Réflexion sur les enjeux entourant l'environnement numérique
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Le jeu vidéo : impacts positifs ou négatifs dans notre société?
Alors que les jeux vidéo s’inscrivent dans le divertissement formidable, ils sont plus présents dans nos vies que jamais. De combat mortel à Sims, la variété ne cesse d’accroître et aucune tranche d’âge n’y échappe. On entend toutefois une série de mots d’une part: danger, violence, dépendance, isolement social, dépression, accident, décès, et d’autre part : rapidité, concentration, stimulation, multitâches, amélioration de l’acuité visuelle, de la mémoire. Les avis sont divers. Certains s’interrogent réellement sur le bien-fondé de ces jeux, les préoccupations sont prégnantes. En ce qui me concerne en tant que mère d’enfants joueurs, je m’inquiète surtout sur leur impact négatif sur mes enfants. Mais qu’en est-il vraiment de ce virtuel qui modifie notre réalité sociale? Du point de vue des experts l’impact est largement plus positif que négatif, « Le joueur doit savoir choisir son jeu, se donner des limites et savoir éteindre son écran. ». Pour ma part, je déduis au vu des recherches que tout est question d’équilibrage.
De nos jours, le jeu vidéo ne concerne plus que les jeunes, mais tous. Enfants, jeunes, adultes, vieux, hommes et femmes s’entremêlent tous dans la modalité des joueurs. Les jeux ont leur particularité et offrent des avantages divers. Selon Shawn Green psychologue et chercheur à l’université du Wisconsin, le jeu vidéo est bénéfique pour le cerveau. Des jeux d’action et de conduite automobile tels que call of Duty améliore plusieurs facultés notamment la vision (champ, périphérie, et la perception), la concentration, le temps de réaction, la stimulation, la vigilance, la rapidité, et le multitâches. Des atouts qui peuvent être très utiles pour les jeunes en termes de neuroplasticité et qu’ils pourront performer dans certaines professions comme les chirurgiens endoscopiques. Il souligne toutefois que jouer plusieurs heures par jour n’est pas plus efficace que de jouer 45 minutes par jour, l’importance c’est la régularité, la variété, et les limites posées. (Médias, 2016).
Quelles que soient les raisons qui mènent à jouer, l’utilisation excessive des jeux vidéo peut conduire à la dépendance, la sédentarisation, l’isolement social et la violence. Il convient donc d’abord de différencier l’univers virtuel du réel. La dépendance va jusqu’à plusieurs heures par jour, semaine et mois et peut nuire à plusieurs aspects de la vie comme sécher les cours, manquer le travail, dormir peu, manger déséquilibré, négliger son hygiène corporelle. (Médias, 2016). Certains jeux vidéo sont plus inquiétants puisqu’ ils ont des risques réels notamment le jeu Pokémon Go qui a d’ailleurs causé plusieurs types d’incidents tels des collisions sur un poteau, des accidents divers. Ce jeu accapare et détourne toute l’attention du joueur et de son environnement et donc très à risque aux accidents (Médias, 2016). D’après plusieurs études, certains joueurs sont apathiques et agressifs après un jeu violent. Selon Richard Ryan psychologue et chercheur à l’université de Rochester, cette frustration provient de l’incapacité à atteindre les challenges. « Si le jeu est très difficile, le joueur se sent incompétent et est en colère, mais s’il maîtrise le jeu, il est confiant, peu importe le niveau de violence du jeu. Des émotions différentes pouvant conduire à commettre un crime, mais ce n’est pas la cause directe de la violence. ». (Médias, 2016).
D’après Hillarie Cash, fondatrice de Restart, un centre de traitement pour la dépendance aux jeux vidéo situé à Washington State, il est plus difficile d’utiliser les jeux vidéo de manière saine et équilibrée lorsqu’on atteint la dépendance, elle pense que la prévention doit commencer dès le plus jeune âge. Les enfants de moins de six ans ne devraient pas jouer, et pour le reste, jouer de manière dosée et au bon type de jeu. (Médias, 2016). Comme parent, j’encadre l’accès aux jeux vidéo en contrôlant le nombre d’heures par jour et en privilégiant certains types de jeux à d’autres. Il s’agit d’amener mes enfants à différencier le virtuel à la réalité, de varier les activités et ainsi de minimiser les risques.
Références : Médias, G. des N. (2016). Radio-Canada.ca | Information, radio, télé, sports, Arts et divertissement. Radio-Canada; Radio-Canada. Consulté 27 novembre 2020, à l’adresse: JEUX VIDÉO ET VIOLENCE
Médias, G. des N., (2016). Radio-Canada.ca | Information, radio, télé, sports, Arts et divertissement. Radio-Canada; Radio-Canada. Consulté 27 novembre 2020, à l’adresse : LES JEUX VIDÉO CRÉENT-ILS UNE DÉPENDANCE?
Médias, G. des N., (2016). Radio-Canada.ca | Information, radio, télé, sports, Arts et divertissement. Radio-Canada; Radio-Canada. Consulté 27 novembre 2020, à l’adresse: DES EFFETS BÉNÉFIQUES POUR LE CERVEAU
Médias, G. des N., (2016). Radio-Canada.ca | Information, radio, télé, sports, Arts et divertissement. Radio-Canada; Radio-Canada. Consulté 27 novembre 2020, à l’adresse : POKÉMON GO! LORSQUE LE JEU SORT DE L’ÉCRAN
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