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Un Lapin en Cage
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eikiiworld-blog · 6 years ago
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eikiiworld-blog · 6 years ago
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Un lapin en cage : Chapitre 1.
Louise venait de rejoindre son amie, Asumi. Sa meilleure amie depuis le collège. Autrefois, Asumi était arrivée en sixième, dans un nouvel établissement, et Louise l'avait accueillie à bras ouverts. Mais cette année, c'était l'inverse. Asumi et Louise venaient faire leurs études dans la ville d'enfance d'Asumi. Ainsi, la jeune rousse connaissait bien la ville, et son amie comptait sur elle cette fois-ci pour s'intégrer. Il était midi, les deux jeunes filles venaient d'assister à leur premier cours d'épistémologie. C'était pour cette raison qu'elles étaient venues habiter à Cursedhexe. Étudier les sciences. Asumi proposa à son amie d'aller manger dans une petite cafétéria non loin de leur école. Louise lui sourit, et accepta sans négociation. Elle ne connaissait pas le coin, et aimer découvrir de nouvelles choses. Elle vérifia alors qu'elle avait bien pris son porte-monnaie le matin, et suivit son amie à travers les petites ruelles tout de même chaleureuse. Cursedhexe était une petite ville sans prétention. Les seules activités qu'on pouvait pratiquer là-bas rendaient hommage aux cinéphiles. On pouvait aussi jouer au basket entre amis, car il y avait un petit terrain dédié pour cette pratique à la sortie de la ville. Et bien évidemment, il y avait une école d'épistémologie. Voilà pour quoi était réputé Cursedhexe. Mais le domaine était tellement précis, et l'entrée sélective, il n'y avait que peu d'élèves. Parmi ces élèves, se trouvait le meilleur ami d'Asumi. Ils se connaissaient depuis tout petit. Ils avaient été ensemble en maternelle, et en primaire. Mais Asumi avait dû déménager pour le collège. Ce midi-là, c'était avec lui qu'Asumi et Louise avait rendez-vous. Asumi se dirigea vers la cafétéria en question d'un pas assuré, suivie de son amie un peu plus lente, qui tentait de retenir le chemin en s'attardant sur des détails. Elle remarqua notamment une librairie, et la boutique d'un antiquaire. Elle sourit à leur vue, et se promit de revenir pour y passer un jour. La librairie était une évidence. Elle aurait besoin d'ouvrages pour ses études, et sa culture personnelle. L'antiquaire, lui, lui permettrait sûrement de trouver de petits trésors pour décorer cette grande nouvelle maison qu'elle avait réussi à acquérir à bas prix au fond de la forêt de Cursedhexe.
« Dépêche toi, on nous attend ! » avait lancé Asumi. Elle était pressée de revoir son ami, qui, à coup sûr serait déjà sur place et la taquinerait en constatant qu'elle serait encore en retard, pour la énième fois depuis qu'ils se connaissent. Ils avaient pris l'habitude de se voir pendant les vacances, Asumi venait passer quelques jours chez sa grand-mère, et à chaque fois Asumi arrivait en retard.
Louise pressa le pas et suivie son amie, regardant un peu moins les détails. Elle sourit, se doutant qu'il s'agissait de son vieil ami d'enfance dont elle lui avait tant parlé.
« Oui, par Edwin. Non ? » lui dit-elle d'un ton presque provocateur.
Asumi soupira. Elles venaient d'arriver devant le point de rendez-vous. Elle regarda par la vitre de la porte si elle voyait déjà son ami. Et effectivement, celui-ci les attendaient assis sur une table. Il avait les bras croisés, et sa dégaine pouvait nous faire imaginer qu'il était à deux doigts de poser ses pieds sur la table. Un peu comme un Lucky-Luke avec son chapeau baissé sur le visage, mordillant un brin de blé, les bras croisés à attendre. Asumi poussa la porte d'une main, l'autre occupée à tenir son sac. Elle tenait alors la porte pour laisser entrer son amie. Elles se dirigèrent toutes deux vers le fameux Edwin. Asumi posa son sac sur la table, en face de son ami, et Louise vînt s'asseoir à côté d'elle, également en face du jeune homme. Il avait regardé les deux jeunes filles arriver et venir en sa direction, et sourit en voyant le nouveau visage qui était celui de Louise. Il se redressa et s'appuya sur la table en gardant son sourire malicieux.
