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Day 2
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Day 1- Perth to Leeuwin
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On en est où ?
La première réponse qui vient à l’esprit est évidemment « dans ton cul », ensuite, on se prend un peu au sérieux et on avoue. « Toujours à Perth, rassurez-vous, toujours la banane et toujours debout ». La vie est toujours douce et simple, le soleil est encore assez au rendez-vous, les amis se font de plus en plus nombreux à l’inverse des boulots. Bah oui, des bretons ne savent apprécier un soleil que s’il est entouré de quelques nuages. En plus l’été cède sa place à l’automne depuis presque un mois maintenant. Et croyez-moi mes p’tits loups, ça s’rafraîchit vachement. Oui, nous sommes partis à l’autre bout du monde pour vous parler de la météo, et ohlala, la crise économique, c’est pas facile, les entreprises recrutent plus, quelle misère ma pauvre dame. Plus de 2 mois qu’on s’est envolé et on est déjà devenus des grand-mères. P.S. : Yvette, on t’aime quand même.
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Je pourrais vous parler d’à quel point les rencontres et les voyages changent les gens, mais Céline Dion m’a déjà trop prouvé le contraire. Et au fond, je pense que l’on reste toujours soi-même malgré tout ce que l’on échange avec les autres. Pourtant, j’en ai vécu des trucs sans rien faire de spécial ici. Apprendre à manger avec les mains avec des malaisiens, échanger sur la religion et l’éducation avec Bob, la recherche du sens de notre existence autour d’une discussion avec Tawanda, redéfinir ce que l’on appelle « l’expérience » avec Beyoncé Hawk, découvrir une nouvelle forme de courage avec Lloyd et son amie dont j’oublie toujours le nom, remarquer que l’on ne sait plus trop où est la limite entre grandir et vieillir avec André, et surtout, réapprendre à faire le ménage avec Marco. Quand je pense à tout cela, assis sur le sable alors que la mer caresse mes pieds et le vent mon visage, je me dis que j’ai bien fait de partir. Les expériences forment la jeunesse après tout, et vraiment c’est une sacrée expérience que de… Ah, attendez, on m’informe que les cheminots font la grève. Ah, les étudiants aussi. Oh, mais ce n’est pas terminé l’histoire de la ZAD ? Les CRS reviennent ? Attendez, même les retraités font la gueule à Macron ? IL A BALANCÉ DES MISSILES SANS L’ACCORD DE L’ONU ? Ok, donc vous me dites que l’année ou j’ai choisi de me tirer de la France, c’est l’anniversaire de mai 68. Très bien. Très bien bien bien bien. Pfoua, des regrets ? Alors là non, non, non ! J’m’en fous hein… Moi j’ai vu des kangourous alors bon hein. Même qu’ils sont doux… Regardez, dans 30 ans, quand mes enfants me demanderont « Oh t’étais là pour revendiquer tes droits, participer au soulèvement du peuple contre l’abus des puissants ? » et que je leur répondrai « non mon p’tit gars, moi j’étais en train de chercher des koalas » j’peux te dire que ça va être classe. Ah ça oui. Oui, oui oui.
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En fait, tout ça, c’est un peu bête. Mais ça me fait juste me dire que, oui, les voyages forment la jeunesse, découvrir de nouvelles personnes t’apporte toujours quelque chose. C’est indéniable et c’est positif. Mais en fait, la vie avance toujours, et ce n’est pas partir à l’autre bout qui lance « la machine à expérience ». Elle est continuellement enclenchée. C’est juste que parfois on l’oublie. Là, j’en suis à un point où j’ai juste envie d’avancer, de découvrir mille trucs et de parler à mille personnes. J’ai en même temps hâte de rentrer pour sortir plus. Voir plus de gens. Juste, « faire » davantage. Se sentir un peu plus acteur de ma vie. Alors, pas mal d’entre vous le savent, j’aime bien écrire, donc déjà j’vais commencer par ça, essayer d’écrire un petit peu chaque jour. Sur tout ce qu’il me passe par la tête. Et je vais probablement vous faire lire tout ça tant qu’à faire. Si ce tour du monde m’a au moins offert quelque chose pour l’instant, c’est davantage d’envies. Je ne sais pas si c’est dû à proprement parler au voyage ou au fait que l’on vieillisse tous. Mais c’est puissant en moi en ce moment. Comme un ouragan.
