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Papaïchton

Ce week-end s’achève en pays Boni l’année de deuil qui a suivi le décès du Grand Man - le chef politique et spirituel de cette communauté bushinenge installée depuis près de deux siècles sur le Maroni. L’occasion de vous montrer quelques clichés pris il y a peu à Papaïchton.

Jusqu’à récemment, le village n’était accessible qu’en pirogue ; aujourd’hui, on peut y accéder par la piste depuis Maripasoula, à une heure de là. Le Maroni demeure cependant le coeur de la vie locale, les pirogues le traversant en permanence.

Papaïchton a son collège, superbe ensemble en bois construit à flanc de colline. Du sommet, la vue sur le bourg est magnifique.

Le bourg lui-même est un étonnant mélange architectural : bâtiments en béton, constructions traditionnelles en bois, maisons bâties de bric et de broc... Le tout, comme toujours en Guyane, entrecoupé d’arbres et de palmiers en tous genres. Le premier rond-point devrait pousser cette année.

Pour finir, impossible de ne pas vous montrer le lieu le plus improbable qui soit : le salon de l’unique hôtel de Papaïchton. Admirez !

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La saison des pluies arrive

Nous avons connu nos premières journées de pluie en continu. Vu de la terrasse, voilà ce que ça donne quand les nuages s'abattent sur la terre (littéralement).

Comme nous sommes des "nouveaux", tout le monde nous demande comment on vit toute cette eau, mais, franchement, après quelques années dans une région où non seulement il pleut la moitié de l'année, mais où la pluie est très froide et souvent horizontale, les averses guyanaises, tout ininterrompues qu'elles soient, paraîssent d'agréables douches d'été. En plus, l'avantage, c'est qu'on les voit arriver !

En revanche, comme toujours, les "effets secondaires" sont bien plus gênants. La quasi liquéfaction du terrain a induit une prolifération des crapauds et/ou des grenouilles en tout genre, qui se promènent un peu partout. Je crois qu'une famille vit sous la terrasse du rez-de-chaussée (nos voisins du haut en ont une peur panique). Les premières grandes pluies ont aussi entraîné l'éclosion des fourmis volantes. D'une taille assez grande (comme des mites), elles sont partout et en grande quantité, la pluie ne les empêchant pas de voler, visiblement. En une journée, toute la terrasse en a été recouverte, ainsi que l'escalier de l'immeuble, qui est ouvert sur l'extérieur. Je ne vous dit pas le balayage ! Heureusement, ça n'a duré qu'une journée.

D'une manière générale, pour l'instant, la saison des pluies commence doucement : il pleut plus régulièrement - au moins une fois par jour - mais rarement longtemps et il fait toujours chaud. Et les arcs-en-ciel poussent aussi vite que les nuages.

PS : il pleut dans ma voiture !

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A l'est d'Eden

Cette fois, nous vous emmenons dans l'est de la Guyane, avec un premier arrêt sur les bords de l'Approuague, à Régina. Ce petit village au bord de l'Approuague est le chef-lieu de la deuxième commune la plus étendue de France : 12 130 km², soit 16 fois la superficie de la commune d'Arles, plus vaste de métropole ! Quelques clichés pris en passant sur le rivage du fleuve.

Un petit passage en forêt pour repérer un site archéologique amérindien. Ci-dessous, le fossé de cette "montagne couronnée", puis une vue de la canopée (depuis le plancher des zébus).

De l'Oyapock, nous ne ferons que longer la rive gauche. En face : le Brésil et plus précisément Oiapoque.

Enfin, le retour vers Cayenne prend un peu de temps, pour cause de travaux routiers. Notez le superbe équipement de protection individuelle !

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Dans le grand ouest guyanais

Quelques photos d'un détour par l'ouest de la Guyane, entre Sinnamary et Saint-Laurent-du-Maroni.

Tout d'abord, on franchit le Sinnamary - le fleuve sur lequel est aménagé le célèbre barrage de Petit-Saut : c'est la zone ennoyée que vous voyez sur la carte, au sud de Kourou, plus de deux fois plus vaste que le Liechtenstein.

A Sinnamary même, un restaurant est littéralement jeté sur le fleuve. L'avantage, c'est que les poissons proposés sont pêchés sur place, devant les consommateurs !

Un peu plus à l'ouest, on arrive à Mana, bourg fondé par la mère Javouhey en 1826 autour de commnautés d'amérindiens et d'anciens esclaves. Son buste trône d'ailleurs devant l'église.

Si l'église a été récemment restaurée, le patrimoine de Mana est peu entretenu. Pourtant, au détour des rues, on peut tomber sur de superbes maisons d'époque coloniale, qui mériteraient un petit rafraîchissement. Les fresques qui décorent certains bâtiments montrent la voie à suivre.

Continuons notre périple jusqu'à l'embouchure du Maroni, au village amérindien de Yalimapo, à la pointe nord-ouest de la Guyane. Ici, l'architecture traditionnelle laisse peu à peu la place au béton.

La plage des Hattes est connue avant tout comme un des lieux de ponte des tortues luths, mais même sans en apercevoir, elle vaut largement le détour.

Notre voyage s'achève à Saint-Laurent, que vous voyez ici côté rivage et côté ville. Le passé pénitentiaire de la ville, fondée autour de ses bagnes, est omniprésent.

Au loin, on peut apercevoir l'embouchure du Maroni.

En face, c'est le Suriname, sans doute une future destination !

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Un aperçu du vol de la fusée Ariane 5 vue depuis la plage de Remire

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60e lancement réussi pour Ariane 5, le 29 juillet 2014. Voilà, en quelques clichés, ce qu'on a pu en voir depuis la plage de Remire. La prochaine fois, nous essaierons d'aller à Kourou...

