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faut faire attention dans le fleuve, des fois il a plein de bébés qui flottent et les loups viennent les chercher pour les accrocher aux arbres

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Pub londonien

J'aime beaucoup cet endroit où nous sommes; cette ambiance reposant sur un vieux jazz qui se fond dans notre bar enfumé par la chorégraphie des cigares, des pipes et de quelques cigarettes de ces tabagiques amoureux des discussions loufoques de pubs.

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Les ch'veux Dans l'eau du Lac, Les odeurs de Weed et d'alcool. L'amitié Dans la main des Sourires tapageurs, Là sont les bonnes soirées D'été.

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Je ne réalise pas et beaucoup trop de choses me rapportent à toi pour me plonger de longs instants dans une amertume nostalgie. Le thé, les livres. Je continue malgré tout de m'imaginer tout ces moments en ta compagnie, ces partages qui n'existeront pas mais que je persiste à m'inventer et je me ment avec de faux souvenirs qui me rassurent. Un peu perdue. Dans ma tête tu fais l'objet de bien des débats. Quand cesseras tu d'y errer ?

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Les amours ne lui avaient jamais réellement brisé le cœur et c'était la première fois qu'elle ressentait cela pour une personne en particulier. Souvent déçue ou méprisée mais là rien de tel, plutôt comme une tristesse pure et profonde bien que ce n'était pas ça. Peut être fallait-il l'oublier ou bien il y aurait fallut aller lui dire le fond de ses pensées lors de toutes ces occasions manquées ? Mais les faits sont posés et elle regrettera de ne plus avoir ces dés en main.

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C'est un peu comme quand on se fait larguer, tu me provoques une sensation de monde qui s'écroule. J'ai une impression que plus rien n'ira jamais mais étant un peu réaliste je sais que tout régressera dans la normale. Mais je viens à continuer de penser qu'il est tellement moins dangereux de ne pas aimer, tu en es la preuve pertinente. p>

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Tes pierres d'amour

Puis dans quelques jours ce gouffre où tu lançais des pierres reprendra forme ! Seulement quelques heures s'offrent à nous, deux ou trois regards et des brefs adieux. Tu n'as pas idée de l'affection que je te porte; jamais tu ne sauras d'ailleurs.

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Petite fleure gorgée d'or

Perdue au milieu de toutes ces têtes agitées je n'avais vu que toi, ton regard m'avait transpercé. Je ne t'ai jamais ignorée, je te regardais de loin et j'écoutais attentivement quand j'entendais parler de ton nom. Tu sais je ne suis pas déçue de la découverte que j'ai fais. Tu m'es parvenue comme une fleure qui pousse au milieu d'un champ de blé uniforme.

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Mon livre

Ma journée s'était déroulée comme j'aime qu'elles se passent jusqu'à présent. Ma tasse à la main je divague dans cette grande maison où demeure seule ma présence; je pense à toi, encore. Je t'imagine toujours une tasse de thé auprès de toi lors de tes après midis de lecture dans cette petite maison perdue au milieu du vert. Tu sais, cette maison en pierre où on habite, enfin seulement dans ma tête. Tu es assis là sur le canapé où je te rejoins chaque matin après m'être servie mon thé pour t'en reverser, puis on parle, j'aime quand tu me parles de tout. Je t'aime mais je t'aime comme je t'imagine. L'illusion que ta présence changerait tout germe en moi, depuis trop longtemps maintenant. Tu es un peu comme le livre qui comblerait le trou d'une bibliothèque où ces ouvrages ne font que tomber par manque de stabilité; mais ce livre tant absent dû à ses empreints. On discuterait lors des trajets en voiture, on s'écouterait et puis avant de me déposer tu me donnerais un doux sourire et peut être même un baiser sur la joue. On passerait de bons moments tu sais, toutes ces attentions si banales au yeux de tous dont je rêve deviennent tellement absurdes une fois écrites.

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Elle

Je me sens tellement seule ce soir dans mon lit vide de draps. C'est loufoque, je ne me comprends pas, j'ai souvent ce besoin irrésistible de me sentir seule avec moi même mais parfois je ne veux pas me retrouver face à moi. J'ai envie d'aller dans le noire de la nuit pour rire, chanter, danser ou bien de me retrouver sur mon poney dans la profondeur des forêts sur le bruit berçant des claquements que font les fers. Faut que je l'appelle avant de débarquer chez elle comme un amour inattendu qui se pose et ne repart plus.

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Ses

J'ai jamais trop compris ce qui c'était passé entre nous et ce qui était encore. Je me demande encore si ce n'était qu'illusions et rêveries de ma part ou si tout s'était déroulé ainsi dans sa tête à lui aussi. Je lui en veux pour m'avoir volé des larmes mais je l'aime pour m'avoir fait rire et chaque jour encore. De ses phrases il m'a frappée et marquée à jamais par ses regards et ses attentions. Il est de ces personnes que je n'oublierai pas, qui n'auront pas été furtives dans mon existence ! Il est drôle que j'écrive de lui dans un temps passé, il est toujours là à interpeller ma petite personne quelque peu perdue. Tant me pousse à le détester mais plus encore à l'aimer. Dans cette mer de pensées où chaque vague me perd un peu plus je me noie en pensant à lui, à cette fin qui nous éloigne et qui finira par nous séparer.