« Alors Mesdames, comment allez-vous ? » demanda le jeune homme, les doigts entremêlés.
Asumi lui sourit.
« Je te présente Louise, ma meilleure amie, comme j'ai pu déjà t'en parler. »
Louise sourit au jeune homme et répondit :
« Enchantée. Asumi m'a beaucoup parlé de toi, très cher Edwin. »
Et le garçon se mis à regarder profondément la jeune fille. Mais le ventre de celle-ci se mis à grogner. Asumi la sortie de cette situation, en la tirant du bras et en la guidant vers le self afin qu'elles se servent. Louise pris une salade en entrée, et Asumi n'en pris pas, préférant prendre un chocolat chaud en dessert. Elles commandèrent leur plat toutes les deux. Edwin les attendait, et gardait leur affaires. Les filles revinrent ainsi avec leur plateau, après avoir payé leur repas. Louise se réjouit du bon repas qu'elle avait à sa vue depuis quelques minutes. Une fois installées, elles attendirent à leur tour que le jeune homme se serve. Une fois revenu avec son plateau très peu fourni cependant, les trois amis commencèrent à manger. Ils se mirent à se poser des questions, Edwin curieux de la personne qu'était la meilleure amie de sa meilleure amie. Il lui demanda quel âge elle avait, Louise lui avait répondu 17 ans, bientôt 18. Elle était en fin d'année, c'est pour cette raison qu'elle avait commencé ses études mineur. Edwin lui demanda sa date d'anniversaire, et la retint dans un coin de sa tête. Il n'oublierait pas de le lui fêter. Loin de là … Puis soudainement, Edwin lui posa une autre question que les questions bateaux pour se présenter.
« Tu connais la légende de Cursedhexe ? » lui dit-il, un sourire joueur au lèvres.
« Non... Je ne savais même pas qu'il y en avait une. Elle parle de quoi ? demanda alors la jeune femme.
« « If you say I don't forget, you will die and will regret ». C'est un sortilège qu'une sorcière de Cursedhexe a jeté à tous les habitants lors d'un événement. Malheureusement, on ne sait pas ce qu'il s'est passé parce que tous les habitants ont oublié à cause de cette formule magique. Et on dirait même que quiconque essaie de savoir ce qu'il s'est passé, mourra... »
La jeune fille fut intriguée par cette histoire. Elle essaya de se souvenir de cette phrase, « If you say I don't forget, you will die and will regret ». Ce n'était pas bien compliqué, la phrase rimait et sonnait comme un petit poème. Comme... un refrain.
Ainsi, les trois amis discutèrent pendant tout leur repas. Ils décidèrent de s'en aller tous les trois vers leur école, Edwin étant déjà en deuxième année contrairement aux filles. Il ne commençait les cours que le jour suivant, mais il s'était proposé pour raccompagner les filles jusqu'à l'établissement. Les filles reprenaient les cours dans une demi heure, et Louise avait donc le temps de guetter les petites boutiques dans la rue entre la cafétéria, et l'école. Elle ne vit pas de nouvelle boutique qui aurait pu l'intéresser, du moins, pas dans l'immédiat. Cependant, Asumi s'arrêta devant une petite boutique de bougie, d'huile essentielles et autres objets à base de plantes, et qui vendait aussi des pierres. Louise entra dans la boutique avec son amie. Asumi choisit très vite un produit qu'elle alla payer, tandis que Louise s'extasiait sur toutes les petites babioles qui étaient vendues dans ce magasin. Asumi avait acheté un shampoing naturel. En sortant de la boutique, suivit par Louise, elle affirma que les produits vendus dans cette boutique étaient naturels, et très efficaces, et en profita pour ajouter qu'elle aimait les odeurs naturelles qui l’accueillaient quand elle rentrait dans cette boutique. Louise se dit alors qu'elle ferait sûrement un tour dans cette boutique aussi, afin d'acheter quelques bougies qu'elle avait déjà repérées, et qui sentait toutes sortes d'odeurs agréables. Elle voulait rendre hommage à la vieille maison dans laquelle elle habitait depuis quelques semaines.
