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Punta dâalba
Punta dâalba
Quora la nuĂšit sâacabarĂ , ton risolet mâencantarĂ . Punta dâalba tinta dâambre, pĂšl de salvia, parpalhĂČl, punta dâalba tinta dâambre, que me farĂ s venir fĂČl.
Quora lo lum te tocarĂ , la mesolha sâescaufarĂ . Punta dâalba tinta dâambre, pĂšl de pesca , trica druda, punta dâalba tinta dâambre, man de brasa, pĂšl de fuĂČc.
Quora lo fuĂČc te tocarĂ , dins la dança te butarĂ . Punta dâalba tinta dâambre, manja boca, chuca popa, punta dâalba tinta dâambre, un jorn que comença plan.
Point du jour
Quand la nuit finira, ton sourire mâenchantera. Point du jour couleur dâambre, peau de sauge, papillon, point du jour couleur dâambre, tu vas me rendre fou.
Quand la lumiĂšre te touchera, la moelle sâĂ©chauffera. Point du jour couleur dâambre, peau de peche, trique drue, point du jour couleur dâambre, main de braise, peau de feu.
Quand le feu te touchera, dans la danse il te poussera. Point du jour couleur dâambre, mange bouche, suce sein, point du jour couleur dâambre, un jour qui commence bien.
â Laurent CavaliĂ©
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BĂšth chivalier
BĂšth chivalier, qui partitz tĂ la guïżœïżœrra, Tâont vatz encuĂšra, Tant luenh dâacĂ ? Non vedetz pas que la nueit ei pregonda, E que lo monde Nâei que chepic ?
Vos qui credetz que las amors deishadas De las pensadas Seân van shens mau, AliĂ s! AilĂ s! Los cercadors de glĂČria, La vĂČsta istĂČria, SâenvĂČla atau
BĂšth chivalier, qui partitz tĂ la guĂšrra, Tâont vatz encuĂšra, Tant luenh dâacĂ ? Queâm vau plorar, jo quiâm deishavi dĂser, Que mon arrĂser Era tant doç.
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Pocahontas
Aurora borealis The icy sky at night Paddles cut the water In a long and hurried flight From the white man to the fields of green And the homeland we've never seen.
They killed us in our tepee And they cut our women down They might have left some babies Cryin' on the ground But the firesticks and the wagons come And the night falls on the setting sun.
They massacred the buffalo Kitty corner from the bank The taxis run across my feet And my eyes have turned to blanks In my little box at the top of the stairs With my Indian rug and a pipe to share.
I wish a was a trapper I would give thousand pelts To sleep with Pocahontas And find out how she felt In the mornin' on the fields of green In the homeland we've never seen.
And maybe Marlon Brando Will be there by the fire We'll sit and talk of Hollywood And the good things there for hire And the Astrodome and the first tepee Marlon Brando, Pocahontas and me Marlon Brando, Pocahontas and me Pocahontas.
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Bella ciao
Una mattina mi son svegliata O bella ciao, o bella ciao, o bella ciao ciao ciao Una mattina mi son svegliata Eo ho trovato l'invasor
O partigiano porta mi via O bella ciao, o bella ciao, o bella ciao ciao ciao O partigiano porta mi via Che mi sento di morir
E se io muoio da partigiano O bella ciao, o bella ciao, o bella ciao ciao ciao E se io muoio da partigiano Tu mi devi seppellir
Mi seppellirai lassu in montagna O bella ciao, o bella ciao, o bella ciao ciao ciao Mi seppellirai lassu in montagna Sotto l'ombra di un bel fior
Cosi le genti che passeranno O bella ciao, o bella ciao, o bella ciao ciao ciao Cosi le genti che passeranno Mi diranno che bel fior
E questo Ă© il fiore del partigiano O bella ciao, o bella ciao, o bella ciao ciao ciao E questo Ă© il fiore del partigiano Morto per la libertĂ
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Ma gonzesse
Malgré le blouson clouté sur mes épaules de velours, j'aim'rai bien parfois chanter autre chose que la zone, un genr' de chanson d'amour pour ma p'tite amazone, pour cel le qui, tous les jours, partage mon cassoulet.
Ma gonzesse, celle que j'suis avec. Ma princesse, Celle que j'suis son mec.
