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Deep Thinker Society
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deepthinker-society · 1 year ago
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Objectif. Pourquoi avez-vous décidé de créer un compte Instagram ? Vous choisissez de poster certaines choses. Peut-être que vous hésitez pour d'autres. Qu'est-ce qui vous motive ? Qu'est-ce qui vous guide ? Il est possible que vous planifiiez à l'avance ce que vous voulez exprimer. Il est tout autant possible que vous soyez plus instinctif. Vous éparpillez peut-être à travers votre compte des morceaux de vie pour la partager avec d'autres. À moins que vous soyez plus centré sur un projet particulier. Il y a tellement de possibilités. Tellement de façons de faire. Mais, une question me taraude, je crois parmi tous les objectifs que vous pouvez avoir : cherchez-vous à plaire ? Je veux dire, soyez sincère : êtes-vous libre de poster ce que vous souhaitez sans penser ne serait-ce qu'un instant à ceux avec qui vous allez le partager ? Avant cette note, j'étais persuadée de ne pas chercher à plaire. Parce que j'écris sur ce que j'ai envie. Parce que je sais que je ne maximise en rien ma visibilité. Parce que je sais que mon format est loin d'être le plus intuitif. J'aime écrire et partager ce que j'écris. Ça me suffit. Et pourtant. Même si tout ceci est vrai, il n'en reste pas moins qu'au fond de moi, je m'empêche certaines choses. Oh, pas beaucoup. Un peu. Je ne parlerai pas d'actualité politique par exemple. Ou sous un angle très régulé si cela doit être fait. Je suis libre d'écrire ce que je veux, mais je garde des frontières. Est-il donc vrai que je cherche à plaire ? Peut-être pas. Peut-être que vous non plus d'ailleurs. Disons que je cherche davantage à ne pas déplaire qu'à plaire. La nuance est importante. Je l'avais déjà mentionné avec la non prudence et l'imprudence. Mais voilà. Je n'aimerais pas froisser, blesser, choquer ou tout sentiment négatif. Ça oui, c'est important pour moi. Pour autant, je ne cherche pas à créer un texte qui vous plaira. Il faut qu'il me plaise à moi. Et qu'il ne vous déplaise pas à vous. Si ce que je poste plaît, j'en suis ravie. Mais je n'en ferai pas un objectif ici. Certains sont dédiés au plaisir de leurs abonnés. Je me demande comment cela se passe pour poster quand plaire devient une volonté. #objectif #plaire #abonnés
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deepthinker-society · 1 year ago
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Humain. Sur un ancien compte Instagram, j'illustrais mes textes avec des photos libres de droits. En retournant dessus par hasard, je me suis rendue compte que ce compte avait continué à plaire même si je ne l'alimentais plus depuis longtemps. Et puis, en me penchant sur le sujet, une tendance est apparue : celle que les photos représentant des hommes ou des femmes, bref des humains, étaient plus appréciées que les autres photos. J'ai trouvé ça amusant et ça m'a donné envie de pousser le sujet. Il s'est avéré que cette tendance se retrouvait bien ailleurs. Des recherches ont par exemple montré que l'ajout d'une photo avec un humain sur un site permettait, en moyenne bien sûr, d'améliorer la première impression et/ou la confiance qu'on pouvait avoir en ce site par rapport à un site qui n'en avait pas. Vous pensez bien que le marketing et le e-commerce savent pleinement utiliser cette tendance. Mais ce n'est pas tout. D'autres tests ont aussi montré qu'une image d'humain est préférée à une peinture ou à une icône. Là aussi, cela a des effets sur les sites web. Bref, cette tendance à préférer l'humain se retrouve donc bien. Je trouve ce biais intéressant. Il montre que même une photo illustrative peut nous pousser à agir. Qu'il s'agisse de lire, apprécier, appeler ou acheter, nous réagissons en réaction à une illustration qui n'a fondamentalement rien à voir avec ce pour quoi nous agissons. La photo rassure, convainc, donne confiance et nous incite à agir. Je me demande si cette tendance n'expliquerais pas en partie pourquoi les gens postent de plus en plus de selfie sur LinkedIn, alors même que ce réseau est censé être réservé au contenu "pro". Prudence néanmoins dans mes propos. Il ne s'agit que d'une tendance, pas d'un réflexe absolu. Ne vous imaginez pas un flux massif de vente ou de réaction grâce à une simple photo non plus. Surtout que, je n'ai pas tout dit, mais la nature de la photo a son influence aussi. Une photo avec une personne qui sourit aura plus d'influence qu'une photo avec une personne avec un visage neutre. Les émotions déployées dans les photos mériteraient sans doute à elles seules une note dédiée. #humain #réaction #biais #tendance
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deepthinker-society · 1 year ago
