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Plage - EIPUM (Essai d’Inspiration Par Un Mot)

Je repensais à Agnès et à ses plages, je l’imagine marcher dessus encore. Le bruit des vagues me vient à la tête. Il est inconcevable de ne pas aimer ce son là. Qu’on l’ai toujours connu ou qu’on le découvre, sa beauté reste intacte, il nous est si familier, comme notre propre souffle. Le flot des vagues, c’est une respiration lancinante, humaine et méditative.
Je crois pourtant que cette beauté nous aveugle d’une tragédie, celle d’un amour impossible entre la mer et la terre. Il en va de la nature même de ces deux êtres, c’est leur loi, leur interdit. Toujours, une barrière se forme entres elles. Que ce soit en plage, en falaise, en marais ou en mangrove, ces séparations se forment de leur rencontre et pourtant les empêchent de s’approcher à nouveau.
Alors la mer peut devenir silencieuse, prise dans l’étau végétal d’un marécage. Elle se retrouve tout aussi impuissante face aux centaines de milliers de jambes d’arbres et de buissons qui composent une mangrove. Mais la mer n’en reste pas moins obsessionnelle. Elle est ne pense qu’à retrouver son oméga. Alors, elle s’active, elle se balance, elle glisse, elle s’élance et recommence encore et encore. Elle a toujours en tête l’idée de retrouver sa chère amante. Parfois, sa vieille amie la lune l’aide à prendre de l’élan pour mieux se rapprocher de la terre. Elle sait qu’elle en sera plus éloignée que jamais, mais elle garde toujours l’espoir que cela lui donne plus de chance. Elle n’y arrive pas. Elle se pose des questions et se demande toujours pourquoi la terre ne bouge-t-elle pas ? N’est elle pas aussi amoureuse ? C’est impensable pour la mer, alors elle continue de bouillonner. Elle qui est si grande, ne devrait-elle pas avoir la force de retrouver sa promise ? Elle doute d’elle même et s’énerve. Elle s’active, avec l’aide du vent, utilisant tous les courants qui la traverse, cherchant de la force jusque dans ses fosses les plus profondes, parfois même, les nuages se mettent aussi de son côté. Elle tempête, se transcende, et arrive à son but, elle retrouve sa fiancée.
Mais celle-ci en est blessée. La colère a fait déborder la mer et elle a étouffé celle qu’elle aimait. Elle a emporté avec elle tout ce qui en faisait la beauté, le relief, l’herbe verte, les animaux qui la parcourait, les arbres. De honte et de tristesse, voyant les ravages qu’elle cause à sa bien-aimée, elle se retire. Sa colère n’a fait que mettre plus de distance entre elle et la terre. Alors elle se calme, et observe la terre qui se redessine, qui se réinvente inlassablement et ce, toujours au goût de la mer, qui ne cesse de la désirer. Au final, rien n’a beaucoup changé se dit la mer, pendant un bref instant elle a été réunie avec la terre. Elle l’aime tellement. Elle veut la rejoindre encore une fois mais les plages et les falaises sont toujours là. Alors elle reprend son souffle, cette respiration inlassable dont nous parlions plus haut et qui nous apaise tant malgré le drame qu’elle renferme.
De toute manière, la mer, la terre, c’est le seul amour qu’elle ait jamais connu, elle ne peut pas se poser de questions. Et puis nous pouvons être rassurés pour la mer car elle s’est fait une nouvelle amie dans sa quête. Cette amie est toute petite mais elle sait beaucoup de choses, elle peut faire de grandes choses. Même si elle est jeune et n’a pas du tout la même sagesse qu’elle, sa nouvelle amie est savante, elle s’est même donné un nom : humanité. La mer s’en réjouit, humanité vient de la terre et elle a même appris à voyager le long de ses vagues. La mer voit bien qu’elle est de plus en plus en colère, mais en même temps, elle se demande si humanité n’est pas un cadeau de la terre pour les aider à se retrouver. La mer est au moins certaine d’une chose, depuis qu’elle est là, humanité l’aide à se remplir, a gonfler et se rapprocher, petit à petit, de celle qu’elle attend depuis des milliers d’années.
