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風の行く道 〜 Des couleurs dans le vent
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「風の行く道:À la manière du vent」
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descouleursdanslevent · 7 years ago
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Péninsule de Tango : Phare de Kyoga Misaki et ses occupants simiesques, Ine et ses funaya !
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descouleursdanslevent · 7 years ago
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05.04 • Cap’taine Jack Sparrow japonais.
Au volant de notre Ferrari japonaise, nous allons serpenter sur les côtes de la péninsule de Tango en commençant avec la côte Nord : plages et phares abandonnés, champs de riz, falaises abruptes avant d’atteindre le village de pêcheurs d’Ine.
Mais avant de commencer la journée rien de tel que de se plonger dans un onsen avec vue sur la mer. Ça donne la patate pour le reste de la journée et c’est une belle façon de dire au revoir à note ryokan improvisé qui nous a régalé au final.
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Première étape, la plage de Kotohiki, dont le sable fin est parsemé d’infimes bulles d’air. La légende veut que suivant la météo, le bruit de nos pas sur le sable humide produirait un son mélodieux semblable à celui du koto, un instrument de musique traditionnel japonais qui a donné son nom à cette plage. Notre propre expérience n’a pas été convaincante mais c’est une belle plage assurément.
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Deuxième arrêt, le phare de Kyoga Misaki. Comme souvent le chemin menant au phare était bien plus intéressant que le sommet lui même. L’ascension laissait tout le loisir d’apprécier la beauté sauvage des falaises et des vagues venant se briser brutalement, la végétation dense et variée d’un début de printemps, mais aussi la présence de singes gourmands et indisciplinés. Grands amateurs de fleurs de cerisiers, ils s’empiffraient sans retenue lorsque nous les avons croisés.
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La route longeant la côte de la péninsule de Tango est incroyablement scénique et c’est un plaisir que de conduire jusqu’au village de pêcheurs d’Ine.
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Le village d’Ine, bourré de charme, doit sa renommée à ses maisons traditionnelles situées au bord de l’eau, les funaya. Certaines sont vieilles de plusieurs siècles et une balade personnalisée en bateau nous a permis de nous en approcher au plus près.
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Notre capitaine s’est surnommé de lui même le Johnny Depp d’Ine et nous n’avons pas eu cœur à le contredire tant il s’est montré aux petits oignons avec nous. Les maisons les plus anciennes sont reconnaissables à leur hangar à même l’eau car ces bâtiments n’avaient pas vocation à servir de lieu de vie à l’origine. Au bord de l’eau se trouvait le hangar à bateau et la maison à proprement parler de situait derrière de l’autre côté de la route.
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Les maisons moins vieilles sont aménagés avec des pièces de vie au premier étage, mais le hangar reste toujours à même l’eau. Enfin les maisons les plus récentes sont celles dont la zone d’arrimage est située en face de la maison.
Cette journée a été l’une des plus belles de notre voyage. Elle a commencé sous les meilleurs auspices avec un onsen en bord de mer, et s’est déroulée avec charme et splendeur le long de la péninsule de Tango. C’est avec un petit pincement au cœur qu’on a fait nos adieux à la région pour nous replonger dans la jungle de Kyoto.
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descouleursdanslevent · 7 years ago
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Amanohashidate
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descouleursdanslevent · 7 years ago
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04.04 • Un dernier Tango
Il est grand temps de récolter les fruits de la traduction des permis. Aujourd'hui nous nous frottons aux fameux bolides japonais, direction la péninsule de Tango avec un petit road trip de deux jours et une nuitée improvisée là où nous mènera notre cavalcade motorisée. 
Est-il nécessaire de préciser que nous n'avons rien réservé pour cette escapade ? Rien, absolument rien, pas même la voiture ? Mais n'anticipons pas et examinons de plus près la carte de notre périple.
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La péninsule de Tango, très lâchement surnommée la Kyoto maritime, est située au nord ouest de Kyoto et comprend quelques points d'intérêt qui avaient piqué notre curiosité : Amanohashidate et son dragon qui relie ciel et terre, le village de pêcheurs d'Ine et ses maisons traditionnelles appelées funaya, ainsi que les paysages le long de la côte nord de la péninsule.