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Pression et doute. Récemment, je me suis mise en tête d'écrire de la fiction. Ce n'est pas mon style de prédilection. Me posant devant ma feuille, j'étais un peu embêté. Je ne savais pas quoi écrire ni par où commencer. Mes tentatives étaient vaines. Tout ce que j'écrivais sonnait faux. C'était fictif mais d'une maladresse dont la cause me restait inconnue. Au fil des jours, se sont installés deux invités à qui pourtant, je n'avais rien demandé. Le premier fut la pression : "Tout de même, tu devrais pouvoir écrire vu tout ce que tu écris déjà". La seconde fut le doute : "Suis-je donc capable d'écrire ?". J'ai écrit, ce n'était pas bon. J'ai réécrit, ce n'était toujours pas bon. Encore, encore. Avec mes pensées pour bourreau et l'échec comme épée de Damoclès. Mes invités se montraient impatients. Je ressentais leur présence, toujours plus véhémente. : "Allons bon" disait la pression "avec tous tes essais ratés, tu devrais réussir maintenant". Le doute enchaînait : "À moins que tu sois un imposteur ?". À force de doute et de pression devant ces résultats toujours médiocres, j'ai commencé à avoir le syndrome de la page blanche. Une réaction purement réflexe pour stopper la boucle néfaste qui s'installait alors. J'ai cessé d'écrire. Pas seulement de la fiction. Le reste aussi. Ce blocage s'était instauré dans toute sa totalité, ne me laissant plus aucune opportunité d'exprimer par écrit ce que je pensais. Dès que je tentais d'écrire, le vide s'installait, me laissant en tête-à-tête avec mon écran immaculé. Ceci fut dur, mais instructif. Comment en étais-je arrivé là ? Pourquoi m'étais-je infligé tout ceci ? Mon exemple n'est qu'un cas parmi d'autres. Combien de personnes se montent la tête jusqu'à n'en plus pouvoir ? Combien se flagellent eux-mêmes de leurs efforts qu'ils jugent insuffisants ? Combien se mettent la pression jusqu'à remettre en question leurs compétences ? Plein. Mon cas n'est qu'un exemple. Mais, il finit bien. J'ai arrêté de forcer. J'ai dit ok. J'ai pris des vacances sans écriture. À mon retour, j'ai repris mes écrits originels. Le temps de virer mes invités non souhaités et d'inviter à la place le plaisir d'écrire et la sérénité. #pression #doute
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deepthinker-society · 1 year ago
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Harcèlement sexuel. Dernièrement, j'ai lu "Moi aussi" de Reiko Momochi. Faisant référence au très connu #metoo, l'histoire s'inspire du cas de Kaori Sato sous les traits de Satsuki Yamaguchi et traite du harcèlement sexuel subi en entreprise au Japon. À travers la vie de l'héroïne, tout y passe : le contexte initial et les refus timides, les doutes, les peurs, les manipulations, le silence, le mal-être... Au début de l'œuvre, l'auteur écrit ces mots : "J'ai pris la mauvaise habitude d'étouffer les sentiments dits négatifs qui naissent en moi. Pourtant, ces cris que j'enfouis ainsi au fond de mon cœur continuent de gronder à l'intérieur. Ils s'accumulent et au bout du compte, ils finissent toujours par sortir. [...] Au final, n'est-ce pas le silence qui nous fait le plus souffrir" ? Le silence de la souffrance interne. Terrible réaction qui profite au coupable. Néanmoins, l'œuvre ne s'arrête pas là. Après la souffrance, la colère survient. Un soutien est trouvé, une aide extérieure et enfin, le combat commence. Le combat pour faire reconnaître toute cette machination auprès de l'entreprise, auprès des instances gouvernementales, auprès de l'État japonais. Auprès de tous, dont ceux qui acceptent ce système. C'est une histoire douloureuse qui sonne juste. Douloureuse, car en plus de la souffrance visible de l'héroïne, c'est l'acceptation de cette injustice par le reste du monde qui s'avère aussi complexe. Il n'y a pas que des coupables sans cœur. Il est extrêmement compliqué de sortir des cercles dans lesquels on est imbriqué et de se battre contre les convenances. L'héroïne le fait et c'est David contre Goliath qui se dévoile à travers la lecture. Des années passent, consacrées à ce combat. Derrière la douleur et le combat, il y a néanmoins un espoir. En montrant sa voix et son chemin, l'auteur résume en une phrase ce qui a été un tournant pour son héroïne : "vous n'êtes pas seule, il y aura toujours quelqu'un pour vous soutenir". Ne pas être isolé, être écouté, être reconnu dans son mal et sa douleur. Bref, sortir du silence. Ce serait là un premier pas pour aller vers le mieux. Je vous souhaite à toutes et à tous d'être écouté. #harcèlement #feminisme
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deepthinker-society · 1 year ago