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Nos premiers pas en Guyane : le déjeuner avec Air Caraïbes (notez le Ti Punch à l'apéro !), le survol de la forêt guyanaise, la découverte de la flore et de la faune locales et la plage de Remire.

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18 mois de découvertes

18 mois à parcourir la France et l'Europe s'achèvent. En attendant de nouveaux voyages encore plus loin, voici quelques-uns des lieux les plus marquant visités depuis 2013 :

Janvier 2013 : la piscine de Roubaix, endroit magique s'il en est.

Février 2013 : le musée de la chasse, à Paris, et ses scénographies étonnantes

Mars 2013 : les Eyzies de Tayac

Mai 2013 : basilique San Marco, Venise

Juin 2013 : réserves du Muséum national d'histoire naturelle, Paris

Juillet 2013 : la tombe de Chopin au Père Lachaise, Paris

Août 2013 : Le Tréport et Mers-les-Bains

Septembre 2013 : les hortillonnages d'Amiens

Octobre 2013 : Glux-en-Glenne, plus connue sous le nom de Bibracte

Décembre 2013 : une rue d'Amiens au petit matin

Février 2014 : réserve géologique de la montagne Sainte-Anne

Mars 2014 : le parc de Pokój, ou Aslan au repos

Avril 2014 : Paris post-apocalyptique ? Non, juste une vue depuis les jardins du château de Saint-Germain-en-Laye 

Mai 2014 : Saint-Pierre de Dreux

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Au sud de Cracovie, au pied du massif des Tatras et à deux pas de la frontière slovaque, se trouve la capitale polonaise du tourisme de montagne : Zakopane. Il va sans dire que les paysages y sont superbes, les montagnes polonaises étant particulièrement vertigineuses, mais Zakopane est aussi connue pour son architecture en bois, qu'on rencontre partout : dans les maisons traditionnelles, dans les constructions les plus récentes, dans le vieux cimetière - le Père Lachaise polonais - dans la villa ATMA où résida Szymanowski, l'un des plus grands pianistes polonais, ou encore dans le récent et superbe sanctuaire Notre-Dame de Fatima, dont l'église et la chapelle abritent également de splendides vitraux. Tant de lieux à visiter et admirer, tant d'images qui restent en mémoire qu'on ne peut qu'avoir envie d'y retourner. Un jour, qui sait ?

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Et si on allait faire un tour à Wawel ? Cracovie est une des plus belles villes d'Europe, qu'on peut passer des jours et des jours à découvrir, mais on finit toujours par revenir sur la colline royale, ne serait-ce que pour profiter de la vue. Après avoir évité le dragon, subtilement placé loin de l'entrée, mais sur le parcours touristique, puis franchi les imposants remparts, on se retrouve face à la cathédrale Saint-Stanisław-Saint-Wacław, dont la grande cloche a été restaurée en 2000. Sa crypte abrite les tombeaux des rois de Pologne, des héros de l'indépendance et des époux Kaczyński (cherchez l'erreur).Dans la cour principale, on peut admirer les vestiges des anciennes églises et le musée d'art sacré, avant de rentrer dans la cour intérieure du château, résidence royale du XIVe au XVIIe siècle.

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Sur les rives de la Młynówka... Depuis le Moyen Âge, Opole s'est développée de part et d'autre de la Młynówka, bras de l'Odra qui coule entre l'île d'Ostrówek, où était construit le château des Piasts, et la vieille ville, autour de la cathédrale, sur la rive droite. Ses berges sont aujourd'hui largement aménagées en promenades. On peut ainsi les arpenter pendant des heures, entre ville et parcs, usines et Opolska Wenecja (la Venise d'Opole).  

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Par les bois de Silésie

La Silésie d'Opole est très largement couverte de parcs et de forêts, toujours très agréables à parcourir, parfois au coeur même des villes et des villages. Quelques clichés pour vous en donner une idée :

Dobra :

Moszna :

Rogi :

Kedzierzyn-Kozle :

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C'est parti pour sept semaines à Opole, à peu près à mi-chemin entre Wrocław et Cracovie. Premiers jours, premières impressions : des gens accueillants, une ville vivante, agréable... qui plus est avec des températures inhabituellement élevées pour la saison ! Voici un aperçu de ce que vous pouvez y voir, entre la place du théâtre et l'île d'Ostrówek.

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Parfois, la beauté de l'instant prime sur toutes les autres considérations et se passe de commentaire. En voici quelques-uns immortalisés au cours de notre séjour en Picardie.

Sometimes, the beauty of the moment doesn't need a comment. Here are some of them from our stay in Picardy.

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D'une cathédrale à l'autre, nous débarquons en Picardie à l'été 2013, plus précisément à Amiens. Un patrimoine spectaculaire, une chatte heureuse dans son jardin et un climat parfois étonnant, avec du brouillard en plein mois d'août !

From one cathedral to another, we come to Picardy in the summer of 2013. To Amiens, to be precise. Spectacular monuments, a happy cat in our (her) garden and quite strange weather with misty mornings in august.

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Tout commence là... ou presque. Nous avons beau ne pas être de vrais Chartrains, cela fait bientôt 8 ans que nous y habitons et il faut bien avouer que célébrer son mariage dans la cathédrale de Chartres, ça a quelque chose de magique.

All begins here... well, almost. Although we are not really from here, it has been almost eight years since we've moved to Chartres and, admittedly, having a wedding ceremony held in Chartres cathedral has some magic in it.

Un jour, quand la nostalgie nous rattrapera, nous ferons un billet sur Chartres. Plus long, plus détaillé, peut-être même plus drôle...

One day, when we're feling nostalgic, we will write a post about Chartres. Longer, with more details, maybe even funnier...