Tumgik
entreliremarguerite · 2 years
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EntreRelire
Verbe transitif du 3e groupe, (pronominal : S’entreRelire)
Extension verbale de “lire entre les lignes”, expression apparue au cours de la moitié du XXe siècle pour désigner le fait de deviner ce qui n’est pas exprimé de manière explicite. Ainsi le fait d’entreRelire serait de faire un usage décomplexé d’une partie des mots figurant dans un texte.
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entreliremarguerite · 2 years
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entreliremarguerite · 4 years
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Chapitre XIX
Dans la plaine personne ne savait compter les années qui passaient. (page 243)
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entreliremarguerite · 4 years
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Chapitre XVIII
Sans dire un mot elle commença à pleurer, s’accouda à la croisée et commença à attendre. (page 233)
Toujours en pleurant elle fumait sans arrêt, assise sur une chaise au milieu de la chambre. (page 234)
Je peux me passer de ton histoire. (page 235)
Tiens, dit-elle avec douceur, on est foutu. (page 236)
Un assassin qui a commis son crime est content de rentrer chez lui. (page 237)
La paix les gens en abusent. Les gens ne sont pas sérieux, c’est comme ça. (page 238)
Ensuite plus rien à faire, et lentement on se réveille. (page 239)
Au réveil, il engloutit ses pensées et tout à coup se mit à pleurer. (page 240)
Le crapaud attendait. Il ne s’impatientait pas. (page 241)
Puis, tout doucement, pleurer en silence encore une fois. (page 242)
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entreliremarguerite · 4 years
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Chapitre XVII
Un après-midi Joseph couru rejoindre un inconnu qui faisait les cent pas dans le couloir. (page 229)
Tout de suite il n’y avait pas moyen de sortir trouver le bonheur. (page 230)
Le lendemain aurait suffi. (page 231)
La mère restait la cause de touts ces maux. (page 232)
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entreliremarguerite · 4 years
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Chapitre XVI
Bonjour je m’en fous, dit M.Jo. (page 221)
Belle ou pas c’est comme ça la vie, dit-il en rougissant. (page 222)
La tristesse d’être ensemble vous donnait l’envie de l’inconnu. (page 223)
Il lui prenait la main, la serrait et l’embrassait remettant à plus tard ce qu’il aurait voulu lui dire. (page 224)
La vie vous en faites pas, ça durera pas. (page 225)
La nuit sans fin, très belle. (page 226)
Je t’aime quelques minutes à peine. (page 227)
Une fois dehors, seulement il disparu de la vie. (page 228)
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Chapitre XV
Je suis distraitement trop loin tout de même. (page 213)
La pensée ça me fait chier. (page 214)
Tout ce que je peux dire amoureusement. (page 215)
La vie c’est curieux la plupart du temps. (page 216)
J’ai beaucoup de temps à moi cette nuit, dit-elle. (page 217)
“Toujours ça finira jamais”, c’est pas sûr, dit la mère. (page 218)
J’avoue que je suis horrible de tant d’immoralité. (page 219)
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entreliremarguerite · 4 years
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Chapitre XIV
Il était de passage dans la vie. (page 205)
Le jour même Suzanne se prêta au désir de Carmen dans le grand coffre à tiroirs jaunes. (page 206)
Le cinéma de l’Hôtel Central était peint en vert, au milieu d’un bois. Le long se trouvait la piscine alimentée par un ruisseau. (page 207)
Parfois un corps totalement nu traversait l’intérieur de l’eau puis réapparaissait dans un tourbillon glorieux de bulles lumineuses. (page 208)
Chaque jour d’avantage faisait frémir. (page 209)
Une fois pour toute, en quoi je serais plus tranquille. ( page 210)
Moi, dit Suzanne, mon genre quand même, ça dépend qui. (page 211)
Je cherche depuis longtemps le lendemain. (page 212)
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entreliremarguerite · 4 years
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Chapitre XIII
Joseph avait offert à Carmen huit jours et huit nuits à l’Hôtel Central. (page 195)
Le temps avait disparu un jour, par scrupule. (page 196)
Le matin restait une inclination véritable. (page 197)
Régulièrement un bateau filait vers le port le long du fleuve. (page 198)
Tu verras, c’est dehors qu’on aime. (page 199)
Le sort, c’était souvent à défaut d’autre chose. (page 200)
Le point faible de son existence étouffait un peu plus Joseph chaque soir. (page 201)
Lorsque l’heure du dîner arrivait elle avait envie de M.Jo. (page 202)
Le bruit assourdi de tant de départs, tant d’embrassements définitifs, tant de solutions, cruels, certes, mais inévitables, fatals. (page 203)
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entreliremarguerite · 4 years
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Chapitre XII
Suzanne s’appliquait à marcher avec la torpeur de son âge, en robe de sport, une raquette de tennis sous le bras. (page 185)
Penser à autre chose. Il  avait suffi qu’un seul commence. (page 186)
Tomber morte, mourir doucement de cesser de rire. (page 187)
Le piano commença à jouer. Elle est déjà loin. (page 188) 
L’amour est formidable, on sait ces choses-là. (page 189)
La nuit était amoureuse. (page 190)
Depuis leur enfance elles portaient des robes, l’une verte et l’autre bleue, l’air ennuyé. (page 191)
Je ne sais pas où je vais, je vais où je veux. (page 192)
Assit sur un banc qui longeait la cathédrale il préparait son assassinat. (page 193)
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entreliremarguerite · 4 years
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Chapitre XI