Une fois arrivés devant l'établissement, les trois amis se dirent au revoir, et les deux jeunes filles se dirigèrent vers leur salle de classe. Cette fois, un cours allait commencer et le professeur avait décidé de faire une introduction à l'épistémologie, afin de partir sur de bonnes bases pour toute l'année. Louise écouta à moitié, car elle connaissait déjà la définition d'épistémologie, et avait déjà des bases dans ce domaine. Elle lisait de son côté plusieurs ouvrages afin de comprendre la chose. Mais son professeur donna un exemple de ce qu'autre fois on pensait « sciences », l'alchimie. C'était un domaine qui consistait à croire qu'en mélangeant des produits, on pouvait changer le plomb, en or. C'était un domaine pratiqué au Moyen-Âge, et qui relevait plutôt d'une volonté mystique que d'une capacité chimique. Effectivement, comme l'expliqua le professeur de Louise et Asumi, il était impossible de transformer l'élément chimique du plomb en élément chimique de l'or. Mais Louise s’attarda sur l'alchimie, est-ce que l'alchimie consistait uniquement à transformer le plomb en or ? Dans les mémoires de l'opinion commune, l'alchimie permettait de créer des potions. Mais Louise était aussi certaine qu'il était possible de créer des remèdes, si l'on utilisait des plantes correctement. Après tout, c'est à base de plantes que sont fait les médicaments. Alors elle n'était pas en accord avec son professeur. Certes, l'alchimie ne permettait pas son but premier, c'est à dire une transformation d'éléments, mais elle permettait de créer des médicaments, basé sur la science, la biologie. Louise pris quelques notes sur cette sciences, écrivit quelques questions qu'elle se posait là-dessus. Puis la fin de la première journée de cours des deux jeunes filles se termina très vite. Asumi avait été complètement absorbée par le professeur qui leur avait donné cours, et Louise elle n'avait pas vu le temps passé car elle réfléchissait bien trop. Le professeur était assez jeune, il devait avoir la trentaine, et devait sûrement finir ses études.
Louise dit au revoir à son amie, et se dirigea vers sa nouvelle maison. Asumi habitait près de l'école, mais Louise elle, devait faire tout son trajet à pied, et traverser la forêt. Mais elle ne regrettait pas. Elle passait certes 20 minutes à marcher à pieds à travers la forêt, mais il faisait encore nuit alors qu'elle rentrait, elle n'avait pas à se plaindre. Et lorsqu'elle rentrait, sa grande et belle maison l'attendait. Elle avait réussi à se l'acheter car elle n'était pas chère. Sûrement parce que Cursedhexe était déjà un petit village qui ne proposait pas d'habitation à haut prix, mais aussi parce que c'était à l'extérieur de la ville, éloignée des commerces. Elle posa sa main sur la poignée, et la baissa. Ainsi, elle entra dans sa petite demeure, et posa ses clés dans une sorte d'assiette décorée posée sur un meuble haut, lui arrivant à la taille, agencé près de la porte. Elle enleva ses chaussures, et les rangea dans ce petit meuble. Elle avait déjà commencé à prendre quelques habitudes, comme l'endroit où ranger certaines choses, mais aussi prendre un bain lorsqu'elle rentrait. Elle posa son sac devant ce petit