Faut dire qu'elle mĂ©rite bien qu'j'y consacre une chanson, vu que j'suis amoureux d'elle, un peu comme dans les films oĂč y'a tout plein de violons quand le hĂ©ros y meurt
dans les bras d'une infirmiÚre qu'est trÚs belle et qui pleure. Et puis elle est balancée un peu comme un Maillol. Tu sais bien les statues du jardin des Tuileries qui, hiver comme été, exhibent leurs guibolles et se gÚlent le cul, et le reste aussi.
Ma gonzesse celle que j'suis avec. Ma princesse, Celle que j'suis son mec.
Puis faut dire qu'elle a les yeux, tellement qui sont beaux on dirait bien qu'ils sont bleus, on dirait des calots. Parfois quand elle me regarde, j'imagin' des tas d'choses que je réalise plus tard quand on s'retrouv' tout seuls. Si tu m'dis qu'elle est moche, qu'tu y manques de respect, je t'allonge une avoine ça s'ra pas du cinoche. Mais si tu m'dis qu'elle est belle, comme je suis trÚs jaloux, je t'éclate la cervelle. Il faut rien dire du tout
de ma gonzesse, celle que j'suis avec. Ma princesse, Celle que j'suis son mec.
J'aimerais bien, un d'ces jours, lui coller un marmot. Ah ouais un vrai qui chiale et tout et qu'a tout l'temps les crocs. Elle aussi elle aimerait ça, mais c'est pas possible. Son mari, y veut pas. Y dit qu'on est trop jeune.
Ma gonzesse, celle que j'suis avec. Ma princesse, Celle que j'suis son mec.
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Le temps des cerises
Quand nous chanterons le temps des cerises Et gai rossignol et merle moqueur Seront tous en fĂȘte Les belles auront la folie en tĂȘte Et les amoureux du soleil au cĆur Quand nous chanterons le temps des cerises Sifflera bien mieux le merle moqueur
Mais il est bien court le temps des cerises OĂč lÂŽon sÂŽen va deux cueillir en rĂȘvant Des pendants dÂŽoreilles Cerises dÂŽamour aux robes pareilles Tombant sous la feuille en gouttes de sang Mais il est bien court le temps des cerises Pendants de corail quÂŽon cueille en rĂȘvant
Quand vous en serez au temps des cerises Si vous avez peur des chagrins dÂŽamour Ăvitez les belles Moi qui ne crains pas les peines cruelles Je ne vivrai pas sans souffrir un jour Quand vous en serez au temps des cerises Vous aurez aussi des peines dÂŽamour
JÂŽaimerai toujours le temps des cerises CÂŽest de ce temps-lĂ que je garde au cĆur Une plaie ouverte Et Dame Fortune, en mÂŽĂ©tant offerte Ne saura jamais calmer ma douleur JÂŽaimerai toujours le temps des cerises Et le souvenir que je garde au cĆur
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Ă quoi ressemble ta maison ?
J'habite un champignon D'acier et de bĂ©ton DressĂ© au coeur de la citĂ© Du haut de mon balcon J'aperçois l'horizon Et je commence Ă voyager Et toi, dis-moi comment tu vis Dans quel village dans quel pays ? Abri de paille ou de bĂ©ton A quoi ressemble ta maison ? Peaux de chĂšvres cousues Sur des branches tordues Elle est fragile ma maison Du Mali au Niger A travers le dĂ©sert Elle suit les hommes Quand ils s'en vont Et toi dis-moi comment tu vis... De Pologne en Espagne TirĂ©e par un cheval Grand-pĂšre a trainĂ© sa maison Devant sa caravane il disait : âles tsiganes Sont les enfants de l'horizonâ Et toi dis-moi comment tu vis ... Enfants des bidonvilles Du Chili, du BrĂ©sil N'a pas connu d'autre maison Qu'un abri de misĂšre Fait de tĂŽles et de pierres Trois murs en planches l'autre en chiffon Et toi dis-moi comment tu vis..
