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Ephemerienne
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Citations, textes et jolis mots
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ephemerienne-blog · 6 years ago
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La vie, c’est magique, à la fin on disparaît tous.
Auteur inconnu
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ephemerienne-blog · 6 years ago
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Tu dis que tu aimes les fleurs et tu leur coupes la queue, tu dis que tu aimes les chiens et tu leur mets une laisse, tu dis que tu aimes les oiseaux et tu les mets en cage, tu dis que tu m’aimes alors moi j’ai peur.
Jean Cocteau (via texthuman)
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ephemerienne-blog · 6 years ago
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J’espère que quelqu’un m’écoute?
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ephemerienne-blog · 6 years ago
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Lucifer: celui qui porte la lumière .
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ephemerienne-blog · 6 years ago
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Ouroboros: le serpent qui se mords la queue .
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ephemerienne-blog · 6 years ago
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Hot take incoming
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ephemerienne-blog · 6 years ago
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La vielle
La nuit pénètre lentement dans la pièce, déroulant ses longs tentacules Bleus. Les mains délicates de la lune entourent amoureusement les derniers rayons du soleil. Il cherchent à les retenir encore un peu, et de magnifiques éclats rougeoyant découpent le firmament. La Lune en prend un et le lance vers l'infini. Il trace une longue ligne dorée et s'éteint peu à peu. Sans bruit.
La vielle, assise à sa fenêtre, regarde la rue en contrebas. Les passants, lassés de regarder la vie , rentrent chez eux a pas pressés, oubliant derrière eux les derniers méandres du jour. La vielle reste là. Elle se demande si elle aussi, a un jour été si las. Ce sont eux qui possèdent le plus de vies, de temps, et pourtant, la vielle sait que ce temps, est infiniment court , et que peu en profite , peu vivent. Mais la vielle, elle, se tait et laisse ses rides se creuser et effacer peu à peu la rudesse des jeunes années et l'infinie tristesse de l'enfance déçue par le pas militaire des adultes si droits et dénués de la fantaisie grotesque et joyeuse du jeune âge.
En vieillissant, en se rabougrissant, elle s'est souvenue de cela. Et la Lune, admirative devant ce combat plus ancien encore que la vielle Lui a offert un éclat de rire, un rêve universel brisé , tombé dans l'oubli. Une pluie d'éclats de triste Gaieté, de mélancolie. Une infime compréhension et un Amour, une tendresse, une folie douce comme un bonbon , une guimauve. Et la vielle, ayant acquit ce présent si rare, le serre entre ses petites mains, si fines qu'elles se brisèrent presque quand elle s'assoupit et qu'elles rebondirent doucement sur le dossier de la chaise en bois clair. Elle s'endormit , paisible, et les étoiles , d'un même mouvement se glissèrent dans son rêve.
A Simone Chardin
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ephemerienne-blog · 6 years ago
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ephemerienne-blog · 6 years ago
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ephemerienne-blog · 6 years ago
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Mon monde entier
tient dans un sac
je pourrais partir demain
c'est pas l'envie qui manque
c'est plutôt toi.
@texthuman sur Instagram
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ephemerienne-blog · 6 years ago
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“Je ne dis pas ça souvent mais il commence à faire de plus en plus sombre dans ma tête. Je sais que je ne perds pas, au contraire, mais je perds la raison. Est-ce que quelqu’un sait ce que ça fait ?”
— You Owe Me -The Chainsmokers (via @texthuman)
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ephemerienne-blog · 6 years ago
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Moi, je souriais mais à l’intérieur j’avais envie de crever. Des fois, je sens que la vie c’est pas ça, c’est pas ça du tout.
Romain Gary, (via @texthuman) La vie devant soi
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ephemerienne-blog · 6 years ago
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- Tu prends ton Camus, tu lis et tu nous saoules pas.
Mon père, à l’instant
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ephemerienne-blog · 6 years ago
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« J’espère que tu vis une vie dont tu es fier. Si ce n’est pas le cas, j’espère que tu auras la force de tout recommencer. »
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ephemerienne-blog · 6 years ago
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et puis comment l’univers ferait sans toi?
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ephemerienne-blog · 6 years ago
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Revenir encore une fois, pour se déchirer, se détruire, s’envoyer ces mots durs comme on sait si bien les dire. Revenir, puis laisser aller. Dire au revoir. Revenir pour ne pas se détester.
@texthuman sur instagram
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ephemerienne-blog · 6 years ago
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“C'est une souffrance étrange. (…) Mourir de nostalgie pour quelque chose que tu ne vivras jamais.”
— Alessandro Baricco, Soie (1996)
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