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Angoisse interne. Cela commence par un fourmillement discret. Tellement discret qu'on ne le remarque parfois pas. Puis une pression survient. On ne sait pas trop où cela commence. Cela dépend. Peut-être était-ce le bras. La poitrine. Le ventre. Cette pression soudaine se diffuse, puis serre. Un étau s'installe dans notre tête. La gorge se noue. Nous ressentons des tiraillements dans tout notre corps. La respiration devient saccadée. Comme si tout ce resserrement intérieur l'empêchait de souffler. Le rythme cardiaque augmente pour compenser. Puis, l'esprit commence à exprimer l'émotion qui règne en maître face à une telle réaction corporelle : la peur. Cette peur nous emballe, nous emprisonne, nous empêche de nous exprimer. Avare, elle chasse à la fois toutes autres émotions et pensées rationnelles. Il n'existe plus de joie ni de raisonnement logique, plus de rire ni de paroles rassurantes. La peur contrôle et en contrôlant ne fait qu'accentuer le malaise et la douleur que nous ressentons déjà dans tout notre corps. C'est un véritable combat intérieur. La porte de sortie ne semble pas simple à trouver. Nous ne pouvons pas fuir puisque tout ceci est en nous. Nous ne pouvons pas battre le danger puisque celui-ci est davantage dans notre tête que dans le monde extérieur. Il faut calmer la peur. La rassurer. Faire en sorte que cette émotion cesse un peu de tyranniser notre intérieur déjà bien fragilisé. "Respire" nous dira-t-on. Bonne formule magique mais qui nécessite d'être guidé pour avoir une chance de la mettre en application. Il faut compter "1,2,3" j'inspire. "1,2,3" j'expire. Cela calmera un peu mais ne fera pas tout passer. Il faut s'en rendre compte. Les pics qui nous assaillent ne partent pas aussi vite que ça, ça se saurait. Ensuite ? Je dirais que c'est personnel. Parole tierce pour certains, musique douce pour d'autres. Ciel bleu, description de l'environnement, chaleur, mouvements lents. L'idée reste la même : reprendre sa place dans le monde pour sortir de ce qui se passe dans sa tête. Cela est loin d'être évident. Il faut être conciliant et bienveillant envers soi, même dans cet état là. L'angoisse passera. Elle finit toujours par passer. #angoisse
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deepthinker-society · 1 year ago
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Intelligence artificielle. Je parlais de ma nostalgie de l'intelligence artificielle (IA) il y a quelques jours. Je pense pouvoir faire une note sur le sujet aujourd'hui. J'essaierai de rester simple. L'IA est un domaine fascinant mais à considérer avec précaution pour la raison principale qu'il a su très rapidement montrer les failles de l'humain. Je ne parle pas du fait que l'IA ait réussi à battre l'humain aux échecs, au go ou à un tas d'autres activités. Je parle du fait que l'humain a très vite été incapable de définir objectivement les capacités d'une IA. Le fait s'est révélé dans les années 60 (oui, oui, ça remonte à loin) avec une IA du nom d'Eliza, une IA qui simulait le comportement d'un psychothérapeute. Beaucoup moins évoluée que les IAs de nos jours, elle avait un fonctionnement assez basique, voire très basique. Cela n'a pas empêché certaines personnes de ne pas voir qu'il s'agissait d'une IA et de s'y attacher émotionnellement. Cela a donné par suite l'effet Eliza : "la tendance à assimiler de manière inconsciente le comportement d'un ordinateur à celui d'un être humain." L'IA de nos jours est puissante, bien plus élaborée et compétente que ne l'était Eliza. Nous ? Nous n'avons pas changé. Nous sommes toujours aussi sensibles à l'effet Eliza. À cause de cet effet et de bien d'autres du même style, ce que je lis sur le sujet actuellement illustre beaucoup trop bien nos limites à prendre du recul sur ce qu'est une IA et ce qu'elle n'est pas. Aussi bien les experts que les plus novices (moi inclus, bien sûr). L'effet Eliza et nos biais cognitifs sont largement sous-estimés durant nos interactions avec l'IA. Je n'accuse personne. Je vois juste que nous avons entre les mains un outil que nous sommes incapables de juger objectivement et auquel on attribue des intentions de manière quasi réflexe sans réfléchir sur ce qu'il en est réellement. Au-delà de la technique et des cas d'usage, j'aimerais que nous prenions conscience non pas de l'IA, mais de notre relation à l'IA. Si nous ne le faisons pas maintenant, j'avoue ne pas être certaine de notre capacité à savoir gérer objectivement la suite. Pas pour l'IA. Pour nous. #IA #conscience #effeteliza
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deepthinker-society · 1 year ago
