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« […] dans deux cents ans quelqu’un regardera une statue d’homme blanc et demandera si quelque chose d’aussi bizarre a jamais existé… »
Louis-Ferdinand Céline, Evergreen Review, juillet-août 1961.
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Le 1er juillet 1961, à dix-huit heures, Louis-Ferdinand Céline, le génie littéraire du XXe siècle, est mort.
"Voyager c'est bien utile, ça fait travailler l'imagination. Tout le reste n'est que déceptions et fatigues. Notre voyage à nous est entièrement imaginaire. Voilà sa force. Il va de la vie à la mort. Hommes, bêtes, villes et choses, tout est imaginé. C'est un roman, rien qu'une histoire fictive. Littré le dit, qui ne se trompe jamais.
Et puis d'abord tout le monde peut en faire autant. Il suffit de fermer les yeux.
C'est de l'autre côté de la vie"
Voyage au bout de la nuit ( 1932 )
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Ice lotus! A few seconds of ice on the stream this afternoon.
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Titania and the fairies A MIDSUMMER NIGHT'S DREAM 1935, dir. Max Reinhardt, William Dieterle
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Jubilee Procession in a Cornish Village, June 1897 (Queen Victoria’s Diamond Jubilee) by George Sherwood Hunter (Scottish, 1846–1919)
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Ce dont je suis sûr, c’est que les gens qui pensent “à l’endroit” ont encore la faiblesse de croire à un continuum de la société. L’absence d’imagination, ou la peur de l’avenir, ou la crainte d’être traité de complotiste, ou encore celle d’être taxé de défaitisme, les empêche d’assumer la seule issue possible de leur raisonnement : la France, comme d’autres pays européens, n’a quasiment aucune chance de se redresser par les voies normales et très constitutionnelles du vote, fut-il référendaire.
“Alors quoi ? Comment vois-tu la suite ?”, me rétorque-t-on avec une pointe d’agressivité trahissant un malaise ténu (et en me prêtant d’étonnantes extensions médiumniques). Que pourrais-je entrevoir ? Pas grand chose, à vrai dire. La palette des possibles est tellement vaste, que fixer un choix est une manœuvre délibérée, fictionnelle, romanesque.
Il faut se tenir à ce que l’on sait, et non à ce que l’on suppute.
Nous savons que la crise de l’État approche son paroxysme : institutions, dettes, services publics, sécurité... cet écheveau a pris feu et les Français souchiens font l’expérience quotidienne d’injustices devenues inévitables. Voilà qu’ils comprennent enfin que les ennuis pleuvent sur eux parce qu’ils sont ce qu’ils sont : plus ou moins blancs, réputés solvables, respectueux par principe des lois communes, plutôt obéissants. Cet assemblage positif est devenu leur pire handicap existentiel et les tourments surgissent de partout : police, justice, fisc, administration... Ces composantes de la puissance publique ne sont plus des représentations de la puissance collective, mais l’émanation infectieuse d’un mal public global, la bave acide d'une créature obèse et jamais repue.
Nous savons également le fléau dramatique que représente cette stratégie d’État qui a consisté – toute coloration politique confondue – à initier, puis à intensifier, une politique démente d’immigration de masse visant à remplacer la population française historique. La venue de millions d’individus issus de cultures et de religions lointaines, étrangers et hostiles à notre civilisation (sentiment aggravé par notre décadence et la faiblesse endémique qui en découle), signifie bel et bien la disparition programmée du peuple autochtone par les moyens de la nocence démographique, du chaos organisé et de la violence tous azimuts.
Nous savons enfin qu’aucun parti politique présent sur l’échiquier n’a l’envie, la mission ou les moyens de réformer en profondeur l’État afin de pouvoir à nouveau gouverner.
Car ce préalable est indispensable : karchériser l’État non comme des nihilistes vidés d’eux-mêmes, mais bien pour le nettoyer de fond en comble, le “réinitialiser”, lui qui fut assez corrompu pour tenter d’installer le “great reset”. Neutraliser la haute fonction publique, expurger la magistrature, réformer le régime du fonctionnariat, bref : remettre l’État à sa place, à savoir utiliser le régalien pour assurer le bien commun et se tenir au service des forces réelles du pays ; on pense aux paysans, aux artisans, aux entrepreneurs, aux chefs d’entreprise qui renouent chaque jour les mailles d'un tissu économique vif et ambitieux.
On aura également compris, à l’évidence, que l’abandon de l’UE est une urgence absolue. Mieux encore, elle doit s’accompagner, elle aussi, d’une dénonciation virulente des pratiques de corruption et de coercition mises en œuvre par cette bureaucratie tentaculaire, outil infernal conçu par et pour une caste de ploutocrates complètement cintrés.