meuble, ferma la porte d'entrée à clé, et se dirigea à l'étage vers la salle de bain qui était reliée à sa chambre. Elle entra. Au milieu de la pièce se trouvait une belle baignoire, sûrement unique, qui était sur pieds. La baignoire avait d'un côté deux grands oreilles de lapins en or, du moins, c'était de cette couleur qu'elles étaient, et dans le creux de ces oreilles se trouvait du rose. De l'autre côté de la baignoire se trouvait une petite boule dorée également, comme une petite queue de lapin. Et la baignoire était légèrement sur-élevée grâce à des pieds en forme de pattes de lapin. Cette baignoire qu'elle aimait beaucoup, était un des arguments de Louise qui lui avait permis de choisir de dormir dans cette chambre en particulier. Elle fit couler de l'eau. Elle se déshabilla et entra dans le bain chaud. Elle regarda tout autour d'elle. Soudain, elle repensa à la boutique de bougie. Elle se dit que prendre un bain entouré de bougie, avec des huiles essentielles aussi, pourquoi pas, aurait été très agréable. Elle garda l'idée en tête, mais pour l'instant elle préférait garder un peu d'argent avant de s'envoler dans des dépenses superflues. Elle ferma les yeux. Soudain, elle repensa à la légende. Elle murmura :
« If you say I don't forget, you will die and will regret ».
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eikiiworld-blog · 6 years ago
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Un lapin en cage : Chapitre 2
Cela faisait déjà cinq jours que Louise avait commencé les cours à Cursedhexe. C'était le samedi, et la jeune femme souhaitait visiter trois petites boutiques. Il s'agissait de celles qu'elle avait aperçues dans la rue les menant à la cafétéria dans laquelle Louise avait pris l'habitude d'aller diner le midi avec ses deux amis. Elle voulait profiter, seule, de son après-midi, en effet, le matin, elle avait eu cours avec Asumi, et elle n'avait pas envie de l'entendre encore une fois brailler des éloges à propos de leur nouveau professeur d'épistémologie générale. Cela fait déjà cinq jours, et elle avait bien compris que ce jeune nouveau professeur avait tapé dans l’œil de son amie. Louise avait donc pris un sandwich, et comptais le manger seule sur la route avant d'aller dans ces fameuses petites boutiques. La légende que lui avait racontée Edwin le premier jour de leur rencontre l'avait perturbée. Elle n'en dormait pas, elle se posait toujours des questions, avait élaborée des théories fondées sur des « et si ? », chose trop peu rationnel pour une épistémologue. Elle croqua dans son sandwich une fois avoir dit au revoir à son amie, et pressa le pas vers sa destination. Elle fini son sandwich en route, et jeta l'emballage dans une poubelle non loin de la librairie. Elle poussa la porte au cadre en bois vert, et assez vieillit par le temps. Une petite sonnette retentit lorsqu'elle entra. Un Homme derrière une sorte de comptoir au fond de la pièce était debout, les yeux penchés sur un livre, mais lorsqu'il entendit la sonnette, il enleva ses lunettes qu'il laissa tomber dans le vide, retenues par un cordon autour de son cou. Il leva le nez de son ouvrage, et regarda la jeune fille arriver en souriant chaleureusement.
