georgeshermann
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georgeshermann · 6 years ago
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Comptine
« Le coq chante, le jour paraît, tout s’éveille dans le village. 
Pour que le bon couscous soit prêt : Femmes debout et du courage !
Pilons pan-pan, pilons pan-pan, pilons pan-pan, pilons gaiement… »
Comptine africaine
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georgeshermann · 9 years ago
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Maître Menard, par l'odeur alléché...
Maître Menard, par l’odeur alléché…
“Etre français c’est être blanc…”
Voici en substance la dernière trouvaille de môsieur Robert Menard, le frétillant maire de Béziers, ex-journaliste, surtout connu dans les années 90 pour avoir été à la tête de l’organisation reporters sans frontières et désormais trublion en mousse pour populiste en mal de sensations fortes.
Robert Ménard c’est deux ans de franche rigolade (si on n’est pas…
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georgeshermann · 9 years ago
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Burkini et autres facéties
Burkini et autres facéties
  Nous sommes la 36ème semaine de l’année, les vacances sont terminées, les enfants sont de retour sur les bancs de l’école et… la loi travaila été adoptée le 21 juillet dernier par l’assemblée nationale. En plein été, dans le silence le plus complet,  à l’abri de tous les regards. Alors que plus de 70% des Français étaient contre.  croire que fouler du pied la volonté des peuples est devenu un…
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georgeshermann · 9 years ago
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Génération Ludopathe
Pardon, d’avance mille fois pardon, à ceux parmi mes amis qui se sentiront concernés, et aussi à ceux dont la route aura un jour croisé la mienne. Mais c’est avant tout un grand manque de compréhension sur ce vrai-faux nouveau phénomène qui motive les mots que j’utiliserais dans cet article aux allures de billet d’humeur.
C’est en pratiquant ce matin mon tour d’horizon quotidien de nos chères…
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georgeshermann · 9 years ago
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Oraison pour "Bouddah"
Oraison pour “Bouddah”
C’est allongé dans le lit d’une chambre d’hôtel, tard dans la nuit, à des centaines de kilomètres de chez moi, que mes pensées se sont tournées vers lui. Lui mon jeune ami au regard rieur, à l’éternel sourire, à l’embonpoint bienheureux. Tu avais le secret de la joie de vivre que seuls ceux qui trop tôt amenés à regarder la mort dans les yeux possèdent.
Ta trop brève existence était à elle seule…
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georgeshermann · 9 years ago
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(via I shot the Sheriff...)
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georgeshermann · 10 years ago
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Cliquetis
 Cliquetis- Cliquetis- Clac
Bienvenue dans les usines du futur.
Là où les claviers en plastique dur ont remplacé
Les tapis des machines-outils.
Où portant, l’infernale cadence demeure la même.
Là où Avaya et Mittel sont les nouvelles pointeuses.
Puis lorsque sonnent les sirènes…
 On décroche, on répète, on raccroche.
 Dans l’usine du futur tout est rangé, rien ne dépasse.
On parle mais on ne discute pas.
Chacun se mêle de son écran.
On ne rêve pas, on ne pense plus
Et lorsque les esprits s’élèvent,
Ils sont aussitôt happés et cruellement dévorés.
Les scripts et les casques sont cérébrophages.
L’usine du futur n’est pas une place de rêveurs.
 On répète, on raccroche, on décroche.
 L’ouvrier du futur, quant à lui, il devient plus docile.
Ses acquis sociaux se délitent à vue d’œil.
Et avec le temps, son confort de vie se dégrade.
Pendant qu’il travaille dur. Il s’avilit,
Sous l’agressive bienveillance de son cerbère.
On garde-chiourme. Le contremaitre du troisième millénaire.
L’œuvre de Winslow Taylor imprimé sur la rétine;
Gravée jusque dans son cerveau.
 Il raccroche, il décroche, il se répète.
 L’ouvrier finit donc par se résigner.
Son esprit bridé, conditionné;
Confiné dans un carré verre et de bois aggloméré.
Interchangeable comme un fusible.
Lentement mais surement, il se meurt.
Deux mille mètres carrés de tombeaux en préfabriqué
Aussi hideux que fragile, comme sa vie.