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Mentir. Nous avons une capacité à mentir. Nous sommes volontairement capables de dire autre chose que ce à quoi nous pensons. Ce n'est pas tant le fait de dire quelque chose de faux qui est incroyable. N'importe quelle machine est capable de dire quelque chose de faux. Il suffit d'afficher sur un écran "vous êtes très sympathique. Vous êtes notre meilleur client", pour afficher n'importe quoi. Non, ce qui est incroyable, c'est cette distinction claire entre ce que nous pensons d'une part et ce que nous disons de l'autre, accompagné du fait que notre bobard doit apparaître à la fois plausible et remplir sa mission (par exemple, se faire bien voir). Je précise que je parle d'un mensonge énoncé dans les règles de l'art, celui qui est prononcé sans qu'on en pense le moindre de mot. Le "qu'il est mignon" devant la photo d'un bébé alors qu'on pense : "c'est moche un bébé tout de même ", suivi de son "comme c'est intéressant" alors qu'on pense : "il m'a raconté son voyage au moins 3x déjà, ne sait-il donc pas se taire" ? C'est cette dissimulation volontaire qui est fascinante. Tout aussi incroyable qu'il paraisse, le mensonge ne nous est pas réservé. Il est un avantage de survie que possèdent certains animaux aussi. Par exemple, certains grands singes sont capables de mentir, c'est-à-dire de diffuser sciemment de fausses informations, pour récupérer un avantage, comme de la nourriture. Tous les animaux ne sont pas capables de mentir. Le mensonge nécessite un minimum de stratégie. Il faut identifier ce que sait son interlocuteur, ce qu'il aimerait obtenir et lui dire une chose qui n'est pas la vérité, mais qui le satisfasse. Complexe. Cela demande des compétences que tous les êtres sont loin d'avoir. Mais, c'est un avantage stratégique non négligeable pour sûr. Pour autant, le mensonge est mal vu dans notre société. Le problème du mensonge n'est pas tant de ne pas dire la vérité. Certaines vérités n'ont pas envie d'être entendues. Le problème du mensonge est le comportement de tromperie et par extension, la perte de confiance. C'est en ça que même s'il est stratégiquement malin, le mensonge n'est pas toujours le meilleur des outils. #mentir #mensonge #compétence
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deepthinker-society · 1 year ago
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Bonne conduite. Je ne pense pas encore l'avoir dit, mais j'aime beaucoup ce qui est écrit sur @philosophyissexy, le compte tenu par Marie Robert. Je vous conseille le compte si vous ne le connaissez pas. Le format de mes posts est d'ailleurs largement inspiré du sien. C'est donc tout naturellement que parfois ses écrits m'inspirent. Pour aujourd'hui, ce sera cette phrase retrouvée dans un de ces anciens posts : "Nous ne sommes pas prestataires de services dans nos relations intimes". Cette phrase est terriblement juste. Nous avons cette tendance agaçante à vouloir bien nous conduire. D'où vient cette tendance ? De multiples facteurs sont en jeu, comme : le perfectionnisme, l'exigence personnelle, l'envie de se faire bien voir et/ou la volonté d'être de bonne compagnie. Toujours est-il que nous cherchons à bien nous conduire. Et que, mine de rien, notre entourage, consciemment ou non, attend de nous qu'on se conduise bien aussi. Pas forcément très bien. Mais tout de même, il faut faire un effort. Sauf que ça ne marche pas toujours. Il nous arrive d'être fatigué, las, malade, énervé, déçu. Certains jours, nous enchaînons les bévues et imprévus. Nous avons le moral dans les chaussettes. Tout dégringole alors. Au lieu de laisser passer ce mauvais moment, nous culpabilisons. Nous culpabilisons de notre comportement imparfait et de ce que, malgré nous, nous faisons subir aux autres. Dans notre culpabilité, nous nous enfermons encore plus, créant un cercle vicieux de négativité duquel il est difficile de sortir. C'est là que la lumière apparaît, à travers la phrase de Marie : "nous ne sommes pas prestataires de services dans nos relations intimes". Une douce manière de se rappeler que nous avons le droit, sans nous flageller ni nous en vouloir, de ne pas toujours agir au mieux. Oui, nous serons de temps en temps pénibles ou de mauvaise humeur. Nous serons maussades ou verrons la vie sans couleur. Et ce n'est pas grave. Nous sommes faillibles. Et quand nous errons dans nos turpitudes, nous avons besoin non pas de culpabilité, mais d'amour. Un amour non conditionné par notre bonne conduite. Est-ce possible ? #prestatairedeservice #philosophyissexy #relation #conduite
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deepthinker-society · 1 year ago
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Nostalgie. Ce matin, en posant les yeux sur mon ancien livre d'intelligence artificielle (IA), j'ai eu un regard nostalgique. C'est un gros bouquin, datant de 2010. En l'ouvrant, j'ai pu redécouvrir ce qui se disait à l'époque et me sentir d'autant plus nostalgique. Les raisons de ma nostalgie vis-à-vis du domaine ne sont pas le sujet de cette note. Je me suis par contre demandée si ce que je ressentais était ressenti de la même manière par des personnes intéressées par d'autres domaines. Est-ce une tendance que ceux ayant étudié et/ou pratiqué un domaine pendant une dizaine d'années se retrouve nostalgique quand ils voient comment leur domaine a évolué sur certains aspects ? Est-ce que ce ressenti ne se retrouve que dans quelques domaines ? Art, littérature, sciences... Est-ce que certains secteurs sont plus touchés ou susceptibles de l'être ? Beaucoup de questions. Si je devais remonter à la cause, je dirais que la nostalgie survient du fait