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Tum balalaika
Shtejt a bocher uner tracht Tracht un tracht a ganze nacht Vemen zu nemen un nit farshemen Vemen zu nemen un nit farshemen Tumbala tumbala tumbalalaika Tumbala tumbala tumbalalaika Tumbalalaika spil balalaika Tumbalalaika freilech zol zein Mejdl, mejdl ch'vel baj dir fregn Voskon vaksn, vaksn on regn? Voskon brenen un nit ojfhern, Voskon benkn vejnen on trern? Narisher bocher vos darfstu fregn A shtejn kon vaksn, vaksen on regn! Libe kon brenen un nit ojfhern, A harz kon benken vejnen on trern!
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Belzébuth
J'habite dans un appart' tranquille J'arrive à peine ça fait une heure Jusqu'à maintenant j'ai la vie facile Malgré qu'c'est pas encore le bonheur
J'ai visité tous les racoins Je sais qu'mon maitre est bien nanti J'ai fait mes griffes, mes petits soins Et ça m'a creusé l'appétit
J'appelle mes instincts de chasseur Je cherche un petit animal Je peux tout voir dans la noirceur Je suis un chat c'est bien normal
Si jamais y passe une souris J'y fais la passe du samourail Les poissons rouges c'est du sushi Faut qu'j'en mange un avant qu'j'm'en aille
Comme ça mon nom c'est BelzĂ©buth Personnellement j'trouve ça Ă©pais Qui c'est qui peut ben vivre icitte Ăa doit ĂȘtre un couple de bourgeois
De toute façon c'est plate à mort C'te maison-là c't'une salle d'attente Maudit qu'ça l'air le fun dehors Montrez-moé d'quoi qui va m'surprendre
Sur mon balcon j'ai vu une chatte J'l'ai surnommĂ©e Ălizabeth Ălisabeth et BelzĂ©buth Dans mes oreilles le beat est bon
AprÚs ça j'ai r'gardé la T.V. Un documentaire sur les panthÚres Y'a quequ'chose qui m'a inspiré Mais les annonces me tapaient su'es nerfs
Ah ! Demain dimanche, Un autre jour j'm'en fous J'irai, j'irai dans la ruelle J'irai lĂ oĂč mon coeur m'appelle Y'est pas question que j'passe ma vie EmprisonnĂ© dans ma p'tite tĂȘte Je suis un fĂ©lin insoumis J'tiens mordicus Ă bien paraĂźtre
C'est pas ma place c'est Ă©vident Ăa va finir par me tuer Le look, l'odeur, l'air ambiant M'enlĂšvent le goĂ»t de respirer
Le chat qui Ă©tait lĂ avant moĂ© S'est suicidĂ© dans l'temps des fĂȘtes Un pessimiste avec une grosse tĂȘte Qui avait d'la suite dans les idĂ©es
C'est pas d'ma faute si Ă tout bout d'champs Une joie intense me monte Ă tĂȘte Ăa arrive comme ça naturellement Ăhu chimiquement fait pour la fĂȘte
J'ai beau faire une tĂȘte d'enterrement Y'a personne qui m'prend au sĂ©rieux Chu trĂšs jaloux trĂšs secrĂštement D'la profondeur des malheureux
Ah! Demain dimanche, un autre jour j'm'en fous J'irai, j'irai dans la ruelle J'irai lĂ oĂč mon coeur m'appelle
Y'est pas question que j'passe, ma vie Emprisonné dans ma p'tite tete Je suis un félin insoumis mordicus à bien paraßtre
Couché en boule dans mon p'tit coin J'écoute parler mes p'tits bourgeois J'ai l'air d'un chat J'ai l'air de rien Que c'est qu'y disent à mon sujet
Ăa parle de griffes, ça parle de couilles Ăa m'met dans une drĂŽle d'atmosphĂšre Ăa m'dresse le, poil ça m'fout la trouille C'est quoi ça un vĂ©tĂ©rinaire
Yen a un des deux qui s'vire vers moé Y'a un air louche, ça a l'air sérieux Y'est trop imbécile pour deviner Toute la frayeur qu'y'a dans mes yeux
Ăa y'est, ça y'est j'ai tout compris Y'essayent de m'enterrer vivant Fuis BelzĂ©buth, let's go c'est l'temps Et sauve qui peut et sauve ta vie
La ruelle qui m'attend, moi j'fais mon scénario Dans un travelling avant à travers les poubelles C'est l'party, c'est la nuite et c'est un bon départ Me v'là qui crie action et la musique démarre
Dans une contre plongée je remarque un mouvement Un gros matou perché, c'est Un vrai monument J'connais personne icitte, toi comment tu t'appelles Vu la grosseur que t'as, m'a t'appeller colonel Y'm'dit :
Fiston tuĂ© qui as l'air si mignon Frais dïżœïżœbarquĂ© dans la rĂ©alitĂ© Ouvre bien tes oreilles, je l'dirai pas deux fois Ici c'est pas pareil, c'est moi qui fait la loi
T'as encore des couilles au cul je m'en suis aperçu Encore des griffes aux pattes ah! ben ça, ça m'épate Moi j'ai pas eu cette chance, y m'reste plus qu'une seule bourse Mais fais-moi confiance jsuis toujours dans la course
On m'a Îté mes griffes, mais je sais bricoler J'ai mis une lame de canif regarde comment elle est Bien droite, au bout de ma patte Elle fait dans le quartier office de justice Peu importe la faute partout sur mon chemin Un matou téméraire est un matou de moins
Bon ! Avant que jm'arrache juste une petite derniÚre à propos d'une rumeur qui circule dans le coin Paraßt qu'tu pisses partout, c'est pas une bonne idée Y'a déjà des jaloux qui commencent à flipper salut !