Résolument confiants dans notre capacité à louer une voiture dans la bourgade d'Amanohashidate, nous prenons le petit train, terriblement mignon qui s'en va par monts et par vaux, rejoindre la bande au sud de la péninsule de Tango.
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Amanohashidate est une enclave féerique, absolument artificielle et percluse de touches enchanteresses dans le plus pur style japonais.
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À l'origine c'est un village jouxtant le pont naturel qui relie la péninsule de Tango à la côte nord de Kyoto. La légende assimile à un dragon sacré cette bande de terre qui serpente sur la mer, assurant ainsi le lien entre le ciel et la terre depuis des temps immémoriaux.
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Au XXIème siècle, Amanohashidate est un lieu touristique, avec un mini parc d'attraction, des télé sièges pour accéder aux meilleurs points de vue et des coutumes absconses consistant à se mettre la tête dans le fondement pour voir le pont à l'envers — coutumes auxquelles je ne pouvais bien évidement pas me soustraire.
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Nous visitons les temples alentours, profitons des vues à couper le souffle et traversons la mer sur le dos de ce fameux dragon avant de nous mettre en quête de notre carosse nippon vers le milieu de l'après midi. 
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Nos palabres préliminaires lors de notre arrivée à Amanohashidate nous avaient renseignés sur l'absence d'agences de location à Amanohashidate même, il nous fallait donc revenir sur nos pas et louer la voiture dans une plus grande ville, Miyazu en l'occurrence.
C'est un exercice assez stimulant lorsque l'on ne maîtrise que les rudiments de la langue mais en fin de compte nous obtenons les clés du cabriolet. Reste maintenant à trouver un endroit où passer la nuit.
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Des recherches rudimentaires sur un internet décroché à l'arrachée indiquent un ryokan, une auberge traditionnelle située sur la côte nord ouest de la péninsule de Tango. Suivant notre ami Google, nous embrayons et partons par les routes japonaises, sans oublier de rouler à gauche évidement.
Assurément nous n'avons rien appris de nos précédentes erreurs et une fois encore nous voici penauds lorsque arrivés à l'endroit indiqué sur la carte, il n'y a rien d'autre qu'un café, des cailloux et la pluie qui tombe comme si c'était la mousson. Douce impression de déjà vue, sauf que là vu le temps et l'heure il n'y a personne à portée de voix pour nous aider.
En errant dans les rues de la ville de Kyo-tango où nous nous trouvions, nous finissons par débusquer un ryokan qui comportait un onsen avec vue sur la plage et des chambres de taille plus que raisonnables eu égard aux standards japonais. Comme quoi ça ne sert à rien de planifier !
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descouleursdanslevent · 7 years ago
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Kōbe et son bœuf, le sanctuaire d'Ikuta, Himeji et son château !
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descouleursdanslevent · 7 years ago
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03.04 • Blanc comme un steak
Aujourd’hui est un grand jour. Un jour mémorable dont le souvenir reviendra nous hanter pour toujours. Il est de ces heures où l’histoire de l’humanité semble se condenser pour ensuite accélérer en une folle spirale, un tourbillon de félicité insensé. Le 3 avril marque une telle époque.
Ce jour là, nous mangeâmes du bœuf de Kōbe.
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Comme il convient à une telle journée, le temps était radieux. Nous avions en poche notre pass pour explorer la région du Kansai et nous prévoyions de visiter le château d’Himeji, faisant en chemin une escale par la ville de Kōbe. Pour les amateurs de viande rouge, Kōbe est réputée pour la qualité de son bœuf de type Wagyū, aussi connue comme la vache que tu masses aux huiles essentielles en lui faisant écouter du classique pendant qu’elle broute de l’herbe au caviar. Et qui coûte accessoirement deux reins et trois prunelles.
Avant de nous livrer aux délices divinement bovins de Kōbe, nous nous promenâmes dans les rues de la ville et tombâmes sur un sanctuaire shinto situé à deux pas d’une avenue hyper commerçante. Contraste certes, mais non dénué d’harmonie. Ce sanctuaire, doublé d’un petit parc et d’une mini allée de torii, aurait très bien pu justifier à lui tout seul le passage par Kōbe sur le chemin d’Himeji.
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Empreint de sérénité et de beauté tranquille, le sanctuaire d’Ikuta fait partie des plus belles visites que l’on a pu faire au cours de notre voyage.