d'une comparaison entre le passé et le présent. Et dans ce cadre, le passé, sur certains aspects, semble préférable au présent. Cela implique une notion de différenciation entre le passé et le présent et donc une notion de changement ou d'évolution. Ce n'est pas forcément le changement en tant que tel qui nous dérange, mais le chemin pris par le domaine menant à ce qu'il est devenu aujourd'hui. À noter que la nostalgie n'implique pas forcément une notion de totalité. Bien sûr, on a cette tendance à associer la nostalgie au fameux "c'était mieux avant". J'aimerais juste préciser que la phrase exacte serait : "c'était mieux avant, sur certains aspects". Si je reprends mon exemple sur l'IA, j'aime bien trop le domaine pour ne pas être enchantée par tous les progrès effectués sur le plan scientifique et technique. Mais un domaine ne se résume pas à un seul angle et on peut être à la fois enchanté par certains aspects et nostalgique par d'autres. Il n'y a, comme d'habitude, pas de raison d'être radical. Tout comme la nostalgie n'implique pas un rejet total et définitif de ce qui se fait dans le présent. Juste une pensée pour ce passé révolu sur ces aspects qui nous tenaient à cœur. #nostalgie #domaine #pensée
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deepthinker-society · 1 year ago
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Ouverture. Il n'est pas évident de parler de réflexion sans qu'on lui associe le terme "intelligence". Tout comme il est loin d'être évident de parler de profondeur sans que cela soit pris pour de l'"orgueil". J'aimerais, je crois, que les associations ne se fassent pas d'elles-mêmes. Je n'ai pas la volonté de plaire à tous, ce serait vain, mais j'aimerais juste qu'il n'y ait pas de jugement hâtifs quand je parle de pensées profondes ou des deep thinkers. J'ai la sincère conviction que tout le monde a la capacité de réfléchir. Je ne parle pas de résoudre des problèmes compliqués, juste de penser à ce qui nous entoure. Les enfants le font très bien en posant des tas de questions. Il n'y a aucune raison que les adultes ne sachent pas le faire. Il est évidemment possible que certains n'aiment pas forcément ça ou aient mieux à faire. Je parle juste de la capacité à exercer sa réflexion. Pour qu'on se rende compte qu'il n'y a pas de question d'intelligence particulière en jeu dans le principe même de réfléchir. Oui, certains réfléchissent sur des sujets très compliqués, très vite ou de façon très pertinente. Mais ce n'est pas le propos. La réflexion, dans son état le plus simple, est ouverte à tous. Pour la profondeur, c'est la même chose. Vouloir approfondir les choses ne devrait pas être un gros mot. Je reprends mon même exemple, mais le simple fait de poser des questions est un approfondissement. Et plus on cherche à creuser à travers des questions, plus on approfondit. Il est possible ensuite d'analyser, synthétiser, combiner ou de faire des relations complexes entre les différents sujets qu'on apprend. Il est possible d'aller très loin. Mais, le principe même d'approfondissement est, lui aussi, accessible à tous, sans prétention. La réflexion profonde peut évidemment s'exercer à différents niveaux, tout comme les maths, le sport ou l'écriture. Mais il ne s'agit pas d'une activité réservée initialement à une élite. Ce n'est, en tout cas, pas la conception que j'en ai, ni que j'en fais. C'est pour cette raison que j'essaie d'utiliser un style simple dans mes écrits. En espérant que, longueur à part, ils laissent une porte ouverte à tous. #écrit #apriori #croyance
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deepthinker-society · 1 year ago
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Moral ou croyance limitante. Je parlais de Mme C et la vente de ces sacs hier. Pour rappel, Mme C se sentait mal à l'idée de vendre plus chers les sacs que ces fournisseurs. On m'a à juste titre fait remarquer que Mme C avait peut-être ce qu'on nomme des "croyances limitantes" davantage qu'un problème moral à ne pas réussir à vendre de sacs. Une croyance limitante est une fausse croyance qui nous empêche d'agir. Exemple : "Je ne peux pas réussir en maths, je n'ai jamais été doué avec les chiffres". Dans le cas de Mme C, sa croyance limitante serait de dire : "C'est une arnaque qu'un intermédiaire vende plus cher un produit que le fournisseur". Et cette croyance limitante l'empêche de vendre les sacs de ces fournisseurs préférés. Est-ce vraiment une croyance limitante ? A priori, oui, vu que ça empêche Mme C d'agir. Mais la question reste : Est-ce forcément une fausse croyance ? C'est là que je dirais qu'il s'agit davantage d'un point de vue que d'une vérité. Dans notre société, on pourrait penser ça faux du fait qu'une grande majorité du commerce se base sur ce principe. Cela en fait-il quelque chose de fondamentalement faux ? Ne serait-ce pas plus juste que l'intermédiaire mette en relation le client et le fournisseur ? Ou qu'il soit