« Je peux vous aider ? » proposa-t-il. Louise lui sourit, et s'approcha de lui, d'un pas assuré. « Oui. Est-ce que vous auriez des ouvrages qui parlent de la ville ? J'ai entendu parlé de la légende de Cursedhexe, et je voudrais en savoir plus. » Soudain, l'Homme aux quelques cheveux gris perdit son sourire, et resta suspicieux un instant. Il fronça un sourcil. « Êtes-vous sûre de ce que vous voulez faire ? Avez-vous été mise en garde contre cette légende ? » Louise acquiesça d'un hochement de tête. « Oui, la personne qui me l'a raconté m'a prévenu que ceux qui savent, meurent. » L'Homme allait lui répondre, et insister sur cette mise en danger, mais Louise continua : « Mais ce n'est qu'une légende. » Affirma-t-elle, persuadée. Après tout, elle était étudiante en épistémologie, et, pour elle, tout ce qui n'a de fondement stable, n'était pas vrai. Elle voulait juste en apprendre plus sur cette légende afin de mieux comprendre l'ambiance qu'il y avait dans la ville où elle allait passer encore quelques années. Et pourquoi pas, mener ses recherches afin de rassurer les habitants. « Bien... » répondit-alors le libraire. Il l'invita à la rejoindre derrière son comptoir en bois peint en vert. Enfin, la peinture avait légèrement craquelée depuis. Il poussa la porte de l'arrière-boutique et laissa entrer Louise. Celle-ci entra bien volontiers dans cette pièce. L'Homme se dirigea vers un rayon de livres. Louise le suivit, et devant elle se trouvait beaucoup de vieux livres poussiéreux, comme des sortes de grimoires anciens. Louise fut étonnée, c'était la première fois qu'elle avait accès à des archives. Et sans faire de demandes. Normalement, on ne peut accéder à ce genre de livres. Sûrement parce qu'ils étaient peu demandés, et surtout peu voulus. Le libraire les gardait sûrement pour une raison obscure. Sans doute ne savait-il pas lui même la raison de cette garde. Il regarda également les livres et dit à Louise :
« Voici tout ce que j'ai. Je n'ai jamais osé les ouvrir. Ce sont d'anciens journaux d'habitants. La plupart ont eu peur, les ont trouvés, et ne les ont jamais ouverts non plus. Sûrement parce qu'ils avaient eux-même trop peur de la légende... Si vous voulez en emprunter un, allez-y. Mais je ne vous garantis rien sur le contenu. » Louise sourit, et regarda tous les livres. L'un avait une vielle couverture noire, assez abîmée. Sur la côte on pouvait voir un pentacle dans un cercle. Sur la couverture également. Louise fut attirée par ce gros ouvrage. Il était tout de même assez grand, sûrement plus grand qu'un grand classeur. Des pages ressortaient légèrement du livre, et on pouvait constater que certaines étaient gondolées. Les bords de celles-ci semblaient brûlés, car les coins n'étaient plus très droits. Louise tomba sous le charme de ce grimoire, et le pris avec deux mains. Elle le regarda, caressa la couverture avec le bout de ses doigts, et répondit au libraire tout en regardant constamment le livre :
« J'ai choisis. » Puis elle releva la tête et demanda : « Quand est-ce que je dois vous le rendre ? Je vous dois combien ?» Le libraire répondit alors sincèrement « Gardez-le. Je vous l'offre. » Louise le remercia, et ils se dirigèrent à nouveau vers le devant de la boutique.
Louise dit au revoir au libraire, et se dirigea vers la porte. Elle sorti de la boutique, afin d'aller dans l'une des deux autres boutiques qu'elle avait prévue de visiter ce jour-là. La plus proche était l’antiquaire. Elle poussa difficilement la porte, chargée de son nouveau grimoire sous le bras. Autour d'elle se trouvait tout un tas de meuble. Elle ne s'imaginait pas transporter une étagère entière, et encore moins une commode. De toute façon, elle avait déjà pleins de meubles, mais elle voulait trouver quelques petits objets pour décorer sa maison tout en gardant l'ambiance qu'il y avait déjà. Elle pensa à quelques petites boîtes, à de petits napperons brodés pour mettre un peu de lumière sur ses vieux meubles en bois foncés. Elle regarda autour d'elle, et arriva devant un petit rayon de napperons. Elle en choisit trois. Un pour mettre sur le meuble à côté de sa porte d'entrée, un autre pour sa table de nuit, et un dernier pour mettre sur un petit meuble dans sa salle de bain. Elle tourna la tête après avoir pris les 3 napperons, et aperçue une boîte. Elle tomba sous le charme. Louise s'en approcha et ouvrit le petit coffret. Pour l'ouvrir il fallait tourner une petite clé. Cependant, il était impossible de sortir la clé, elle était soudée à la boîte. Le mécanisme était intéressant. Il y avait quelques dorures, mais Louise se douta que ce n'était pas réellement de l'or. Le prix ne serait pas si bas si c'était le cas. Elle pris la boîte, pensant y ranger ses bijoux.