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Quand je dessine je ne navigue plus dans les mêmes océans que vous.

Moi et mon imagination

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Ma muse

Elle avait les joues d'un rose pâle, de beaux cheveux d'un noir vif, d'une longueur parfaite ni trop longs ni trop courts, juste ce qu'il fallait. Et d'une telle douceur ils étaient; plus lisses encore que le pelage des délicieux lapins de neige. De ses lèvres pulpeuses et de sa bouche en cœur elle avait un sourire si délicieux que j'aurai tout donné pour l'admirer encore et encore; à mon plus grand malheur il se faisait rare mais c'est ce qui rendait l'instant plus plaisant. Et lorsque la joie et le rire venaient en elle, alors, ce merveilleux spectacle s'emparait de mon cœur pour mon plus grand bonheur. Elle avait un rire comme jamais je n'avais pu y goûter, d'une intensité ravageuse mêlée à une délicatesse émerveillante. Elle n'aurait jamais voulue l'admettre mais les courbes de son corps étaient d'un délice suprême; durant de longues heures j'aurais pu la contempler. Tant j'aurai voulue être sa robe noir moulante au décolleté attirant pour prendre tout son corps à la fois; tant j'aurai voulue être sa plume pour qu'elle me tienne à pleine main et que je dépose à jamais mon encre dans sa vie; tant j'aurai voulue être son grand miroir pour me retrouver en tête à tête avec elle lors de chaque aurore lorsque cette douce fleur s'habit de sa plus belle robe et qu'elle dépose avec délicatesse son rouge vif sur ses lèvres de belle femme. Elle n'était pas humaine. Sa beauté était celle d'une elfe, et elle était encore plus magique que l'apparition du grand cerf dans la brume d'un matin d'été. Qu'était-elle ? Ma muse, mon plus grand fantasme ou bien mon pilier…

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Séduite

J'ai toujours aimé les fenêtres, celles où tu peux t'assoir sur le rebord et rester là, plantée, pendant des heures. Je ne sais si ça me donnes un petit côté rêveur ou bien juste con; mais je reste là pendant des heures. Toute la nuit une vue magique s'offre à moi, des maisons pour certaines encore allumées et sûrement pleines de vie. Je m'imagine souvent ce que peuvent bien faire à ce moment même toutes ces personnes. J'aime l'idée que des milliers de choses différentes se passent dans la même seconde, ça me transporte dans mes rêves. Assise, lorsque tout le monde a trouvé le sommeil, sur ma fenêtre dans une salle noire de vide à l'écart de tout, je réfléchis. J'aime. La nuit métamorphose tout dans son obscurité. Je voudrais vivre avec elle dans cette atmosphère non pas vide mais plutôt apaisante et silencieuse où les créatures elfiques règnent; mais le jour, son soleil, sa vivacité et la jeunesse des sourires me séduit tout autant.

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Négligée

La couleur de ce mardi paraissait banale mais avec elle jamais rien ne l'était. Elle s'était réveillée, dans toute son habitude, plus tard que tout le monde dû à sa fatigue provoquée par ses bêtises de la veille. Elle avait passé une partie de la nuit à rigoler et à cri par la fenêtre avec d'autres dégénérés de l'internat. Elle prenait donc sa douche puis se séchant légèrement elle enfila un haut rayé, lorsqu'elle le voyait recouvrant ses seins elle rigolait il lui faisait penser à un code barre mettant un prix à sa poitrine, et puis son jean, d'un bleu déjà visité par tant d'autres, venait alors lui prendre ses jambes et ses fesses. Elle avait déjeuné rapidement par manque d'envie de voir trop de personnes dès le matin. Elle s'en était donc allée dans les couloirs encore sombres non pas pour s'assoir dans un coin jusqu'à l'ordre de la sonnerie mais plutôt pour marcher, se promener et puis même se faire peur avec son imagination.

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Torture paternelle

Si tu savais comme tu me manques malgré ton inexistence. Si tu savais combien de fois je t'ai réécrit et imaginé sous toutes les formes possibles. Si tu savais le nombre de nuit où tu occupes mes pensées et où le sommeil ne vient pas me chercher par ta faute. Si tu savais à quel point tu m'entraînes au fond de ce trou quand plus rien ne peut m'aider. Si tu savais combien je voudrai que quelqu'un remplace ta lourde absence infinie. Si tu savais la quantité de faux souvenirs que je m'invente avec toi dans l'espoir qu'un jour nous en créions un ensemble. Mais je ne veux plus de toi maintenant, ni d'un autre, c'est trop tard, et tu pourras continuer de me plonger dans ta torture je n'y céderai plus, c'est fini.

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L'envie

Une envie de fraises, De fraises et de chantilly Un peu mal à l'aise Elle rie, elle rie de cette envie.

C'est une envie de femme enceinte Ainsi par crainte Elle ira vérifier, Vérifier que ces ovaires n'y ont pas cédés.