Mon élan vers l'horizon se voit interrompu Quand au bout d'la ruelle, oui je l'ai reconnue Celle qui par  ma fenetre est entrée dans mon coeur Comme une balle perdue, une chatte en chaleur
C'est dans un vieux hangar qu'Elizabeth m'invite Avant que les autres arrivent fait ça ben fait ça vite La T.V. ça a du bon, j'me souviens des panthÚres C'est sans explication jsais trÚs bien comment faire
Nos deux coeurs qui ronronnent et dans un moment de folie L'extase c'est merveilleux pour tous les insoumis Ălizabeth chante l'amour vingt dĂ©cibels trop fort La ruelle en alerte c'est l'Ă©cho de la mort
Cinquante chats enragés envahissent le hangar Tous les fauves d'la ruelle veulent me trancher le cou Je sens l'haleine de la guerre et j'ai le goût du sang Les poils volent dans les airs et les cris sont stridents
Au nord, au sud, Ă l'est, Ă l'ouest Impossible de s'enfuir, aucune porte de sortie Soudain le colonel arrive et tous les autres chats se poussent Je salue mon ami qui vient Ă ma rescousse
Un silence inquiĂ©tant, Ălizabeth a peur Si C'est lui son amant j'pense j'ai fait une erreur Un halo de lumiĂšre le dĂ©coupe en silhouette Son visage sort de l'ombre et rencontre le mien
Et juste comme j'allais dire adieu Ălizabeth Il me sort sa lame, sa seule griffe d'argent Qui transperce mon Ăąme et fait couler mon sang
Des kilomĂštres, des kilomĂštres, Soif dans la gorge, mal dans les pattes Surtout surtout ne pas penser Sinon mon coeur arrĂȘte de, battre
Chu pris en feu, j'me sens renaĂźtra, Je cours plus vite qu'le dĂ©sespoir J'crie au secours de tout mon ĂȘtre Que j'ai peur de jamais revoir
Je sens, je sens des ailes pousser, Sur mes épaules et dans mon dos Métamorphose je t'attendais moé c'est pu moé C'est un oiseau
Je vais enfin pouvoir m'enfuir Exactement comme dans mon plan Y m'reste juste cinq secondes à vivre, J'ai déjà perdu trop de sang
En survolant ma banlieue morte Je remercie le vent qui m'porte J'pense Ă ma belle Ălysabeth A doit se demander c'que j'ai fait
Pour ma neuviÚme et derniÚre vie J'avais mérité le confort J'ai ben fait de partir plus tÎt Mon coeur préfÚre la vie d'oiseau
Tous les jours dimanche, J'peux voyager partout Aussi longtemps qu'j'aurai des ailes J'irai lĂ oĂč mon coeur m'appelle Y'est pas question que je r'descende Sauf peut-ĂȘtre pour aller manger En attendant ça peu attendre J'goĂ»te au bonheur, chu pas pressĂ©...