Elle fit un tour pour regarder les autres marchandises avant de s'en aller à la caisse afin de payer ces objets. Elle demanda un sac, assez embêtée encore une fois à cause de ce grimoire. Elle y rangea tous ses achats à l'intérieur, et sorti de la boutique. À présent, elle allait dans la boutique où sa meilleure amie avait acheté un shampoing la fois dernière.
En chemin, elle croisa Edwin dans la rue. Elle lui dit bonjour, et Edwin expliqua qu'il venait à peine de finir les cours, étant en seconde année, et ayant plus d'heures de cours que Louise et son amie Asumi. Puis il proposa à la jeune fille d'aller boire un café dans la cafétéria où ils avaient pris l'habitude d'aller manger le midi avec leur meilleure amie Asumi. Louise s'excusa, expliquant qu'elle faisait quelques emplettes pour sa nouvelle maison, et qu'elle était un peu encombrée avec tous ses achats. Edwin insista, et lui proposa en échange de lui payer le café, et de l'aider à transporter toutes ses affaires jusqu'à chez elle. Louise céda, mais elle lui expliqua qu'elle voulait aller encore dans un dernier magasin. Edwin proposa d'aller boire ce café, et il l’accompagnerait dans cette dernière boutique avant de la ramener. « Marché conclu », fit-elle. Ainsi, ils se dirigèrent tous les deux vers la cafétéria, Louise gardant toujours son sac avec son grimoire à l'intérieur à la main.
Une fois arrivé, Edwin s'installa et commanda deux cafés.
« Et tu as quoi dans ton grand sac ? » demanda le jeune homme, un peu joueur. Louise en sorti son grimoire, et le posa sur la table.
« Ceci. C'est un vieux journal d'un habitant de Cursedhexe. Je voulais en savoir plus sur la légende que tu m'as racontée. » Edwin n'en revenait pas. Elle avait vraiment fait ça ? Il était assez amusé de savoir que la jeune fille prenait cette histoire au sérieux.
« Et tu as trouvé quelque chose ? » demanda-t-il, curieux des recherches de la jeune femme.
« Non, je viens de l'avoir. C'est le libraire qui me l'a donné. Il a l'air... Assez peu confiant en cette légende. Je crois qu'il était assez content de s'en débarrasser. »
Un serveur arriva et interrompu la discussion entre les deux amis pour leur servir leur café. Louise bu son café, en regardant son grimoire. Il lui tardait de rentrer chez elle afin de débuter ses recherches. Mais pour l'instant, elle se refusait le droit de l'ouvrir. Elle préférait attendre d'être chez elle, seule, au calme. Elle rangea son livre, et son ami s'en alla payer les deux cafés pendant ce temps. Une fois qu'Edwin fut revenu, ils se dirigèrent tous les deux vers la petite boutique de bougie, de pierres, d'huiles essentielles. Louise entra, et regarda les bougies. Elle se dit que quelques bougies pour embellir sa maison ne serait pas une mauvaise idée. Elle en pris des blanches, mais elle pris aussi une orange, et une verte car elle était tombée sous le charme de leur odeur. Elle acheta aussi une huile à la menthe, afin de s'en servir dans ses prochains bains. Elle aimait beaucoup l'odeur de la menthe. D'ailleurs, la bougie verte sentait la menthe.