Suzanne au bout de deux jours fut bien obligée d’accepter la clairvoyance démoniaque de Carmen. (page 181)
Il disparut dès le jour où elle lui décrivit son propre sort avec des mots amers. (page 182)
Or, disait Carmen “on pouvait se libérer du genre”, et c’était là la chose importante: il fallait avant tout se libérer. (page 183)
Ne jamais quitter ses volontés. (page 184)
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Chapitre X
Enfermée dans une relation obscure. (page 177)
D’une façon assez vague il est vrai il lui arrivait de se tromper avec l’air le plus naturel qu’elle pouvait avoir. (page 178)
Ce qu’elle voulait coûte que coûte c’était prendre son temps jusqu’à provoquer chez lui un désir. (page 179)
C’était ça, c’était de l’affoler. Suzanne courait avec autant d’ardeur et de passion qu’une jeune amoureuse. (page 180)
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entreliremarguerite · 4 years
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Chapitre IX
Les maisons, les gouverneurs, le pouvoir, les financiers étaient d’une impeccable propreté. (page 167)
Dès lors, le premier pas était fait. La distance entre eux était leur sanctuaire. (page 168)
Le spectacle des arbres était précieux. (page 169)
C’était sous un soleil vertigineux qu’on pouvait avoir une idée de la métropole. (page 170)
Là, les rues sans arbres disparaissaient dans la poussière brûlée. (page 171)
Le hasard était irremplaçable. (page 172)
Elle avait été elle-même jusqu’à la fin de ses jours. (page 173)
Parfois elle acceptait la grâce de la délicatesse. (page 174)
“Lendemain à vendre, occasion exceptionnelle.” (page 175)
Le soir pourtant. (page 176)
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PREMIÈRE PARTIE
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Chapitre VIII
Le lendemain revint comme d’habitude dès son réveil. (page 147)
Elle avait accepté dès le matin peu après s’être levée qu’il pourrait rompre au déjeuner. (page 148)
Alors avec douceur il fût clair que c’était inutile, même avec lui je crois. (page 149)
La nuit était fragile entre eux. (page 150)
Assit il attendait encore Suzanne égaré dans des hypothèses. (page 151)
L’amour si mince fût-il, comme ça, pour rien... C’est difficile à expliquer. (page 152)
Le cynisme dites voir un peu ce que vous comptez en faire? (page 153)
Un moment c’est long quand même.(page 154)
Suzanne pivota sur elle-même, puis avec les mains tout à coup elle effaroucha les poissons dans la mare. (page 155)
Demain il ferait nuit peut-être. (page 156)
C’est un con surnaturel. (page 157)
Peut-être que j’aurais dû lui expliquer le parfum du monde. (page 158)
Les enfants et les femmes égorgeaient les hommes en poussant des cris stridents. (page 159)
La vie c’est pas prudent. (page 160)
On entendait les craquements lourds du ciel. Il allait pleuvoir. (page 161)
C’est formidable les mauvais jours. Qu’est-ce que tu en penses? (page 162)
C’est vrai le temps, il n’y en a que pour les riches. (page 163)
Le cinéma c’est peut-être vrai alors? (page 164)
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entreliremarguerite · 4 years
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Chapitre VII
Suzanne avait trouvé Joseph assis dans le creux de sa main. (page 133)
Maintenant son fauteuil la surveillait d’un regard inquiet. Elle ne regardait rien, elle fixait le plancher sans le voir. (page 134)
Et d’ailleurs le monde ça sert à n’importe qui. (page 135)
Elle était malade de son doute, encore et encore. (page 136)
Dieu patiemment bâillait. (page 137)
Elle avait fini heureuse mais sans exagération et seulement en dernier recours. (page 138)
Qu’est-ce au fond les uns, les autres? (page 139)
Le monde n’était donc pas fini comme on aurait pu le croire. Il fallait attendre encore. (page 140)
Je fous le camp avec elle. Maintenant j’en suis tout à fait sûr. (page 141)
Il resta un long moment les mains crispées sur les bras puis se leva et alla vers elle en pleurant. (page 142)
Au bout d’un moment il posa l’ombre au milieu de ces choses et rien d’autre. (page 143)
“T’en as marre toi?” --- “Je ne sais pas”. (page 144) 
“Demain plus jamais?” ---”Je sais pas, on verra”. (page 145)
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entreliremarguerite · 4 years
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Chapitre VI
C’était à l’ombre du pont qu’il lui avait parlé. (page 113)
Il lui donnerait son bain à l’ombre des manguiers, dans l’air calme et brûlant. (page 114)
Elle désespérait tout à fait de son passage sur terre. (page 115)
Les voleurs de pierre s’accommodaient de la nuit, blottis dans la boue chaude et pestilentielle. (page 116)
L’amour comme une longue respiration, c’était comme ça qu’on faisait. (page 117)
Le temps son mal fait, se retirait. (page 118)
Il fallait bien mourir de toutes façons. (page 119)
C’est la fin, demain. (page 120)
Chaque jour il y avait de l’ombre à attraper entre ses orteils. (page 121)
Le cinéma n’était-ce pas une des formes que pouvait prendre le bonheur humain? (page 122)
La vie, l’espoir de vivre c’était vous. (page 123)
Il reste, ailleurs. (page 124)
Elle le regardait avec un regard d’assassin, en toute tranquillité. (page 125)
L’imagination était jusque-là pour elle un intermédiaire entre le passé et l’avenir. (page 126)
En ce moment même si je vous aimais c’est impossible. (page 127)
Il courait depuis huit jours à sa rencontre, pieds nus comme toujours. (page 128)
Il s’assit et se mit à regarder fixement ses réflexions. (page 129)
Il fit un geste de la main comme pour partir pour toujours. (page 130)
Je crois que c’est tout ce que je verrai du monde. (page 131)
Il avait trouvé Suzanne et l’enferma sans dire au revoir. (page 132)
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