L’ouvrier du futur est esclave des caprices
Le « sert-vice » est la nouvelle manufacture
Cliquetis-cliquetis-clac!
Bienvenue dans le monde de demain. 
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georgeshermann · 10 years ago
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La promesse
  Puis je levai la tête, et je sentis qu’il était là, juste derrière moi. Il avança et se laissa choir, léger comme une plume, dans le fauteuil à carreaux blanc et gris qui se trouvait devant la cheminée au fond de laquelle brûlaient quelques grosses bûches.
           Il était vêtu comme les rois d’antan - D’un splendide Kente aux motifs bleu, vert et or, passé par-dessus son épaule droite. D’une large paire de sandales Abodjé à ses pieds. Le front ceint d’une couronne de tissus brodés de fils d’or et noués entre eux - et il portait des bijoux scintillants de mille feux à chaque doigt, aux poignets et même jusque sur ses avants bras. Ses yeux, eux aussi brillaient d’une drôle de lueur pâle et fascinante. Malgré la pénombre, je pensai assez bien deviner les traits de son visage.
-       Ça fait vraiment longtemps, tu as beaucoup grandi. Lâcha-t-il simplement d’une voix basse et pleine de sérénité. Puis il resta là, immobile et silencieux, à me fixer de son étrange regard.
Je sentis un frisson désagréable me parcourir l’échine, malgré l’atmosphère qui se réchauffait graduellement. Je me mis à le défier à mon tour. Curieux et fasciné.
           Cela faisait plus de quinze ans. Plus de quinze années de souffrance, de ressentiment de larmes versées en secret. De supplications, de prières quotidiennes. De questions sans aucune réponse. J’étais bien trop jeune, je n’avais pas compris pourquoi. Quinze années durant lesquelles il avait fait fi de tous mes cris de détresse. Il était bien un inconnu pour moi.
-       C’est pourtant toi qui es parti si je ne m’abuse? Rétorquais-je au bout d’un instant. Ironique et amer.
Que me voulait-il? Pourquoi venait-il me tourmenter précisément ce jour ?
J’inspirai profondément, en essayant de garder mon calme mais avant que je ne puisse à nouveau ouvrir les lèvres, il me devança:
-       Je t’avais bien dit que je reviendrais voir si tu deviendrais un homme, fit-il, presque triomphal cette fois. La voix était  claire. Plus claire que dans tous les souvenirs que je pus rassembler. Lorsqu’ils arrivèrent à mes oreilles, les mots me frappèrent tels des coups de poignard. Et je ne pus retenir mes larmes. La première roula sur ma joue gauche et je me remémorai ces paroles. Je me souvins de cet instant onirique, bien trop court. J’y étais âgé de neuf ans environ. Nous marchions l’un à côté de l’autre lorsque soudain il s’arrêta brusquement et laissa ma main quitter la sienne. Puis il chuchota sans même me regarder :
« Va, je reviendrai voir si tu es devenu un homme. »
Je levai les yeux à cet instant et je fus ébloui par une lumière très blanche sans que celle-ci me fît souffrir.
-       Non, reste avec moi, protestais-je. Je suis bien trop jeune pour faire ce chemin-là tout seul. Je t’en prie, reste. Suppliais-je.
Il avait alors ri. D’un rire si limpide que malgré mon âge, je compris qu’il n’avait rien de naturel.  
-       Non! Répondît-il avec fermeté. Moi j’ai fait mon chemin et il s’arrête ici. Avance te dis-je! Ordonna-t-il. Je me souvins avoir eu envie de pleurer puis, il avait disparu de ma vie et plus jamais je ne l’avais revu. A part ce jour. Car c’était bien lui. Je commençai à le sentir jusque dans les tréfonds de mon âme. Une aura puissante se dégageait de la confrontation de nos présences. Une aura si puissante que mon chien et mon chat s’étaient aplatis plus bas que terre, incapables d’esquisser le moindre mouvement, littéralement tétanisés par quelque chose de manifestement beaucoup plus fort qu’eux. Peu ou proue conscients de l’outrecuidance même de leurs présences.
Nous demeurâmes un moment ainsi figés. Dans un silence de temps à autre troublé par le crépitement des flammes.
Lui et moi.
Identiques et pourtant si différents.
Les deux faces de la même pièce.