Par quels moyens tout cela se fera-t-il ? Je l’ignore. La seule chose que je sais et que je puis dire, c’est que celui qui veut sauver son pays doit avoir les idées claires et s’armer d’une détermination sans faille. Quand l’heure des décisions difficiles et des réformes douloureuses sera venu, il faudra laisser de côté la naïveté, les bons sentiments, toute cette mièvrerie larmoyante qui retient le force et dissipe l’énergie. Plus rien ne pourra se faire avec des menaces ou des promesses. Soyez certains que les gens d’en face – qui qu’ils soient et ils sont tous ennemis de la France – n’auront aucune pitié pour vous. Ils ne vous épargneront rien.
J.-M. M.
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– Tiré des Maximes de La Rochefoucauld
Éloge implicite de la solitude, les introvertis et autres solitaires sont souvent eux-même parce qu'ils expérimentent le temps seul suffisant pour plonger dans les abysses d'un soi connaissable, conscientisé et non détourné par autrui, en plus d'observer le monde en prenant du recul, mais il ne faut pas que cela soit pour trop longtemps non plus afin de ne pas atrophier la part sociale de l'animal humain. L'altérité lui étant nécessaire. Cela varie selon les individus certe et il faut savoir faire la part entre solitude et isolement.
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Lily of the Valley Folding Fan, made in Austria in the late 1860s
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En 2008, les ménages français avaient un taux d’endettement approchant les 90% de leurs revenus annuels disponibles (135% de ces mêmes revenus pour les ménages américains). Plus d’un quart de cet endettement est destiné à la consommation de biens et services « non vitaux » tels que du matériel hifi, vidéo ou des séjours de vacances.
Parallèlement, la spéculation ayant fait exploser les prix de l’immobilier, l’accession à la propriété de son domicile devient de plus en plus délicate, exigeant des emprunts aux montants toujours plus considérables et à la durée exponentielle pouvant atteindre les 40 voire 45 ans (50 ans même en Espagne et au Portugal).
Cette double tendance aboutit à la pathétique situation d’hommes et de femmes couverts de gadgets mais ne possédant pas même un toit, un foyer qui est pourtant la première étape de l’autonomie, l'élément constitutif à la fois de la liberté et d’un possible engagement dans la cité. Car contrairement à ce que continuent à professer certains groupement anticapitalistes d’extrême gauche, souvent au nom d’une lecture un peu hâtive et simpliste de Proudhon, la propriété privée individuelle, spécialement de son domicile, n’est ni « le vol », ni la première étape de l’embourgeoisement capitaliste. Bien au contraire, la propriété de son habitat est un socle et une protection pour l'individu face à la perpétuelle fluidité et instabilité des marchandises et des capitaux. C'est le camp de base protégeant les humbles contre cette précarité, cette « angoisse du terme » - si parfaitement décrite par Céline-, cette permanente épée de Damoclès dont use le capital marchand pour s’assurer de la docilité et de l’apathie des peuples. Des cohortes de SDF accrocs à la carte de crédit et aux loisirs virtuels, voilà le matériel « humain » idéal dont rêve le système marchand et qu'il est malheureusement bel et bien en train d'obtenir.
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La gauche, c’est surtout la laideur. La laideur érigée en culte, la laideur militante, la laideur comme étendard. Chez ces gens-là, ce qui est laid, moche, triste, ringard, choquant, absurde, bête, avilissant ou erratique devient automatiquement une œuvre d’art.
C’est la gauche bourgeoise qui s’est fait une spécialité de remplir les lieux publics de bouses peintes, reproduites ou sculptées au titre de “la culture pour tous” – à ne pas confondre avec la “culture populaire”, accumulation de matériels propagandistes soviétoïdes et apanage du parti Communiste jusqu’au début des années 80. À partir de cette époque, c’est Jack Lang qui prend le relais, multipliant les initiatives visant à ériger la laideur en doxa absolue et indiscutable, qu’elle soit mise en scène ou en images, imposée en formes ou diffusée en bruits.
La France a été marquée par cette époque, formant au mauvais goût universel plusieurs générations de branleurs proclamés “artistes” par d’avides “marchandarts”. Il fallait voir ce qu’était la FIAC (Foire Internationale d’Art Contemporain) dans les années 80. Il y avait plus de foire que d’art, clairement. On y croisait des tombereaux de débris humains labellisés “créateurs” par des aigrefins s’enrichissant à grands coups de zéros après la virgule.