Cela dit, 11h30 approchaient à grands pas et nous ne voulions pas rater l’ouverture du restaurant pour être sûr d’avoir une place. Le Misono est l’un des restaurants les plus renommés de la ville et si les dîners y sont hors de prix, au moins le commun des mortels a-t-il une chance de venir y déjeuner (le commun des mortels un peu bourgeois quand même).
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Le bœuf Wagyū est caractérisé par son aspect marbré qui est dû à sa très forte teneur en matière grasse. Les filaments blancs qui parcourent les pièces de viande n’ont rien à voir avec le gras dégueulasse d’un steak de bistrot douteux. Ils sont savoureux au possible et fondent littéralement dans votre bouche, vous emmenant ainsi aux portes du paradis gustatif. Parmi tous les bœufs de type Wagyū, le bœuf de Kōbe se taille la part du lion et se déguste le mieux à ce qu’il paraît en teppaniyaki, c’est à dire grillé sur une plaque chauffante.
J’en ai les papilles toutes émoustillées rien qu’à l’évocation de ces moments. C’est donc repus et dans un état de béatitude avancé que nous quittâmes Kōbe pour visiter le château de Himeji, surnommé le héron blanc en raison de sa couleur blanche éclatante.
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Bien plus impressionnant que son voisin d’Ōsaka à notre humble avis, c’est l’un des rares châteaux du Japon à avoir traversé le moyen-âge tumultueux en conservant son donjon d’origine. En visitant l’intérieur de ce donjon, il est aisé de se rendre compte de la fonction principalement militaire de cette bâtisse avec ses escaliers si étroits et à-pic et ses salles qui regorgent de stratagèmes défensifs, tels le faux plafond pour dissimuler des soldats.
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Pour finir cette journée en beauté, nous nous sommes permis un dernier tour du côté de Dōtonburi en rentrant à Ōsaka histoire de vérifier si les néons brillaient toujours. Indubitablement :p
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descouleursdanslevent · 7 years ago
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Osaka, le château et Dōtonbori.
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descouleursdanslevent · 7 years ago
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02.04 • Qui dort ne dîne pas
Dans la pénombre artificielle de notre appartement spacieux, nos yeux encore embués de sommeil ont du mal à fixer la réalité. Il est midi du matin et c’est la première fois en plus de deux semaines que l’on se lève après 9h. Extase indicible.
Le soleil brille haut dans le ciel clair et alanguis derrière de lourds rideaux, nous nous prélassons éhontément dans nos futons, rendant par là-même un vibrant hommage à la paresse. Le jour égrène les minutes qui se muent en heures avant que nous ne succombions aux sirènes d’une autre maîtresse: la faim.
C’est elle qui nous pousse hors de notre nid douillet dans les rues d’Osaka, ville de fêtards, ville de gourmets noctambules. Mais avant de goûter à ces plaisirs nocturnes, place aux cerisiers éclatants qui sertissent la couronne du célèbre château d’Osaka.
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Une fois passés les douves, les allées du parc regorgent de ces splendeurs roses, encore plus belles qu’elles sont si éphémères. Comme de coutume, les pelouses à l’ombre ces cerisiers sont des lieux privilégiés pour quelque pique-nique et apprécier le sourire resplendissant de la seule métisse normano-bretonne à des kilomètres à la ronde.
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Se dévoile ensuite le véritable maître des céans, le château lui-même. Ou plutôt le donjon du château. Ce bâtiment principal n’a pas pour vocation d’être un lieu de vie mais de faire étalage de la puissance de son seigneur de guerre tout en constituant le dernier bastion de résistance lors d’une attaque.
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Le château a connu une existence tumultueuse ; il a été érigé à l’origine par l’un des trois héros qui ont unifié le Japon, Toyotomi Hideyoshi. Venu de la roture la plus anonyme qui soit, Toyotomi, surnommé le Singe à cause de ses traits,  s’est hissé au sommet du pouvoir par son incroyable sens de la politique et son génie militaire. 
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À sa mort, le château passe à son fils mais ce dernier connaît la défaite face au troisième héros unificateur, Tokugawa. Le château est alors entièrement incendié et reconstruit par des fidèles de Tokugawa. Après quelques années il se fait à nouveau cramer, et après quelques siècles encore, il se prend des raids aériens lors de la seconde guerre mondiale. Le château actuel date de 1997 et il ne reste plus rien de l’oeuvre originelle de Toyotomi.