Edwin lui pris alors son grand sac qui contenait le grimoire et la petite boîte, et ils commencèrent leur chemin vers la forêt que Louise devait traverser tous les jours. En chemin, un buisson se mit à bouger, et fit beaucoup de bruit. Les deux amis se retournèrent, et ne virent qu'un petit ponpon s'en aller ailleurs. Edwin avait eu peur, et Louise se mis à rire, car la tête de son ami déconcertée par un lapin l'avait très amusée. Edwin soupira, se sentant assez idiot d'avoir eu peur pour ça.
Il discutèrent pendant tout le trajet, de pleins de choses, de sujets qu'ils étudiaient en cours, principalement. Et Edwin lui parlait du programme de deuxième année, et expliquait à Louise certains sujets que la jeune fille n'étudierait qu'un an plus tard. Elle était passionnée par le sujet. Puis, au bout d'un moment, Edwin lui demanda :
« Tu crois vraiment à cette histoire de sorcière ? C'était un peu pour te tester, tu sais, pour savoir si tu jugeais avant d'avoir des preuves, ou si tu croyais en des choses sans preuves. »
Louise réfléchit un instant.
« Oui. À vrai dire, j'y pense souvent. Cette semaine j'ai très peu dormi car je me posais beaucoup trop de questions là dessus. C'est intéressant, je trouve. Et puis, si je connais la vérité, je me sentirais un peu plus chez moi ici. Ce que j'essaie mystiquement de faire en achetant toutes ces … Bêtises... » dit-elle en regardant le sac rempli de babioles.
« Je vois. Mais tu sais, ce n'est qu'une histoire. Et certains connaissent encore moins de choses là dessus que toi, je suis sûr, pourtant cela ne leur empêchent pas de se sentir chez eux ici, à Cursedhexe.
Petit à petit, on pouvait apercevoir la maison de Louise se dessiner. Celle-ci pris son sac des mains du jeune homme, et le remercia.
« Je t'aurai bien proposé à boire, mais je pense que je n'ai que de l'eau à te proposer ... »
Edwin sourit.
« De l'eau, ça me convient. »
Louise ouvrit alors la porte, et l'invita à entrer. Une nouvelle fois, elle posa son sac devant le petit meuble d'entrée, ainsi que son sac de courses. Elle se dirigea vers la cuisine qui se trouvait sur la gauche depuis la porte d'entrée. Entre la cuisine et le hall se trouvait un petit comptoir. Elle pris un verre, le rempli d'eau et le servir à son ami qui l'avait suivit. Elle s'assit alors sur le petit comptoir, et Edwin lui s'installa sur une des chaises autour de la table qui se trouvait face à Louise.
« Pense plus à tes études, plutôt qu'à cette bête histoire de sorcière. C'est pas rationnel du tout, ce n'est qu'une légende. » dit il après avoir bu une gorgée.
Louise balançait ses jambes, les bras tendus et les mains appuyées sur le rebord à côté de ses hanches.
« Pour l'instant, tout ce qu'on étudie, je l'ai déjà lu dans des livres, et ça ne me sert à rien. Je me trouve autre chose à faire en attendant qu'on attaque quelque chose de plus intéressant que les révisions de la méthode expérimentale ! »
Le jeune homme se mis à rire, voyant devant lui la jeune fille passionnée. Elle connaissait déjà le programme de première année, ce qui prouvait qu'elle aimait ce qu'elle faisait, tellement qu'elle étudiait déjà tout par elle-même. Il laissa le verre sur la table, et se leva.