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Les Plages d’Agnès - Agnès Varda, 2008
Quelle femme, quelle inspiration, quelle inventivité. J’avoue avoir été surpris, tout d’abord je crois par le ton d’Agnès. Sa voix est si douce et réconfortante. On aimerait qu’elle ne cesse jamais de parler, qu’elle nous plonge dans une éternelle rêverie. Mais derrière cette langueur et le sentiment de confort dans lequel nous pousse Agnès, rien que par le ton de sa voix, il y a une force. J’ai d’abord cru que c’était de la naïveté, il s’agit en fait de sagesse.
Naïveté car elle se livre entière à nous, dans toute sa géniale créativité, dans son intimité, dans sa spontanéité ; parce qu’elle est l’objet de ce documentaire et qu’elle le filme parfois, mais aussi parce qu’elle en fait le montage.
Sagesse car elle nous délivre un secret. Agnès a trouvé sa maison, ses plages, sa famille et son art, son moyen d’exprimer ces sentiments. Elle nous dit lors du premier dernier mot de ce film “Quand je suis là, j’ai l’impression que j’habite le cinéma, que c’est ma maison, il me semble que j’y ai toujours habité.” Agnès habite donc son art et plus particulièrement cet objet filmique. Agnès se livre corps et âme dans ses Plages, et nous donne, il me semble, une leçon qui résonne face à une pensée qui me traverse en ce moment : nous sommes ce dont nous faisons l’expérience.
Agnès, elle, nous dit : “La sensation s’est transformée instantanément en l’image qui en restera, je me souviens pendant que je vis.” Cette phrase s’inscrit dans une vérité, celle du temps qui passe. Par cela même, tout nous échappe sauf la sensation que les moments qui nous vivons nous procurent, même si elle est instantanément traduite en souvenir. Nous avons le pouvoir de capturer ces souvenirs dans nos mémoire et de les faire revivre, de les régénérer par des images, quelles qu’elles soient. Ce film est un appel à la vie. Agnès, elle, a vécu, et se rend compte de cette richesse : Elle se sait vieille désormais et a la chance de pouvoir se souvenir car sa vie a consisté à capter et même à recréer ces expériences et ces sensations humaines au travers des photos, des films et de toutes les œuvres qu’elle a produites et conservées jusque là. C’est un memento mori mais surtout un appel à se libérer, premièrement, de cette idée de la fatalité de la mort. Tant que la vie est faite de bons moments dont on peut se souvenir, ne vaut-elle pas le coup d’être vécu ? Pourquoi alors ne pas tout faire pour se diriger vers ces bons moments (deuxièmement) ? (Questions personnelles).
Agnès nous rappelle également l’importance du geste artistique : il nous fait vivre et nous rend humain, non seulement en tant que créateur mais surtout en tant que spectateur car il nous fait ressentir et nous interroger. D’une certaine manière, et là aussi l’interprétation reste personnelle, Agnès nous dit : restez vivant, et même plus, battez vous, vivez pour ce qui fait appel à votre cœur, pour ce qui vous est vraiment juste.
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On the Genius of Fleabag
Donc, j’ai regardé récemment la série Fleabag. 2 saisons (2016 et 2019) avec 6 épisodes chacune d’environ 25 minutes. Cette série est un chef d’oeuvre et Phoebe Waller-Bridge est une génie, mon idole (s/o Killing Eve, Jodie Comer et Andrew Scott mes loves). Top 2 séries pour moi, it was a blast, and it was just incredible, so well written and so well played. The series actually gains a lot from its shortness. It is profound and it feels real, relatable (in the most positive way). En fait, chaque scène est très banale dans son décor et sa situation mais tout se passe entre les acteurs et dans les dialogues, ce qui en fait à chaque fois des pièces essentielles pour le développement de toute l’histoire.