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L’intérieur du donjon est désormais un musée qui accueille des expositions de temps à autre, un ascenseur et d’autres équipements modernes. 
De retour dans le centre ville d’Osaka, nous nous sommes alors frottés au quartier de Dōtonburi, parcouru de néons incandescents, de restaurants, de bars et des fameux étals de street food. 
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Les grandes spécialités d’Osaka sont l’okonomiyaki, sorte de crêpes-omelette à base de chou, dont la variante appelée Modanyaki qui incorpore des nouilles sautées a remporté nos suffrages, les takoyakis, boulettes de farine de blé fourrées au poulpe et les taiyaki, biscuits en forme de poisson fourrés eux à la pâte de haricot rouge. Que des trucs légers avant d’aller dormir quoi.
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descouleursdanslevent · 7 years ago
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01.04 • Shachi d’avril
Nouveau mois, nouvelle ville. Après quatre journées marathon à Kyoto, il est temps de dire au revoir à la belle cité et de continuer notre exploration de la région du Kansai en allant nous reposer quelque temps à Osaka.
Cela dit, nous ne pouvions pas quitter Kyoto sans passer par le palais impérial et ses immenses avenues de graviers qui courent dans un parc orné de cerisiers en fleurs. Le décor rêvé pour un pique nique japonais à l’ombre des pétales roses.
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Durant la saison des cerisiers, ces piques-niques appelés hanami, sont un passe-temps national et les parcs sont envahis par une foule d’autochtones et d’étrangers qui viennent étendre leur longue bâche qui déborde de mets faits maison et de boissons faites pour s’esclaffer. 
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Notre rencontre avec Kyoto fut magique mais bien trop dense pour laisser à ces sensations de beau le loisir de se diluer dans nos souvenirs. L’exquise fragilité des cerisiers en fleurs et l’atmosphère de la ville méritent que l’on prenne le temps de se perdre et de perdre du temps à flâner dans les rues de Kyoto. Mais le temps perdu ainsi ne l’est jamais vraiment, n’est-ce pas? C’est donc décidé, nous retournerons passer quelques jours dans Kyoto après nos escapades à Osaka, ville lumière réputée pour sa cuisine !
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descouleursdanslevent · 7 years ago
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Kyomizu-dera et les geishas !
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descouleursdanslevent · 7 years ago
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31.03 • Pax japonica
Journée toute douce aujourd’hui, nous allons de bon matin vers le temple de Kyomizu-Dera pour profiter de la vue plongeante sur Kyoto au milieu des cerisiers en fleurs. Le temple lui-même était en travaux, mais les paysages alentours restaient égaux à eux-mêmes.
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Là encore le domaine du temple est très étendu et rassemble plusieurs autres temples dépendants de Kyomizu-Dera. La balade au sein du complexe est relaxante au possible et c’est plein d’énergie que nous nous acheminons ensuite vers un autre temple — vous commencez à connaître la chanson —, le Chion-in et son magnifique jardin.
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Chemin faisant, nous avons eu la chance de tomber sur une geisha au port altier dont les yeux de rouge maquillés semblaient s’embraser sous le soleil. Femmes d’art avant tout, les geishas charment leurs clients par leur culture, leur conversation déliée et leur maîtrise des arts de la danse et des instruments de musique traditionnels, tels le shamisen ou la flûte. 
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Elles habitent des quartiers précis, comme Gion, Pontocho ou Miyagawa à Kyoto, où elles rentrent jeunes pour y suivre une formation astreignante et fortement hiérarchisée. Les apprenties geishas sont appelées Maikos et sont reconnaissables à leur maquillage et leur kimono.
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Sur la photo ci-dessus, on peut voir deux jeunes maikos en promenade qui étaient accompagnées de leur “nourrice”, une femme plus âgée chargée de les guider et de tenir à distance les foules de barbares qui ne manquent pas une occasion de pourchasser ces jeunes femmes de toute la lourdeur dont sont capables les touristes les plus rustres. 
Sur la photo à côté on peut voir des hommes rutilants de vigueur dans des petites tenues serrées, les ikemen, qui tirent des pousse-pousse japonais, les jinrikisha. Outre leur physique avenant et leur sourire bright, les ikemen sont aussi — paraît-il — plein de charme sous leur bronzage cuivré.