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Quel Beau Jour Vraiment
Robin avec Petit Jean Au bois, se promĂšnent Ils s'en vont le coeur content Et devisent gaiement Des souvenir du passĂ© Heureux, ils se souviennent O dilali, o dilali Quel beau jour vraiment ! Pourquoi redouter l'eau calme et bleue de la riviĂšre Qui paraĂźt tant se complaire Ă leurs jeux Qui peut se douter que l'ombre douce et familiĂšre Cache un gros shĂ©rif aux desseins belliqueux ? Robin avec Petit Jean Filent Ă toutes jambes Ăcartant tout en courant Les branches et les haies Puis au tournant d'une allĂ©e Disparaissent par enchantement O dilali, o dilali Quel beau jour vraiment ! O dilali, o dilali Quel beau jour vraiment Musique de Roger Miller Paroles de Roger Miller Adaptation française de Christian Jollet et Louis Sauvat InterprĂ©tĂ©e par Pierre Vassiliu (Adam de la Halle)
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On s'amarre
J'ai foulé cette terre Et ses gouffres de mer A coups de pédalo Ou de chaßnes à vélo C'est promis cette fois Ce sera la derniÚre On est des bouts de bois On est des bouts de verre On s'amarre, on s'amarre Et quand on en a marre On se noie dans la marre Pour que ça redémarre J'ai réduis en poussiÚre Des diamants de riviÚre J'trouvais ça rigolo Au coin de mon bistro Il arrive parfois Qu'un rayon de lumiÚre Ca nous pique les doigts Qu'au moins ça nous éclaire On s'amarre, on s'amarre Et quand on en a marre On se noie dans la marre Pour que ça redémarre On s'est assis par terre En lisiÚre de mer J'ai tout mis dans le sceau Ma pelle et mon couteau C'est promis cette fois Ca sera la derniÚre Avant que je me noie Dans tes bras qui me serre On s'amarre, on s'amarre Et quand on en a marre On se noie dans la marre Pour que ça redémarre On s'amarre, on s'amarre Et quand on en a marre On se noie dans la marre Pour que ça redémarre! On s'amarre! On s'amarre, on s'amarre Pour que ça redémarre Redémarre
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La vie d'ici bas
Ainsi va la vie dâici La vie est lĂ dâici bas EllâdĂ©bat et battârie les premiers pas dansĂ©s, Alban des Ă©coliers, BalancĂ©s dans lâair, sans avoir lâair, saoulĂ©s dans le temps Aux folles nuits dâabus du soufflet qui sâĂ©tire et rit Câest bon, câest lâton du blues Et si câĂ©tait ça la vie Et si on nous lâavais pas dit LâĂ©pique Ă©poque aussi, va de lâavant, lâaventure est lĂ Allez, dit le nous donc, dit, dans des mots doux Au doux dĂ©sir ici, Ă©fficacâĂ©tapâĂ passer Sur ton accordĂ©on tu touches Ă touches, Ă©coules, Et facilâagis lĂ du bout des doigts Docilâau songe, assis, tu mĂ©dites tes fois TâĂ©ffaces au firmament une note cassĂ©e Quâassez on en ai plus jamais dâenlacer la musique Infinie mĂ©lodie qui vit, Ă©ffile lâĂąme Ă son pas dĂ©dicacĂ© lĂ Baladant lâhorizon Ainsi va Lubat, la vie La vie ça va tu lâas dit Au bal aussi, câest lĂ que tâas tout vu passer Le pas sâest dĂ©paysĂ© Vasây lâĂ©vasif, vasây lâenfant, tout petit dĂ©jĂ Jadis on lâa dit: Ă Meinado aquesto cop, tâen sortiras pas como aco! Et si câĂ©tait dommage, pas si câest un hommage Aux hommes assis devant, vu de lâavant Lâaventure est lĂ Allez, dis le nous donc, dit, dans des mots doux Au doux dĂ©sir ici, Ă©fficacâĂ©tapâĂ passer Et si lâoublida, disparait du langage Tan vray como pec, quâun dĂ©sir ambitious Assurement libre, tout de lâanimal sauvatge La caouje es como te lâas heyte Tapoc au bal, a tu que truquas, a tu que traquas A tu que troques, a tu que riga, a tu que raga A tu que riga raga, dâon anawebe mis lo cap, petit cap bourut, lo cap pelut Vois si tu nâes pas dâavis A ton avis, ça se vit? Vitale hĂ©sitation qui va faire Ă©clater le banc des attelĂ©s BalancĂ©s dans lâair, sans avoir lâair SaoulĂ©s dans le temps Aux folles nuits dâabus, essouflĂ©s, ils sâĂ©tirent et rient, câest bon câest lâton du blues Et si câĂ©tait ça la vie Et si on nous lâavait pas dit LâĂ©piquâĂ©poque aussi va de lâavant, lâaventure est lĂ Allez, dis le nous donc, dit, dans des mots doux Au doux dĂ©sir ici, Ă©fficacâĂ©tapâĂ passer
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La butte rouge
[E][F#m7][B7][E]