payé pour la visibilité qu'il apporte et non sur les ventes qu'il propose ? C'est une question de point de vue. Pour certains, assurés qu'il s'agit d'une bonne pratique, il s'agira pour sûr d'une croyance limitante. Pour d'autres, qui ne verrait pas le commerce d'un si bon oeil, ce n'en serait pas une et ce serait même un point de vue absolument légitime. Dans le cas de Mme C, c'est le paradoxe que je voulais mettre en avant. Dans la théorie, elle pensait aussi qu'il s'agissait d'une croyance limitante mais en pratique, dans ses ressentis, tout lui indiquait que cela était contraire à sa morale et ses principes de vie. Pas de jugement ni de vérité là-dedans, juste une question de positionnement sur ce qu'on trouve juste, moral et correct dans nos pensées et dans nos actes. J'oserais dire que le plus important est de rester aligné avec soi-même. #croyance #croyancelimitante #moral #éthique #commerce
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deepthinker-society · 1 year ago
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Éthiquement incorrect. Il y a une différence notable entre qui nous sommes dans la théorie et dans la pratique. Pour l'illustrer, je vais prendre les sacs en tissu de Madame C. Madame C n'était pas quelqu'un de particulièrement éthique. Dans ce qu'elle disait ou même disait penser, elle ne l'était pas vraiment. Mme C, en plus de son éthique douteuse, était aussi passionnée de sacs. Pas n'importe quels sacs. Des sacs en tissu avec des motifs particuliers. C'était sa passion, elle en avait plein chez elle. C'est tout naturellement qu'un jour, elle voulut faire en sorte que d'autres personnes puissent avoir aussi chez eux tous ces jolis sacs. Elle savait qu'il n'était pas simple de trouver les créateurs de ces sacs originaux et voulait donc les rendre plus visibles. C'était une bonne idée. Pour ce faire, ce fut assez simple. Mme C trouva des fournisseurs de sacs (sa passion fait qu'elle en connaissait déjà pas mal), créa un site pour proposer les sacs en question et commença à discuter avec d'autres passionnés de sacs. Pour que ce projet soit un projet rentable (ou tout simplement rentrer dans ses frais), il fallait qu'elle soit rémunérée d'une quelconque manière. Le principe le plus simple est de vendre les sacs plus chers que le prix du fournisseur. C'est la base du commerce pour n'importe quel intermédiaire entre le fournisseur et l'acheteur. D'autres possibilités existent, mais sont plus complexes à mettre en place. Bref, c'est là qu'il y eut un problème. Mme C ne put jamais se résoudre à vendre les sacs plus chers. Elles avaient l'impression de mal agir en vendant plus cher ces sacs qu'elle affectionnait tant. Elle avait beau savoir que le commerce fonctionnait ainsi et que ces clients acceptaient en plus de payer un peu plus cher en passant par sa plateforme hautement qualitative, elle se sentait quand même mal et trouvait ça incorrect. Elle avait beau vendre de plus en plus de jolis sacs, chaque jour, elle avait l'impression de combiner une bonne action dans une mauvaise action. Elle finit bien sûr par arrêter et trouva une activité qui lui convenu davantage. Comme quoi, en pratique, le ressenti s'avère bien différent de l'esprit. #ethique #commerce
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deepthinker-society · 1 year ago
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Prudence. Petit sujet de débat que j'ai eu il y a quelque temps. Attention, ceci est un sujet sensible. La question est la suivante : "Est-ce que les femmes qui sortent la nuit en tenues légères cherchent les problèmes en sortant ainsi vêtues ?" Il est possible que la réponse vous paraisse évidente. Il y a néanmoins des arguments des deux côtés. Je vais opter de proposer une réflexion sous l'angle de la prudence. D'autres angles sont également possibles, mais je n'ai pas la place de reprendre mon argumentation initiale. Allons-y ! Du côté de ceux qui pensent que c'est vrai, sortir dans la rue ainsi vêtue est équivalent à se balader en pleine savane au milieu des lions. En bref, c'est dangereux, inconscient et il est évident que celles qui agissent ainsi cherchent les ennuis. Du côté de ceux qui pensent que c'est faux, la comparaison ne tient pas la route. Dans la savane, les lions font ce qu'ils veulent. Il est donc risqué de se frotter à eux. Dans la ville, les agresseurs sont en tort s'ils attaquent quelqu'un, homme ou femme, et ce, peu importe l'heure du jour ou de la nuit et peu importe la tenue portée. Il n'y a aucune justification valable pour l'agresseur. Alors oui, certains ne respectent pas les règles ni la loi et attaquent les femmes. Le sachant, les femmes sont-elles en tort de ne pas adapter leur tenue ou leur sortie tardive à ceux qui ne respectent pas la loi ? Je dirais ici qu'il y a une frontière assez floue sur ce qu'est la prudence. Pour certains, la frontière de la prudence consiste à éviter tout risque (= une fille ne doit plus sortir en tenue légère). Pour d'autres, limiter le risque consistera à éviter certains quartiers ou à se faire raccompagner le soir. Dans tous les cas, si agir avec prudence limite les problèmes, est-il valable de dire qu'une femme cherche les problèmes à agir dans son droit ? Ce n'est pas parce qu'on ne cherche pas à éviter les problèmes qu'on cherche les problèmes. Ce n'est pas parce qu'on n'agit pas dans la plus grande prudence qu'on est imprudent. Il y a une différence entre agir avec prudence, agir sans prudence et agir de manière imprudente. #prudence #imprudence #femme #sortienocturne