Après cet intermède religieux et culturel, nous avons opté pour les turpitudes de l’économie de marché en déambulant le long de Nishiki, la principale artère commerçante de Kyoto.
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Petite journée bien agréable somme toute!
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descouleursdanslevent · 7 years ago
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25 km de Fushimi Inari Taisha à Kinkaju-ji en passant par Daitoku-ji et Kyomizu-dera.
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descouleursdanslevent · 7 years ago
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30.03 • 25 km à pied, ça use, ça use.
Sans déconner celui qui a inventé les levers aux aurores, c’est un grand malade. 5h du matin, et pendant les vacances qui plus est. Crime et châtiment, c’est tout ce que ça m’inspire. 
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Ce fut malheureusement le prix à payer pour éviter la meute sans fin de touristes qui allait prendre d’assaut le sanctuaire de Fushimi Inari et sa célébrissime allée de torii vermillons. Ce sanctuaire situé au pied du mont Inari est dédié au dieu renard Inari, grand amateur de riz.
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Le domaine du sanctuaire est assez étendu et comprend plusieurs sections en plus de l’allée aux milles torii. Il y a même une randonnée à faire sur les coteaux du mont Inari et un autel qui contient une sphère de pierre avec laquelle on peut se livrer à un jeu mystique. La légende raconte qu’il faut deviner le poids de la sphère pour ensuite la soulever en formulant un voeu. Si le poids de la pierre est inférieur à notre estimation, c’est gagné, notre vœu est déjà en cours de réalisation. Après là où le bât blesse, c’est que personne ne nous dit le vrai poids de la pierre...
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Mais bon, on s’est pas levé à des heures pas permises juste pour titiller le destin. Le clou du spectacle, c’est bien l’allée infinie de torii. Des milliers de portiques rouges portant les noms de leurs donneurs sont alignés sur plusieurs centaines de mètres et laissent percer deci delà les rayons de l’aube. C’était si beau qu’on a envisagé apporter notre contribution en s’offrant notre propre torii. Puis on a vu le prix, alors on a laissé passer nos vaines velléités. Dommage.
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Direction ensuite une des autres attractions phares de Kyoto, Kinkaku-ji, le pavillon d’or. On ne peut le voir que de loin, depuis la berge opposée, en compagnie des 428,879 autres touristes qui essaient de prendre la même photo que vous. Le temple est sensé appartenir au mouvement zen, mais difficile de ressentir une once de calme dans le tohu bohu de la foule. Recouvert de feuilles d’or, le bâtiment se reflète dans l’étang par beau jour sans vent et regroupe trois styles architecturaux distincts: rez-de-chaussée style cours Heian (aux alentours de l’an mil); premier étage style Bukke et austérité des samurais et enfin sommet selon le zen chinois.
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Histoire de rattraper un peu de sérénité dans tout cela, nous avons ensuite opté pour un repas végétarien inspiré du régime des moines zen, la cuisine shōjin ryōri. Plutôt sympa de manger en pleine nature sous les arbres en fleurs une kyrielle de plats au contenu inconnu mais résolument savoureux. Petite touche zen, la dizaine de plats qu’on nous a servi (une dizaine chacun, cela va sans dire) s’emboitaient parfaitement les uns dans les autres, formant ainsi des cercles concentriques parfaits.
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L’après midi nous avons visité d’autres temples dans la région au nord ouest de Kyoto situé dans le complexe du Daitoku-ji. Eh oui, il y a beaucoup de temples à voir à Kyoto. Heureusement que les jardins qui les décorent sont variés et resplendissants, ce qui permet de tenir l’ennui au loin.
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Nous sommes ensuite revenus du côté de Gion le quartier traditionnel des geishas pour essayer de capturer un peu de l’atmosphère au crépuscule (et visiter d’autres temples encore!).
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La nuit tombée, nous avons demandé à monsieur Google s’il ne connaissait pas une taverne où nous pourrions troquer notre lassitude pédestre contre quelque liqueur. Le Frontier Bar fut la réponse digitale de monsieur-je-sais-tout. Et là, force est d’admettre que la recommandation fut parfaite. Le Frontier bar est tenu par Toshinori, barman élégant, raffiné et adorable qui nous a préparé des cocktails du feu de dieu. Le bar est intime au possible — on peut tenir à 8 dedans à tout casser — et la playlist jazzy gentille. Bref, une soirée crème comme on les aime.