Mais là c’est juste mon opinion sur la série, je voulais plutôt revenir sur une manière de l’aborder qui me l’a fait apprécier encore plus. Dans la série, le personnage principal, Fleabag, a la particularité de s’adresser directement au spectateur de temps en temps, en faisant des petites remarques, des commentaires, etc... Elle brise le 4ème mur. Cela dit, au fur et à mesure de la série, le personnage se révèle et règle, d’une certaine manière, les problèmes qu’elle entretient avec elle même, la mort de sa meilleure amie, sa mère, avec sa soeur, son père et puis le prêtre en saison 2. Mais elle en arrive à une forme de conclusion positive, d’apaisement à la fin de la dernière saison et puis la série s’arrête à ce moment, Fleabag ne parle de facto plus au spectateur qui l’a pourtant vu changer et d’une certaine manière, faire la paix avec elle même. En fait, le spectateur a une position de thérapeute. Fleabag commence a lui raconter l’histoire lorsqu’elle en a besoin et elle arrête finalement lorsqu’elle n’en a plus... besoin.
Là où c’est intéressant c’est que cette analyse de la série m’est apparue, précisément, lors d’une séance de psychothérapie, où le contrat que j’ai passé avec ma psychologue ressemble au contrat que Fleabag passe avec le spectateur : elle parle, sans filtre, elle se livre et avance de cette manière. De la même manière donc, être chez ma thérapeute, dans cet environnement si particulier, si réservé, j’en viens à faire le même geste que Fleabag : je brise le 4ème mur de ma propre vie. Je lui parle avec le même recul et j’avance de la même manière, en déconstruisant, en donnant du recul à ma propre situation.
J’admirais déjà beaucoup la série et je sais pas si c’est intentionnel mais je trouve que c’est une manière de la voir qui la rend encore mille fois plus profonde. Jtm PWB
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Who Am I ? (An Introduction)
This is an introduction for what I envision this blog to be, a catch-all (fourre-tout) of me with photos, ideas, memories, that I think i’ll have the need to remember, or at least, on the immediate perspective, things I don’t want to forget. Things that I don’t want to be lost forever in the darkness of my mind, things that need to be caught right after they happened so I can get the essence of what I’ve lived. I want to remember.
I want to remember because I dont actually know what “me” is. Or at least, it’s the feeling I have now. Some of you may know who I am and have a clear idea of what “Raphaël” is, but as me, the person concerned, I can tell you I have no idea what “me” means. It’s not like a blur, it’s like a nothing. I can see nothing when thinking about “me”. It feels like an abstract concept that I can’t catch. The idea of a “me”, a clear image of what I am, feels like a very strange concept, one so complex that I really can’t get a finger on what it means. I feel like this “me” exists in the world, but I am dissociated from it, I am in my body, I observe it all the time from a certain perspective (critical) but I don’t feel like I incarnate it.
So I know me starts by being a physical object, a body, a human form living in a society with distinctive clothes and forms of expressing itself. I am a human among other humans with differents traits that all together are a part of the image of “me”. I know when and where I was born (based on a subjective and mathematical way of organizing time and in a certain geopolitical context), what gender i have been assigned, my sexual orientation, what color my skin is, how tall I am, what colours are my eyes (they change), the freckles I have. I also have some personnality traits like being kind (my grandma told me), empathic (a friend told me), I wanted to say that i had a certain sense of humour but only a few things have REALLY made me laugh in the last 5 years. I have a feel for injustice, a also a kind of intelligence and sensibility. I also know the place I occupy in the society I live in. I mean, I have a certain knowledge of the world and its current state of affairs and I have opinions about them which can help define myself as a feminist or an anticapitalist for exemple. Most importantly maybe, I recognize having a special emotionnal attachment to some people, my friends, my family, and some stuff like music or film, or pieces of art, even material objects.