Mon passé, son présent.
Le père et le fils réunis dans le saint esprit.
« Quelle colère! S’exclama t-il enfin. Que t’es-t-il arrivé pour que tu en veuilles autant au monde? »
Je ne répondis pas
« Ne sois pas buté, raconte-moi. »
Je réprimai un rire nerveux puis je me souvins qu’une occasion semblable ne se représenterait sans doute jamais plus. Alors je me mis ainsi à parler. A parler, sans plus m’arrêter. Je lui racontais comment j’avais vécu cet abandon. Je lui narrai mon périple depuis la terre de nos ancêtres, parti querir à des milliers de kilomètres une existence meilleure. Je lui contai mes années collèges, mes expériences. Mes rencontres marquantes, mes copains.  le lycée, les filles, mes déceptions. Je lui parlai de LA fille. Je parlai  de mes réussites, bien trop rares et enfin de mes échecs, bien trop nombreux. De l’argent qui manquait tout le temps. Des soucis qui y étaient liés. De la cruauté des Hommes et de mes excès dans l’alcool comme exutoire à tout cela.
Il ne dit rien mais je l’entendis ricaner.
« Les chiens font-ils des chats ? demanda-t-il simplement en me montrant simultanément en signe d’impuissance, ses deux paumes blanches desquelles semblaient avoir été gommées les lignes de vie. »
Je me résolu à garder le silence face à l’évidence d’une hypothétique réponse.
Une bûche éclata dans l’âtre.
-       Penses-tu que je sois devenu un homme? Risquais-je.
-       Il est long de devenir un homme.
-       je mène une vie dure. Je me lève tôt et je me bats tous les jours pour obtenir de quoi nous nourrir et pour garder un toit au-dessus de nos têtes. N’est pas ainsi que vivent les hommes?
-       C’est ainsi que vivent les pères. Fit-il avec une douceur grave.
-       Je serais bientôt père à mon tour. Annonçais-je sur un air de défi.
-       Je le sais déjà,  mais arrêteras-tu de souffrir  pour autant?
Nenni, fus-je bien forcé de reconnaître, intérieurement.
-       Te sentiras-tu dès lors aussi insouciant que lorsque tu étais toi-même un enfant ?
-       Non. Répondis-je, à nouveau amer.
-       Les pères ne sont pas forcement des hommes et toi tu es loin d’avoir fini d’apprendre. Tu sauras que tu en es un lorsque tu ne souffriras plus que dans tes os et que tu retrouveras l’insouciance de ton enfance, là, tu auras fini d’être un homme. Tu commenceras alors ta vie de vieillard. Conclut-il.
Nous gardâmes le silence de longues heures durant, jusqu'à ce que les premiers rayons de soleil transpercent les nuages pour venir caresser la cime des arbres. Mon regard se posa sur la nitescence violacée du jour naissant, sans pouvoir s’en détacher. Happé par la douce et irrésistible beauté de la toile qui se dessinait sous mes yeux. C’était saisissant.
Les yeux embués par une nouvelle montée de larmes. Cette rencontre était certainement la première et la dernière dans ce  monde, j’en étais persuadé. La prochaine se ferait probablement quelques secondes après avoir expiré mon ultime souffle. Une perle roula lentement sur ma joue gauche.
 « Merci d’être venu, susurrais-je » sans chercher à le retenir cette fois-ci. Je me sentais bien plus grand maintenant.
Le chat miaula à cet instant, puis monta avec précipitation les marches de l’escalier. Je n’eus nul besoin de me retourner pour comprendre qu’il n’était plus là. L’atmosphère s’était refroidie, plus rien ne brulait dans l’âtre et un silence paisible s’était installé. Je vis furtivement passer l’image  de ma compagne à moitié endormie, lassée de se languir de ma présence.  Je me levai de ma chaise et je décidai de la rejoindre en espérant qu’elle n’eut rien ouï de ce douloureux entretien.
Il était parti et pourtant, le son de sa voix avait du mal avait se dissiper. Elle flottait encore dans l’air avec la légèreté qu’ont certaines promesses. Comme une trainée de poudre, elle se rependait partout.
Elle me disait :
« Va, un jour je reviendrais voir si tu as fini d’être un homme »
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