[E]Sur c'te butte lĂ , y'avait pas d'gigolette, Pas de mar[F#m7]lous, ni de [B7]beaux musca[E]lins. [E]Ah, c'Ă©tait loin du moulin d'la galette, Et de Pa[F#]name, qu'est le [B7]roi des patâ[E]lins.Â
[B]C'qu'elle en a [F#7]bu, du beau sang, cette [B]terre, Sang d'ouvri[F#7]er et sang de pay[B]san, Car les ban[F#7]dits, qui sont cause des [B]guerres, N'en meurent ja[F#7]mais, on n'tue qu'les inno[B]cents.Â
La Butte [E]Rouge, c'est son [EM7]nom , l'ba[E6]ptĂšme s'fit un ma[E]tin OĂč tous [C#m7]ceux qui grim[F#m7]pĂšrent, rou[A6]lĂšrent dans le ra[B7]vin Aujour[E]d'hui y'a des [EM7]vignes, il y [E6]pousse du rai[E]sin Qui boi[C#m7]ra d'ce vin [A6]lĂ , boira [B7]l'sang des co[E]painsÂ
Sur c'te butte lĂ , on n'y f'sait pas la noce, Comme Ă Montmartre, oĂč l'champagne coule Ă flĂŽts. Mais les pauvâ gars qu'avaient laissĂ© des gosses, I f'saient entendre de pĂ©nibles sanglots.Â
C'qu'elle en a bu, des larmes, cette terre, Larmes d'ouvrier et larmes de paysan, Car les bandits, qui sont cause des guerres, Ne pleurent jamais, car ce sont destyrans.Â
La ButteRouge, c'est son nom, l'baptĂšme s'fit un matin OĂč tous ceux qui grimpĂšrent, roulĂšrent dans le ravin Aujourd'hui y'a des vignes, il y pousse du raisin Qui boira d'ce vin lĂ , boit les larmes des copains
Sur c'te butte lĂ , on y r'fait des vendanges, On y entend des cris et des chansons. Filles et gars, doucement, y Ă©changent, Des mots d'amour, qui donnent le frisson.Â
Peuvent-ils songer dans leurs folles Ă©treintes, Qu'Ă cet endroit oĂč s'Ă©changent leurs baisers, J'ai entendu, la nuit, monter des plaintes, Et j'y aivu des gars au crĂąne brisĂ©.Â
La Butte Rouge, c'est son nom , l'baptĂšme s'fit un matin OĂč tous ceux qui grimpĂšrent, roulĂšrent dans le ravin Aujourd'hui y'a des vignes, il ypousse du raisin Mais moi j'y vois des croix, portant l'nom des copains.Â
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Jockey full of bourbon
Edna Million in a drop-dead suit Dutch Pink on a downtown train Two-dollar pistol but the gun won't shoot I'm in the corner in the pouring rain Sixteen men on a dead man's chest And I've been drinking from a broken cup Two pairs of pants and a mohair vest I'm full of bourbon, I can't stand up Hey little bird, fly away home Your house is on fire, your children are alone Hey little bird, fly away home Your house is on fire, your children are alone Schiffer broke a bottle on Morgan's head And I've been stepping on the Devil's tail Across the stripes of a full moon's head And through the bars of a Cuban jail Bloody fingers on a purple knife Flamingo drinking from a cocktail glass I'm on the lawn with someone else's wife Admire the view from up on top of the mast Hey little bird, fly away home House is on fire, your children are alone Hey little bird, fly away home House is on fire, your children are alone I said hey little bird, fly away home House is on fire, your children are alone Hey little bird, fly away home House is on fire, your children are alone Yellow sheets on a Hong Kong bed Stazybo horn and a Slingerland ride "To the carnival" is what she said A hundred dollars makes it dark inside Edna Million in a drop-dead suit Dutch Pink on a downtown train Two-dollar pistol but the gun won't shoot I'm in the corner in the pouring rain Hey little bird, fly away home Your house is on fire, your children are alone Hey little bird, fly away home Your house is on fire, your children are alone
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Warm
Warm, the body is warm The muscles twitch The posture compensates
And cold, the arrow is cold The friction warms nothing
But the point is pure The wound it is secure
Trial by error Follow a sun And the one we have will do
What is the message on those gamma rays That are a'penetrating you
Do they say that the end
Do they say that the end Is a'coming soon Or do they say forget the sun Worship the moon
But whatever it is our pinhole prespective Cannot a'translate sufficiently But any way, A or B You know, it's alright with me
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Chemâ cheminee
Chem-cheminée * Chem ma jolie Si j'ai d'la chance eh bien, Qu'la chance me suive Chem-cheminée * Chem mon amour Je cherche ma chance Dans la suie des conduits Et si tu m'embrasses C'est d'la chance aussi !