La dame montrée ici (on peut postuler qu’il s’agit d’une femelle de l’espèce humaine), représente bien l’art de la gauche. N’essayez surtout pas de trouver un sens quelconque à ce triste étalage de peinture encéphalo-faciale. Cette manière de Caliméro décadent, croisement entre un kiwi périmé et une autruche avortée, veut peut-être faire passer un message, symboliser quelque chose ou, a contrario, ne rien dire en n’exprimant que le vide de sa désincarnation colorée. Que l’on se rassure pourtant : il se trouvera toujours une critique de Télérama ou un pisse-copie des Inrocks pour vous expliquer la charge émotionnelle ou le sens caché puis révélé. Franchement, qui s’en fout ?
L’art contemporain a été colonisé par la gauche. Elle en a fait un champ de laideur infinie. Il est à l’image de cette contemporanéité vide de tout car privée de la beauté simple et lumineuse du monde tel qu’il nous fut donné. L’un des premiers devoirs des reconstructeurs de demain sera d’utiliser toutes ces merdes comme combustible, puis d’inviter la clique qui en est la source à découvrir les joies simples du labeur forestier en Guyane.
J.-M. M.
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Nous vivons dorénavant dans une république Potemkine. L’ensemble des institutions a été dégradé au point que nul point de référence ou d’appui ne peut, aujourd’hui, sauver les apparences du droit, en particulier celles du droit constitutionnel. D’ailleurs le Conseil qui s’y rapporte, tout comme le conseil d’État, ont été infiltrés par les créatures du petit marais politicien qui, très naturellement, y grenouillent leurs arrangements dégueulasses en vue de se maintenir le plus longtemps possible aux manettes d’une machine devenue folle, qui s’épuise à sortir du chemin tracé en 1958.
Plus loin, les instances judiciaires, la cour des Comptes ou les ministères dits régaliens ne peuvent plus déployer que l’illusion de leurs actions. Ce que le marigot républicain n’a pas pourri, c’est l’U-E qui s’y emploie, jour après jour, norme après norme. Tout cela constitue d’ailleurs un jeu à somme nulle, puisque dans son infinie lâcheté, le personnel politique au complet se cache derrière le principe de subsidiarité qui place le salmigondis législatif européen très au-dessus des lois nationales. Le statu quo est ainsi garanti, qui empêche toute action corrective, interdit toute initiative pratique qui tenterait de minimiser le diamètre et la profondeur du cratère mortel odieusement creusé par les diktats successifs de la sacro-sainte Commission.
L’avantage que l’on peut voir à cette situation inédite réside dans l’extrême fragilité de l’édifice étatique qu’elle provoque. Il suffira dorénavant de peu de chose, même d’un évènement mineur, pour que les façades d’abord, les fondations ensuite, s’effondrent sous le poids de leur impuissance, donc de leur inutilité.
Le régime est maintenant mûr pour s’effacer, quelle que soit la clé d’entrée utilisée pour déclencher ce que la gauche bourgeoise appellera une catastrophe, et que nous appellerons un processus chaotique de renaissance.
J.-M. M.
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"Les tragédies dont Copenhague a été le théâtre, au début de l’année 2015, et surtout les recherches, enquêtes et bouleversements qui s’en sont suivis, ont fait remonter à la surface un conte inédit de Christian Andersen, auquel malheureusement manque la fin, soit qu’elle n’ait jamais été écrite, soit qu’elle reste à découvrir. L’auteur avait l’intention, semble-t-il, d’intituler ce conte Ørop, la première lettre était un O barré en oblique, à la danoise, qui se prononce plus ou moins eu."
Texte de Renaud Camus, remarquablement lu, narré, et réalisé par Maudin Malin - 2023.
Ce document est un tragique chef d'oeuvre, plus édifiant, réaliste et déchirant que jamais.
La Destruction des Européens d’Europe : entretien avec Renaud Camus
Après Le Grand Remplacement et La Dépossession, Renaud Camus publie La Destruction des Européens d’Europe, un essai dans lequel il revient sur la généalogie de l’idéologie « remplaciste » au cœur de notre modernité, et sur les étapes au cours desquelles cette idéologie s’est progressivement imposée à la société, au point de rendre tout interchangeable, à commencer par les peuples. Un livre…

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“À force de subir la tyrannie communautariste diverse et variée, une masse silencieuse, accablée de brimades et d'injures chaque jour, se lèvera qui apportera inéluctablement ces fameuses heures sombres qu'on brandit comme le loup jadis. Sa vengeance sera sans borne. La faute à qui ?”
—
Charles Demassieux
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