Don't wanna be here? Send us removal request.
Photo



Thibault Brunet
Le photographe français Thibault Brunet expérimente la photographie entre le virtuel et le réel. Cassant les conventions et la subjectivité de la photographique, il réalise des images avec un scanneur tridimensionnel: l’image devient un volume.
Ruines particulières image la guerre en Syrie, montrant l’horreur humaine par des bâtiments dévastés. Ce qui pourrait être caractérisé de “bug” ou “glitch” est totalement assumé par Thibault Brunet. Le système de scan ne parvient pas à montrer les zones dévastées, les villes sont comme des “bug” et ce qu’il y a d’humain est remplacé par le chaos. La technologie humaine ne semble pas reconnaître l’inhumain, le laissant sous-entendu, flou et imprécis. Chaque image nous plonge dans une triste réalité; une réalité censurée par la technologie ou par notre inhumanité? Le nouveau point de vue de Thibault Brunet nous fait changer de subjectivité et de regard sur ce que l’on connaît. Il nous fait réfléchir aux monstrusités de l’homme et ce que l’on montre ou censure.
0 notes
Video
tumblr
Studio Drift
Le duo d’artistes néerlandais Lonneke Gordijn et Ralph Nauta travaille le surnaturel et les phénomènes naturels à travers des sculptures, des installations et des performances avec des outils issus de la technologie. A travers l’innovation, l’interaction et la dé-construction, ils posent des questions fondamentales sur la vie et le futur.
EGO est une création de 16 km de fils de nylon formant un rectangle de 3x3x6 mètres. La forme est maintenue et articulée par 8 moteurs. Un algorithme unique mis en place permet à la forme de se mouvoir sans jamais s’emmêler ou se déchirer. Le mouvement du bloc est adapté à la musique de l’opéra l’Orfeo de Monteverdi, une mise en scène époustouflante entre les corps et le mouvement presque imperceptible et fluide du bloc. La prouesse technologique donne l’impulsion, mais ce sont les éléments naturels de la gravité et du matériaux qui donne cette fluidité inégalable. La création représente la rigidité de notre système et la fluidité de notre esprit et de la nature. Le duo pose la question de la limite de la technologie, comment la nature ne peut être remplacée et comment s’y reconnecter.
0 notes
Photo

Peter Kogler
L’artiste plasticien autrichien réunit l’architecture et le virtuel. Dès 1985, lors de l’apparition des premiers Macintosh, il utilise la programmation informatique qui lui permet de manier et d’adapter ses formes au support qu’il soit physique ou virtuel. Ses structures, dépourvues de centre et d’apparence organique sont comparables aux larges réseaux des rhizomes. Son travail se base sur deux pôles: technique, strict, organisé et organique, chaotique. Après avoir habillé plusieurs villes de ses motifs, il est invité par SUEZ pour participer au projet du puit de carbone. Le projet traite d’une question fondamentale qui est l’enjeu climatique et pourrait déboucher sur une solution concrète. Le bleu et le vert de l’installation représentent le lien entre la technologie et la nature.
Peter Kogler joue avec l’illusion d’optique, trompant notre perception et redéfinissant les espaces physiques. SUEZ a choisi un artiste dont la méthode de création représentait leur travail: technologie et nature. Le puit, par son habillage attire le spectateur dans un vortex visuel qui l’oblige à réfléchir sur l’enjeu climatique.
1 note
·
View note