(projets dans le cadre d'un diplôme supérieur en Arts Appliqués)
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La machine permet d’obtenir une grande variété de volume. L’enjeu, dans la suite, sera d’obtenir des volumes qui témoignent de toutes les propriétés de la machine en tenant compte des expérimentations menées. Il pourra aussi être envisagé d’augmenter les volumes et d’utiliser d’autres formes de filières.
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Maîtriser le volume // Tester l’action “étirer”.
La majorité des expérimentations que j’ai mené manquait de régularité. A certain moment, le diamètre du volume diminuait ou la matière s’écrasait. J’ai donc essayer d’obtenir un volume régulier, dont la forme de la base au sommet était la même. Cf. photo 3
> Le résultat est satisfaisant et montre la maîtrise et la fiabilité du processus. Il est possible d’envisager des volumes bien plus grand !
Après avoir expérimenter l’action “compresser”, j’ai souhaité expérimenter l’action inverse : étirer. Il est possible d’étirer la matière en : abaissant le plateau ou en laissant la matière progressivement descendre sous son propre poids. Cf. photo 1 (volume tout à droite), photo 4 & 5.
Il s’agissait d’un premier essai : le volume en témoigne. L’étirement de la matière est visible qu’au sommet du volume. Le volume a fendu et s’est ouvert, la matière s’est écrasé à la base.
> L’enjeu des prochaines recherches sera de signifier l’étirement (comme visible au sommet) sur une plus grande partie du volume.
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Poursuite des expérimentations autour du l’action “compresser”.
L’enjeu était d’obtenir un volume et un écrasement bien plus maîtrisé que sur les dernières expérimentations. En ayant une base régulière et un affaissement/écrasement plus haut, l’action semble maîtrisée.
> Néanmoins, le haut du volume se réduit peu à peu. La fin n’est pas aussi régulière que la base. Les prochaines recherches devront témoigner d’une maîtrise accrue, de la base du volume à son sommet.
> La couleur n’accentue pas le mouvement. Les volumes peuvent être aussi bien monochrome que polychrome. L’avantage d’utiliser qu’une seule valeur : le regard se concentre sur l’aspect du volume et ses irrégularités plutôt que sur les effets de couleurs.
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Deuxième série d’expérimentation.
En parallèle des recherches sur l’action “pivoter”, j’ai décidé de mener des recherches autour de l’action “monter”/”compresser”. J’ai commencé par employer la monochromie afin de voir si le volume suffisait pour signifier le mouvement.
La maîtrise du geste sur la matière a demandé du temps. On notera que les possibilités de volume sont multiples. J’ai cherché à créer des plis de matières plutôt qu’un affaissement. Le pli signifie d’avantage une maîtrise que l’affaissement qui pourrait être le résultat du poids de la matière.
> L’action “compressé” peut-être accompagné d’un protocole très précis si l’on souhaite obtenir une série de même volume. Il devra être détaillé, chronométré car de nombreuses actions sont employés : extrusion, séchage au décapeur, extrusion, écrasement, séchage, découpage à la filière.
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Capture vidéo d’une extrusion avec la pâte à sel. Les étapes se mettent en place : extruder, chauffer la matière à l’aide d’un décapeur thermique, extruder, action souhaité...
> Au fur et à mesure des extrusions la démarche se met en place. Le décapeur thermique est un outil qui s’est avoué indispensable pour figer la matière et pour pouvoir travailler plus librement dessus sans que celle-ci s’affaisse aussitôt.
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>Une fois les détails techniques/logistiques résolus l’objectif était de réaliser une série d’expérimentation témoignant des possibilités de la machine. Il s’agissait d’illustrer plastiquement les actions suivantes : tourner, monter, descendre...
La première série reposait sur l’action “pivoter”. La première extrusion avec la pâte alimentaire avait aussi permis de voir que la monochromie n’illustrait pas le mouvement de rotation. > Élaboration de deux pâtes à sel : l’une noir, l’autre blanche.
La polychromie permet très bien d’illustrer le mouvement puisque les couleurs suivent la rotation du volume. Néanmoins, les couleurs ont des valeurs trop opposés : le résultat semble superficiel, trop maîtrisé. La séparation des couleurs est trop marquée. > Élaborer des pâtes aux valeurs plus rapprochées. Envisager la couleur. >La texture obtenu par l’extrusion est rugueuse. Elle illustre le principe d’extrusion : pousser une matière par pression à travers l’extrusion.
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Les premières extrusions ont montré qu’il fallait une pâte plus rigide, plus dense. Elle doit se tenir un minimum à la sortie de la filière et sécher plus rapidement.
Deuxième essai : La pâte à sel.
La pâte à sel s’est avoué idéal. Il s’agit d’une pâte dense (dû au sel et au peu de quantité d’eau), qui sèche rapidement. Des modifications ont été toutefois nécessaire pour la rendre encore plus solide : ajout de sel et diminution de la quantité d’eau.
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Les premières extrusions ont permis de voir que :
* La machine et les outils fonctionnent.
* La pâte n’est pas adaptée à l’intention de départ : celle-ci n’est pas assez rigide. Dès que la matière est coupée à la sortie, même après un temps d’attente, elle s’affaisse.
> RECHERCHE D’UNE AUTRE MATIERE (Cf. vidéo)
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Capture vidéo de la première extrusion. Filière à trois trous, pâte alimentaire.
+ Action tourner et baisser.
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La matière est un des éléments essentiels du procédé d’extrusion. Dans le cas de ma machine, il faut une matière semi-solide, élastique, qui peut supporter des manipulations sans se déchirer. La matière doit être assez rigide pour tenir et ne pas s’affaisser au moment de l’extrusion. 1 ère recette : pâte alimentaire.
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Mon intention de départ était de permettre, une fois la matière sortie de la filière, de la manipuler, d’interagir avec elle à l’aide d’un outil simple. Cet outil, imaginé sous forme de plateau avec une poignée, devait permettre des mouvements manuels tel que tirer, bouger, pivoter. La machine est principalement composée de tasseaux,d’éléments en bois et d’un cylindre en PVC. Celle-ci tient sur le sol à l’aide de trois pieds. S’ajoute à cela un plateau muni d’une poignée et un bras/piston permettant de pousser la matière par pression.
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Photographies d’intention : La première photographie montre les outils employés pour mener la phase d’expérimentation : la machine et la matière.
La deuxième photographie représente l’étendu des expérimentations obtenu de la machine. Les expérimentations sont installées dans un ordre antéchronologique (des plus récentes aux plus anciennes, de la gauche vers la droite). Afin d’illustrer que la production peut-être bien plus étendue et riche les dernières expérimentations sont rognées et sortent du cadre.
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Séchage du mélange eau (1dose)+ maïzena (3 doses) + charbon (2 doses). Obtention d’un matériau mou, malléable et friable.
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Séchage du mélange colle à bois (3 doses) + charbon (2 doses). Obtention d’un matériau sec, rigide et non friable.
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Mettre en valeur les interstices formées par la carbonisation du bois.
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