Chem-cheminée * Chem ma jolie J'ai bien d'la chance lorsque tu me souris Chem-cheminée * Chem mon amour Quand tu m'apparait dans la suie et la nuit Et si tu m'embrasses C'est d'la chance aussi
Je peux recueillir et seulement pour toi un lambeau de ciel qui traine sur les toits Et dans les cheminées je trouve parfois une poite d'étoile qui est tombée pour toi Et si tu m'embrasses C'est d'la chance aussi
Chem-cheminée * Chem ma jolie Si j'ai d'la chance eh bien, Qu'la chance me suive Chem-cheminée * chem ma chérie Je cherche ma chance dans la suie des conduits Et si tu m'embrasses C'est d'la chance aussi
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La Semaine Sanglante
Sauf des mouchards et des gendarmes, On ne voit plus par les chemins, Que des vieillards tristes en larmes, Des veuves et des orphelins. Paris suinte la misĂšre, Les heureux mĂȘmes sont tremblant. La mode est aux conseils de guerre, Et les pavĂ©s sont tous sanglants.
Oui mais ! Ăa branle dans le manche, Les mauvais jours finiront. Et gare ! Ă la revanche, Quand tous les pauvres sây mettront. Quand tous les pauvres sây mettront.
Les journaux de lâex-prĂ©fecture, Les flibustiers, les gens tarĂ©s, Les parvenus par lâaventure, Les complaisants, les dĂ©corĂ©s Gens de Bourse et de coin de rues, Amants de filles au rebut, Grouillent comme un tas de verrues, Sur les cadavres des vaincus.
On traque, on enchaĂźne, on fusille Tout ceux quâon ramasse au hasard. La mĂšre Ă cĂŽtĂ© de sa fille, Lâenfant dans les bras du vieillard. Les chĂątiments du drapeau rouge Sont remplacĂ©s par la terreur De tous les chenapans de bouges, Valets de rois et dâempereurs.
Nous voilĂ rendus aux jĂ©suites Aux Mac-Mahon, aux Dupanloup. Il va pleuvoir des eaux bĂ©nites, Les troncs vont faire un argent fou. DĂšs demain, en rĂ©jouissance Et Saint Eustache et lâOpĂ©ra Vont se refaire concurrence, Et le bagne se peuplera.
Demain les manons, les lorettes Et les dames des beaux faubourgs Porteront sur leurs collerettes Des chassepots et des tambours On mettra tout au tricolore, Les plats du jour et les rubans, Pendant que le héros Pandore Fera fusiller nos enfants.
Demain les gens de la police Refleuriront sur le trottoir, Fiers de leurs Ă©tats de service, Et le pistolet en sautoir. Sans pain, sans travail et sans armes, Nous allons ĂȘtre gouvernĂ©s Par des mouchards et des gendarmes, Des sabre-peuple et des curĂ©s.
Le peuple au collier de misÚre Sera-t-il donc toujours rivé ? Jusques à quand les gens de guerre Tiendront-ils le haut du pavé ? Jusques à quand la Sainte Clique Nous croira-t-elle un vil bétail ? à quand enfin la République De la Justice et du Travail ?
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