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deepthinker-society · 1 year ago
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Nouveau départ. Ceci est une fiction. Ceci est pourtant une fiction dans laquelle peut-être certains se reconnaîtront. L'histoire parle d'Elle que je croisai un jour de septembre sur mon chemin en sirotant ma limonade. Elle était là, bêtement à attendre sur une chaise. Elle était là, stupidement, son café devant elle. Elle était là, les yeux dans le vide et le regard nulle part. Elle était là, bloquée dans son quotidien, bloquée dans ses convictions, ses idées, son mode de vie. Elle était là. Et c'était là, dans ce banal café parisien qu'elle décida de tout recommencer. Elle voulait changer. Radicalement. Une coupe de cheveux ou une nouvelle activité ne suffirait plus. Il fallait tout revoir. Oublier ce qui pourrait l'être. Réapprendre. Reconsidérer. Changer. Tout simplement. On appellerait ça : une renaissance. C'était évidemment impossible dans sa totalité. Elle le comprit quand elle partit en vadrouille quelques jours plus tard. Tout ça à cause de la musique qui passait à la radio. Elle avait beau se trouver cette fois-ci dans ce restaurant péruvien loin de tout et loin des siens, la musique dont elle ne comprenait pas les paroles était un air qu'elle écoutait sur son baladeur il y a de ça 20ans. Rien ne s'oublie vraiment. Et pourtant, dans ce pays qui ne la connaissait pas, elle avait déjà fait un pas. Elle était ailleurs, déterminée. Déterminée à recommencer ce qu'elle n'avait su achever. Déterminer à recommencer non pas tout, puisque ceci ne lui était pas permis, mais ce qui pourrait l'être. On prendrait ça comme une nouvelle page, comme un nouveau chapitre. Elle prenait ça comme un nouveau livre, une nouvelle bibliothèque. Une nouvelle vie. Elle souhaitait maintenant pouvoir s'affranchir de ce qui la limitait. Pour cela, il lui fallait suffisamment de force non plus pour apprendre, ça, ce serait pour plus tard, mais déjà pour désapprendre ce qui l'empêchait d'avancer. En prenant son sac et payant l'addition, elle se mit à espérer. Elle voulait pouvoir rêver, croire et créer de nouveau. Sortir de sa torpeur et réapprendre à vivre pour devenir non pas quelqu'un, mais ce qu'elle voulait être, au fond d'elle-même. #renaissance #fiction
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deepthinker-society · 1 year ago
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Les gonflés. Il y a longtemps, très longtemps, ça devait être en 2001 ou 2002, passait un dessin animé se nommant : "Les gonflés". Ce dessin animé est introuvable sur internet, fait assez rare tout de même, la majorité se retrouvant d'une manière ou d'une autre sur la toile. Bref. Le dessin animé des gonflés se déroulait toujours de la même manière : il y avait deux personnages avec chacun une tête de ballon qui discutait. Le premier sortait une affirmation le valorisant du style : "Moi, un jour j'ai fini premier au cross ". Le deuxième grossissait sa tête de ballon et surenchérissait le propos avec une phrase du type : "Ah ouais, et bien moi j'ai fini deux fois premier au marathon". Ce à quoi le premier reprenait la parole en gonflant lui aussi sa tête de ballon avec une phrase encore plus dingue : "Ouais et bien moi j'ai ma sœur qui a fini le marathon 3 fois et le dernier sur les mains." Ce à quoi l'autre répondait, etc. Bref, vous avez compris. Ils faisaient ainsi leur conversation jusqu'à ce qu'un ballon sorte une affirmation tellement grosse que sa tête explose. La série ne durait pas bien longtemps, quelques minutes seulement. C'était assez long pour que tout le monde comprenne, petits et grands, que les personnages racontaient n'importe quoi. Qu'est-ce qui m'a refait penser à ceci ? Les conversations sur l'intelligence artificielle (IA) que je vois çà et là, en conférences, en ateliers et surtout, sur les réseaux. J'ai vraiment l'impression des fois de revoir ces têtes de ballons et que chacun essaye de sortir l'affirmation la plus incroyable, quitte à finir par dire vraiment n'importe quoi. Je ne nie pas les prouesses de l'IA. Je remarque juste que certains prennent un certain plaisir à en faire ou prédire toujours plus. Est-ce grave ? Non, pas tant. Le problème ? Je l'ai dit, dans les gonflés, petits et grands remarquaient que les ballons disaient n'importe quoi. Mais en ce qui concerne l'IA, trop de gens croient les grandes prédictions sorties du chapeau sans recul ni esprit critique. J'aimerais qu'on rediffuse les Gonflés. Pour se rappeler qu'il ne faut pas croire tout ce qu'on dit. #dessinanimé #lesgonflés