« Bon, je vais te laisser. » fit-il, s'approchant de la jeune fille. Celle ci le raccompagna jusqu'à l'entrée. Elle fit quelques pas dehors avec lui avant de lui dire au revoir.  Le jeune homme lui tourna le dos pour entamer son trajet de retour. La jeune fille le regarda marcher pendant un instant. Soudain, elle vit une sorte de mouvement passer de droite à gauche. Comme si un animal avait courut très vite dans cette direction. Mais elle ne vit qu'une sorte de flou, sans vraiment pouvoir décoder une silhouette. Elle secoua la tête en levant les yeux au ciel, et rentra dans sa maison. Elle ouvrit son sac qui était resté devant son petit meuble dans le hall, pris l'un des napperons et le posa sur ce meuble. Elle pris le sac et le monta à l'étage dans sa chambre. Elle lança celui-ci sur son lit, avant d'aller le fouiller pour en sortir le deuxième napperon qu'elle installa sur sa commode. Elle sorti toutes ses affaires et les installa dans sa demeure. Il ne lui restait plus que son grimoire, et la petite boîte. Elle posa la boîte sur sa table de chevet. Elle alla chercher dans ses affaires, ou plutôt dans les cartons qui étaient restés coincés dans un coin de sa chambre, la petite pochette qui contenait ses bijoux. Elle plaça l'ouverture de celle-ci vers le bas, afin de laisser glisser ses bijoux dans la boîte. Parmi ceux-ci se trouvait un collier avec un pendentif en Apophyllite. C'était son amie Asumi qui le lui avait offert durant leur voyage scolaire en troisième. Louise ne le portait jamais, mais le gardait dans ses affaires car il avait une valeur assez sentimentale, c'était un cadeau de sa meilleure amie après tout. En le voyant glisser dans la boîte, Louise attrapa le cordon blanc qui le tenait, et décida de le porter. Elle ferma ensuite la boîte, et se dirigea vers l'une des autre chambre. Dans cette autre chambre, il y avait également une salle de bain reliée. Elle y entra, et pris une sorte de planche de bois. Elle l'amena dans sa propre salle de bain, et la posa sur sa baignoire. Elle pris le grimoire qu'elle avait acquéris dans la journée et le posa sur cette planche. Elle avait décidé de lire ce journal dans son bain. Bain d'ailleurs, qu'elle prépara avec soin, en y installant des bougies tout autour, et dans lequel elle mis quelques gouttes d'huile à la menthe. Elle se glissa dans son bain, et ouvrir le livre. Les pages étaient vraiment abîmées, et Louise avait même du mal à lire ce qu'il y avait d'écrit. Il s'agissait d'une écriture manuscrite. Elle regarda la première page, et lu ce qui était inscrit sur les pages anciennes à haute voix.
« All hail, dear Lord,
Blame you, I can't afford
All my life I give you,
Then please resolve my issue »
Soudain, Louise entendit quelqu'un sonner en bas de chez elle. Elle sorti de son bain, se couvrit d'une serviette, et descendit ouvrir, pensant qu'il s'agissait d'Asumi. Après tout, c'était la seule à savoir où elle habitait, mis à part Edwin. Elle ouvrit donc, et vit son ami.
« Edwin, qu'est-ce que tu fais là ? Tu as oublié quelque chose ? » demanda Louise, surpris de sa visite alors qu'ils s'étaient quittés quelques minutes au paravent.
Le jeune homme ne sembla pas faire attention à la petite tenue de la jeune fille, qui n'était constituée que d'une serviette et d'un collier portant une pierre, retombant sur sa poitrine.
« Je … Oui, en fait, je fais une soirée la semaine prochaine pour souhaiter la bienvenue au premières années. Je voulais t'inviter, et j'ai oublié de te proposer tout à l'heure... » expliqua le jeune homme à bout de souffle. Il avait courut aussi vite qu'il avait pu pour revenir faire sa proposition à  son amie.
Louise accepta, assez gênée d'être en serviette devant lui. Il s'excusa de l'avoir importuné et reparti cette fois pour de bon.
Louise ferma la porte, se laissa retomber de dos contre celle ci, et soupira.
« Étrange … » se murmura-t-elle. Une sensation chaude envahi alors sa poitrine.
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