bonne, mais surement ça viendra.
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Day 1 - WTF je fais là ?
Il fait beau, il est tôt, je pars à l’aventure. Mais quelle drôle d’idée de construire une ville sur une colline ? Et c’est quoi leur problème avec la voiture ? J’étais bien au courant, mais au moins à San Francisco je m’attendais à moins pire. Plus de la moitié du foncier est facilement dédié aux véhicules ! Les voitures autonomes ne peuvent pas arriver assez vite ! La ville affiche déjà ses contrastes. Les immeubles aux loyers les plus chers du monde semblent en ruines, je parcours des quartiers entiers sans le moindre commerce ou passant, pas le moindre hot-dog en vue là où en France j’aurais déjà croisé 5 boulangeries ! Oh, c’est quoi ce délire ?
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Day 1 - The Douane
3 semaines pour faire le vide, 2 jours pour déménager, 1 matinée pour boucler la valise. C’est l’arrivée à San Francisco. Voyage sans particularité. Premier contact avec l’officier des douanes qui me demande les statistiques du visa diversité. Mais pourquoi vouloir venir “ici” ? Vous ne pouvez pas déjà travailler dans n’importe quel pays de l’Europe ? Fatigue, stress, sourire. Passage au contrôle secondaire de la douane pour valider le visa. Ah, c’est vous le gagnant de la loterie ? Vite, donnez-moi cinq chiffres gagnants ! Fight or flight, je débite 5 chiffres comme si ma vie en dépendait. Finalement une simple formalité. Sortie de l’aéroport, taxi, maison. Ça c’est fait !
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Today was a good day #2
L’Agile Tour m’a permis de croiser des amis, d’avoir des échanges humains sympathiques.
Ploum a fait l’apologie d’une société moins tournée autour du travail, et introduit le revenu de base devant un large public.
Emmanuel Gaillot (ne le suivez pas sur Twitter, c’est un piège) & Jonathan Perret ont fait faire de la natation synchronisée à des poulpes dans Minecraft en (presque) JavaScript.
La secte des adorateurs de React a probablement gagné un nouvel adepte après trois heures d’évangélisation et de pire-programming.
Oussama Ammar m’a fait sourire en parlant de droit du travail (ce qui parait impossible à priori), réconcilié pour un temps avec les startups, rappelé la richesse de notre culture et de l’exception française, et donné envie de traverser quelques frontières tout à la fois.
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