But none of that gives me a clear answer of what I am. All of the above constitutes a portrait of “me” to the outside world, an image of what “I” is (and I realize that may be fine and be the case for the majority of people). But that doesn’t satisfy me.
Now, what I really want, is to get to the essence of who I am. I know my existence is futile and vain in the course of time (he’ll always win #TeamTime) and space, but I still got to live. At least that’s what society tells me and that is what I’m seeing a psychologist and a psychiatrist, because I don’t really see the point of living if you’re going to die anyway. But that maybe is a question for another day. My perspective today is that I still gotta find a way to go through life i guess.
Anyway, “me” is already so many things of the above. Me and the outside world are inseparable, they communicate all the time, it’s illusory to want to escape society, it shapes you even before you were born. The essence of me starts by taking from what is above, from society, and it’ll always come with it, come in it. But you can question it, especially because, even though we live together as a society, I believe our experience as humans is profoundly solitary. You cannot feel and think, be, like anyone else. Here is where I wanted to get. My point is : I think you are what you think and experience. I don’t know if any (famous or not) philosopher already said something similar but that is my conclusion (I mean, your thoughts aren’t only the proof that you should exist, they ARE your existence). You can satisfy (reduce) yourself with what you project to the outside world (because i guess that’s what society tells you to do ? (I swear I’m not trying to be edgy.)), but what makes you, in your own, personal, and ultimately, solitary way, is what you experience. That is the only thing you will truly ever get from life. So, on the basis that you still want to live, maybe your question isn’t “Who am I ?” but “What do I wan’t to get from life ?”.
Being in the middle of a psychotherapy, I found myself deconstructing all the things that shaped me to this day. All I’m doing is taking things that were under the “Raphaël” label. A lot of my preconceived thoughts, opinions, point of views are being torn apart and broken down because I have the time to think about where, when and who they came from. As a young adult, you start to recognize what you couldn’t when you were a child and you start realizing what made you who you are on almost every aspect of your life. It’s not all wrong, because a lot of what you did was true to yourself, and there are things you want to keep, because you recognize they are right and you feel in line with them now.
But mostly, I feel transparent, i feel like i’m free-falling, I feel like I don’t have anything to hang on to and I’m left there, recognizing the person I have been, with behaviors and ideas that I don’t relate to anymore, that vanished from me. But for the moment, nothing is filling the space they are leaving, hence my question : “Who Am I ?” and all this development and the conclusion that you are the answers you provide to these questions, “What do I want ? What do I feel ? What do I want to feel ? What do I experiment ? What do I want to experiment ? What have I learned ? What do I want to learn ? What do I want to be ?”.
So, since I just have a really rough idea of what I really am, glimpses of answers to these questions, I’m going to start to right down my experiences, my feelings, my ideas, what should constitute “me”, “Raphaël”. Maybe I’m just nuts. Maybe (probabbly) I’ll right down things I won’t relate in a month (but we all change, time is just consuming us, not defining us). I’m here for the ride. I believe writing my thoughts and feelings here is going to be key to understand who am I. I need it, or maybe just the process of it. At least, It’ll be out of my congested mind, objective in a way, and I hope so, consistent.
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Brèves réponses aux grandes questions - Stephen Hawking, 2018.