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descouleursdanslevent · 7 years ago
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Le chemin des philosophes, ses cerisiers et ses temples.
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descouleursdanslevent · 7 years ago
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29.03 • Fleur de philosophe
Au nord-ouest de Kyoto se trouve un chemin joliment appelé le chemin des philosophes. C’est une ode vibrante à la tranquillité et à la beauté des cerisiers en fleurs. On y trouve des merveilles de la nature telles que certaines font même voir en triple les objectifs photos.
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C’est aussi l’emplacement de très beaux temples, comme le Nanzen-Ji et le Eikan do. Nous avons eu la chance de visiter le Eikan do au moment où les moines récitaient les sutras, ajoutant encore à l’émotion du moment.
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Ces temples, magnifiques en eux-mêmes, voient leur beauté rehaussée par les étangs et les jardins qui les entourent. Que ce soit des jardins secs, avec les sillons de graviers qui représentent les vagues de la mer, ou les jardins humides avec la mousse qui rayonne sous la lumière du soleil, l’ensemble est toujours harmonieux.
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Mais la vedette du quartier est et reste le chemin des philosophes en lui même. Le long d’un ruisseau, sous les cerisiers en fleurs, bordé d’échoppes d’artisanat et de cafés en mouchoirs de poche. La balade rêvée sous un soleil éclatant.
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Allez, mention spéciale quand même au Pavillon d’argent qui déborde de touristes et de sérénité (en l’absence des sus nommés touristes).
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descouleursdanslevent · 7 years ago
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Gion et le parc Maruyama, de nuit.
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descouleursdanslevent · 7 years ago
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28.03 • Des fleurs et du béton
Kyoto, l'âme du Japon. Tokyo, capitale de l’est et du pays certes, mais Kyoto...
Kyoto occupe toujours une place particulière dans les coeurs. Anciennement appelée Heian-Kyo, elle a abrité la maison de l’empereur et sa cour durant plus d’un millénaire. Phare de la vie culturelle et religieuse du Japon pendant des siècles, elle a aussi malheureusement été bougrement cramée à de nombreuses reprises au cours de la très violente histoire du Japon. Victime hier d’un moyen-âge déchiré par les guerres civiles, la Kyoto d’aujourd’hui ne porte plus les balafres de ces époques.
Ce ne sont plus que temples, jardins zens et cerisiers en fleurs qui jalonnent ses rues où le temps lui même semble parfois en pâmoison devant l’indescriptible aura des geishas.
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Ah non. Ça c’est le Kyoto non touristique, mode zone industrielle... Idéal – mais décapant – pour confronter les préjugés à la réalité. C’est aussi là que se trouve la JAF, l’organisation habilitée à traduire les permis français pour conduire au Japon. Eh oui, nous nous sommes aussi lancés dans un road trip nippon au cours de notre voyage, mais c’est une autre histoire.
Notre permis rose traduit dans la langue du poète Basho, nous voilà prêts à découvrir les temples de Kyoto et l’intemporelle beauté du quartier de Gion, le quartier traditionnel des geishas.
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Près de la gare de Kyoto se trouvent les temples du Higashi Hongan-Ji et du Nishi Hongan-Ji qui sont dédiées à des sectes rivales du bouddhisme. Le caractère résolument gigantesque de ces structures de bois témoigne peut-être en effet d’une sorte de concours basé sur la taille.
À la tombée de la nuit, nous nous sommes dirigés vers Gion en passant par les rues de Shimbashi/Shirakawa, là où serpente un ruisseau bordé de cerisiers en fleurs et de saules pleureurs. Nous avons été très chanceux avec la saison des cerisiers car en plus d’être très éphémère, à peine une dizaine de jours par an, son commencement exact dépend des caprices de la météo. D’ordinaire, l’acmé est aux alentours du 5-8 avril, mais cette année, elle coincide avec notre venue fin mars. Merci la moule!
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Enfin nous avons fini la soirée dans le parc de Maruyama où foisonnent en proportions égales cerisiers en fleurs, étals de street food, pique-niques nocturnes et autres veuleries entre camarades.
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