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Où que l’on soit, nous vivons des expériences. Faut juste en profiter pour pouvoir frimer auprès des autres après. C’est important de frimer. Et les kangourous sont VRAIMENT doux. Théo (et Eliza).
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Ou juste à temps.
Jusqu’à présent, 51 jours sont passés et pas un seul ou j’ai pu m’ennuyer.
Un voyage imaginé pendant tant d’années et qui pourtant n’est qu’étonnements, aventures, rebondissements, et rencontres.
La première semaine bien sûr, avec la redécouverte d’Amsterdam cette fois ci en pleine hiver juste à temps pour la neige et la ville ornée de lumières.
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Puis la découverte de Perth, la ville, mais aussi de la vie en sharehouse et ce que chacune des personnes présentes sont prêtes à partager avec nous. Que ce soit des conseils pour sortir, acheter un 4x4, trouver un travail, organiser un road trip ou des idées de destinations.
J’ai trouvé dans ce style de vie un grand contentement qui m’a permis d’échanger sincèrement avec des personnes que je sais de passage et qui me font découvrir leur relation au voyage, à la culture étrangère et à leur propre culture où à leurs origines. Je me questionne aujourd’hui sur ma propre relation à ma culture, mes origines, ce que j’en sais et ce que je suis capable de partager.
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Ce premier arrêt est un stop qui nous permet d’envisager nos options à travers nos envies, nos découvertes, les idées qui nous sont données et les propositions qui nous sont faites.
Cet éventail de possibilités me donne un sentiment grisant de liberté. Un sentiment que j’ai ressenti au décollage et atterrissage de chaque vols, en allant voir les sunsets, en me promenant dans les rues de ces villes que je ne connaissais pas, où que j’ai ressenti en conduisant « PATH » le 4x4 avec lequel j’ai fait ma première conduite à gauche, à 110 sur les routes ensoleillées d’australie.
Juste à temps donc pour rencontrer chacune des personnes et vivre chacun des moments qui me font m’émerveiller, rigoler, me sentir grande, spéciale, et chanceuse.
Sur ce, Jumpa lagi!
Eliza (et Théo)
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En retard.
Nous avons quitté la France le 13 février 2018, après une escale d’une semaine aux Pays-Bas, et des déconvenues dans l’aéroport de Singapour, nous sommes finalement arrivés à Perth où nous vivons depuis maintenant un mois. From Redon to Perth en quelques jours. Un demi tour du monde. De quoi faire tourner la tête. Et puisqu’on est dans ce champ lexical,”non”, le syphon ne se vide pas dans l’autre sens. Très déçevant. Et “non”, on ouvre pas vraiment un blog au final, un tumblr fera tout aussi bien le boulot quand on y pense. Et puis c’est plus simple. Et c’est plus propre. Et puis c’est 2018. Voilà, c’est tout pour les questions du public, je vous remercie. Du coup en un mois, à quel point notre vie a t-elle changée ?
De temps en temps on parle anglais et on a l’excuse des six heures de décalages pour ne pas répondre aux différents appels, autant dire que la vie est donc mille fois plus simple. Mais évidemment on passe aussi par les étapes classiques de perdition après un changement important. Du type “Est ce que je manque à ma famille ? Est-ce que je manque à mes amis ? Non, je ne répondrai pas à cet appel, arrêtez de me harceler ! Han, j’espère qu’ils savent que je les aime.” Oui, à part ça, ça va. C’est gentil de démander. Sinon, la vie est assez normale, l’Australie, c’est pas le bout du monde, enfin si, mais non. La seule différence avec la France, si l’on oublie le sens de la route, les animaux éxotiques, la plage paradisiaque, que tout le monde parle une autre langue, etc... Bref, la seule différence pour l’instant que je ressens, c’est les rencontres que j’ai pu faire. Bon, dans notre cas il y a beaucoup de français.e.s, mais aussi quelques malaisiens qui permettent vraiment un échange culturel fort. J’entrerai plus dans les détails un autre jour, mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui on avait juste envie de vous dire, “oui, on a réussi à créer notre blog, vous allez pouvoir nous suivre”. Pas sûr que vous soyez encore nombreux.ses à l’attendre, mais il est là. Plein de bisous de l’autre bout du monde. Théo (et Eliza)
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