Publié quelques mois après la mort de ce grand esprit de notre temps, ce livre pourrait ou devrait en être l'un des ouvrages les plus lus. En effet, Hawking y répond à des questions fondamentales pour tout être humain et pour l'humanité. Plus encore, il répond à des questions que tout le monde devrait de poser. Cet ouvrage traite des raisons même de notre existence, sur un plan cosmologique, à l'échelle de l'univers, car c'est bien la spécialité de Hawking. Mais cet homme qui n'a cessé de repousser ses propres limites nous parle également d'autres sujets essentiels dans lesquels il a pu s'impliquer. Ainsi, après une première partie de questions s'attelant à notre passé, Stephen Hawking se penche un peu plus sur l'atmosphère socio-politico-économique globale et sur l'étendue de nos progrès actuels en terme de biologie, d'intelligence artificielle et de conquête de l'espace pour essayer de prédire l'avenir de l'humanité. À travers de grandes questions telles que "Dieu existe-t-il?", "Y a-t-il de la vie intelligente ailleurs?" ou encore "L'espèce humaine pourra-t-elle survivre sur la Terre?", Hawking fait donc état en première lieu de ce que l'on sait actuellement et de ce dont il a aidé à prouver l'existence : les théories de la relativité d'Einstein, la physique quantique, le Big Bang, les trous noirs, etc. Dans un deuxième temps, et c'est peut être là la partie la plus intéressante de ce dernier témoignage, il nous donne son idée de là où l'humanité devrait se diriger et nous laisse avec des interrogations sur notre avenir.
La lecture de ce livre a correspondu pour moi à une période d'éveil philosophique, notamment à propos de notre place dans l'univers et de la signification de la vie (voire de la vie intelligente) en elle même. La lecture de ce livre l'a facilité car il est clair, concis et complet. Il est un oeuvre de vulgarisation essentielle d'autant plus qu'il est honnête. C'est la nature même de la science que Hawking pratique et dont il est l'un des plus illustres représentant. Cet aura ajoute une incroyable force à son argumentation. Mais également, le livre semble très bien rendre compte de l'honnêteté et de l'humilité de Hawking lui même et de la manière dont il a approché sa vie et son oeuvre scientifique.
Plus encore, et pour finir, il y a quelque chose de miraculeux dans la vie de cet homme et dans le fait que nous puissons en lire les pensées aujourd'hui. Il personnifie l'idée de courage et de dépassement de soi même. Au delà de toute considération scientifique ou philosophique, ce livre est aussi un rappel de la puissance de l'esprit, qui permettrait à l'humanité de dépasser ses propres limites et qui lui a permis, malgré son infirmité et comme il aime le dire lui même, de voyager aux confins de l'espace.
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La Chute - Albert Camus, 1956.
Œuvre concept magistrale, ce livre est le monologue du personnage principal, Jean Baptiste Clamence. La chute du titre est la sienne, il nous en fait le récit lui même de manière lucide, pour le passé comme dans le présent.
Nous le découvrons donc à Mexico-City, bar d’Amsterdam où il réside désormais. Il se présente comme un ancien avocat à Paris, doué dans son travail et pour la parole, charmant et habile avec les femmes. Peu à peu, l’homme se révèle, et son arrogance préliminaire fait place à un cynisme au coeur du propos de l’auteur, Albert Camus. La Chute raconte en réalité les errances de Clamence, qui a remis toute son existence en question après avoir laissé une jeune femme sauter dans la Seine sans intervenir. Il finit donc par devenir ce “juge-pénitent” à Mexico-City. Il s’y donne pour mission de répandre sa nouvelle vision de la vie, et justifie pour cela le jugement des autres par la critique de lui même qu’il a désormais acquise, sa pénitence.
Or, le livre répond aussi à ce but, et l’on ne peut que se demander si Camus n’exprime pas un peu de lui même dans Clamence. Ce qui est sûr, c’est que le personnage principal est un parangon de l’homme moderne, appelé à se transcender malgré les bonnes apparences qui peuvent le caractériser. Cette chute ne serait-elle pas celle du genre humain ?
Quoiqu’il en soit, la lecture de cet ouvrage fut un vrai plaisir. Les phrases de Camus sont des délices et l’on ne peut être qu’admiratifs devant la structure narrative du livre. La maîtrise du monologue est impressionnante et l’auteur joue entre éléments du passé et du présent pour ne révéler certaines choses qu’aux moments les plus opportuns.
Conclusion : Prix Nobel mérité lol
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