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deepthinker-society · 1 year ago
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Café. Combien de temps ai-je passé dans ce café ? Je ne saurais dire. Assez pour voir les gens aller et venir. Assez pour voir certains s'impatienter et repartir avant d'être servis. Assez pour prendre le temps d'observer. C'est ainsi qu'en attendant mon café, j'ai pu apprécier le large tableau se trouvant en face de moi. Il faisait bien 1,20m de haut. Il s'agissait du portrait en noir et blanc d'une femme. Elle portait une perle à son nez, comme d'autres la portent à leurs oreilles. Je me suis demandée si cela pouvait provenir d'une mode dans une culture dont je ne connaissais pas l'existence. Qui a décidé qu'il était plus élégant de se percer les oreilles plutôt que le nez ? Comment cette pratique a-t-elle réussi à s'insérer dans notre société pour que dorénavant les gens puissent trouver ça beau ? Plus beau que mettre une perle à son nez. Je me suis demandée, par la même occasion, comment les cafés choisissaient les tableaux qu'ils accrochaient pour tenir compagnie aux visiteurs. Pourquoi avoir choisi cette femme avec sa perle au nez ? Quel message, ambiance, vision avait le café pour choisir ce tableau-là, plutôt qu'un autre ? Je me suis permise de me focaliser sur ce tableau, car c'est celui qui s'est présenté à moi, mais cela fonctionne bien entendu de la même manière dans tous les lieux. Pas seulement les cafés. Dans les salles d'attente des professionnels de santé, dans les lieux publics comme les mairies ou préfectures, dans les salles d'écoles. Bref, partout. C'est que ça vous influence en plus. Prenez la salle 314 de mon collège. Il y avait un proverbe de La Fontaine affiché : "Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage". Je m'en souviens encore. On ne se rend pas compte de l'influence de l'affichage. Enfin, si, la publicité l'a bien compris. Mais les autres nous influencent aussi. Pas forcément pour nous vendre quelque chose, mais ils s'imprègnent dans notre esprit et laisse une marque. Peut-être que j'afficherai un message sur les deep thinker dans mon futur salon de thé. On ne sait jamais. Peut-être que ça en influencera quelques-uns qui apprécieront le plaisir de réfléchir à ce qui les entoure. #café #attente #choix #influence
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deepthinker-society · 1 year ago
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Monétisation. Récemment, il m'a été proposé la phrase suivante : "Quel est ton prix pour que tu abandonnes tes valeurs ?". J'ai bien aimé le questionnement. Nous savons que l'argent a le moyen de corrompre les esprits. Il serait naïf de croire que nous pouvons échapper à cette règle en toute mesure. Et le prix auquel nous serions prêts à trahir nos valeurs pourrait être une bonne estimation de leur propre valeur. Il semble évident que le prix diffère d'une valeur à une autre et que ce prix est subjectif dans le sens où il est individuel. J'avais par exemple dit dans ma note du 22 février qu'une de mes valeurs principales était la liberté. Elle aura ainsi un plus grand prix pour moi que l'égalité ou même la morale. Si cela vous étonne ou vous fait tiquer, c'est que l'ordre de vos valeurs est différent. Reste un questionnement : certaines valeurs sont-elles inestimables ? Serions-nous prêts à rester droit dans nos bottes, peu importe ce qu'on nous offre ou peu importe ce qu'il en coûte ? Certaines valeurs paraissent en elles-mêmes d'ailleurs contradictoires avec la notion de prix. Prenons l'intégrité. On s'attend qu'une personne intègre devrait rester fidèle à ses valeurs. Si elle les trahit par un prix, c'est que finalement, elle n'était pas si intègre que ça. Idem pour la notion de fidélité, loyauté ou autres. C'est un peu facile d'affirmer posséder ces valeurs quand rien n'est là pour nous pousser à les trahir. Ces valeurs se révèlent dans l'adversité. Et si on les trahit, peut-être que finalement nous ne les possédions pas. Mais revenons à la notion de prix. Il est probable que le prix dépende du contexte dans lequel nous nous trouvons. C'est tout de même un peu plus facile de défendre ses valeurs quand tout va bien dans notre vie que lorsque ce n'est pas le cas. Si nous sommes à la rue par exemple sans argent et sans nourriture, oui bon, il est possible de faire sauter une ou deux valeurs au nom de la survie. Dans un confort certain, on pourra plus facilement refuser. A vrai dire, c'est finalement la valeur subjective du prix qui change les choses. 10000€ quand on manque de tout vaut parfois plus qu'1million quand on ne manque de rien. #valeur #prix
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